Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le fournisseur d’indices Solactive a annoncé ce 27 juin le lancement du Solactive Spain 40 Index, un nouvel indice qui réplique la performance des quarante valeurs les plus importantes et les plus liquides cotés en Espagne. L’indice sert de sous-jacent au db x-trackers Spanish Equity Ucits ETF (DR), précédemment db x-trackers IBEX 35 Ucits ETF (DR), et qui change ce jour de référence, en abandonnant l’indice IBEX au profit du nouveau Solactive Spain 40.Avec ce nouvel indice, Solactive élargit sa gamme d’indices de référence et propose pour la première fois dans son histoire un indice de marché offrant une exposition ciblée à une économie de l’Europe du Sud.Le nouvel indice est un indice de capitalisation qui couvre environ 63% du marché des actions espagnoles. Les trois secteurs les plus représentés sont la finance, la technologie et les services aux collectivités, représentant au total 66% de l’indice (données au 30 mai 2017).
La capitalisation boursière totale des 100 plus grandes entreprises au monde a plus que rattrapé les pertes enregistrées en 2016. Elle est en hausse de 12% par rapport à l’an dernier (soit 1.861 milliards de dollars de valorisation supplémentaire) et s'établit au niveau historique de 17.438 milliards de dollars, selon le dernier classement du cabinet de conseil et d’audit PwC « Global Top 100 Companies by market capitalisation » publié ce matin. Pour la troisième année consécutive, les entreprises américaines occupent plus de la moitié du classement (55 entreprises) et représentent 63% de la capitalisation boursière du Top 100. Cette année, Apple réalise la meilleure performance (en valeur absolue), gagnant 149 milliards de dollars soit plus de 25% en valeur par rapport à 2016. Elle est suivie de près par Amazon qui accroît sa valorisation de plus de 50% en 2017. Facebook, Bank of America et JPMorgan Chase ont également contribué à la croissance.Les entreprises européennes ne se sont jamais pleinement relevées de la crise financière, affrontant des hauts et des bas au cours des dix dernières années. Désormais l’Europe compte tout juste 22 entreprises dans le classement (9 de moins qu’en 2009 et 19 de moins qu’en 2008), et représente seulement 17% de la capitalisation boursière mondiale (contre 38% en 2008). Le Royaume-Uni a, par exemple, perdu 2 entreprises au classement : SABMiller a été retirée de la cotation après son rachat par Anheuser-Busch InBe et Vodafone est sortie du classement. Le pays ne comptent ainsi plus que 5 entreprises parmi les 100 premières, contre 7 l’an dernier.La capitalisation boursière totale de la Chine et de Hong Kong, qui comptent toujours 11 entreprises parmi les 100 premières mondiales, s’est appréciée de 14% par rapport à l’an dernier. Les marchés chinois ont affiché un regain de confiance en 2016. À cet égard, Tencent, première entreprise chinoise cette année, a amélioré sa valorisation de 42% en un an (272 milliards de dollars). Respectivement 11e et 12e, Tencent et Alibaba continuent leur ascension fulgurante.
Les 100 plus grosses entreprises cotées au monde pesaient fin mars près de 17.500 milliards de dollars, soit autant que le PIB des Etats-Unis, selon une étude menée par PwC sur les 100 plus grosses capitalisations mondiales, reprise par Les Echos. Les 100 plus grosses entreprises cotées au monde ont augmenté leur valeur de 11,94 % en un an, selon PwC. Mieux, la capitalisation de ce Top 100 a plus que doublé par rapport à 2009. « Le record de 2015 est battu, grâce notamment à la forte croissance des entreprises technologiques. C’est le signe que ces grandes valeurs se portent très bien et, que malgré leur taille, les sociétés les plus importantes continuent toujours de grossir », explique Philippe Kubisa, associé spécialiste des marchés de capitaux chez PwC. Les trois principaux bénéficiaires sont Apple (+149 milliards sur un an), Amazon (+144 milliards) et Bank of America (+97 milliards).Pour intégrer ce classement, il fallait peser 88 milliards de dollars en Bourse, 8 milliards de plus qu’en mars 2016. Et parmi le Top 100, 75 ont une capitalisation supérieure à 100 milliards de dollars alors qu’elles n’étaient que 27 en 2009.Par ailleurs, toujours selon l’étude de PwC, ces 100 plus grosses capitalisations du monde ont distribué 701 milliards de dollars à leurs actionnaires, dont 484 milliards pour les seules valeurs américaines (soit près de 20 % du PIB français). En 2015, elles avaient versé 672 milliards de dollars (+4,3 %). Les dividendes représentent la majorité des versements (426 milliards), mais les entreprises ont aussi procédé à d’importants rachats d’actions pour 275 milliards de dollars.
