Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le camouflet infligé à Theresa May jeudi 8 juin aux législatives britanniques risque de changer la donne pour les négociations sur le Brexit que la Première ministre abordera fortement affaiblie, si elle est toujours en poste d’ici-là, écrit l’AFP. En perdant sa majorité absolue au Parlement, d’après les projections, la cheffe du gouvernement conservateur a non seulement raté son pari de renforcer son autorité. Elle a également jeté le trouble sur sa capacité à imposer sa ligne lors des discussions avec Bruxelles, censées commencer dans dix jours, estiment les experts.Chantre d’un Brexit «dur», incluant la sortie du marché unique, Mme May a convoqué ces législatives anticipées pour avoir les coudées franches et faire fi des réticences éventuelles au sein de son parti. A la place, «elle se retrouve fortement affaiblie avec un crédit politique très entamé au moment d’attaquer les négociations», souligne Keith Featherstone, spécialiste de politique européenne à la London School of Economics. «Le résultat n’aura évidemment échappé ni à Angela Merkel, ni à Emmanuel Macron, ni à personne. Cela change la dynamique», insiste le politologue Paul Kelly, en pointant vers la chancelière allemande et le président français.Nigel Farage, ancien leader du parti europhobe Ukip, est inquiet. «Le Brexit est en danger», a-t-il dit, réfléchissant ouvertement à un retour aux affaires. «L’article 50 a été déclenché et nous sommes en route. May a mis tout ça en péril. Même (le ministre du Brexit) David Davids commence à faire des concessions», a-t-il tweeté. Les anti-Brexit ont, eux, tout de suite cherché à profiter de l’occasion pour réclamer un virage dans la manière d’aborder la sortie de l’Union européenne. «Les termes du Brexit doivent être négociés de manière radicalement différente», a lancé Gina Miller, une gestionnaire de fonds europhile qui a fait campagne pour le mouvement «Best for Britain». «Les Britanniques n’ont pas voté pour ce Brexit dur, ils n’ont pas voté pour quitter le marché unique», a-t-elle martelé sur la chaîne ITV.
La livre sterling est tombée vendredi à son plus faible niveau face au dollar en sept semaines et à un point face à l’euro depuis 20 semaines, après la confirmation que le Parti conservateur de Theresa May avait perdu sa majorité absolue au Parlement à l’issue des législatives. Vers 12h30, le sterling s'échangeait à 1,14 euro et 1,27 dollar, en recul de 1,2% et 1,54% respectivement. Le taux à 10 ans britannique reculait de 2 points de base à 1,01%.
La Commission a fait un point d'étape hier sur son plan pour la facilitation des investissements lancé il y a deux ans mais banquiers et assureurs sont déçus.
L’action Alibaba s’est envolée hier après que le géant du e-commerce chinois a indiqué lors d’une conférence dédiée aux investisseurs qu’il tablait sur une croissance de 45 à 49% de ses revenus pour l’exercice fiscal 2017-2018. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendent une croissance médiane de 36%. Les revenus du groupe ont bondi au total de 56% lors du dernier exercice 2016-2017 mais ont crû d’environ 45% en excluant les acquisitions. L’action Alibaba gagnait 13,2% à 142,30 dollars à la clôture de Wall Street.
La douzième édition des Actifs du Patrimoine consacre des fonds dont la recherche de performance est le leitmotiv, La maîtrise du risque n'en reste pas moins un point essentiel cette année encore
Le cours de la société chinoise de garantie de crédits cotée sur le Nasdaq a explosé de près de 184% pour atteindre un niveau de 230 dollars par titre, alors qu’il n’était que de 20 dollars au début du mois après avoir atteint 452 dollars au mois de février. Dans ce contexte, la capitalisation boursière de Wins Finance Holdings est passée d’environ 400 millions de dollars à plus de 4 milliards en seulement 3 jours. Ce mouvement violent enregistré hier a alerté le Nasdaq qui a suspendu la cotation du titre en attendant que la société satisfasse pleinement les exigences d’informations complémentaires réclamées par l’opérateur boursier, alors que les représentants de la société disent ne pas comprendre les raisons de cette volatilité exceptionnelle.
