Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Intercontinental Exchange (ICE) a annoncé hier l’acquisition de l’activité d’indices de Bank of America. L’opération fait écho au rachat des indices de Citi par le LSE plus tôt dans la semaine, et témoigne de l’intérêt des opérateurs boursiers à tirer profit de l’essor de la gestion passive. ICE récupère ainsi plus de 5.000 indices qui suivent les obligations, les devises et les matières premières. Suite à la transaction, près de 1.000 milliards d’actifs suivront les indices ICE renommés indices ICE BofAML , précise la société. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Au premier trimestre 2017, les fonds éthiques commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 593,1 millions d’euros alors que l’ensemble du secteur drainait 16 milliards d’euros, selon des statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Au trimestre précédent, la collecte s’était élevée à 435,6 millions d’euros. Les encours de cette catégorie de fonds se montent à 6,543 milliards d’euros, répartis sur 60 fonds, sur un encours de 942 milliards d’euros pour les fonds ouverts en Italie.Les principaux promoteurs de fonds éthiques sont Etica (3,1 milliards d’euros), BNP Paribas (1,1 milliard d’euros) et Intesa Sanpaolo (960,7 millions d’euros).
Les réseaux de conseillers financiers italiens ont enregistré en avril des souscriptions nettes de 2,8 milliards d’euros, selon l’association professionnelle du secteur Assoreti. La collecte réalisée sur les produits de gestion d’actifs se monte à un peu moins de 2,7 milliards d’euros et représente ainsi près de 96 % des flux nets mensuels. La distribution d’OPCVM ressort à 1,6 milliard d’euros. Les contrats d’assurance et de prévoyance ont quant à eux représenté 885 millions d’euros de collecte.
Les investisseurs ont mal réagi à l’annonce du départ du directeur financier de NEX, l’opérateur de marché électronique britannique, alors qu’il avait défini il y a seulement deux semaines la stratégie du groupe pour les trois prochaines années, notamment des baisses de coûts de 25 millions de livres (28,7 millions d’euros). Stuart Bridges sera remplacé par la directrice commercial Samantha Wren, a précisé la société. Le titre NEX a terminé hier en baisse de 4,45% à 644,5 pence à Londres.
Les fonds obligataires au format Ucits distribués en Europe ont enregistré au mois de mars une collecte record de 32 milliards d’euros contre 22 milliards d’euros en février, selon les dernières statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Il s’agit du montant mensuel le plus élevé jamais enregistré, souligne l’association professionnelle. La collecte des fonds actions a de son côté diminué à 10 milliards d’euros en mars contre 13 milliards d’euros tandis que les fonds multiclasses d’actifs affichaient des entrées nettes stables à 13 milliards d’euros. Au total, les fonds Ucits de long terme (hors fonds monétaires) ont collecté 60 milliards d’euros contre 52 milliards d’euros en février. Les fonds Ucits dans leur ensemble ont engrangé 87 milliards d’euros, une hausse de plus de 30 milliards d’euros par rapport au mois précédent favorisée par des entrées nettes de 27 milliards d’euros dans les fonds monétaires qui avaient subi une décollecte de 7 milliards d’euros en février.Les fonds d’investissement alternatifs ont pour leur part affiché des entrées nettes de seulement 12 milliards d’euros contre 25 milliards d’euros en février. Les actifs totaux des fonds d’investissement européens se sont accrus à 14.856 milliards d’euros, contre 14.687 milliards d’euros à fin février.
L’indice mondial de confiance des investisseurs, publié par State Street Global Exchange, s’établit à 102,5 en mai, en hausse de 5,1 points par rapport au niveau de 97,4 enregistré en avril. La forte augmentation de l’indice en Amérique du Nord, de 95,1 à 104,1, est en grande partie à l’origine de l’amélioration généralisée de la confiance des investisseurs. En Europe, l’indice régional affiche une hausse minime, passant de 96,2 à 96,9 en l’espace d’un mois, tandis qu’en Aise l’indice accuse de nouveau une baisse, ressortant à 101,1 contre 104,6 un mois plus tôt. « La hausse de l’indice régional en Amérique du Nord reflète le regain d’appétit pour le risque, alimenté par les marchés qui continuent d’anticiper une hausse progressive des taux d’intérêts de la part de la Réserve fédérale américaine, et par l’espoir de plus grandes dépenses d’infrastructure et de réforme fiscale aux Etats-Unis », souligne Rajeev Bhargava, directeur de la recherche sur le comportement des investisseurs chez State Street Associates. En revanche, « l’indice en Europe s’affiche en-deçà du niveau neutre de 100, les investisseurs marquant une pause pour considérer les valorisations élevées dans la région suite à l’embellie des marchés depuis le début de l’année », ajoute Kenneth Froot, l’un des créateurs de l’indice.
