Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le montant des actifs gérés dans les plans d’épargne d’entreprise (PEE) et les plans d’épargne pour la retraite collectifs (PERCO) est de 130,4 milliards d’euros au 30 juin 2017, annonce l’Association française de la gestion financière (AFG). Il progresse de 6 % par rapport au 31 décembre 2016 et de 11 % sur un an. La collecte nette du premier semestre 2017 représente 2,1 milliards d’euros avec des versements en hausse de 5%. «Un bon niveau», note l’AFG, malgré le fait que la collecte nette soit de 1 milliard d’euros inférieure à celle du premier semestre 2016. Le nombre de bénéficiaires de l’épargne salariale reste stable à plus de 11 millions, dont 2,5 millions en PERCO (pour 15 milliards d’euros d’encours, en hausse de 17% sur un an).Cette épargne reste toujours majoritairement en actions. Au 30 juin 2017, les fonds diversifiés (81 milliards d’euros) représentent 62 % des encours contre 38 % pour les fonds d’actionnariat salarié (49 milliards d’euros).Les encours des fonds diversifiés ont progressé de 7,5 % sur six mois et de 9,5 % sur un an alors que les encours des fonds d’actionnariat ont progressé de près de 4 % sur le premier semestre 2017 et de 14 % sur un an. Au total, la part de l’épargne salariale investie en actions représente 60% du total dont 40% via les fonds d’actionnariat salarié et près de 20% via les fonds actions et diversifiés.Les encours des fonds ISR (hors effet technique) ont progressé de 11% et plus du quart de l’épargne salariale (hors actionnariat salarié) est investi en ISR. Les placements dans les FCPE solidaires s’élèvent à 7,2 milliards d’euros, soit une progression significative de 30 % sur un an.Les versements sur l’ensemble des dispositifs d’épargne salariale se sont élevés à 10,3 milliards (+ 5% par rapport au 1er semestre 2016) :. 4,1 milliards d’intéressement (40%),. 3,3 milliards de participation (32%),. 1,7 milliards d’abondement versé par les entreprises (16%),. 1,2 milliards de versements volontaires (12%)Par catégories de fonds, les versements se sont répartis de la manière suivante :. 2,9 milliards en fonds monétaires (30%),. 2,4 milliards en fonds diversifiés (25%),. 1,7 milliards en fonds actions (17%),. 1,5 milliards en fonds obligataires (15%). 1,3 milliards en fonds d’actionnariat salarié (13%).Le montant des rachats s’est élevé sur la période à 8,2 milliards (en hausse de 22 % par rapport au premier semestre 2016). Cette hausse est corrélée à un fort effet marché sur la période (+5,8 milliards d’euros) pouvant inciter les épargnants à concrétiser des plus-values et à racheter leurs avoirs disponibles.
L’industrie des fonds de pension retrouve des couleurs. L’encours sous gestion des 300 principaux fonds de pension mondiaux a en effet augmenté de 6,1% en 2016 pour atteindre 15.700 milliards de dollars, selon la dernière étude « Global 300 » réalisée par Willis Towers Watson. « Les chiffres publiés à la fin de l’année 2016 montrent un retour de la croissance, après un déclin de 3,4% en 2015, et une hausse cumulée des actifs de 23,4% depuis 2011 », ajoute le cabinet de conseil.Les 20 premiers fonds par la taille ont vu leurs actifs augmenter à un rythme plus rapide que celui affiché par l’ensemble des fonds étudiés, soit +7,1% sur la période, souligne Willis Towers Watson. Autre enseignement notable : les 300 plus grands fonds de pension représentent actuellement 43,2% de l’encours total des fonds de pension dans le monde, tel qu’estimé d’après l’enquête « Global Pensions Asset Study », un pourcentage en hausse par rapport à 2015 (42,5%).Par zone géographique, l’étude souligne que les fonds nord-américains ont affiché le plus fort taux de croissance annualisé au cours des cinq dernières années, soit 6,7% sur la période. Les taux de croissance annualisés des fonds européens et de la région Asie-Pacifique se sont respectivement établis à 3,1% et 2,8%. « Les Etats-Unis restent le premier marché en volume d’actifs, avec 134 fonds comptant pour 38,6% des actifs couverts par l’étude », note l’étude. Le Canada a même remplacé le Royaume-Uni au cinquième rang des plus grands marchés de fonds de pension, avec 5,4% du total des actifs (5,3% en 2015). Pour sa part, le Royaume-Uni affiche désormais une part de marché de 4,8% contre 5,4% en 2015.Au total, 28 fonds ont fait leur entrée dans le classement sur les cinq dernières années, provenant pour l’essentiel des Etats-Unis (13 sur une base nette). « Au cours de cette même période, l’Allemagne et le Mexique ont affiche les plus fortes pertes nettes de fonds du classement, chacune des deux pays en ayant perdu quatre », avance l’étude. Les Etats-Unis arrivent en première position en termes de nombre de fonds, avec 134 fonds sur les 300 du palmarès, suivis du Royaume-Uni (26), du Canada (18), du Japon et de l’Australie (16).L’étude montre également que les actifs des fonds à