Solactive vient de lancer la famille d’indices Solactive Deelp Value, qui regroupe quatre indices créés autour d’une méthodologie de filtrage deep value. L’indice Solactive European Deep Value Select 50 et le Solactive US Deep Value Select 50 sont composés respectivement de 50 valeurs européennes et valeurs américaines. Le Solactive Atlantic Deep Value Select associe des entreprises européennes et américaines et le Solactive Deep Value World MV GTR est une version monde de l’indice qui inclut une optimisation de la volatilité minimum.
La gestion d’actifs a le vent en poupe au Royaume-Uni. Au cours du mois d’avril, les fonds britanniques ont en effet enregistré une collecte nette de 7,4 milliards de livres, après 7,6 milliards de livres de souscriptions nettes en mars, selon des chiffres publiés par The Investment Association, l’association professionnelle de la gestion d’actifs. Les souscriptions nettes auprès de la clientèle « retail » se sont élevés à 4,9 milliards de livres en avril, après 4 milliards de livres de flux nets entrants en mars. Les investisseurs institutionnels ne sont pas en reste, affichant une collecte nette de 2,5 milliards de livres, en repli cependant par rapport à 3,5 milliards de livres de souscriptions nettes enregistrées en mars.Sur le segment de la clientèle « retail », les fonds actions ont été particulièrement prisés, attirant 2 milliards de livres de flux nets entrants. Ils devancent les fonds diversifiés qui ont réalisé 1 milliard de livres de collecte nette et les fonds monétaires qui ont enregistré 832 millions de livres de souscriptions nettes. Enfin, les fonds obligataires ont modestement attiré 225 millions de livres de flux nets en avril.A fin avril 2017, les actifs sous gestion ressortent à 1.092 milliards de livres contre 1.087 milliards de livres à fin mars 2017 et 930 milliards de livres à fin avril 2016.
La Bourse Bats Europe a annoncé hier le lancement le 19 juin prochain de 18 nouveaux indices européens pour compléter son offre lancée il y a un an et qui compte actuellement 39 indices. L’opérateur de marché se targue notamment d’introduire de nouvelles réductions pour les utilisateurs de plusieurs indices et assure que les tarifs ne seront pas augmentés cette année. Sur les 18 indices lancés mi-juin, six sont dits régionaux comme le Bats Eurozone 50 qui suivra les performances des 50 plus grandes capitalisations européennes, et 12 sont sectoriels.
Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) et Mutuelles Investissement, société détenue à hauteur de 90% par BFCM et 10% par Assurances du Crédit Mutuel Vie, ont annoncé hier soir avoir l’intention de déposer prochainement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) un projet d’offre publique d’achat simplifiée sur les actions du CIC. Ce projet vise l’ensemble des actions CIC non encore détenues directement ou indirectement par BFCM au prix de 390 euros par action. Le prix proposé fait ressortir une prime de 78,1% sur le cours de bourse du 2 juin 2017. Si les conditions sont réunies à l’issue de l’offre, BFCM et Mutuelles Investissement ont l’intention de demander à l’AMF la mise en œuvre d’une procédure de retrait obligatoire ce qui permettrait une simplification des structures du groupe. Le conseil d’administration du CIC a accueilli favorablement à l’unanimité le projet d’offre publique.
Les dividendes mondiaux ont atteint 218,7 milliards de dollars américains au cours du premier trimestre 2017, soit une progression de 5,4% des dividendes sous-jacents par rapport au premier trimestre 2016, selon la dernière édition de l’indice Janus Henderson des dividendes mondiaux. « Il s’agit de la plus forte progression depuis fin 2015, qui témoigne d’une répercussion rapide de l’accélération de l’économie mondiale sur les bénéfices des sociétés », note la société de gestion dans son étude. Janus Henderson note que la croissance des dividendes est solide dans la plupart des secteurs et dans toutes les régions, à l’exception de l’Europe, où une tendance ne peut être identifiée car trop peu de versements de dividendes ont eu lieu au premier trimestre. La croissance des dividendes sous-jacents s’avère solide mais les dividendes extraordinaires volatils ont fortement diminué, après avoir atteint des niveaux historiques au cours du premier trimestre 2016. Les dividendes totaux ont, à l'échelle internationale, diminué de 0,3% par rapport au 1er trimestre 2016.Dans un tel contexte, Janus Henderson a revu ses prévisions à la hausse pour l’année 2017. Ainsi, « les dividendes sous-jacents devraient désormais augmenter de 3,9% et les dividendes totaux de 1,5% pour atteindre 1.176 milliards de dollars américains », avance la société de gestion.
