Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
L’industrie allemande de la gestion d’actifs a enregistré une collecte nette de 5,9 milliards d’euros au cours du mois de juillet, selon des données publiées par l’Association allemande des professionnels de la gestion (BVI). Les fonds ouverts commercialisés aux particuliers (« retail ») se sont taillés la part du lion avec 6,5 milliards d’euros de souscriptions nettes en juillet. Pour leur part, les fonds ouverts réservés aux investisseurs institutionnels (« Spezialfonds ») ont attiré 2,4 milliards d’euros de flux nets entrants. Les « Spezialfonds » fermés ont, quant à eux, modestement engrangé 200 millions d’euros de souscriptions nettes. A l’inverse, les mandats discrétionnaires ont subi 3,2 milliards d’euros de sorties nettes.A l’issue des sept premiers mois de l’année 2017, la collecte nette du secteur s’élève à 85,1 milliards d’euros. Au cours de cette période, les fonds ouverts réservés aux institutionnels ont capté 51,6 milliards d’euros de flux nets entrants tandis que les fonds ouverts dédiés aux particuliers ont attiré 43 milliards d’euros de souscriptions. Les fonds fermés dédiés aux institutionnels affichent modestement 2 milliards d’euros de collecte nette à l’issue des sept premiers mois de 2017. En revanche, les mandats discrétionnaires affichent une décollecte nette de 11,7 milliards d’euros à fin juillet.Au 31 juillet 2017, l’industrie allemande de la gestion totalise 2.916 milliards d’euros d’actifs sous gestion, contre 2.913 milliards d’euros à fin juin 2017 et 2.771 milliards d’euros à fin juillet 2016.
Morgan Stanley Institute for Sustainable Investing a lancé le 14 septembre un nouvel indice, le Climate Change Mitigation Opportunities Index, un outil interactif que les investisseurs peuvent utiliser pour évaluer les risques et opportunités d’investissements susceptibles de contribuer à une atténuation du changement climatique. Avec un panel d’experts et la participation de The Economist Intelligence Unit, Morgan Stanley a identifié cinq secteurs (énergie, transports, industrie, agriculture et l’environnement construit), qui sont responsables de 90% des émissions à effet de serre. L’indice est ensuite décliné dans une vingtaine de pays sélectionnés pour mettre en exergue les possibilités d’atténuation du changement climatique dans différentes zones géographiques et dans différentes économies.
Les investisseurs ont retrouvé un certain appétit pour le risque durant la semaine au 13 septembre même si toutes les conditions sont loin d'être réunies pour qu’une tendance haussière plus marquée prenne le dessus. Dans sa dernière étude hebdomadaire, Bank of America Merrill Lynch Global Research relève que la part des actifs dans les allocations de la clientèle privée est orientée à la baisse et évoque les facteurs susceptibles de déclencher une baisse des marchés actions, entre autres un moindre écart entre les prévisions de croissance du PIB et les bénéfices par action, ou encore une réforme fiscale aux Etats-Unis qui remettrait le resserrement de la politique monétaire américaine au centre des préoccupations.En attendant, les fonds actions ont enregistré une collecte de 8,9 milliards de dollars durant la semaine au 13 septembre, selon BofA Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds spécialisés sur les actions américaines, généralement dans le rouge ces dernières semaines, ont enregistré une collecte nette de 1,9 milliard de dollars, la plus importante des 13 dernières semaines. Les fonds d’actions japonaises ont attiré 3,5 milliards de dollars, le montant le plus élevé des 44 dernières semaines tandis que les fonds d’actions européennes engrangeaient encore 0,4 milliard de dollars. Les fonds d’actions émergentes affichent une quatrième semaine consécutive de flux nets positifs, avec un montant de 2 milliards de dollars. Côté obligataire, la tendance reste également positive pour les fonds émergents qui ont enregistré des entrées nettes de 1,7 milliard de dollars. Toujours favoris des investisseurs, les fonds d’obligations notées en catégorie d’investissement (Investment Grade) affichent une 38ème semaine consécutive de collecte nette, avec un montant de 4,8 milliards de dollars. Les fonds d’obligations high yield ont en revanche subi des rachats de 0,7 milliard de dollars. Au total, les fonds obligataires ont encore terminé la semaine dans le vert, avec des entrées nettes de 8,6 milliards de dollars.