prestations définies ont progressé de 5,6% en 2016, contre 9,6 pour les actifs des régimes à cotisations définies, 3,9% pour les actifs des fonds de réserve et, enfin, 2,9% pour les fonds hybrides. Désormais, les fonds à prestations définies pèsent pour 65,5% du total des actifs de pension mondiaux (en baisse au regard des 65,9% affichés en 2015) tandis que la part des régimes à cotisations définies a augmenté de 21,5% en 2015 à 22,2% en 2016. L’encours des fonds de réserve est, pour sa part, demeuré relativement stable à 11,5% (contre 11,7% en 2015), tout comme celui des fonds hybrides (0,8% contre 0,9% en 2015).Enfin, les actifs des fonds de pension souverains ont renoué avec la croissance en 2016, gagnant 6,5% sur la période. En 2015, ils avaient enregistré une baisse de 0,8%.A fin 2016, le fonds de pension japonais Government Pension Investment (GPIF) occupe la première place du classement avec 1.237 milliards de dollars d’actifs. Il devance le fonds de pension souverain norvégien (893 milliards de dollars) et le fonds de pension américain Federal Retirement Thrift (485 milliards de dollars).
La Française s’est associé à Global Property Research (GPR), un fournisseur de services pour les grands établissements financiers spécialisé dans les indices de valeurs foncières sur mesure, afin de lancer un nouvel indice dédié à l’immobilier coté international durable pour la clientèle institutionnelle. Inflection Point Capital Management UK (IPCM) et La Française Forum Securities (LFFS), filiales du groupe La Française, vont collaborer avec GPR sur la conception et la mise à jour continue de ce nouvel indice. Baptisé GPR IPCM LFFS Sustainable GRES Index, cet indice comprendra jusqu’à 150 sociétés mondiales durables, sélectionnées en fonction de leurs activités dans l’immobilier, de leur performance ESG (environnement, social, gouvernance) et de leur capitalisation boursière. GPR sera chargé de constituer et gérer cet indice. Cet outil a vocation à définir « un nouveau standard en matière d’investissement responsable dans le secteur de l’immeuble coté », avance La Française dans un communiqué.IPCM, société de conseil en investissement spécialisée dans le développement durable, a recours à son propre modèle d’analyse ESG / développement durable pour mesurer la performance des entreprises au niveau de leur empreinte carbone, de leur utilisation de matières premières, d’une utilisation efficiente de l’eau et de l’électricité ainsi que de leur efficacité énergétique, mais également sur les questions de santé et de sécurité, de gestion des ressources humaines et de gouvernance globale. « Afin d’établir le score final et de parvenir au classement le plus juste, IPCM rassemble et synthétise les données, informations et analyses récoltées auprès d’une large palette de sources, dont celles de LFFS, qui évalue les démarches ESG des entreprises en se fondant sur sa recherche interne et les entretiens menés avec les dirigeants », explique La Française. Pour sa part, GPR calcule la performance de l’indice au moyen d’une méthodologie interne en se focalisant sur les 150 premiers composants affichant la meilleure performance ESG, et effectue un rééquilibrage trimestriel.
La hausse des actions européennes débutée fin août pourrait se prolonger dans les mois à venir pour conduire aux sommets historiques atteints en 2000 et 2008.
La dernière édition de l’enquête annuelle de la Fédération européenne des usagers des services financiers, Better Finance, sur le rendement réel de l'épargne de long terme en Europe, qui couvre 86% de la population du Vieux continent, vient une fois de plus confirmer que de très nombreux produits de pension sous-performent massivement les marchés de capitaux, indique un communiqué. Ils dégagent encore des rendements réels de long terme très bas voire négatifs alors que les marchés affichent des rendements tout à fait satisfaisants tant du côté actions que du côté obligations, souligne un communiqué de Better Finance.Pourquoi des rendements aussi médiocres? Selon Better Finance, les frais et les commissions sont les principaux coupables, notamment pour les produits individuels de pension et les contrats d’assurance-vie en unités de compte. La fiscalité sur l'épargne de long terme est également à la hausse. L’allocation d’actifs est également en cause, estime Better Finance, qui rappelle l’environnement de taux très bas qui risque de pénaliser encore davantage les rendements servis par des fonds de pension européens qui restent principalement investis en obligations. Guillaume Prache, directeur général de Better Finance, estime qu’il est urgent d’agir, en mettant en oeuvre les composantes «retail» du plan d’action de l’Union des marchés de capitaux (CMU), avec notamment la transparence des performances des frais des produits d'épargne retraite et de long terme et le lancement du plan d'épargne retraite européen (PEPP).
