Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les dirigeants de plusieurs gros fournisseurs d’ETF ont lancé l’idée de créer une “coopérative” du secteur afin de créer des indices de marché rivalisant avec ceux de S&P, du FTSE et de MSCI, alors que la pression sur les coûts dans la gestion passive s’intensifie, rapporte le Financial Times. Le concept a été évoqué en privé au sein de grandes sociétés de gestion, de plus en plus frustrées face aux coûts des licences d’indices comme le S&P 500 que les ETF suivent, indiquent des sources proches du dossier. Les frais que les sociétés d’indices facturent varient grandement, mais pour les principales sociétés de gestion, cela peut représenter les dizaines de millions de dollars par an.
Solactive et B-BRE lancent l’indice Solactive – B-BRE Tel Aviv 125 Low Volatility High Dividends. Il servira d’indice sous-jacent pour un nouveau fonds IBI qui sera négocié sur la Bourse de Tel Aviv. L’indice reflète la performance de 25 actions de l’indice TA-125 sélectionnées pour leurs dividendes élevés et leur faible volatilité.
L’association suisse des gérants de fortune (ASG) vient de se doter d’un nouveau président. Après plus de vingt ans passés à la tête de l’association professionnelle des gérants de fortune indépendants, Jean-Pierre Zuber a passé le relais à Sergio Pavoncello, qui a pris ses fonctions le 13 mai dernier. Sergio Pavoncello a notamment travaillé chez Credit Suisse et UBS avant de créer en 2004 sa propre société de gestion, Wedge Associates. Sergio Pavoncello était membre de l’association depuis 2005. Le président sortant Jean-Pierre Zuber reste membre du directoire de l’ASG. Cette dernière revendique plus de 1000 membres et rassemble ainsi environ la moitié des gérants indépendants de Suisse
Euronext et Vigeo Eiris ont procédé à la révision bi-annuelle des indices de responsabilité sociale. L’actualisation de cette gamme d’indices de juin 2017 est marquée par l’entrée de 36 entreprises. De même, 36 entreprises ne font plus partie d’aucun indice Euronext-Vigeo Eiris.La composition des indices est actualisée deux fois par an en mai et décembre. Leur composition est disponible sur le site de Vigeo Eiris. Les décisions actées aujourd’hui prendront effet à compter de la séance de Bourse du jeudi 1er Juin 2017.La gamme des indices Euronext-Vigeo Eiris est composée des huit indices suivants : - Euronext-Vigeo France 20,- Euronext-Vigeo UK 20,- Euronext-Vigeo Benelux 20,- Euronext-Vigeo US 50,- Euronext-Vigeo Eurozone 120,- Euronext-Vigeo Europe 120,- Euronext-Vigeo World 120.
Le mois d’avril s’est soldé par une collecte positive de 1,38 milliard d’euros pour le Livret A qui enregistre ainsi un cinquième mois consécutif d’entrées nettes, selon les chiffres communiqués par la Caisse des dépôts. Sur les quatre premiers mois de l’année, la collecte du Livret A atteint 7,28 milliards d’euros, à comparer à une décollecte de 750 millions d’euros sur la période correspondante de 2016. Une évolution paradoxale dans la mesure où le rendement du Livret A est de seulement 0,75% alors que l’inflation des quatre premiers mois de l’année s’inscrit à 1,2%.Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) a de son côté affiché une collecte nette de 380 millions d’euros au mois d’avril et de 1,38 milliard de dollars sur les quatre premiers mois de l’année. L’encours de Livret A ressort à 266,8 milliards d’euros contre 259,5 milliards d’euros à fin décembre 2016, celui du LDDS à 102,7 milliards d’euros contre 101,4 milliards d’euros, soit au total 369,5 milliards d’euros contre 360,9 milliards d’euros.
La bourse européenne prend le contrôle de la plate-forme FastMatch sans compromettre sa capacité à faire de nouvelles opérations de croissance externe.
Le Luxembourg Green Exchange (LGX), plate-forme dédiée aux valeurs vertes, lance un segment pour les obligations liées à des projets durables et sociaux. Ce secteur est estimé à plus de 23.000 milliards de dollars. La plate-forme LGX, qui a vu le jour en septembre 2016, représente plus de 50 milliards d’euros d’obligations de 27 émetteurs internationaux.