La performance annuelle des fonds non monétaires français à fin juillet s’est établie à 6,7% (après 8,8% en juin), selon le dernier relevé de la Banque de France. Elle reste élevée pour les fonds actions (14,9% après 19,7%) et, dans une moindre mesure, pour les fonds diversifiés (4,6% après 6,4%). La performance des fonds obligataires est nulle, après 16 mois de progression ininterrompue. La performance annuelle des fonds monétaires poursuit sa baisse à -0,14% après -0,11% le mois précédent. Les fonds non monétaires atteignent un encours de 1.186 milliards d’euros contre 364 milliards d’euros pour les fonds monétaires.
Les swaps et forwards des entités non bancaires hors des Etats-Unis pourrait dépasser les 10.000 milliards de dollars, correspondant à de la dette hors bilan.
Le fournisseur d’indices Solactive, basé à Francfort, a annoncé ce 14 septembre le lancement d’un nouvel indice, le Solactive US Large Cap Equal Weight Index. Equipondéré, il réplique la performance des 50 plus grosses entreprises américaines et servira de sous-jacent au Goldman Sachs Equal Weight US Large Cap Equity ETF.Cet indice est la version équipondérée de l’indice de capitalisation Solactive US Large Cap Index. Avec ce nouveau produit, Solactive enrichit sa gamme d’indices pays équipondérés qui comprend, outre les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et la Suisse.
La sphère européenne de la gestion d’actifs va-t-elle connaître un nouveau bouleversement de taille ? Jeudi soir, l’agence Bloomberg dévoilait des réflexions en cours chez l’assureur Axa concernant le devenir de sa filiale européenne de gestion d’actifs. La rapprocher d’un autre asset manager, et plus particulièrement de l’activité de gestion de Natixis, paraît une option sérieuse. L’opération entre ces deux grands groupes, qui reste pour le moment une hypothèse, aurait pour conséquence de ne pas laisser le géant Amundi, armé de son nouveau destrier Pioneer, faire cavalier seul dans le manège européen.Reste que les discussions risquent d’être compliquées. Les structures de gestion assez similaires des deux maisons promettent des doublons à de nombreux échelons et, selon un analyste d’Oddo BHF, les niveaux supposés assez élevés de ratio « cost/income » dans les deux entités peuvent constituer un frein, tout autant qu’une plate-forme informatique jugée « pas suffisamment avancée ». Sans compter, enfin, que d’autres candidats sont possibles comme BNP Paribas AM, Deutsche Bank AM ou même BlackRock…En attendant, la semaine s’est déroulée avec son lot habituel de mouvements de dirigeants ou de gérants. L’américain General Atlantic a annoncé l’arrivée dans ses rangs d’Henri de Castries, ancien patron d’Axa. Loïc Becue, l’ancien responsable de la gestion diversifiée d’Amundi, a rejoint la boutique Eleva Capital ; Damien Lanternier, ancien gérant star de La Financière de l’Echiquier est parti chez DNCA ; Antoine Moreau a quitté la direction générale d’Ossiam pour créer son entreprise de conseil et enfin, Tobam a confirmé l’arrivée de Frédéric Jamet, ancien directeur des investissements de State Street Global Advisors France, à la tête de ses activités de trading. En France, Via AM a recueilli 50 millions d’euros auprès du fonds de place Emergence. De quoi donner un beau coup de pouce à cette maison atypique. A l’occasion du symposium de Natixis Asset Management, H2O Asset Management, la boutique du célèbre Bruno Crastes, a annoncé qu’elle pourrait réaliser un « soft closing» de certains de ses fonds qui ont connu un énorme succès ces dernières années. Enfin, on notera que pour son dernier rapport sur les risques de marché, le régulateur européen (Esma) s’est inquiété de la valorisation élevée des actifs et d’un risque de bulle sur les marchés. La cybersécurité a aussi été citée comme l’une de ses préoccupations majeures quant aux risques opérationnels, y compris dans la gestion d’actifs. Les directions informatiques ont encore de beaux jours devant elles…
Un club informel de professionnels du secteur des ETF va se réunir à San Sebastián en Espagne début octobre pour un « Davos des ETF », rapporte le Financial Times. Alors que le secteur a crû de plus d’un tiers en 2017 pour atteindre 4.800 milliards de dollars, ce petit groupe discute de certains des sujets les plus chauds du secteur, comme la réglementation, les robo-advisers, l’harmonisation des règles boursières... Le rassemblement de San Sebastián, qui réunira 35 personnes, est le troisième du genre. Le groupe, uniquement sur invitation, ne porte pas de nom encore, mais certains participants l’ont baptisé « Davos des ETF ». Parmi les fondateurs figurent Bruno del Ama de GlobalX, Matt Hougan d’Inside ETF, Linda Zhang de Purview Investments et Jim Wiandt de Donostia Ventures. Le club songe à évoluer ou créer un organisme plus formel et permanent pour représenter les intérêts des ETF.