La Bourse Bats Europe a annoncé ce matin le lancement le 19 juin prochain de 18 nouveaux indices européens pour compléter son offre lancée il y a un an et qui compte actuellement 39 indices. L’opérateur de marché qui a été acheté l’année dernière par le spécialiste américain des options, CBOE, souligne que ces indices «sont hautement corrélés avec leurs équivalents». Il assure que les indices seront «significativement moins coûteux à utiliser que leurs équivalents européens».
Le cours de l’action Ipsen a gagné jusqu'à 10% en séance vendredi matin, avant que le directeur financier du laboratoire ne coupe court aux spéculations en affirmant que le groupe n’a pas l’intention de procéder à des rachats d’actions de grande ampleur. Un communiqué publié jeudi soir par Ipsen avait laissé croire que le groupe pourrait accroître son retour aux actionnaires. «La priorité est donnée au développement et aux acquisitions, pas aux rachats d’actions», a déclaré le directeur financier d’Ipsen, Aymeric Le Chatelier, à l’agence Agefi-Dow Jones. Le laboratoire sollicitait jeudi l’autorisation de racheter jusqu'à 8,8% de son capital jusqu'à 200 euros par action.
Peu importe la décision de Donald Trump, hier, de quitter l’accord de Paris sur le climat, les institutionnels sont, eux, de plus en plus engagés à faire de l’investissement responsable. Une enquête mondiale de BNP Paribas Securities Services montrait en début de semaine qu’ils pourraient même doubler d’ici deux ans leurs investissements dans les stratégies environnementales, sociales et de gouvernance. En France, une nouvelle opération de rapprochement a vu le jour. OFI est ainsi entré au capital du groupe Crystal pour consolider sa base de distribution sur le marché des particuliers. Un objectif ambitieux au regard de la dernière étude mondiale de Legg Mason. Les Français sont les champions de l’épargne mais à la traîne des autres pays en matière d’investissement financier. Sortis de l’immobilier et de l’assurance, bien peu de produits trouvent grâce à leurs yeux.Amundi est de son côté allé ouvrir un bureau à Dubaï pour séduire de très près les investisseurs institutionnels de la région. Et deux autres grandes sociétés de gestion, BNP Paribas Asset Management et Aviva Investors, ont annoncé le renforcement de leurs pôles respectifs de dette privée. Par ailleurs, la profession pourra compter en France sur Eric Pinon, associé dirigeant d’Acer Finance, en tant que nouveau président de l’Association française de la gestion financière, qui succède à Yves Perrier. L’alternance promise à la présidence entre patron d’une boutique et patron d’une grande institution se met en place. Enfin, que se passe-t-il chez les fournisseurs d’indices ? Alors que la gestion indicielle cotée, autrement dit le marché des ETF, est en pleine expansion, la même semaine, le London Stock Exchange ( LSE) d’un côté et ICE de l’autre annonçaient respectivement avoir mis la main sur les indices obligataires de Citi et les indices de Bank of America. Les indices sont la matière première des ETF. Sans eux, pas de fonds indiciels. Or, les fournisseurs d’ETF ont très récemment lancé l’idée de créer une coopérative pour lancer des indices de marché moins chers par rapport à ceux de S&P ou MSCI. L’heure des grandes manœuvres sur ce segment de marché semble avoir sonné.
Intercontinental Exchange (ICE) a annoncé ce 1er juin, la signature d’un accord pour le rachat d’indices de Bank of America. ICE récupère ainsi plus de 5.000 indices qui suivent les obligations, les devises et les matières premières. Suite à la transaction qui devrait être bouclée au second semestre, près de 1.000 milliards d’actifs suivront les indices ICE renommés indices ICE BofAML , précise la société. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. D’après ICE, les indices fixed income BofAML sont les seconds les plus utilisés au monde en termes d’encours gérés.