Après l'échec de son projet de mariage avec Deutsche Börse, l’opérateur boursier London Stock Exchange (LSE) repasse à l’offensive. LSE a annoncé ce 30 mai l’acquisition auprès de Citigroup de The Yield Book, une plate-forme d’analyse des placements obligataires, et de son portefeuille d’indices obligataires, pour un montant total de 685 millions de dollars ou 615 millions d’euros, en numéraire. Le LSE précise que l’opération lui permettra de renforcer son offre de services d’information et d'étoffer sa franchise d’indices FTSE Russell. Il table ainsi sur une hausse à environ 15.000 milliards de dollars des actifs sous gestion utilisant ses indices comme références.La transaction avec Citigroup, soumise aux autorisations d’usage et que les deux groupes espèrent boucler au second semestre, devrait générer pour le LSE un chiffre d’affaires additionnel de 30 millions de dollars grâce à des synergies, ainsi que des économies de 18 millions sur les trois années suivant la finalisation. La plate-forme The Yield Book et le portefeuille d’indices Fixed Income Indices de Citi comptent plus de 350 institutions clientes, qui s’en servent pour analyser tous types d’instruments de dette, selon Citi.
Le titre Amazon a brièvement franchi la barre des 1.000 dollars par titre hier après-midi à la Bourse de New York, devançant de peu Alphabet, la maison-mère de Google. A la clôture, le titre du distributeur en ligne prend 0,09% à 996,7 dollars, après avoir touché un record historique à 1.001,20 dollars. Amazon qui a pris quelque 8% depuis le début du mois de mai, est en passe de réaliser sa meilleure performance depuis janvier. Les courtiers dans leur immense majorité recommandent l’action, un analyste sur 47 seulement étant vendeur.
Le London Stock Exchange a annoncé l’acquisition de la plate-forme d'analyse de placements obligataires et du portefeuille d'indices obligataires de Citigroup.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a fait savoir hier que le Conseil d’Etat avait dans une décision de la mi-mai ramené de 5 à 3 millions d’euros l’amende que la commission des sanctions du régulateur avait infligée à la fin de l’année 2015 au trader à haute fréquence Virtu Financial Europe pour manipulation de cours et manquement à ses obligations professionnelles. En revanche le Conseil d’Etat a rejeté la demande faite par Euronext Paris d’annuler la sanction de 5 millions d’euros dont avait écopé l’opérateur dans la même affaire pour avoir offert un avantage discrétionnaire à Virtu Financial Europe.
Le titre Amazon a brièvement franchi la barre des 1.000 dollars par titre ce mardi après-midi à la Bourse de New York, devançant de peu Alphabet, la maison-mère de Google. En fin d’après-midi, le titre du distributeur en ligne prend 0,24% à 998,18 dollars, après avoir touché un record historique à 1.001,20 dollars. Amazon qui a pris quelque 8% depuis le début du mois de mai, est en passe de réaliser sa meilleure performance depuis janvier. Les courtiers dans leur immense majorité recommandent l’action, un analyste sur 47 seulement étant vendeur. 41sont à «achat», voire plus, tandis que cinq en sont à «conserver». De son côté, Alphabet prend 0,17% à 994,96 dollars après avoir atteint un record de 997,62 dollars. Au même moment, l’indice des valeurs technologiques S&P prend 0,19%.
Le London Stock Exchange Group (LSEG) va racheter à Citigroup, sa plate-forme d’analyse de placements obligataires, The Yield Book, et son portefeuille d’indices obligataires pour un montant total de 685 millions de dollars (615 millions d’euros) en numéraire, ont fait savoir les deux groupes mardi. La Bourse de Londres, qui avait annoncé son intention de chercher d’autres investissements après l'échec de son projet de mariage avec Deutsche Börse, a précisé que l’opération lui permettrait de renforcer son offre de services d’information et d'étoffer sa franchise d’indices FTSE Russell.
