Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le quotidien économique hispanique Cinco Días, s’appuyant sur les données recueillies par Bloomberg, estime que plus de 19 milliards d’euros sont investis par les fonds d’investissement et les Etats souverains dans le secteur énergétique espagnol, et plus particulièrement dans les énergies renouvelables. Cinco Días cite notamment les titres Iberdrola, Siemens Gamesa, Acciona, Endesa, Solaria et Audax. Les fonds et les Etats détiendraiententre 2,99% et 37,6% du capital de chacune de ces entreprises cotées. Solaria et Audax ont notamment vu leur valorisations respectives grimper de 148,47% et 242% -à 506 et 211 millions d’euros - depuis le début de l’année 2018.
Interrogé dans le journal Les Echos du 4 décembre 2018, Vincent Mortier, responsable adjoint des investissements chez Amundi, explique ne pas voir de récession pour 2020. «Nous avons un scénario central – à 70 % – qui table sur un ralentissement de la croissance mondiale et une inflation mesurée, même si elle sera un peu plus élevée en raison des prix importés et des tensions sur le marché du travail,» dit-il au quotidien, ajoutant queles marges des entreprises américaines devraient s’amenuiretla croissance des résultats devrait être plus faible. «Cela signifie que les actions ne peuvent pas être considérées comme bon marché aujourd’hui, à l’exception peut-être de certains secteurs en Europe. Aux niveaux de valorisation actuels, il est encore un peu tôt pour être acheteur,» poursuit Vincent Mortier, selon qui la probabilité d’un scénario très positif pour les marchés est de l’ordre de 5% et celle d’un scénario «noir» de 25%.
Le regain d'appétit pour le risque suite aux 90 jours que se donnent les deux pays pour trouver un accord commercial a fait chuter le dollar et rebondir les marchés actions.
L’autorité des marchés financiers portugais, CMVM, a indiqué que le montant investi dans des fonds Ucits au Portugal atteignait 10,8 milliards d’euros fin octobre 2018, soit une baisse de 219 millions d’euros (-2%) par rapport au mois précédent. Les encours des fonds alternatifs (AIF) s'élevaient, eux, à 800,5 millions d’euros contre 808,7 millions d’euros en septembre 2018 (-1%). La CMVM dénombrait 129 fonds Ucits et 20 fonds alternatifs à la fin du mois d’octobre 2018. Les investissements en actions portugaises dans les fonds portugais, représentant un total de 174,7 millions d’euros fin octobre, ont chuté de 3,8% sur un mois selon les données de la CMVM. A l’inverse, les investissements dans la dette publique du Portugal ont grimpé de 3,5% entre fin septembre et fin octobre (182,8 millions d’euros investis via les fonds portugais). Quant aux obligations crédit locales, le segment était investi à hauteur de 148 millions d’euros par les fonds portugais au 31 octobre 2018, soit une progression de 0,8% sur un mois glissant. Caixagest, BPI Gestão de Activos et IM Gestão de Ativos demeuraient les trois sociétés de gestion dominant le marché des fonds portugais. A elles seules, elles se partageaient environ 75% du marché local fin octobre.
La trêve observée dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, lors de la réunion du G20 qui s’est tenue ce week-end à Buenos Aires, a permis au yuan de se reprendre d’environ 1% face au dollar ce matin, et de signer ainsi son plus fort rebond en séance depuis le mois de février 2016. A 6,88, la parité entre les deux devises s'éloigne du seuil des 7 que les investisseurs voyaient jusqu'à présent franchi avant la fin de l’année, compte tenu des craintes grandissantes d’un ralentissement de l'économie chinoise plus fort qu’attendu, mais cette parité reste en baisse de 10% depuis son point bas atteint en mars dernier. Ce rebond semble néanmoins en grande partie lié à la chute du dollar face à un grand nombre d’autres devises, notamment émergentes, qui profitent du regain d’appétit pour le risque des investisseurs.
En novembre 2018, les fonds d’investissement espagnols ont décollecté pour le troisième mois consécutif selon les données de l’association des gérants d’actifs et fonds de pension espagnols Inverco. Des sorties à hauteur de 739 millions d’euros ont été enregistrées. Elles s’ajoutent aux décollectes de 493 et de 297 millions d’euros survenues respectivement en octobre et en septembre dernier. Il s’agit de la pire série connue par les fonds espagnols depuis six ans. A fin novembre, l’industrie des fonds espagnols gérait 264,3 milliards d’euros soit une baisse de 2,19 milliards d’euros sur un mois glissant.