Un flash crash a touché le cours de l’or lundi en début de journée, faisant chuter son prix de 18 dollars en seulement une minute et renvoyant le cours à un plus bas de six semaines avant de se redresser. De très fortes masses d’ordres de vente ont été observés (18,500 lots soit 1,85 million d’onces), laissant penser à une erreur de type"fat finger» (un «gros doigt», à savoir une erreur de passage d’ordre), où à une confusion par un ou des professionnels du marché entre les «lots» et les «onces», selon un analyste du marché cité par l’agence Bloomberg (voir la capture d'écran ci-dessous).
Sur le marché européen des fonds, la France tire parfois son épingle du jeu. En effet, l’Hexagone figure au mois de mai dans le trio de tête des pays les plus recherchés, avec une collecte de 5,8 milliards d’euros, mais c’est l’Irlande qui remporte la palme avec des entrées nettes de 19,5 milliards d’euros, devant le Luxembourg (15,2 milliards d’euros), selon les dernières statistiques communiquées par Thomson Reuters Lipper. La France devant le Royaume-Uni (2,8 milliards d’euros) et l’Allemagne (2,6 milliards d’euros). A l’autre bout du spectre, les Pays-Bas affichent une décollecte nette de 1,7 milliard d’euros, devant la Belgique (-1,1 milliard d’euros) et l’Italie (-0,9 milliard d’euros).Au sein de l’obligataire, on retrouve la hiérarchie du mois sous revue, avec l’Irlande en tête (10,6 milliards d’euros), devant le Luxembourg (9,9 milliards d’euros), la France (3 milliards d’euros) et la Suisse (1,8 milliard d’euros). Petite variation du côté actions puisque la France occupe la deuxième place, avec une collecte de 1,9 milliard d’euros, devant le Luxembourg (1,8 milliard d’euros) mais derrière l’Irlande. Pour ce qui est des produits diversifiés, le Luxembourg arrive en tête avec une collecte de 6 milliards d’euros, devant le Royaume-Uni (1,6 milliard d’euros), l’Italie (1,1 milliard d’euros), l’Espagne (1 milliard d’euros), et l’Allemagne (0,8 milliard d’euros).Dans l’univers des fonds de long terme distribués en Europe, les fonds obligataires ont enregistré en mai une collecte nette de 26,5 milliards d’euros, devant les fonds diversifiés (12,7 milliards d’euros), les fonds d’actions (4,6 milliards d’euros) et les fonds alternatifs au format Ucits (1,9 milliard d’euros). Les fonds monétaires ont de leur côté bouclé le mois de mai sur une décollecte nette de 0,8 milliard d’euros.
En réponse à la consultation lancée par FTSE Russell dans la foulée de l'IPO de Snap, le fonds soutient l'idée de limiter l'accès des actions sans droits de vote aux indices boursiers.
Le Forum italien pour la finance durable (Forum per la Finanza Sostenibile) a nommé Pietro Negri nouveau président. Il succède à Maurizio Agazzi. Pietro Negri travaille au sein de l’association italienne des entreprises d’assurances (ANIA) où il est en charge de la responsabilité social au sein du service juridique et conformité.La mission du FFS est de promouvoir l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les politiques et les processus d’investissement.
