Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les marchés ont été moins euphoriques qu’au premier tour, après l’élection définitive d’Emmanuel Macron à la présidence française dimanche dernier. Les gérants avaient largement anticipé le résultat et se sont voulus plus sélectifs en matière d’investissements. Les critères fondamentaux sur les entreprises semblent faire enfin leur retour.Cette semaine a aussi été marquée par quelques résultats de grandes sociétés de gestion. Outre Natixis Global Asset Management, dont l’activité américaine renoue avec une collecte positive, on notera la publication des chiffres d’Axa dont l’activité de gestion a collecté 3 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année, essentiellement grâce à sa filiale Axa IM. A l’inverse de Natixis GAM, la filiale américaine d’Axa, Alliance Bernstein, a vu sa collecte proche de zéro pendant la même période. Après le remaniement de sa direction il y a quelques jours, d’autres changements sont à venir. L’assureur va en effet coter en Bourse ses activités américaines qui comprennent sa participation de 64% dans Alliance Bernstein. Les grandes manœuvres stratégiques ne se sont pas arrêtées là. Hors de nos frontières, Standard Life et Aberdeen ont fourni davantage de précisions sur la fusion entre les deux groupes. Comme cela était à craindre, cette union entre Ecossais passera par la suppression de 800 postes. En Italie par contre, place au développement. L’assureur Generali veut organiser son métier de gestion d’actifs sous forme de plateforme multiboutiques et se positionner comme un consolidateur du secteur. Objectif : tripler les profits de l’activité d’ici 2020. L’industrie de la gestion a toutefois, encore et toujours, des points sensibles d’amélioration dans son activité. Selon une étude de Cerulli, elle s’intéresse trop peu aux contraintes de ses grands clients assureurs. A l’heure où la concurrence avec la gestion passive bat son plein, voilà un bel axe de développement dont elle aurait intérêt à profiter. Autre axe d’amélioration : la rémunération des gérants. Une étude de Morningstar déplore en effet que les bonus restent majoritairement basés sur les performances à court terme des fonds. Mais bizarrement, là non plus, pas d’euphorie des principaux concernés pour changer les choses...
Clayton Dubilier & Rice, Ardian et le Caisse de Dépôts et Placement du Québec (CDPQ), les actionnaires de référence de Spie, ont vendu 15,5 millions d’actions, soit 10,1% du capital, par le biais d’un placement accéléré organisé par Citi et UBS. Les titres ont été placés au prix de 24,5 euros, soit une décote de 5% par rapport au cours de clôture de jeudi soir.
En février, les fonds de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires) au format Ucits ont enregistré une collecte nette de 52 milliards d’euros après 40 milliards d’euros au mois de janvier, selon les dernières statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). «Les fonds Ucits de long terme ont affiché leur plus importante collecte depuis mai 2015 grâce à une demande accrue pour les fonds actions et des souscriptions élevées pour les fonds obligataires et les fonds multi-classes d’actifs», souligne Bernard Delbecque, directeur de la recherche économique de l’Efama, cité dans un communiqué.Durant le mois sous revue, la collecte des fonds actions a en effet plus que doublé à 13 milliards d’euros contre 6 milliards d’euros en janvier. Les fonds obligataires ont attiré de leur côté 22 milliards d’euros en net, soit 2 milliards de plus qu’en janvier, tandis que les fonds multi-classes d’actifs engrangeaient 12 milliards d’euros en février contre 11 milliards d’euros le mois précédent. Les fonds monétaires n’ont recueilli que 7 milliards d’euros contre 31 milliards d’euros en janvier si bien que les fonds Ucits dans leur ensemble bouclent le mois sous revue sur une collecte nette de seulement 45 milliards d’euros contre 71 milliards d’euros en janvier.La collecte des fonds d’investissement alternatifs (FIA ou AIF en anglais) a progressé à 25 milliards d’euros contre 21 milliards d’euros en janvier. Les actifs des fonds d’investissement européens se sont ainsi accrus à 14.687 milliards d’euros en février, contre 14.344 en janvier et 14.142 milliards d’euros fin 2016.