Le fournisseur d’indices Solactive, basé à Francfort, a annoncé ce 22 mai le lancement d’un nouvel indice, le Solactive Stable Income Europe Index, qui réplique la performance de 50 valeurs européennes sélectionnées sur la base d’une stratégie de filtrage mêlant free cash flow, dividendes et faible volatilité. L’indice s’adresse aux investisseurs intéressés par un concept de smart beta qui met l’accent sur le free cash flow mais également sur les titres assortis de dividendes élevés et qui affichent une faible volatilité.Les trois secteurs actuellement les plus représentés dans l’indice sont les financières, les industrielles et les technologiques, avec une pondération cumulée de 76% lors du dernier «rebalancement». Les trois pays les plus représentés dans l’indice sont la France, l’Allemagne et la Suisse, avec un pourcentage total de 66%.
L’investissement d’impact (ou « impact investing ») gagne du terrain. Le Club AFIC Impact regroupe en effet 15 sociétés de gestion qui gèrent à ce jour 1,26 milliard d’euros déjà investis ou qui vont être déployés au capital d’entreprises intégrant des objectifs sociaux, sociétaux et/ou environnementaux au cœur de leur projet, a annoncé ce 22 mai l’Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC). « Ces capitaux ont été multipliés par plus de cinq en 5 ans, ce qui confirme l’émergence d’une nouvelle classe d’actifs », souligne l’AFIC. Concrètement, 399 entreprises sont actuellement accompagnées par les 197 collaborateurs des 15 sociétés de gestion. « Plus de la moitié, soit 53%, des participations sont implantées en régions », note l’association. Les fonds gérés par les membres du Club AFIC Impact vise une performance financière et un ou plusieurs impacts. Les objectifs d’impact des fonds portent principalement sur de grands enjeux sociaux (emploi, santé, pauvreté, handicap, mobilité sociale, accès à l’éducation, inégalités des territoires…) et environnementaux les plus pressants, souligne l’AFIC.Créé en 2012, le Club AFIC Impact réunit des investisseurs en capital « qui partagent la conviction que la finance a un rôle à jouer au service de la société, et que performances sociale et financière doivent se conjuguer », avance l’association professionnelle.Les membres de Club AFIC Impact sont : Alter Equity, Arkea Capital, Citizen Capital, Comptoir de l’innovation, ENGIE Rassembleurs d’Energies, Esfin Gestion, Financités, Impact Partenaires, Investir &+, Investisseurs & Partenaires, Mandarine Gestion, Mirova, Nef Capital Ethique, Phitrust, XAnge Impact.
En 2016, les fonds italiens ont vu le nombre de leurs souscripteurs augmenter de 200.000 individus pour atteindre un total de 6,6 millions, montre une étude d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion d’actifs. Cette croissance confirme une tendance à la hausse perceptible depuis 2013 et qui coïncide avec une reprise de la collecte des fonds italiens qui ont ces 48 derniers mois attiré 75 milliards d’euros.Les fonds flexibles ont été le placement favori des investisseurs, puisqu’ils sont choisis à 36 % par les investisseurs, devant les fonds obligataires, qui sont à 33 %. En revanche, les fonds actions ne représentent que 7 % des fonds sélectionnés.L’étude montre par ailleurs que les femmes représentent désormais 46 % des souscripteurs, alors qu’en 2002, elles n’étaient que 42 %. L’âge moyen des investisseurs dans les fonds est de 59 ans à fin 2016. Les plus jeunes ont tendance à se désintéresser des fonds, la part des 25-36 ans ayant reculé de 15 % en 2002 à 7 %.
Le niveau des bonus des gérants d’actifs a éclipsé celui des banquiers d’investissement pour la première fois cette année, rapporte Financial News, qui cite une étude d’Emolument. Ainsi, les bonus moyens pour les banquiers d’investissement basés à Londres se sont établis à 100.000 livres cette année, contre 103.000 livres pour ceux des gérants.En 2014, le rapport était totalement différent, avec un bonus moyen de 115.000 livres pour les banquiers d’investissement contre 56.000 livres pour les gérants d’actifs.