Au premier semestre 2017, les professionnels du capital-investissement français ont levé 8,1 milliards d’euros d’épargne mondiale, une hausse de 30% par rapport au premier semestre 2016. Ces capitaux seront majoritairement investis au cours de cinq prochaines années pour accompagner la transformation des entreprises françaises et européennes, selon les statistiques communiquées par l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (Afic). Les intentions d’investissement sont en forte hausse à destination du capital-innovation (x3,4 par rapport au premier semestre 2016) et du capital-développement.La collecte auprès des investisseurs français a augmenté de plus de 2 milliards d’euros. Elle atteint 5,4 milliards d’euros contre 3,2 milliards d’euros au premier semestre 2016 et totalise 67% des capitaux levés. Ces capitaux d’origine française proviennent à 23% du secteur public, à 20% des assurances, à 19% des personnes physiques et des family offices, et à 9% des industriels. A noter que les industriels ont multiplié par trois leurs allocations au non coté par rapport au premier semestre 2016. Les 2,7 milliards d’euros de capitaux d’origine étrangère proviennent à 38% des fonds de fonds et à 21% de caisses de retraite.Au premier semestre 2017, les acteurs du capital-investissement français ont investi 6,4 milliards d’euros dans l’accompagnement et l’accélération d’entreprises engagées dans des projets de croissance. Il s’agit de la cinquième année de croissance consécutive sur un premier semestre, en progression de 16% par rapport au premier semestre 2016. Au total, 1.179 entreprises, un record semestriel, ont choisi d'être accompagnées par les membres de l’Afic. Elles sont basées en France à hauteur de 84%.
Au deuxième trimestre 2017, le secteur belge des fonds a enregistré, en dépit de souscriptions nettes positives, un recul de 7,6 milliards d’euros ou 4 % à attribuer, entre autres, à une série de facteurs macroéconomiques comme des marchés d’actions volatiles, la tendance internationale à la hausse des taux à long terme et les évolutions des taux de change qui ont influencé la valeur des fonds. Fin juin 2017, l’actif net des fonds commercialisés publiquement en Belgique atteignait 182,3 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par l’association belge des asset managers (Beama).Dans le groupe des fonds investissant majoritairement en titres à revenu fixe, l’actif des fonds obligataires commercialisés en Belgique a diminué de 3 milliards d’euros, soit de 8,5 % au cours du deuxième trimestre de 2017 et représentait ainsi, fin juin 2017, un montant de 33,4 milliards d’euros. L’actif net des fonds d’actions a de son côté diminué de 3,7 milliards d’euros ou 6,1% entre mars et juin pour s'établir à 53,6 milliards d’euros à fin juin 2017. L’encours des fonds mixtes a pour sa part diminué de seulement 0,5 milliard d’euros pour s’inscrire à 82,9 milliards d’euros à fin juin.
Richard H. Thaler, professeur à l’université de Chicago, a montré comment certaines caractéristiques humaines, comme les limites de la rationalité et les préférences sociales, « affectent systématiquement les décisions individuelles et les orientations des marchés », rapporte Le Monde. Il a notamment théorisé le concept de « comptabilité mentale » expliquant la façon dont les individus « simplifient la prise de décision en matière financière, en créant des cases séparées dans leur tête, en se concentrant sur l’impact de chaque décision individuelle plutôt que sur l’effet global ».
La banque allemande va adopter ce statut pour prendre en charge les obligations de reporting post-trade de ses clients dès leur entrée en application en 2018.