La gestion d’actifs européenne est confrontée à de profondes mutations, entre autres une réduction des choix d’investissement et une pénurie de nouvelles offres à l’avenir, dans le sillage de l’introduction de la directive MIF II, estime le cabinet de conseil et de recherche Cerulli Associates dans la dernière livraison de «The Cerulli Edge - Europe Edition».Alors que les avis sont partagés sur l'évolution de l’architecture ouverte, une fois entrée en vigueur début 2018 la directive MIF II, le consensus veut que le choix de produits va diminuer en raison de la réglementation accrue qui compliquera la création de nouvelles sociétés de gestion ou de nouveaux fonds. «Dans le sillage de la directive MIF II, nous nous attendons à une forme d’architecture plus contrainte qui va remplacer la version ouverte. Toutefois, même dans ce nouveau cadre, les distributeurs vont probablement travailler avec un nombre plus limité de gestionnaires d’actifs. La collecte externe ne subira pas une baisse significative mais les gestionnaires devront travailler plus dur dans un environnement où les points d’entrée pour les souscriptions et les listes d’achat seront moins nombreux», explique Barbara Wall, managing director chez Cerulli.Les pays d’Europe du sud seront plus marqués par ces évolutions que ceux de l’Europe du nord, en raison principalement de la domination de grands groupes bancaires. Il est en effet très probable que ces grands groupes répondent à la nouvelle réglementation en réduisant l’accès aux produits externes. Cerulli estime toutefois qu’il existera encore de multiples opportunités pour les gestionnaires externes, notamment du côté des fonds de fonds et des mandats sous-conseillés.
Après 4,6 milliards de couronnes suédoises (475 millions d’euros) en mars, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré en avril des souscriptions nettes de 12,4 milliards en avril ou 1,3 milliard d’euros, montrent les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. La collecte a été alimentée par les fonds actions (+6,1 milliards de couronnes suédoises) et les fonds diversifiés (+4,7 milliards). Depuis le début de l’année, les fonds suédois ont collecté 38,5 milliards de couronnes suédoises, dont 23,6 milliards sur les fonds actions.A fin avril, les encours du secteur ressortaient à 3.826 milliards de couronnes suédoises, soit un nouveau record. Sur ce total, près de 58 % sont investis dans des fonds actions.
Le total des actifs investis dans des fonds indiciels cotés (ETF) sectoriels dans le monde a été multiplié par cinq depuis 2008, pour atteindre 394 milliards de dollars d’encours à fin 2016. Tel est le principal enseignement d’une analyse conduite par State Street Global Advisors (SSGA). Pour la seule année 2016, ce type de fonds a enregistré une collecte nette de 35 milliards de dollars. Sans surprise, le marché nord-américain a connu la plus forte croissance, avec une hausse de 548% des actifs des ETF sectoriels dont 30 milliards de dollars de collecte l’an dernier. L’Europe n’est pas en reste, avec une progression de 487% des encours des ETF sectoriels, portés par une collecte de 3 milliards de dollars en 2016.Autre enseignement majeur : depuis 2008, les investisseurs ont privilégié trois grandes catégories d’ETF sectoriels dans le monde. Ainsi, les ETF investis dans la technologie se sont taillés la part du lion avec des actifs sous gestion qui ont été multipliés par plus de dix depuis 2008. Suivent les ETF actions immobilières, avec une augmentation de 919% des actifs sous gestion, et, enfin, les ETF actions du secteur de l’énergie, dont les encours ont progressé de 599% !L’analyse de ces chiffres par région indique qu’au cours des 9 dernières années le secteur le plus populaire est celui des actions immobilières. De fait, en Europe, « les actifs des ETF du secteur immobilier ont décuplé et réalisé 9 milliards de dollars de collecte pour la seule année 2016 », observe SSGA. Dans le reste du monde, les actifs sous gestion des ETF immobiliers sont passés de 400 millions de dollars en 2008 à 9 milliards de dollars à fin mars 2017. « Le secteur immobilier s’est également bien porté aux Etats-Unis, où les actifs des ETF immobiliers ont enregistré une hausse de 831%, avec une collecte de 8 milliards de dollars en 2016 », avance SSGA. Pour autant, la technologie est resté le secteur le plus prisé par les investisseurs, avec une multiplication par 10 des encours des ETF, malgré une collecte en baisse d’un milliard de dollars au total en 2016, précise SSGA. Selon Antoine Lesné, directeur Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA) de la stratégie et de la recherche SPRD, filiale de SSGA, l’attrait croissant des investisseurs pour les ETF sectoriels « peut s’expliquer par le potentiel d’exposition plus ciblée qu’ils offrent par rapport aux investissements axés sur la croissance ou sur d’autres styles ». « En misant sur tout un secteur, les investisseurs obtiennent une plus grande diversité et réduisent le risque lié à un titre individuel, tout en accédant à un rendement plus largement dispersé que celui qu’offrent les indices de style », conclut-il.