Les indicateurs des tensions systémiques pour la zone euro sont restés faibles au cours des six derniers mois, selon la dernière Financial Stability Review (Revue de stabilité financière) de la Banque centrale européenne (BCE). D’après cette dernière, le risque d’une correction rapide des cours sur les marchés mondiaux des valeurs à revenu fixe (marchés obligataires, NDLR) persiste toutefois. Dans la zone euro, ce risque pourrait se matérialiser par des effets de contagion des rendements élevés observés dans d’autres économies avancées, en particulier aux États-Unis. Les investisseurs continuant d’allonger la durée de leurs portefeuilles à revenu fixe, ils sont exposés à un risque de marché accruLes banques de la zone euro continuent également de présenter d’importantes vulnérabilités. Les pressions exercées par les marchés sur les banques de la zone se sont atténuées au cours des six derniers mois, les cours des actions bancaires, en particulier, enregistrant une forte augmentation. Toutefois, les taux d’intérêt bas continuent de peser sur la rentabilité des banques. Dans certaines régions, les importants encours de créances douteuses continuent de peser sur les perspectives de rentabilité. Un certain nombre de difficultés structurelles pèsent également sur les perspectives de rentabilité dans plusieurs secteurs bancaires, notamment des capacités excédentaires, un degré limité de diversification des revenus et un manque d’efficience en matière de coûts. Le risque de voir réapparaître des préoccupations relatives à la soutenabilité de la dette a été révisé à la hausse depuis la dernière Financial Stability Review publiée en novembre 2016. La reprise économique des six derniers mois a soutenu les perspectives en matière de soutenabilité de la dette souveraine de la zone euro. Une période prolongée d’incertitude (géo-) politique pourrait, toutefois, peser sur la croissance économique et entraîner une augmentation des primes de risque. Cela se traduirait par une hausse des coûts de financement et pourrait faire naître des préoccupations relatives à la soutenabilité de la dette dans certains pays. Les risques liés à des niveaux de dette élevés sont également présents dans le secteur privé non financier, en raison du niveau d’endettement élevé du secteur privé non financier de la zone euro, au regard des normes historiques et internationales.Les risques pesant sur la stabilité financière de la zone euro proviennent également du secteur financier non bancaire. Les fonds d’investissement se sont développés rapidement au cours des dernières années et sont susceptibles d’amplifier les risques pour la stabilité financière. Ces vulnérabilités sont étroitement liées au risque d’une correction brutale des cours sur les marchés obligataires.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré en avril des souscriptions nettes de 7,1 milliards d’euros, poursuivant ainsi leur rythme soutenu de collecte. Depuis le début de l’année, ils ont engrangé 23,2 milliards d’euros. Toutes les catégories de fonds ont affiché un solde positif. Mais la collecte a été particulièrement forte sur les fonds obligataires, avec 3,4 milliards d’euros. Les fonds flexibles et les fonds diversifiés drainent quant à eux respectivement 1,6 milliard d’euros et 1,3 milliard d’euros. Les fonds actions ne recueillent que 422 millions d’euros. A fin avril, les encours des fonds ouverts ressortaient à 943 milliards d’euros. En ajoutant les fonds ouverts les gestions sous mandat, les encours montent à 1.984 milliards d’euros.Les groupes Generali et Intesa Sanpaolo, qui sont les deux principaux en termes d’encours en Italie, dominent la collecte en avril, avec respectivement 1,5 milliard d’euros et 2,1 milliard d’euros. En troisième position se trouve Amundi, qui continue de fortement collecter sur le marché italien et engrange 757,1 millions d’euros sur le mois. En revanche, Pioneer, société rachetée par le groupe français, subit encore des rachats en avril, à hauteur de 325 millions d’euros. Les deux autres gestionnaires qui décollectent sont Montepaschi (-86,6 millions d’euros) et State Street Global Advisors (-102,6 millions).
Les fonds d’actions européennes ont de nouveau eu la part belle des investisseurs durant la semaine écoulée au 24 mai, au détriment des fonds d’actions américaines montrent les dernières statistiques de Bank of America Merrill Lynch. Les fonds d’actions européennes ont ainsi enregistré une collecte nette de 400 millions de dollars, un niveau relativement modeste mais qui porte à neuf le nombre de semaines de collecte positive. Les sorties nettes sur les fonds d’actions américaines se sont quant à elles montées à 3,3 milliards de dollars, toujours dans le sillage du limogeage du patron du FBI aux Etats-Unis et des liens éventuels entre Donald Trump et certains de ses proches avec la Russie. Il s’agit de la huitième semaine de sorties nettes. Au total, les fonds d’actions ont collecté 1,6 milliard de dollars. A noter que les «mutual funds» ont décollecté 5,3 milliards de dollars tandis que les ETF ont enregistré 6,9 milliards de dollars de souscriptions.Les fonds obligataires ont de leur côté attiré 7,8 milliards de dollars de flux nets positifs, dont 6,7 milliards pour les fonds d’obligations «investment grade», leur 22e semaine consécutive de collecte positive.