Avec 1,3 milliard d’euros collecté en 2016, l’encours d’épargne solidaire a atteint en France 9,76 milliards d’euros à la fin de l’année dernière, selon le quinzième baromètre Finansol-La Croix publié ce 22 mai. Ces fonds – dont tout au partie sont investis dans des projets solidaires – ont financé, à hauteur de 280 millions d’euros en 2016, des associations luttant contre l’exclusion, la dépendance ou pour le recyclage. Selon Finansol, cette contribution a permis de créer ou de consolider 49.000 emplois, de reloger 5.500 personnes ou encore d’alimenter 20.000 foyers en électricité renouvelable.
Le chiffre d’affaires d’Euronext est resté stable sur un an alors que les revenus tirés des activités de cotation ont compensé les effets d’une baisse des volumes de trading. Le chiffre d’affaires est ainsi ressorti à 126,6 millions d’euros au premier trimestre 2017, selon les résultats publiés ce matin par la Bourse européenne. Alors que les dépenses opérationnelles du groupe ont augmenté, la marge (d’Ebitda) dégagée par celui-ci s’est tassée. Elle est tombée à 55,7% au premier trimestre, contre 56,8% un an plus tôt. La Bourse a par ailleurs annoncé qu’elle comptait garantir un niveau minimum de dividende à ses actionnaires à partir de 2018 et jusqu’en 2020 de 1,42 euro par action.
Après un lancement réussi de Luxembourg Green Exchange (LGX) en septembre dernier, la plateforme est ce 18 mai étendue à la cotation d’obligations «social & sustainable». Avec un intérêt croissant pour ces instruments, la valeur globale des investissements socialement responsables s'élève actuellement à plus de 23 milliards de dollars. «Depuis le lancement de LGX, il y a eu une forte demande, tant des investisseurs que des émetteurs, pour élargir le marché des obligations vertes, uniquement liées au financement d’actions et de projets pour le climat, à celui des obligations «social & sustainable» qui englobent plus largement les aspects de l’investissement socialement responsable», explique Robert Scharfe, CEO de la Bourse de Luxembourg, lors de la 35e journée boursière.Pour être accepté sur le nouvel univers dédié aux obligations «social & sustainable» de LGX, un processus similaire à celui des obligations vertes s’applique: une fois qu’une obligation «social & sustainable» est cotée sur l’un des marchés de la Bourse de Luxembourg, un émetteur peut demander l’affichage de la valeur sur LGX. Pour ce faire, les émetteurs doivent s’engager à publier des informations détaillées relatives à l’utilisation des fonds, fournir une revue externe indépendante ex ante, et procéder à un reporting post-émission régulier. Comme pour les obligations vertes, la transparence reste notre objectif prioritaire. «Nous espérons que l'élan actuel permettra de contribuer au développement d’un marché dynamique et stable», déclare Jane Wilkinson, Head of Sustainable Finance à la Bourse de Luxembourg. L’affichage des titres sur LGX est bénéfique pour tous les acteurs du marché. «Pour les émetteurs, l’affichage d’une valeur sur LGX améliore la visibilité et la reconnaissance de la conformité de l’instrument financier avec les meilleures pratiques de marché; cela facilite la communication avec les investisseurs et, en particulier, se traduit par un accès à de nouveaux investisseurs engagés sur les aspects ESG; en plus, cela apporte de la valeur ajoutée aux émetteurs qui souhaitent mettre à disposition gratuitement plus d’information sur l’utilisation des fonds levés sous un format structuré», ajoute Jane Wilkinson.