La santé, les services et les technologies d’information ressortent comme les secteurs privilégiés sur le segment du private equity, pour les trois prochaines années, d’après le sondage de 110 donneurs d’ordre de gros fonds d’investissement basés en Europe et en Amérique du Nord par Coller Capital. Le quotidien Les Echos rapporte que les tensions commerciales et les inquiétudes liées aux perspectives économiques font considérer l’hypothèse d’un retournement de conjoncture à certains gros investisseurs en private equity et que les rendements pourraient décroître sur la classe d’actifs. Les investisseurs sondés seraient prêts à mettre le cap sur l’Asie pour leurs investissements en private equity explique Les Echos. Autre enseignement du sondage de Coller Capital: plus de 56 % veulent accroître leur exposition aux fonds d’infrastructures et à plus de 50 % aux fonds de dette privée quand 23 % veulent augmenter leurs positions dans les fonds de gérants dédiés à la restructuration de dette. Aussi François Aguerre, associé de Coller Capital cité par Les Echos, observe-t-il un intérêt grandissant des institutionnels pour des mandats sur mesure sur la classe du private equity.
Le gouvernement suisse a lancé vendredi un projet visant à empêcher dès le 1er janvier 2019 le négoce des actions suisses sur les places boursières de l’Union européenne (UE). Sauf si la Commission européenne reconnaît l'équivalence de la régulation boursière suisse avant le 1er janvier. Frustrée de l’absence de progrès concernant un nouveau traité bilatéral, l’UE avait indiqué qu’elle ne reconnaîtrait plus à la fin de l’année la réglementation boursière suisse, ce qui empêcherait de fait les investisseurs basés dans l’Union européenne de négocier en Suisse. 30% des volumes des transactions sur les actions suisses sont échangés sur d’autres plates-formes boursières. Des grands groupes comme Nestlé, Novartis, Roche, UBS ou encore Zurich Insurance font de la place boursière suisse la quatrième en Europe, avec une capitalisation totale de 1.600 milliards de dollars (1.413 milliards d’euros).
Le courtier chinois a obtenu le feu vert des autorités boursières locales pour émettre des global depository receipts (GDR) sur le London Stock Exchange. Déjà coté à Shanghai, Huatai Securities inaugurera ainsi le Shanghai London Stock Connect, projet de lien entre les deux places boursières. Celui-ci permet à des entreprises cotées britanniques de se lister à Shanghai par le biais de certificats, sans levée de fonds, et à a des sociétés chinoises de lever de l’argent à Londres. Huatai, qui compte Alibaba à son capital, avait précédemment indiqué vouloir lever jusqu'à 500 millions de dollars.
Le courtier chinois Huatai Securities a obtenu le feu vert des autorités boursières locales pour émettre des global depository receipts (GDR) sur le London Stock Exchange. Déjà coté à Shanghai, Huatai inaugurera ainsi le Shanghai London Stock Connect, projet de lien entre les deux places boursières. Celui-ci permet à des entreprises cotées britanniques de se lister à Shanghai par le biais de certificats, sans levée de fonds, et à a des sociétés chinoises de lever de l’argent à la Bourse de Londres. Huatai, qui compte Alibaba à son capital, avait précédemment indiqué vouloir lever jusqu'à 500 millions de dollars.
Dans une tribune publiée par le journal Les Echos vendredi 30 novembre, le rôle des fonds activistes comme «fossoyeurs des bourses» est mis en avant par ses deux co-signataires.Dominique Leblanc, ancien directeur général d’Euronext et associé chez ESL&Network, et Olivier Pastré, membre du Cercle des économistes, relèvent que seules huit sociétés ont été introduites à la bourse de Paris durant le premier semestre 2018. Outre la réglementation et la recherche de meilleures rémunérations par les actionnaires, les deux hommes évoquent l’irruption des fonds activistes comme un phénomène «qui risque de dissuader toute entreprise de se s’introduire en bourse.» Les co-signataires de la tribune mettent en exergue les actions de déstabilisation et de spéculation des fonds activistes, citant les cas récents de Casino, Atos ou encore Vivendi. «Le comportement d’un nombre croissant de fonds activistes depuis peu devrait inciter les politiques et les régulateurs à agir. Car la finance, quand elle est bien régulée, peut aussi être une amie…,» écrivent Dominique Leblanc et Olivier Pastré dans Les Echos.