Au premier trimestre 2017, l’encours de parts émises par les fonds d’investissement non monétaires est ressorti à 10 464 milliards d’euros, soit une hausse de 419 milliards par rapport au quatrième trimestre 2016, indiquent les dernières statistiques de la Banque centrale européenne. Cette augmentation a résulté des variations de prix (230 milliards d’euros) et des émissions nettes de parts (189 milliards). Le taux de croissance annuel des émissions de parts de fonds d’investissement non monétaires, calculé sur la base des souscriptions nettes/rachats nets, s’est établi à 5,7 % au premier trimestre 2017. S’agissant des actifs des fonds d’investissement non monétaires, le taux de croissance annuel des titres de créance est ressorti à 7,2 % au premier trimestre 2017, les transactions représentant 90 milliards d’euros au cours de cette période. Dans le cas des fonds « actions », ce taux s’est inscrit à 1,6 % et les transactions à 16 milliards d’euros. En ce qui concerne les avoirs en parts de fonds d’investissement, le taux de croissance annuel s’est établi à 7,8 % et les souscriptions nettes à 45 milliards d’euros sur la même période. En ce qui concerne les catégories de fonds d’investissement, le rythme de progression annuel des titres émis par les fonds « obligations » est ressorti à 7,5 % au premier trimestre 2017. Les souscriptions nettes mensuelles en titres émis par ces fonds se sont élevées à 85 milliards d’euros au cours de la même période. Dans le cas des fonds « actions », ce taux s’est inscrit à 1,5 % et les souscriptions nettes à 16 milliards d’euros. Pour les fonds « mixtes », les chiffres correspondants sont ressortis à 6,6 % et 51 milliards d’euros.
Les actifs sous gestion en Europe ont progressé de 6% en 2016 pour atteindre le niveau record de 22.800 milliards d’euros contre 21.500 milliards d’euros 2015, a dévoilé l’Association européenne des fonds et de la gestion d’actifs (Efama) ce 24 mai dans le cadre de la neuvième édition de son rapport annuel. L’Efama indique que le secteur européen de la gestion d’actifs représentait 138% du produit intérieur brut (PIB) européen, contre 132% en 2015 et contre 81% à fin 2008, en plein cœur de la crise financière. « L’Europe est le deuxième plus important marché de la gestion d’actifs à l’échelle mondiale, gérant 31% des encours mondiaux à fin 2015 », ajoute l’Efama.Dans le détail, les encours des fonds d’investissement ressortent à 11.800 milliards d’euros, soit 51,8% des actifs sous gestion totaux à fin 2016. Pour leur part, les mandats discrétionnaires cumulent 11.000 milliards d’euros d’encours, soit 48% du total. Par typologie de clientèle, les investisseurs institutionnels pèsent 73% de l’ensemble des actifs gérés en Europe. Les fonds de pension et les compagnies d’assurance sont les plus importants clients de la gestion d’actifs européenne, représentant chacun 27% des encours totaux en Europe. Les clients particuliers (« retail ») pèsent 27% des encours totaux de l’industrie européenne.A fin 2015, les obligations se taillaient la part du lion, représentant 42% des encours totaux en Europe. Les actions ne sont pas en restent puisqu’elles représentent 32% du total des actifs sous gestion. A l’inverse, la part des instruments liquides dans les portefeuilles a décliné de 16% en 2008 à 8% à fin 2015. En revanche, la part des autres classes d’actifs (immobilier, hedge funds, produits structurés ou capital-investissement) à fortement bondi pour s’établir à 19% à fin 2015 contre 10% à fin 2008.L’Efama a recensé plus de 4.000 sociétés de gestion enregistrées en Europe. Ces sociétés emploient directement 100.000 salariés.
Le marché français de l’assurance vie est toujours en petite forme. Au cours du mois d’avril, le placement préféré des Français a en effet enregistré une modeste collecte nette de 400 millions d’euros, selon des chiffres publiés ce 24 mai par la Fédération Française de l’Assurance (FFA). Depuis le début de l’année, la collecte nette s’élève à 1,4 milliard d’euros contre 9,4 milliards d’euros à l’issue des quatre premiers mois de l’année 2016.Dans le détail, au cours des quatre premiers mois de 2017, le montant des cotisations brutes collectées a atteint 45,6 milliards d’euros, contre 49 milliards d’euros sur la même période en 2016. Les versements sur les supports d’unités de compte représentent 12,1 milliards d’euros, soit 27% des cotisations, précise la FFA. En parallèle, les prestations versées par les sociétés d’assurance s’élèvent à 44,2 milliards d’euros, contre 39,4 milliards d’euros sur la même période en 2016.A fin avril 2017, l’encours des contrats d’assurance-vie ressort à 1.653 milliards d’euros, en progression de 4% sur un an.