Sur les 4.800 milliards d’encours atteints par les ETF et ETP dans le monde (voir NewsManagers du 13 septembre), environ 734 milliards sont cotés en Europe à fin août, indiquent les derniers chiffres d’ETFGI. Cela correspond à une hausse des encours de 28,3% par rapport à fin 2016. Sur le mois d’août, la collecte a été de 4,25 milliards de dollars, portant à 78,26 milliards de dollars la collecte depuis le début de l’année contre 39,9 milliards pour la même période de l’an dernier. La collecte marque cependant un net retrait par rapport au mois de juillet où elle s’inscrivait à 10,6 milliards de dollars.
Dehors. Le Haut Comité juridique de place a préparé un rapport sur les conséquences du Brexit sur la compensation. La compensation des dérivés OTC (de gré à gré), et notamment celle des dérivés de taux, est dominée par Londres avec 80 % des volumes, et constitue aujourd’hui un enjeu de souveraineté pour l’Europe continentale. Le rapport passe en revue des questions techniques comme la gestion de la période de transition, entre le moment où le Royaume-Uni sera sorti de l’Europe et celui où ses chambres de compensation, notamment Swapclear, seront reconnues comme respectant des règles équivalentes à celles en vigueur ailleurs en Europe. Dans le cas contraire, les risques de transfert des opérations vers les chambres américaines n’est pas à négliger. Une partie des recommandations du rapport doivent être rendues publiques d’ici à la fin de l’année, une autre restera confidentielle tant le sujet est politique.
Risque. Les bulles spéculatives s’empilent sur les marchés, conséquence de la faible inflation qui contraint les banques centrales à maintenir leurs politiques ultra-accommodantes. « Des taux long bas pour longtemps font courir le risque de comportements spéculatifs sur les actifs financiers », affirment les stratégistes crédit de Bank of America Merrill Lynch (BoA ML). La soif de rendement des investisseurs cause déjà un encombrement sur le marché du crédit européen avec des spreads revenus non loin de leurs plus bas d’avant-crise. D’autres actifs sont affectés par cette frénésie. Le souci, selon BoA ML, est que ces bulles deviennent de plus en plus pétillantes. Autrement dit, les flots massifs de liquidités déversés par les banques centrales les font gonfler plus vite et plus fort qu’auparavant. C’est le cas du bitcoin dont la valeur a pris 2.000 % en deux ans. Plus rapide encore, celle des produits permettant de vendre la volatilité (inverse vol ou short volatility) dont la valeur a été multipliée par plus de cinq en un peu plus d’un an.
Selon la dernière Note Mensuelle OPCVM EuroPerformance de SIX Financial information, fin août, le marché français de la gestion collective voit ses encours atteindre 937,6 milliards d’euros, en progression de +1,3 % par rapport au mois précédent et de 9 % depuis le début de l’année. Avec une collecte mensuelle de 14,1 milliards d’euros, ces chiffres apparaissent encourageants, mais ils cachent des disparités.