Les actifs investis dans les ETF/ETP au niveau mondial ont passé la barre des 4.000 milliards de dollars pour atteindre 4.002 milliards de dollars à la fin du mois d’avril 2017, selon les premières estimations du cabinet spécialisé ETFGI. Les fonds ont enregistré une collecte nette record de près de 38 milliards de dollars, affichant ainsi leur 39ème mois consécutif de flux nets positifs. Sur les quatre premiers mois de l’année, la collecte nette ressort à 235,21 milliards de dollars, à comparer à des entrées nettes de 81,01 milliards de dollars entre janvier et avril 2016.Les fonds dédiés aux actions ont été les plus recherchés en avril avec une collecte nette de 27,75 milliards de dollars, devant les fonds obligataires (10,78 milliards de dollars) et les fonds de matières premières (1,28 milliard de dollars). Depuis le début de l’année, les fonds spécialisés sur les actions se taillent la part du lion avec des entrées nettes cumulées de 167,42 milliards de dollars, devant les fonds obligataires (49,97 milliards de dollars) et les fonds de matières premières (7,59 milliards de dollars).Les plus gros distributeurs du mois sous revue ont été iShares avec une collecte de près de 24 milliards de dollars, devant Vanguard (10,29 milliards de dollars) et Schwab ETFs (2,53 milliards de dollars). Sur les quatre premiers mois de l’année, iShares, avec des entrées nettes cumulées de 89,90 milliards de dollars fait la course en tête devant Vanguard (53,10 milliards de dollars) et Nomura AM (10,23 milliards de dollars).
Apple est devenue hier soir la première société américaine à dépasser la barre des 800 milliards de dollars de capitalisation boursière en clôture, à la faveur d’une progression de près de 33% de son action depuis le début de l’année. Le titre a terminé sur un gain de 0,6%, à 153,96 dollars, conférant au fabricant de l’iPhone une capitalisation boursière de 802,7 milliards de dollars (738 milliards d’euros). Il aura fallu près de deux ans et demi à l’action pour gonfler de 100 milliards de dollars supplémentaires, la barre des 700 milliards de dollars ayant été franchie le 10 février 2015.