La relation des clients aisés avec leur conseiller de banque privée tend à perdre son caractère privilégié. Tel est l’un des enseignements de la quatrième édition de l’Observatoire de la banque privée publiée par Swiss Life Banque Privée et réalisée par OpinionWay auprès de 144 clients de banque privée et 207 prospects appartenant aux 5% des foyers français les plus riches. « Les clients notent en effet une dégradation du relationnel avec son conseiller de banque privée », a expliqué Philippe Le Magueresse, directeur général adjoint d’OpinionWay. Preuve que la relation entre les clients et leur banquier privé tend à se banaliser, 57% des clients sondés qualifient cette relation de « normale », un chiffre en hausse de 6 points par rapport à la précédente édition. Ceux-ci estiment d’ailleurs que leur conseiller s’occupe d’eux sans faire de zèle. Seuls 17% des clients interrogés (contre 23% précédemment) qualifient leur relation de « très privilégiée », jugeant que le conseiller est proche d’eux et de leur famille. Cette relation est en revanche davantage idéalisée par les prospects. 29% d’entre eux (+7 points) s’attendent en effet à « une relation très privilégiée ». Ils sont toutefois 51% (-7 points) à anticiper une « relation normale ».Conséquence directe de ce délitement de la relation client/banquier privé, la confiance des clients s’érode également. « Le conseiller inspire confiance mais cette confiance n’est pas totale et cette tendance est commune à l’ensemble du secteur », a indiqué Philippe Le Magueresse. Ainsi, seuls 11% des clients (-5 points) avouent avoir totalement confiance en leur conseiller. Ils sont toutefois 65% (+10 points) à avoir suffisamment confiance pour se confier à lui. Ce manque de confiance s’expliquerait en partie par la perception négative des clients de la nouvelle réglementation en matière de prévention du blanchiment d’argent. « Ces mesures ont été mal accueillies et auraient pu nécessiter un effort de pédagogie et d’accompagnement plus important », note OpinionWay. De fait, 54% des clients de banques privées ont été amenés à remplir ce questionnaire. Or une très large majorité d’entre eux jugent que cette réglementation « aurait dû être mise en place depuis longtemps » (66%), qu’elle « ne changera rien à la fraude qui sévit actuellement » (67%) et qu’elle constitue « plus une contrainte qu’autre chose » (60%).« Le métier de banquier privé a changé et le client n’est plus prêt à céder les clés de sa voiture, a nuancé Hugues Aubry, directeur général de Swiss Life Banque Privée. Le modèle économique de la banque privée doit donc évoluer tant pour faire face à l’accumulation de réglementations que pour s’adapter aux nouvelles attentes des clients. »Pas question pour autant de noircir le tableau. « La perception des clients reste globalement positive à l’égard des banques privées », a souligné Philippe Le Magueresse. De fait, les notions de personnalisation du service, d’expertise patrimoniale et de prestige sont spontanément associées aux banques privées par une très large majorité des clients et des prospects. Mieux, au cours des 12 prochains mois, 36% des personnes interrogées affichent leur intention de devenir client d’une banque privée contre 17% seulement en 2016.
Le Centre national d'études spatiales (Cnes) et l'équipementier Nexeya ont posé hier à Toulouse les bases d’une filière industrielle française de nano-satellites et annoncé le lancement d’un démonstrateur à l’horizon 2019. Dénommé Angels (Argos Neo on a generic economical and light satellite), ce démonstrateur de 25kg sera conçu à Toulouse et mis en orbite au second semestre 2019 pour une mission Argos de collecte de données et de localisation par satellite. Le groupe Nexeya, sélectionné par le Cnes à l’issue d’un appel d’offres basé sur un co-investissement public-privé de près de 10 millions d’euros, assurera le développement de la plate-forme et l’assemblage finale du nano-satellite.
Le Centre national d'études spatiales (Cnes) et l'équipementier Nexeya ont posé jeudi à Toulouse les bases d’une filière industrielle française de nano-satellites et annoncé le lancement d’un démonstrateur à l’horizon 2019. Dénommé Angels (Argos Neo on a generic economical and light satellite), ce démonstrateur de 25kg sera conçu à Toulouse et mis en orbite au second semestre 2019 pour une mission Argos de collecte de données et de localisation par satellite. Le groupe Nexeya, sélectionné par le Cnes à l’issue d’un appel d’offre basé sur un co-investissement public-privé de près de 10 millions d’euros, assurera le développement de la plateforme et l’assemblage finale du nano-satellite.