Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Comment ont réagi les gérants après l'arrestation surprise du patron de Renault, une des plus grandes valeurs du CAC40? Si la prudence domine, certains pointent les problèmes de gouvernance qui existaient déjà au sein du groupe.
Pour le mois d’octobre 2018, la collecte nette en assurance-vie s’est établie à 2,5 milliards d’euros, selon les chiffres recensé par la Fédération française de l’assurance (FFA). Au cours des dix premiers mois de 2018, le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurances est de 117,8 milliards d’euros (111,8 milliards d’euros sur la même période en 2017). Les versements sur les supports unités de compte représentent 33,2 milliards d’euros, soit 28 % des cotisations. Les prestations versées par les sociétés d’assurances sur la même période s'élèvent à 97,4 milliards d’euros. La collecte nette s'établit à 20,4 milliards d’euros depuis le début de l’année. L’encours des contrats d’assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1.701 milliards d’euros à fin octobre 2018, en progression de 1 % sur un an.
Se basant sur les données statistiques d’Inverco fin octobre, le site spécialisé sur l’industrie des fonds en Espagne FundsPeople a calculé que Caixabank AM, Santander AM et Bestinver Gestión drainent à elles seules 38% des actifs investis dans les fonds actions domiciliés en Espagne (39,1 milliards d’euros au total). Caixabank AM mène la danse avec 6,81 milliards d’euros répartis sur 61 fonds actions, suivi par Santander AM dont les 24 fonds actions forment 4,42 milliards d’euros d’actifs et Bestinver Gestión, dont les actifs investis en fonds actions grimpent à 3,99 milliards d’euros répartis sur cinq fonds.
Le journal Cinco Días a révélé dans son édition du vendredi 23 novembre que la banque espagnole WiZink, spécialisée dans les cartes de crédit et les produits d'épargne, envisagerait une introduction en bourse au Royaume-Uni au détriment de l’Espagne en 2019. Rien n’est pour l’heure arrêté, selon le média espagnol. WiZink serait valorisée à hauteur de 3 milliards d’euros selon les prévisions les plus optimistes. Cinco Días rapporte que l’incertitude politique en Espagne et le fait que la plupart des investisseurs dans la dette cotée en bourse sont britanniques, jouent en faveur d’une IPO à Londres plutôt qu'à Madrid.
Le quotidien espagnol Cinco Días, s’appuyant sur les données d’Icex, l’entité publique espagnole qui promeut les entreprises locales à l’international, indique que les entreprises hispaniques sont investies à hauteur de 30,2 milliards d’euros au Royaume-Uni. Le journal explique que Santander, Sabadell, Telefónica, Iberdrola, Ferrovial, IAG et Aena figurent parmi les sociétés les plus exposées au Royaume-Uni et à l'évolution du Brexit, ces sept sociétés, ainsi que FCC, ayant dégagé un revenu de 15,1 milliards d’euros au Royaume-Uni au cours du premier semestre de 2018. IAG, compagnie aérienne résultant de la fusion d’Iberia et de British Airways, demeure la plus sensible à la situation du Royaume-Uni. La société a enregistré un chiffre d’affaires de 3,65 milliards d’euros au Royaume-Uni entre janvier et juin 2018, soit 32,64% des revenus de la société au cours de cette période.
Les fonds d’investissement investis en obligations ont subi une nouvelle semaine de rachats nets, montre l’étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch Global Research publiée jeudi, soit un jour plus tôt qu'à l’habitude en raison de la fermeture des marchés américains pour Thanksgiving. Les fonds obligataires ont enregistré des rachats à hauteur de 7,3 milliards de dollars sur la semaine au 20 novembre et des sorties nettes sur huit des neuf dernières semaines, selon l’étude qui se base sur les données d’EPFR Global, société spécialisée dans le suivi des flux de souscription des sociétés de gestion. Les fonds actions ont subi quant à eux des sorties nettes limitées à 900 millions de dollars. Les fonds fintech ont subi les plus forts dégagements à hauteur de 1,5 milliard de dollars
Seulement 10 sociétés de gestion ont capté environ 90 % de la collecte des investisseurs de l’année dernière dans la gestion d’actifs en Amérique du Nord, tandis que les acteurs de taille petite ou moyenne peinent à attirer des flux, selon le Financial Times fund management, qui cite des données de McKinsey. Plus de la moitié des sociétés de gestion basées en Amérique du Nord, gérant entre 300 milliards et 1.000 milliards de dollars, ont accusé des rachats nets, alors que le secteur a enregistré mondialement une collecte nette de 2.000 milliards. BlackRock et Vanguard, en revanche, ont enregistré des collectes record l’an dernier.
Longue vue. Après une année 2018 difficile sur les marchés financiers, 2019 s’annonce compliquée pour les investisseurs. Goldman Sachs vient de publier son incontournable « Top ten market theme » intitulé « Down but not out ». Si les risques sont nombreux (conjoncture américaine moins favorable, tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, budget italien et croissance fragile dans plusieurs économies émergentes), il est encore trop tôt pour écarter totalement les actifs risqués. Cela pour trois raisons : la croissance devrait rester solide (le risque de récession aux Etats-Unis est faible l’an prochain), les autorités chinoises devraient soutenir la croissance, tandis que la poursuite du resserrement monétaire n’est pas un risque insurmontable pour les marchés. Dans ce type d’environnement, il est rare que les actifs risqués affichent un rendement négatif, note la banque. Cette dernière se veut prudente dans un contexte de plus forte volatilité et préfère les entreprises offrant la meilleure qualité, dans un contexte de fin de cycle qui devrait affecter les marges des entreprises et la croissance bénéficiaire. Pour sa part, UBS attribue une probabilité de 70 % à une poursuite du cycle économique en 2019, ce qui serait positif pour les actions des pays développés et émergents, provoquerait un rebond de l’euro face au dollar et entraînerait une hausse des taux et un aplatissement des courbes (dans une moindre mesure qu’en 2018). Si le cycle semble devoir se prolonger, la question clé reste celle de sa fin qui aurait un effet négatif sur les actifs risqués (actions, crédit et marchés émergents). La probabilité n’est que de 33 % pour UBS mais elle pourrait rapidement augmenter si la Fed augmente plus que prévu ses taux d’intérêt, si l’inflation accélère, si la correction sur les actions se poursuit, si la croissance du crédit augmente trop vite ou si le déficit courant américain se détériore. Autant d’indicateurs à surveiller de près.