Cela ne fait plus de doute : la création du premier fonds indiciel était l’innovation la plus réussie dans l’histoire financière moderne. La question que nous devons nous poser maintenant est : que se passe-t-il s’il est victime de son succès ? s’interroge John C. Bogle, le fondateur de Vanguard et père des fonds indiciels, dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal. Les gestionnaires de fonds indiciels dominent le secteur avec une part des actifs de fonds indiciels de 81 % : Vanguard détient 51 % du marché, BlackRock, 21 % et State Street Global, 9 %. La plupart des observateurs pensent que la part de la détention d’entreprises par des fonds indiciels va continuer de croître sur les dix prochaines années. Ce n’est qu’une question de temps avant que les fonds indiciels dépassent le seuil des 50 %. Si cela intervient, les « trois gros » de la gestion indicielle détiendraient 30 % voire plus du marché des actions américaines – et auraient donc le contrôle effectif. Je ne pense pas qu’une telle concentration servirait l’intérêt national, écrit John C. Bogle.
L'étude mondiale de Natixis IM montre une approche plus défensive de la part des particuliers, un regain d'intérêt pour la gestion active et un plébiscite de l'ESG.
L’indice mondial de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index® » a reculé de 1,7 point en novembre pour s’établir à 82,7. Ce repli est surtout le fait des investisseurs en Amérique du Nord, dont la confiance s’est encore érodée, l’indice régional enregistrant un repli de 81,6 à 79,2. En revanche, la confiance des investisseurs en Europe remonte légèrement de 0,4 point à 91,9, tandis que l’indice de la confiance en Asie augmente de 2,6 points pour terminer à 102,2. « Ce mois-ci, il semble que la confiance des investisseurs ait fait l’objet d’un réajustement, et avec l’exception des investisseurs en Asie, ce dernier a sérieusement érodé l’optimisme dans un contexte de récentes turbulences sur les marchés. Et par conséquent, les gérants d’actifs ajustent aujourd’hui fortement leurs positions en actifs à risque » a commenté Kenneth Froot, l’un des créateurs de l’indice. « Alors que l’optimisme des consommateurs et des directeurs d’achat se poursuit sur un rythme modéré reflétant la potentialité de difficultés économiques, la confiance des investisseurs a enregistré l’une de ses plus fortes corrections depuis dix ans. Les replis spectaculaires en août et septembre étaient un avertissement prémonitoire de la volatilité des marchés qui a dominé le quatrième trimestre, et la confiance des investisseurs a baissé une fois de plus en novembre », a ajouté Michael Metcalfe, directeur de la stratégie Global Macro chez State Street Global Markets. « La confiance des investisseurs en Asie s’est en fait améliorée au cours de la période, ce qui constitue l’élément surprenant des résultats de l’Indice de ce mois, compte tenu du contexte baissier autour de la guerre commerciale potentielle entre les États-Unis et la Chine », poursuit-il.
Le journal Les Echos, citant une étude menée par l’Association française des marchés financiers, indique qu’aucun bureau de recherche financière ne couvre un titre de moins de 10 millions d’euros de capitalisation. A l’opposé, les valeurs dont la cote dépasse 5 milliards d’euros peuvent être suivies par plus de 20 analystes. Ce rapport de l’Amafi souligne que les capitalisations de moins d'1 milliard d’euros sont suivies par 3,5 analystes en moyenne en 2018 contre 5 en 2005. Quant aux petites capitalisations valorisées entre 10 et 150 millions d’euros, leur suivi est resté identique.
Le journal Les Echos, se basant sur les déclarations obligatoires du président de la Réserve fédérale américaine sur son patrimoine, estime celui de Jerome Powell à 39,6 millions de dollars. Ses actifs, gérés par des trusts, auraient progressé d’environ 6% en 2017, une performance largement inférieure à celle des indices phares de Wall Street sur la même année, note le quotidien. Jerome Powell détient majoritairement des obligations tandis que les actions américaines formaient 28 à 32% de son portefeuille début 2018. Les Echos rapportent que le président de la Réserve fédérale est très investi chez Goldman Sachs AM (huit fonds) et est investi dans un certain nombre de stratégies passives.