Les fonds d’investissement durables représentent désormais 7 % de l’ensemble du marché suisse des fonds de placement, soit une progression de 2,5 points de pourcentage par rapport à 2016, selon l’enquête 2017 sur le marché suisse de l’investissement durable réalisée par Swiss Sustainable Finance (SSF) et FNG (Forum Nachhaltige Geldanlagen) (1). L’enquête montre que la progression de 39 % du volume des placements à 266 milliards de francs s’explique d’abord par une croissance organique forte, mais aussi par l’augmentation du nombre de participants à l’enquête. Parmi les 10 nouveaux détenteurs d’actifs pris en compte cette année, la majorité ne pratique l’investissement durable que depuis 2016. C’est l’une des raisons pour lesquelles le volume des actifs gérés par des investisseurs institutionnels progresse de 89% à 104,5 milliards de francs. Les fonds de placements durables enregistrent également une forte croissance (+59 %) à 64,2 milliards. En un an, leur part dans le marché total des fonds de placement en Suisse a ainsi progressé de 4,5% à 7 %. En revanche, le volume des mandats durables reste stable, avec une croissance de 2 % à 97,6 milliards de francs. La stratégie d’investissement la plus répandue est l’exclusion de certains secteurs, de certaines activités ou de certaines pratiques, qui représente environ 67% de tous les placements durables réalisés. Cette stratégie progresse de 33% par comparaison à l’année précédente. Le premier des critères d’exclusion d’entreprises est celui des violations des Droits de l’homme, avec un volume d’environ 130,2 milliards de francs suisses. Aux quatre premières places, on trouve quatre pratiques controversées, à savoir les violations des droits de l’homme, celles du droit du travail, la corruption et les dégradations de l’environnement. Ensuite viennent les armes, le tabac et la pornographie. (1) 41 institutions suisses ont participé à l’édition 2017 de l’enquête de marché consacrée aux placements durables : 27 gérants d’actifs et 14 détenteurs d’actifs, qui ont communiqué des informations relatives aux actifs dont ils assurent la gestion. Le nombre de participants à l’étude a considérablement augmenté en 2017 : en particulier, le nombre de détenteurs d’actifs passe de 4 à 14.
L’industrie espagnole de la gestion d’actifs a toujours le vent en poupe. Selon des données préliminaires publiées par Imantia Capital, les fonds communs de placements espagnols ont enregistré une collecte nette de 1,87 milliard d’euros au cours du mois de mai. Résultat : depuis le début de l’année, le secteur affiche 9,95 milliards d’euros de souscriptions nettes. La collecte brute s’élève à 2,42 milliards d’euros au cours du mois de mai, en progression de 1% par rapport au mois d’avril, précise Imantia Capital. Depuis le début de l’année 2017, cette collecte brute atteint ainsi 13,95 milliards d’euros, en progression de 5,9% par rapport à fin décembre 2016. Dans un tel contexte, les actifs sous gestion du secteur ressortent à 251,52 milliards d’euros à fin mai 2017.
Le cours de l’action Ipsen a gagné jusqu'à 10% en séance ce matin avant que le directeur financier du laboratoire coupe court aux spéculations en affirmant que le groupe n’a pas l’intention de procéder à des rachats d’actions de grande ampleur. Un communiqué publié jeudi soir par Ipsen a laissé croire que le groupe pourrait accroître son retour aux actionnaires. «La priorité est donnée au développement et aux acquisitions, pas aux rachats d’actions», a déclaré le directeur financier d’Ipsen, Aymeric Le Chatelier, à l’agence Agefi-Dow Jones. Le groupe ne prépare pas de «plan de rachat d’actions massif» et les autorisations demandées en vue de l’assemblée générale du 7 juin prochain fournissent avant tout un cadre juridique théorique, a ajouté le dirigeant. En fin de matinée, l’action gagnait encore 4,80% à 122,35 euros.
Profitant de la forte hausse de son cours de Bourse ces derniers jours, le groupe de traitement des déchets a fait remonter 51 millions d'euros en cédant 5,48% de son capital.