Une fois passée l’euphorie qui a suivi le premier tour des élections présidentielles en France, les investisseurs ont tourné leur attention vers les réunions des banques centrales programmées des deux côtés de l’Atlantique. Confrontés à des statistiques américaines parfois décevantes, les investisseurs se sont délestés de leurs actions américaines et les fonds d’actions émergentes ont enregistré une collecte nette de 2,4 milliards de dollars, affichant ainsi des flux nets positifs de plus de 2 milliards de dollars pour la quatrième fois au cours des sept dernières semaines, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds de dette émergente ont également été très recherchés et ont attiré 2,5 milliards de dollars.Toutes zones géographiques confondues, les fonds actions ont terminé la semaine sur des sorties nettes de 3,6 milliards de dollars. Car si à côté des fonds d’actions émergentes, les fonds d’actions européennes (+0,3 milliard de dollars) et les fonds d’actions japonaises (+19 millions de dollars) ont enregistré des souscriptions plutôt modestes, les fonds d’actions américaines ont affiché des sorties nettes de 9,3 milliards de dollars, les plus importantes des six dernières semaines. Cela dit, les actions américaines pourraient être soutenues dans les prochaines semaines par des programmes de rachats de titres, selon le cabinet de recherche TrimTabs. Les rachats de titres sont sur une pente descendante depuis mai 2015 et la tendance est peut-être en train de s’inverser.Côté obligataire, les fonds toutes catégories confondues ont enregistré une collecte nette de 9,7 milliards de dollars. A côté des fonds de dette émergente, les fonds d’obligations en catégorie d’investissement (IG) ont affiché une dix-neuvième semaine consécutive d’entrées nettes, cette fois pour un montant de 5,6 milliards de dollars tandis que les fonds d’obligations high yield attiraient seulement 0,2 milliard de dollars.
L’indice de référence des fonds alternatifs au format Ucits, le Ucits Alternative Index Blue Chip proposé par Analytical Research AG, affiche une performance négative de 0,04% au mois d’avril, ce qui porte la baisse depuis le début de l’année à 0,17%.Durant le mois sous revue, seulement quatre stratégies ont terminé en territoire négatif, les matières premières (-0,54%), les devises (-0,13%), les stratégies macro (-0,13% également) et les stratégies de volatilité (-0,30%). Toutes les autres composantes de l’indice ont termié dans le vert, notamment les stratégies event-driven qui ont progressé de 2%.Sur les quatre premiers mois de l’année, huit composantes de l’indice sont dans le rouge, entre autres l’event-driven qui affiche une performance négative de 5,38%, et les stratégies de matières premières qui ressortent en baisse de 5,25%.
Le palmarès des gérants participant à la plate-forme amLeague est plutôt flatteur pour beaucoup d’entre eux au mois d’avril. Ainsi, sur les mandats Actions zone euro, tous les gérants sont dans le vert. La moyenne des performances se situe à 2,79% soit bien au-dessus de l’indice de référence, l’EuroStoxx, qui gagne 2,34%. La meilleure performance revient à Seven European Equity Fund avec une hausse de 4,69% suivi de Roche-Brune AM (+3,84%) et Swiss Life AM (+3,70%). En queue de peloton, Finaltis avec tout de même une progression de 1,82%Sur le mandat relatif aux actions européennes, c’est VIA AM qui arrive en tête d’un palmarès, lui aussi, intégralement positif en termes de performance. Roche-Brune se classe encore deuxième avec une hausse de 3,92% suivi de Prevaal Actions Europe (+3,63%). La moyenne des gérants surperforme l’indice Stoxx 600 avec une hausse de 2,85% contre 1,98% pour l’indice. Cette surperformance diminue légèrement toutefois lorsqu’on y intègre des éléments de gestion ISR (investissement socialement responsable), puisque la moyenne des gérants gagne 2,61% sur ce mandat. Roche-Brune est cette fois premier avec une hausse de 3,93%Le mandat «Global equities» ne fait pas autant d’heureux. Deux gérants sont dans le rouge : AB et Ossiam Global Minimum Variance, à respectivement -0,20% et -0,86%. A noter toutefois que l’indice Stoxx 1800 recule de 0,24% sur le mois et que la performance moyenne des gérants sur ce mandat est supérieure avec une progression de 0,85%. C’est Edram qui arrive premier (+2,96%), suivi de Ecofi (+2,64%) et Allianz GI (+1,60%).Enfin, sur le mandat multiclasse d’actifs, seul UBS est en recul, à -0,72%. La moyenne des gérants se situe à +0,34% sur le mois, avec une surperformance de Seven Diversified (+1,18%), suivi d’Ecofi (+0,74%) et Swiss Life AM (+0,66%)
L’indice de volatilité du Chicago Board Options Exchange (CBOE), le VIX, a touché hier un plus bas depuis quasiment un quart de siècle. L’indice VIX s’inscrivait en recul de 6,6%, à 9,87 points, après être descendu jusqu'à 9,72, son plus bas niveau depuis le 27 décembre 1993, selon les indicateurs du Wall Street Journal. Si des experts considèrent que la faiblesse du VIX témoigne d’une certaine «complaisance du marché», d’autres avancent que les investisseurs se couvrent en réalité par d’autres moyens que les options sur le S&P 500. Le VIX a touché un plus bas historique, à 9,31, le 22 décembre 1993, selon des données remontant jusqu'à 1990.