Les actifs investis dans des ETF et ETP, c’est-à-dire des produits indiciels et fonds indiciels cotés, ont dépassé les 4.800 milliards de dollars à fin août, selon les derniers chiffres du cabinet indépendant ETFGI. Cela correspond à une hausse de 35,5% des encours par rapport à fin 2016. Les ETF et ETP ont collecté au seul mois d’août 42,43 milliards de dollars dans le monde, ce qui correspondait au quarante troisième mois consécutif de collecte nette. Sur les huit premiers mois de l’année, la collecte cumulée s'établit à 433,69 milliards de dollars, soit plus du double de ce qui avait été enregistré pour la même période de 2016 et 43 milliards de plus que pour toute l’année 2016. Les ETF et ETP sur les actions ont attiré la plus grosse partie des souscriptions avec 23,47 milliards de dollars d’argent frais collecté en août et 295,67 milliards depuis le début de l’année. Leurs équivalents en obligations ont collecté sur le mois 11,15 milliards de dollars et 107,28 milliards sur l’année. Concernant les promoteurs, comme d’habitude, iShares rafle la mise en août avec 13,68 milliards de dollars de collecte, suivi par Vanguard avec 10 milliards de dollars et Nomura AM avec 4,46 milliards de dollars de souscriptions.
Solactive lance les premiers indices Intuitive Beta bâtis autour de thèmes intuitifs comme l’efficience des effectifs, la longévité des entreprises et l’investissement value. Le premier indice de cette gamme est l’indice Solactive Workforce Efficiency US Large Cap, centré sur le capital humain dans les entreprises. Le deuxième est le Solactive P/E Ratio US Large Cap, composé de sociétés américaines sous-évaluées en tenant compte du ratio cours/bénéfice. Enfin, le Solactive US Established Companies s’intéresse aux 100 entreprises les plus vieilles parmi les grandes capitalisations américaines.
La gestion active a encore de beaux jours devant elle. Au cours du deuxième trimestre 2017, 55% des gérants actifs ont en effet surperformé leur indice de référence, selon la dernière étude de Lyxor Asset Management consacrée à la performance des gérants actifs. « Il s’agit là d’une nette amélioration par rapport aux résultats enregistrés à la fin de l’année dernière, où seuls 28% avaient surperformé, et par rapport aux 52% du premier trimestre », souligne la société de gestion dans un communiqué. Ce rapport analyse chaque trimestre la performance de 3.871 fonds actifs domiciliés en Europe, ce qui représente environ 1.300 milliards d’euros d’actifs sous gestion. A en croire Lyxor, cette amélioration des performances est essentiellement attribuable aux gérants actif sur les marchés actions. De fait, 63% d’entre eux ont dépassé leur indice au deuxième trimestre, sur fond d’embellie économique et de politique toujours accommodantes de la part des banques centrales. « C’est au niveau des moyennes et grandes capitalisations européennes, des actions mondiales et des actions britanniques que les évolutions se sont révélées les plus marquantes », précise Lyxor.En Europe, la performance des gérants actifs est étroitement liée à la performance du facteur « low beta », ajoute la société de gestion. « Contrairement à 2016, leur positionnement prudent a porté ses fruits », insiste Lyxor. En outre, les petites capitalisations européennes ont également opéré un solide rebond le trimestre dernier, poursuivant sur leur lancée observée lors du précédent rapport de l’étude Lyxor. Autre enseignement notable : la gestion active a toujours tendance à s’avérer plus efficace sur des segments de marché moins liquides. Ainsi, 73% des gérants d’actions mondiales, dont la plupart privilégiaient l’Europe aux Etats-Unis et ne disposaient d’aucune couverture du risque de change, ont profité de la dépréciation du dollar face à l’euro.En revanche, les gérants obligataires ont été pénalisés par l’environnement de taux bas persistants, note l’étude de Lyxor. Seuls 35% des gérants actifs obligataires ont ainsi surperformé au deuxième trimestre, alors qu’ils étaient encore 53% sur les trois premiers mois de l’année. La dette émergente et le haut rendement en euro auront été les segments les plus complexes à gérer, précise Lyxor.
