Toute l’actualité du secteur du luxe, poids lourd de la Bourse parisienne et européenne, et de ses acteurs français (LVMH, Hermès, Kering, L’Oréal, Chanel) ou étrangers (Estée Lauder, Richemont, Swatch). Nos analyses de l’industrie et de ses évolutions (modes de consommation, zones géographiques).
La famille propriétaire du groupe de mode italien Salvatore Ferragamo a eu des discussions informelles avec des investisseurs financiers sur l'éventualité d’une vente d’une participation minoritaire dans sa holding de contrôle, qui permettrait de financer la relance de la marque après la crise du coronavirus, selon l’agence Reuters, qui cite cinq sources du secteur bancaire et de celui du capital-investissement.
Le groupe de spiritueux Rémy Cointreau vient de prendre une participation majoritaire au capital de la société Champagne J. de Telmont, pour un montant non dévoilé. Bertrand Lhopital, membre de la quatrième génération de la famille fondatrice, restera aux côtés du groupe Rémy Cointreau.
Le groupe de luxe LVMH a annoncé jeudi un recul de 7% en données organiques de son activité au troisième trimestre, la bonne performance de l’activité mode et maroquinerie ayant permis de compenser partiellement le recul des autres divisions, plus impactées par la pandémie de coronavirus. En données organiques, la division clé de la mode et de la maroquinerie, qui compte des marques comme Louis Vuitton ou Christian Dior, affiche une progression de 12% au cours des trois mois. Les vins et spiritueux accusent un recul de 3%, la division parfums et cosmétiques de 16%, les montres et joaillerie de 14% tandis que la distribution sélective, très exposée au tourisme et au transport aérien, chute de 29%.
La Commission européenne va donner son feu vert au projet d’acquisition du joaillier américain Tiffany par le géant français du luxe LVMH, un mariage à 16 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros), remis en cause par la bataille juridique entre les deux groupes, selon Reuters. Bruxelles devrait rendre sa décision d’ici le 26 octobre. Le groupe de Bernard Arnault a annoncé le 9 septembre dernier qu’il ne pouvait plus «en l'état» boucler l’acquisition de Tiffany, évoquant notamment la gestion du joaillier pendant l'épidémie. Tiffany a riposté en portant l’affaire devant la justice, accusant LVMH de violer ses engagements en se retirant ainsi du projet; LVMH en a fait de même en arguant que la mauvaise gestion du joaillier pendant la pandémie l’autorisait à abandonner le projet. Un procès sur le litige est prévu à compter du 5 janvier prochain devant un tribunal du Delaware.
La Commission européenne va donner son feu vert au projet d’acquisition du joaillier américain Tiffany par le géant français du luxe LVMH, un mariage à 16 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros) aujourd’hui remis en cause par la bataille juridique entre les deux groupes, selon Reuters, qui cite mercredi des sources proches du dossier. Elle devrait rendre sa décision d’ici le 26 octobre.
L’Oréal a annoncé la nomination de Nicolas Hieronimus à la direction générale de l’entreprise. Il prendra ses fonctions opérationnelles en mai prochain, indique le groupe de cosmétiques dans un communiqué. Il remplace Jean-Paul Agon (atteint par la limite d'âge de 65 ans pour le poste) qui restera néanmoins président du groupe.
Le musée d’art contemporain de François Pinault à la Bourse de Commerce de Paris ouvrira finalement le 23 janvier 2021, au lieu de la mi-juin 2020 comme prévu initialement. Elle accueillera la Pinault Collection, du nom de la SAS qui coiffe également les musées du grand collectionneur à Venise (le Palazzo Grassi et la Punta Dogana) et sa résidence d’artistes de Lens. Sa transformation en musée, commencée en juin 2017 sous la houlette de l’architecte Tadao Ando, a coûté 160 millions d’euros. L’aménagement des abords de l'édifice circulaire a été, lui, pris en charge par la Ville de Paris.
Kering, le groupe de luxe dirigé par François-Henri Pinault, a annoncé lundi la mise en vente d’un bloc d’environ 8,8 millions d’actions qu’il détient dans Puma, représentant environ 5,9% du capital de l'équipementier sportif allemand. La cession s’effectuera dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs qualifiés par voie de construction accélérée d’un livre d’ordres. A l’issue de ce placement, Kering ne détiendrait plus qu’environ 9,8% des actions Puma en circulation, précise le groupe français dans un communiqué. Kering avait scindé Puma en mai 2018 via la distribution à ses actionnaires de 70% du capital de l'équipementier sportif allemand. Le groupe a jusqu’ici conservé environ 16% du capital de Puma.
LVMH a engagé des poursuites en justice contre l’américain Tiffany au sujet de leur projet de fusion, devant un tribunal du Delaware, comme il l’avait promis mi-septembre. Tiffany a lui-même récemment engagé des poursuites contre LVMH, qui a renoncé à acquérir le joaillier pour 16,2 milliards de dollars.
Le groupe LVMH a annoncé vendredi soir avoir notifié à la Commission européenne son projet d’acquisition du joaillier américain Tiffany. «Conformément à ce qu’elle a toujours affirmé, la société LVMH a déposé son dossier immédiatement après l’obtention de ce feu vert.» Le groupe de Bernard Arnault précise avoir reçu à ce stade huit des dix autorisations anti-trust requises et escompte recevoir les autorisations des deux dernières, l’Union européenne et Taiwan, «bien avant la date limite du 24 novembre 2020». Alors que le mariage semble mal engagé, Tiffany a porté plainte afin de contraindre LVMH à boucler l’opération de rachat estimée à 16,2 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros) et réclame un verdict avant le 24 novembre, soit la date limite de clôture de l’accord.