Les investisseurs, même s'ils ont pris leurs bénéfices hier, vont pouvoir se concentrer sur les fondamentaux économiques, en amélioration dans la zone euro.
Si la France s’apprête à connaître ce dimanche soir le nom de son nouveau Président, il n’y a pas qu’en politique que les changements de gouvernance ont lieu. Cette semaine, Axa a annoncé avoir démis de ses fonctions de directeur général d’AllianceBernstein, Peter Kraus, qui officiait à ce poste depuis 2008. La société de gestion américaine, qui a enregistré une décollecte de 12 milliards d’euros en 2016, se dote par ailleurs de trois nouveaux administrateurs, dont un en provenance d’Axa.Quant au suisse Unigestion, il a également revu la gouvernance de sa filiale française avec la scission du poste de PDG, occupé depuis 2004 par Gérard Pfauwadel, en deux postes de directeur général et président. C’est Thomas du Pasquier, jusque-là directeur commercial et directeur général délégué d’Unigestion France, qui prendra la suite à la direction générale. Toujours en France, La Financière de l’Echiquier a officialisé l’arrivée, le 15 mai prochain, du directeur général de Morningstar France, Jean-François Bay, au poste de directeur de la stratégie, du développement et de l’international de la société de gestion. Côté résultats, la semaine a encore été émaillée d’annonces de différents bilans du premier trimestre. La gestion d’actifs de BNP Paribas, par exemple, est en pleine forme, avec une collecte de près de 11 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année.Lyxor, la filiale de la Société Générale, peut, elle, s’enorgueillir de souscriptions nettes de 7 milliards d’euros. Quant à La Française, elle a publié un chiffre de 3 milliards d’euros de collecte nette. La filiale du Crédit Mutuel Nord Europe, forte de ses résultats, fait désormais partie des trois piliers stratégiques de la banque française. Pas de résultats globaux, mais de bons chiffres tout de même pour Edram. Sa plate-forme Bridge (Benjamin de Rothschild Infrastructure Debt Generation) de dette d’infrastructure a triplé ses encours en seulement trois ans.Et toujours côté résultats, l’écossais Aberdeen, en pleine fusion avec Standard Life, a limité la casse au premier trimestre grâce à une reprise de la confiance des investisseurs dans les marchés émergents. Enfin, le fonds Bpifrance va travailler en collaboration avec la DGA pour créer un fonds d’investissement dédié aux entreprises évoluant dans le domaine de la défense. Il sera destiné aux PME et ETI jugées stratégiques pour le secteur.
LVMH est devenu hier à la clôture de la Bourse de Paris la première capitalisation du CAC 40, devant le pétrolier Total. Le groupe de Bernard Arnault, dont la valeur a profité ces derniers jours de l’annonce du projet d’acquisition de Christian Dior Couture, capitalise 117 milliards d’euros. Total pèse 116,1 milliards. La troisième place du podium est occupée par Sanofi (113 milliards).