Pour la troisième semaine consécutive, les fonds d’actions européennes ont enregistré une collecte nette supérieure au milliard de dollars durant la semaine au 4 octobre, selon les données communiquées par le spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les investisseurs semblent avoir accordé plus de poids aux fondamentaux qu’aux aléas de la politique, tels que le projet indépendantiste de la Catalogne où la montée de l’extrême-droite en Allemagne. La reprise économique en Europe continue d’inciter les investisseur à s’exposer à l’Europe. On observe toutefois que les fonds d’actions espagnoles ont subi leurs plus fortes sorties nettes depuis près de trois ans.Toutes zones géographiques confondues, les fonds d’actions ont attiré 5 milliards de dollars durant la semaine sous revue. Les fonds d’actions émergentes ont affiché une septième semaine consécutive de flux nets positifs malgré la perspective d’une nouvelle hausse des taux aux Etats-Unis et du début de la fin du programme d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne. Aux Etats-Unis, les ETF dédiés aux actions américaines ont engrangé plus de 5 milliards de dollars, ce qui n’a pas suffi pour compenser des sorties nettes de plus de 6 milliards de dollars dans les fonds d’actions américaines gérés activement.Les fonds obligataires ont de leur côté enregistré une collecte nette de 9,4 milliards de dollars, le montant le plus élevé des onze dernières semaines, ce qui porte le montant des flux nets depuis le début de l’année à plus de 470 milliards de dollars. Les fonds d’obligations américaines ont affiché leurs plus importantes entrées nettes depuis la mi-juillet, les fonds d’obligations internationales ont engrangé plus de 1 milliard de dollars alors que les fonds dédiés aux obligations européennes ont subi des sorties limitées. On observe par ailleurs que les fonds d’obligations high yield ont attiré plus de 1 milliard de dollars pour la deuxième semaine consécutive.
Le Medef lance la plateforme Medef Accélérateur d’Investissement (MAI) afin de rapprocher les PME des financements adaptés à leurs besoins de croissance, annonce l’organisation patronale. Cette plateforme vise les petites et moyennes entreprises solvables - chiffre d’affaires de 1 million à 100 millions d’euros - pour les aider à trouver un financement de longue durée auprès de fonds d’investissement gérés par des organismes financiers. L’objectif de MAI est d’être à l’origine de 500 millions euros de financement pour 500 entreprises par an, explique un communiqué. Cette initiative se veut une triple innovation :- Mobilisation du réseau du Medef formé de fédérations professionnelles et d’organisations territoriales et régionales qui accompagnera les entreprises dans la recherche de financements ;- Lancement d’une plateforme digitale qui mettra en relation le besoin de financement exprimé par les entreprises avec les organismes financiers partenaires, susceptibles d’apporter des financements, et avec des solutions d’accompagnement et de formation, notamment avec BPI Université et « Ambition PME Levée de fonds », un programme mis en œuvre par le Medef AURA avec le soutien du Conseil Régional AURA ;- Mobilisation des métiers du financement, notamment les grands investisseurs comme les compagnies d’assurance qui, au côté de la BEI qui pourra octroyer sa garantie, apporteront aux entreprises davantage de ressources stables et de long terme. Le Medef estime que es PME ont, dans certains cas, besoin de financements complémentaires à celui des banques notamment en fonds propres, sans lesquels une croissance pérenne des entreprises n’est pas possible. Dans la journée, la Fédération bancaire française (FBF), parmi les multiples associations professionnelles partenaires, a indiqué soutenir l’initiative du Medef. « La FBF est très heureuse d’accompagner le Medef dans cette initiative pour accélérer l’investissement des PME. La bonne nouvelle, c’est que la demande de crédit d’investissement reprend : pour la première fois depuis des années, un quart des PME a demandé un nouveau crédit d’investissement au deuxième trimestre 2017. Et les banques répondent présent ! Mais on peut encore accélérer, et la plateforme Medef doit y contribuer », a déclaré Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la FBF, à l’occasion du lancement de la plateforme.
36 opérations par constitution de livres d'ordres accélérée ont été recensées en Europe en septembre, pour 13,9 milliards de dollars, le mois le plus actif depuis mars 2015.
Le fournisseur de services suisse SIX Securities Services a annoncé ce 2 octobre le lancement d’un registre central pour la déclaration des transactions sur instruments dérivés dans la Confédération. «Toutes les sociétés dont le siège social se trouve en Suisse sont tenues de déclarer les transactions sur dérivés auprès d’un registre central agréé», a expliqué SIX Securities Services dans un communiqué. Le système, autorisé par le gendarme des marchés financiers Finma, est officiellement entré en service ce lundi, répondant ainsi à la loi sur l’infrastructure des marchés financiers (LIMF).
Cas exceptionnel, la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de prononcer une double mise hors de cause pour une société et son dirigeant pour un présumé manquement à l’abstention d’utilisation d’une information privilégiée. Toutefois, le Président de l’AMF a deux mois pour faire appel de cette décision. S’il ne le faisait pas, cela constituerait un désaveu pour le Collège.