Le groupe de luxe LVMH a déclaré jeudi avoir demandé à la justice américaine de «s’accorder un délai raisonnable» pour trancher le litige qui l’oppose à Tiffany.
Orange a mené mercredi l'émission de 500 millions d’euros d’obligations durables d’une maturité de 9 ans. Le produit de l’emprunt servira à financer des projets ayant des objectifs sociaux et environnementaux. Le livre d’ordres a atteint 2,9 milliards d’euros, ce qui a permis de resserrer le spread à l'émission à 45 points de base, contre une fourchette indicative initiale de 75-80 pb et une «guidance» de 50 pb. Les titres sont notés Baa1/BBB+. De son côté, le groupe britannique Burberry a annoncé qu’il comptait émettre une obligation durable à 5 ans en sterling, qui serait la première de ce type à être émise par une entreprise de luxe. La présentation aux investisseurs débutera le 10 septembre.
Orange a mené mercredi l'émission de 500 millions d’euros d’obligations durables d’une maturité de 9 ans. Le produit de l’emprunt servira à financer des projets ayant des objectifs sociaux et environnementaux. Le livre d’ordres a atteint 2,9 milliards d’euros, ce qui a permis de resserrer le spread à l'émission à 45 points de base, contre une fourchette indicative initiale de 75-80 pb et une «guidance» de 50 pb. Les titres sont notés Baa1/BBB+.
LVMH rompt ses fiançailles avec Tiffany. Le numéro un mondial du luxe a indiqué mercredi qu’il ne pouvait pas réaliser l’acquisition du joaillier américain, annoncée il y a un an pour 16,2 milliards de dollars.
L’une des plus fortes hausses du CAC 40, en gain de plus de 3% en fin de matinée, Pernod Ricard anticipe un environnement volatil et incertain tout au long de son exercice qui s’achèvera fin juin 2021, après avoir enregistré une chute de 38% de ses ventes au quatrième trimestre 2019-2020. « Nous attendons un ralentissement durable pour le Travel Retail, mais une bonne résilience du off-trade aux Etats-Unis et en Europe, ainsi qu’une reprise progressive en Chine, en Inde et pour le on-trade dans le monde », a commenté Alexandre Ricard, le PDG du groupe
Le joaillier américain Tiffany a annoncé jeudi être redevenu bénéficiaire au deuxième trimestre de son exercice 2020-2021, avec un bénéfice net de 31,9 millions de dollars (27 millions d’euros), a indiqué la société dans un document transmis à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine. Le groupe avait accusé une perte de 64,6 millions de dollars au trimestre précédent. A la même période, les ventes mondiales du joaillier ont chuté de 29% sur un an, après avoir plongé de 45% au cours du trimestre allant de février à avril. Tiffany avait annoncé mardi vouloir repousser la date butoir de son mariage avec le groupe français LVMH jusqu’au 24 novembre. Tiffany avait néanmoins indiqué que LVMH se réservait le droit de contester ce report. Fin novembre 2019, LVMH et Tiffany avaient annoncé avoir signé un accord définitif en vue du rachat du groupe américain par le Français pour un montant de 16,2 milliards de dollars.
Le joaillier américain Tiffany a annoncé jeudi être redevenu bénéficiaire au deuxième trimestre de son exercice 2020-2021, avec un bénéfice net de 31,9 millions de dollars (27 millions d’euros), a indiqué la société dans un document transmis à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine. Le groupe avait accusé une perte de 64,6 millions de dollars au trimestre précédent.
Le géant du luxe LVMH et le joaillier américain Tiffany vont se donner trois mois supplémentaires pour mener à bien leur projet de rapprochement, la transaction ne s'étant pas clôturée à la date du 24 août fixée dans les termes de l’accord, selon Reuters, qui cite une source proche. LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, a conclu en novembre un accord pour racheter l’emblématique joaillier américain pour 16,2 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros), la plus importante acquisition de son histoire. Les deux groupes ont fixé au 24 août la première date butoir pour conclure l’opération mais avec la possibilité pour l’une des parties de repousser cette échéance jusqu’au 24 novembre au plus tard, d’après un document transmis par Tiffany au gendarme boursier américain.
Le groupe de cosmétiques américain Estée Lauder (marques Estée Lauder, Clinique, Aveda, La Mer, Mac, Bobbie Brown) a annoncé jeudi la suppression de 1.500 à 2.000 postes après un trimestre marqué par une forte baisse de la fréquentation de ses magasins pendant la pandémie. Au quatrième trimestre de son exercice fiscal, clos le 30 juin, le groupe a vu ses ventes chuter de 32%, à 2,43 milliards de dollars (2 milliards d’euros), et a subi une perte de 462 millions de dollars. Sur l’ensemble de son année fiscale, son chiffre d’affaires a baissé de 4%, à 14,29 milliards de dollars. Le groupe a présenté un plan sur deux ans prévoyant la fermeture de 10% à 15% de ses magasins, principalement en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique du Nord. Coût prévu pour l’ensemble de ses opérations de restructuration : 400 à 500 millions de dollars.