Durant la semaine écoulée, les investisseurs ont d’abord dû digérer le dernier relèvement des taux de la Réserve fédérale avant de voir revenir en force le thème de la déflation, favorisé par la chute des cours du pétrole alors que les valorisations sont jugées toujours élevées. Dans ce contexte, la modération est revenue sur le devant de la scène après des entrées nettes très significatives la semaine précédente. La collecte des fonds d’actions n’a même pas franchi la barre du milliard de dollars durant la semaine au 21 juin et les fonds obligataires ont attiré plusieurs milliards de moins que la semaine précédente. Plus précisément, les fonds actions ont affiché une collecte nette de seulement 523 millions de dollars, après 24,5 milliards de dollars une semaine plus tôt, et les fonds obligataires ont tout de même attiré 5 milliards de dollars, contre 9 milliards de dollars précédemment, selon les données communiquées par le spécialiste de l'évolution des taux dans le monde EPFR Global.Sur le front obligataire, les investisseurs ne semblent pas trop donner de poids aux ambitions de la Réserve fédérale de relever les taux encore une fois cette année tout en commençant à réduire son bilan. La quasi-totalité des fonds obligataires ont d’ailleurs terminé en territoire positif. Les fonds d’obligations émergentes, les fonds d’obligations américaines et les fonds d’obligations internationales ont tous trois enregistré des souscriptions supérieures au milliard de dollars. Les fonds d’obligations émergentes enregistrent ainsi des entrées nettes depuis une vingtaine de semaines, ce qui porte le total des souscriptions sur la période à plus de 35 milliards de dollars.Les fonds d’obligations européennes ont de leur côté enregistré de nouvelles souscriptions, affichant ainsi leur plus longue série de flux nets positifs depuis le deuxième trimestre 2016.Côté actions, les fonds d’actions européennes restent très recherchés par les investisseurs qui ont ajouté plus de 1 milliard de dollars dans ces fonds durant la semaine écoulée. Pour la première fois depuis début février, les fonds d’actions françaises ont affiché deux semaines consécutives de flux nets positifs. Les fonds d’actions émergentes ont enregistré une quatorzième semaine d’entrées nettes, ce qui porte les souscriptions cumulées depuis le début de l’année à près de 38 milliards de dollars. Les fonds d’actions ont également terminé dans le vert pour la deuxième semaine consécutive. Toutefois, la majeure partie de ces flux a été effacée par des sorties nettes de plus de 7 milliards de dollars du côté des fonds d’actions américaines.
L’encours des fonds de pension espagnols a modestement progressé de 0,45 % au cours du mois de mai 2017 pour s’établir à 70,9 milliards d’euros contre 70,6 milliards d’euros à fin avril 2017, selon des données dévoilées par le cabinet VDOS. Au cours du mois de mai, la collecte nette a atteint 151,5 millions d’euros.Lors du mois écoulé, BBVA a enregistré la plus forte collecte nette du secteur, avec 67,8 millions d’euros de flux nets entrants. La banque espagnole devance CaixaBank (47,7 millions d’euros de souscriptions nettes), Renta 4 (41,8 millions d’euros), Ibercaja (20,9 millions d’euros) et Santander (7,9 millions d’euros).En revanche, Allianz a subi la plus forte décollecte nette mensuelle du marché, accusant 62,8 millions d’euros de sorties nettes. Suivent Banco Sabadell (-10,5 millions d’euros), Unicaja Banco (-3,4 millions d’euros), Telefonica (-2,8 millions d’euros) et Banco Caminos (-2 millions d’euros).
L'appétit des investisseurs pour les augmentations de capital n'est pas étranger à la vague de M&A que vient de connaître la France ces dernières semaines.
Malgré les élections en Europe, les marchés restent très peu volatils, Cette stabilité est en partie justifiée mais pourrait receler certains risques à terme
Dorval Asset Management commercialise son fonds Dorval Manageur Smid Cap Euro, Il suit un processus de gestion similaire à ses fonds de grandes et de très petites capitalisations ,
Le 7 juillet prochain, Bolsas & Mercados Españoles (BME), l’opérateur boursier espagnol, donnera le coup d’envoi officiel de sa plateforme dédiée à la souscription, le rachat et le transfert de fonds. Sans attendre, cette plateforme, baptisée BME Fondos, a d’ores et déjà reçu le soutien d’une dizaine de sociétés de gestion espagnoles, prêtes à enregistrer une partie de leurs fonds sur cette nouvelle plateforme, a dévoilé BME ce 22 juin. Les gestionnaires d’actifs concernés son : Abante, Alpha Plus, Buy and Hold, Cartesio, Fonditel, Gesconsult, Gesiuris, Merchbanc, Metagestion et, enfin Mutuactivos. « 10 autres sociétés de gestion ont également fait part de leur intérêt pour BME Fondos et sont au stade de l’analyse, indique l’opérateur boursier dans un communiqué. Nous nous attendons à ce qu’ils rejoignent ce nouveau segment au cours des prochains mois. »Cette plateforme sera ouverte à tous types de fonds d’investissement, nationaux et internationaux, sous réserve d’être agréés auprès de la CNMV, le régulateur espagnol des marchés financiers. Les investisseurs qui souhaitent acheter ou vendre des parts de leurs fonds d’investissement sur cette plateforme doivent adresser leurs ordres à leur intermédiaire financier.