Vendredi, le ministre danois des entreprises devait rencontrer de grandes sociétés de gestion et banques à Londres afin de les convaincre de venir s’installer au Danemark dans le sillage du Brexit, rapporte le Financial Times. BlackRock, JPMorgan, Goldman Sachs, State Street et Morgan Stanley font partie des sociétés appelées à choisir Copenhague plutôt que les autres centres financiers, selon des personnes au courant des discussions. Une équipe du secteur financier de Copenhague, dirigée par Brian Mikkelsen, le ministre danois de l’Industrie, des Entreprises et des Affaires financières, est arrivée à Londres jeudi pour discuter avec les entreprises. La délégation cible 25 fintech et sociétés de gestion. Elle espère les séduire grâce à la taille du secteur danois des retraites, qui représente 500 milliards d’euros, et sa réputation comme meilleure ville au monde où il fait bon vivre.
A l’approche du quatrième trimestre, les investisseurs restent très attachés aux fonds obligataires alors qu’ils ont des appréciations beaucoup plus tranchées sur les fonds actions, selon leur localisation géographique. Durant la semaine au 27 septembre, les fonds obligataires dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 8,7 milliards de dollars, selon les données communiqués par le spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Depuis le début de l’année, les fonds obligataires ont ainsi attiré plus de 460 milliards de dollars, dont les deux tiers sont investis dans les fonds d’obligations américaines.Les fonds actions ont terminé la semaine sur une solde négatif de 2,1 milliards de dollars, le deuxième seulement au cours du troisième trimestre, en raison de dégagements de plus de 3 milliards de dollars sur les fonds d’actions américaines. Les fonds spécialisés sur les actions émergentes ont continué sur leur lancée des semaines précédentes tandis que les fonds dédiés aux actions internationales affichaient une collecte nette de 3,4 milliards de dollars. En revanche, les fonds d’actions japonaises ont subi des sorties nettes de 1,2 milliard de dollars.Les investisseurs dans les fonds d’actions européennes ont eu pas mal de grain à moudre durant la semaine sous revue, des négociations chaotiques entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur les modalités de la sortie britannique, aux spéculations sur le prochain gouvernement de coalition en Allemagne en passant par les aléas du projet de référendum en Espagne sur l’indépendance de la Catalogne. D’une manière générale, les investisseurs continuent d’adhérer au scénario de reprise dans la région si bien que les fonds dédiés aux actions européennes et aux actions européennes hors Royaume-Uni ont chacun enregistré des entrées nettes de plus de 600 millions de dollars. Les fonds dédiés aux actions françaises ont enregistré leur plus forte collecte depuis le troisième trimestre 2011 tandis que les fonds d’actions allemandes ont terminé la semaine dans le rouge, pour la quatrième fois au cours des cinq dernières semaines.
Dans un rapport (1) dédié au développement durable et à l’engagement ESG des principaux pays du monde, Candriam indique que la France arrive selon ses critères de gestion ISR à la vingt-et-unième place du classement des pays en matière d’environnement, de social et de gouvernance avec un score ISR de 73,77 sur 100, en légère amélioration par rapport à 2016 (69,38). « Ses principales forces sont les indicateurs positifs en termes de Capital Humain, Naturel et Social, tandis que son score en Capital Économique reste légèrement inférieur à la moyenne. Ses principaux défis en matière de durabilité sont liés aux fondamentaux économiques - notamment ceux du déficit budgétaire, de la dette publique et de son niveau de compétitivité à l’international – afin d’augmenter son taux d’emploi et de lutter contre le chômage des jeunes et le chômage de longue durée tout en poursuivant la transition énergétique et favorisant les énergies renouvelables », détaille Candriam.« Au cours des prochaines années, nous nous attendons à une amélioration progressive du score de la France en matière de capital Économique et Social au fur et à mesure, car l’ambitieux programme de réformes du nouveau gouvernement devrait améliorer le climat des affaires, rendre le secteur public plus efficace, relancer l’activité économique et assainir progressivement les finances publiques. À plus long terme, nous anticipons une légère amélioration du Capital Humain de la France grâce à une accélération de la création d’emplois, alors que le Capital Naturel suivra la courbe ascendante mais plus lentement, la priorité du gouvernement étant de redresser l'économie », poursuit la société de gestion.La Suède est en tête du classement. La Norvège arrive deuxième, devant la Suisse, l’Islande et le Luxembourg. (1) : Ce rapport a analysé 123 pays, dont 35 étaient des économies avancées et 88 des économies émergentes, et leur a attribués chacun une note en fonction du potentiel de développement durable à long-terme observé. D’après l’analyse de Candriam en matière d’ESG, 74 pays ont été classés comme faisant partie de l’univers ISR et 49 comme n’en faisant pas partie. Parmi les 74 pays faisant partie de l’univers ISR, 34 étaient issus d’économies avancées et 40 étaient issus d’économies émergentes.