L’association de promotion des femmes Women in ETFs (WE), fondée entre autres par Deborah Fuhr, annonce avoir atteint un nombre record de 3.300 membres et 22 entreprises sponsors, ainsi que le lancement de nouveaux services.L’initiative, lancée en janvier 2014, a accueilli 900 nouveaux membres dans le monde en 2017, soit une augmentation de 38 %. Quinze pour cent des membres sont des hommes, note un communiqué. “Impliquer les hommes dans le dialogue sur la promotion de l’avancement des femmes est primordial pour assurer le succès de nos événements éducatifs, de réseautage et philanthropiques”, explique Kristine Delano, co-responsable de l’adhésion mondiale de WE. Les membres de WE sont représentatifs des entreprises de l’écosystème ETF, les deux tiers d’entre eux étant au début ou au milieu de leur carrière (30 % sont associés/analystes et 37 % directeurs ou vice présidents). Parallèlement, WE annonce le lancement de nouveaux services, notamment le lancement d’un programme de mentorat.
En juillet, les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 5,7 milliards d’euros, portant la collecte depuis le début de l’année à près de 50 milliards d’euros, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Ce niveau est bien supérieur à celui de la collecte pour l’ensemble de l’année 2016, qui était ressortie à 34,5 milliards d’euros.En juillet, la collecte a été bien répartie entre fonds obligataires (2,4 milliards d’euros), fonds flexibles (1,7 milliard) et fonds diversifiés (1,5 milliard). Les fonds actions recueillent quant à eux 561 millions d’euros.Les encours à fin juillet atteignent 970 milliards d’euros. En intégrant les fonds fermés et les gestions sous mandats, ce chiffre monte à 2.021 milliards d’euros.Le groupe Intesa Sanpaolo est celui qui affiche la plus forte collecte en juillet, avec 3,7 milliards d’euros, loin devant ses concurrents. Amundi (dont les données sont désormais consolidées avec celles de Pioneer) arrive deuxième avec 1,079 milliard d’euros. Et Anima ferme la marche avec 655,5 millions d’euros.Côté décollecte, Allianz se distingue avec des rachats nets de 325,4 millions d’euros, suivi par State Street Global Advisors (-273,1 millions) et Gruppo Bancario Veneto Banca (-192 millions).
En Italie, le secteur de la banque privée continue de croître, rapporte Funds People Italia. L’épargne privée italienne représentait au 31 décembre 2016 quelque 763 milliards d’euros, soit un volume en hausse de 5 % par rapport à fin 2015, selon les chiffres de l’association italienne de la banque privée AIPB. Cela représente plus d’un tiers du PIB italien. 23,7 % des actifs sont investis dans des fonds d’investissement, tandis que 16,7 % le sont dans des produits d’assurance. Les gestions sous mandat représentent 17,5 % des actifs. Enfin, le montant moyen par foyer se situe à 1,4 million d’euros. 62 % des clients possèdent un patrimoine jusqu’à 5 millions d’euros, tandis que les 38 % qui restent dépassent les 5 millions.
Le secteur britannique de la gestion d’actifs a enregistré une collecte nette de 3,7 milliards de livres en juillet, après 4,48 milliards de livres de flux nets en juin, selon des chiffres publiés par The Investment Association, l’association professionnelle britannique. A eux seuls, les fonds dédiés aux particuliers (« retail ») ont engrangé 3,5 milliards de livres de souscriptions nettes, signant ainsi un douzième mois consécutif de collecte nette positive. En revanche, les fonds réservés aux institutionnels ont modestement attiré 257 millions de livres de souscriptions nettes en juillet, après 1,28 milliard de livres de flux nets entrants en juin.S’agissant des fonds « retail », les fonds obligataires se sont taillés la part du lion en juillet avec une collecte nette de 1 milliard de livres. Suivent les fonds diversifiés (958 millions de livres de souscriptions nettes) et les fonds actions (924 millions de livres). A l’inverse, les fonds immobiliers n’ont pas eu les faveurs des investisseurs, totalisant 32 millions de livres de flux nets entrants seulement. Quant aux fonds monétaires, ils ont subi une décollecte nette de 124 millions de livres en juillet.A fin juillet 2017, les encours totaux de la gestion d’actifs britannique s’élèvent à 1.132 milliards de livres contre 1.118 milliards de livres à fin juin.