Le marché français de l’assurance-vie n’est encore sortie de sa torpeur. Au cours du mois de mai, le placement préféré des Français a modestement enregistré une collecte nette de 300 millions d’euros, après 400 millions d’euros en avril, selon des estimations provisoires de la Fédération française de l’assurance. Depuis le début de l’année, la collecte nette atteint ainsi 1,7 milliard d’euros, bien loin des 10,9 milliards d’euros engrangés sur les cinq premiers mois de 2016.Le montant des cotisations brutes collectées par les sociétés d’assurances au cours des cinq premiers mois de 2017, s’élève à 56,4 milliards d’euros, contre 59,5 milliards d’euros sur la même période 2016. Les seuls versements sur les supports en unités de compte représentent 15,2 milliards d’euros, soit 27% des cotisations brutes totales. En parallèle, sur la même période les prestations versées par les assureurs atteignent 54,7 milliards d’euros à fin mai 2017.A fin mai 2017, l’encours des contrats d’assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) ressort à 1.657 milliards d’euros, en croissance de 3% sur un an.
L’Alpha League Table 2017 établi par EuroPerformance-Six Financial Information et publié par NewsManagers cette semaine, a consacré les sociétés de gestion indépendantes. Dans une année boursière 2016 compliquée, des entreprises comme Comgest, Sycomore AM ou encore Martin Maurel Gestion ont su trouver de belles opportunités pour terminer aux trois premières places du classement.Dans un autre registre, la technologie Blockchain ne cesse de faire des adeptes dans la gestion d’actifs. Natixis Asset Management a commencé à tester la plate-forme FundsDLT, qui doit permettre aux gestionnaires d’actifs d’utiliser un nouveau canal de distribution pour leurs fonds, tout en cherchant à réduire les coûts d’administration et les délais d’exécution. Mais la société de gestion a eu aussi une actualité moins réjouissante avec son passage, ce vendredi, devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans l’affaire des fonds à formule révélée en 2015 par Mediapart. Le collège de l’AMF lui réclame quelque 35 millions d’euros, ce qui correspondrait à un montant record, si la sanction était confirmée et atteignait effectivement un tel niveau.De son côté, Amundi s’est réjoui de l’obtention de toutes les autorisations légales nécessaires pour mener à bien son rapprochement avec l’italien Pioneer. La fusion juridique pourra donc avoir lieu le 3 juillet et une nouvelle organisation, dotée d’un nouveau comité exécutif, a été mise en place pour conduire l’intégration des équipes et des outils pendant les deux années à venir. Autre société de gestion soucieuse de grossir vite, Tikehau Capital va augmenter son capital d’au moins 500 millions d’euros en Bourse. Des opérations opportunistes et des développements à l’international sont au menu de l’entreprise française qui cherche à se donner une nouvelle dimension. Par ailleurs, on notera qu’à quelques semaines de la fin de son mandat à la tête de l’AMF, Gérard Rameix a réclamé davantage de convergence dans la supervision européenne et fait quelques propositions pour réformer le fonctionnement du régulateur européen, l’Esma.Mais le régulateur français n’est pas le seul à voir son dirigeant tirer sa révérence. Cette semaine, l’Association française des investisseurs institutionnels, l’AF2I, a vu son président, Jean Eyraud, céder officiellement son fauteuil à Jean-François Boulier. L’ex-dirigeant d’Aviva Investors France devrait apporter une touche plus internationale à l’association. A l’international justement, la décision tant attendue du fournisseur d’indices MSCI d’intégrer des actions chinoises A dans son indice émergents a enfin été prise. Elle devrait bouleverser nombre de portefeuilles indiciels et la façon dont les investisseurs appréhendent les fonds émergents. Enfin, alors que la thématique de l’investissement responsable prend une ampleur jamais vue dans les portefeuilles, NewsManagers a appris que les PRI (Principles for Responsible Investment) travaillaient à une méthodologie leur permettant de radier de leur liste des membres signataires mauvais élèves. Une façon de responsabiliser davantage ses membres et de se donner une plus grande crédibilité.