Le luxe plus fort que le pétrole. LVMH est devenu ce soir, à la clôture de la Bourse de Paris, la première capitalisation du CAC 40, devant Total. Le groupe de Bernard Arnault, dont la valeur a profité ces derniers jours de l’annonce du projet de rachat de Christian Dior Couture, capitalise 117 milliards d’euros. Total pèse 116,1 milliards. La troisième place du podium est occupée par Sanofi (113 milliards).
Les actifs sous gestion des fonds communs distribués en Europe ont progressé à 10.600 milliards d’euros au terme du premier trimestre 2017 contre 9.400 milliards d’euros à fin décembre 2016. Une évolution due pour beaucoup à un impact marchés positif de 994,1 milliards d’euros, la collecte nette des trois premiers mois de l’année s'élevant pour sa part à 210,5 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par Thomson Reuters. Le secteur des ETF a pour sa part enregistré une collecte nette de 29,3 milliards d’euros, avec une contribution positive des marchés de 21,5 milliards d’euros. Au total, les encours des ETF ont progressé de près de 51 milliards d’euros pour s'établir au niveau record de 565,2 milliards d’euros à fin mars 2017.La collecte nette des fonds de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, s’est élevée à 157,6 milliards d’euros, un niveau parmi les plus élevés sur un trimestre. Malgré l’environnement de taux bas et une hausse des taux aux Etats-Unis, les fonds obligataires sont restés très recherchés au premier trimestre, avec des entrées nettes de 71,3 milliards d’euros, contre 37,6 milliards d’euros pour les fonds diversifiés, 34,5 milliards d’euros pour les fonds actions et 10,7 milliards d’euros pour les fonds alternatifs au format Ucits. Les fonds de matières premières ont attiré 2,4 milliards d’euros et les fonds immobiliers 2 milliards d’euros. Sur le segment des ETF, les fonds actions ont été les plus recherchés, avec une collecte nette de 19,6 milliards d’euros, devant les ETF obligataires (7,9 milliards d’euros) et les produits de matières premières (0,5 milliard d’euros).Parmi les distributeurs de fonds et d’ETF, BlackRock arrive en tête au premier trimestre avec une collecte nette de 22,1 milliards d’euros, devant Amundi (20,4 milliards d’euros) et J.P. Morgan (12,8 milliards d’euros). Cela dit, Thomson Reuters relève que la part des souscriptions émanant des ETF chez BlackRock (c’est-à-dire iShares) pèse 9,7 milliards d’euros, soit plus du tiers des flux dans les produits distribués par BlackRock. Si l’on s’en tient aux fonds communs traditionnels, BlackRock termine le trimestre en quatrième position, derrière Amundi, J.P. Morgan et Pimco. En termes d’encours, BlackRock est de loin le numéro un européen des fonds avec 730,1 milliards d’euros, devant J.P. Morgan (337,6 milliards d’euros), Deutsche Bank (291,8 milliards d’euros), UBS (290,9 milliards d’euros) et Amundi (272,7 milliards d’euros).
Le montant total des opérations d’actionnariat salarié (augmentation de capital réservée aux salariés ou cession d’actions existantes aux salariés), réalisées par le SBF120, s’est élevé à 2,34 milliards d’euros en 2016, selon les premiers résultats de l’étude Eres sur l’actionnariat salarié coté.Eres précise que 29 entreprises du SBF120 (soit 24%) ont réalisé au moins une augmentation de capital réservée à leurs salariés ou une cession d’actions existantes aux salariés. Ce qui représente une hausse (en nombre d’entreprises) de +16% par rapport à 2015. Les entreprises du NEXT80 ont été plus nombreuses à avoir réalisé des opérations : 18% des entreprises de l’indice en 2016 contre 14% en 2015. Dans le CAC40, ce chiffre est lui aussi en hausse puisque 38% des entreprises de l’indice ont réalisé une opération en 2016 contre 35% en 2015.Le record historique sur les dix dernières années est ainsi atteint avec un total de 32 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions réalisées dans le SBF120 en 2016 contre 23 en 2006.