Au cours des trois prochaines années, le marché des gestionnaires de fonds indépendants (GFI) devrait enregistrer une croissance annuelle de 0,3%, accompagnée toutefois d’une baisse du nombre de sociétés GFI de 3,6% par an, selon une étude de Credit Suisse qui se base sur une enquête réalisée avec le concours de l’université de Saint-Gall entre août et novembre 2016 auprès de 99 GFI en Suisse qui ont accepté de répondre, rapporte L’Agefi suisse. Une consolidation du secteur liée à l’inflation des exigences réglementaires qui gonflent les coûts dans un contexte de pression sur les revenus.Quant à la taille critique jugée nécessaire pour rester rentable et réussir dans ce métier au cours de ces trois prochaines années, celle-ci est estimée en moyenne à 300 millions de francs sous gestion ou des effectifs moyens d’au moins 4,6 employés. Mais la taille moyenne des GFI ayant participé à l’enquête est supérieure à ce minimum déclaré (moyenne de 700 millions de francs).
Le Livret A n’en finit pas d’attirer les épargnants. Au cours du mois de mai, le livret d’épargne a en effet enregistré une collecte nette de 1,30 milliard d’euros, signant ainsi un sixième mois consécutif de flux nets positifs, selon des chiffres publiés hier par la Caisse des Dépôts. Depuis le début de l’année, le Livret A affiche 8,58 milliards d’euros de souscriptions nettes. A fin mai, ses encours s’élèvent à 268,1 milliards d’euros contre 266,8 milliards d’euros à fin avril.Pour sa part, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a attiré plus modestement quelque 260 millions d’euros de flux nets au cours du mois de mai. Au cours des cinq premiers mois de l’année, sa collecte nette atteint désormais 1,64 milliard d’euros. Ses encours ressortent à 103 milliards d’euros à fin mai contre 102,7 milliards d’euros à fin avril.
Ce fut bien le joli mois de mai. Les actifs sous gestion des fonds d’investissement distribués dans le monde se sont accrus de 1,9% ou 775,8 milliards de dollars le mois dernier, pour s'établir à 42.680 milliards de dollars à fin mai, selon les statistiques communiquées par Thomson Reuters Lipper. La seule performance des marchés a représenté 675,8 milliards de dollars, la collecte nette s’inscrivant à 100 milliards de dollars. Sur les cinq premiers mois de l’année, les encours se sont accrus de 3.550 milliards de dollars, soit une progression de 9,1% par rapport à fin décembre. Sur ce montant, la collecte nette totalise 594,7 milliards de dollars. Sur un an, les actifs sous gestion affichent une hausse de 4.880 milliards de dollars, soit près de 13%, la seule collecte nette représentant 1.150 milliards de dollars.Au mois de mai, les stratégies les plus recherchées ont été les fonds obligataires, avec une collecte nette de 69,1 milliards de dollars, très largement devant les fonds diversifiés (19,5 milliards de dollars) et les fonds d’actions (11,2 milliards de dollars). Sur les cinq premiers mois de l’année, les fonds obligataires ont été les plus demandés, avec des entrées nettes de 363,2 milliards de dollars, devant les fonds actions et les fonds diversifiés, avec des collectes de respectivement 155,9 milliards de dollars et 99,5 milliards de dollars.
Le MSCI a annoncé qu’à compter de juin 2018 il inclurait les actions chinoises A dans son indice marchés émergents. Ainsi, 222 actions chinoises A de grande capitalisation rejoindront l’indice, ce qui représente pro forma environ 0,73 % du poids de l’indice marchés émergents. Cette décision obligera les fonds qui suivent l’indice et représentent 1.600 milliards de dollars à investir sur ces actions, souligne le Financial Times.