Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Aberdeeen Standard Investments (ASI) a annoncé avoir financé trois bailleurs sociaux français en investissant 90 millions d’euros sous forme de dette privée. Dans un communiqué, la société de gestion d’origine britannique indique qu’elle souhaite ainsi " les aider à atteindre leurs objectifs de développement de logements sociaux au cours des prochaines années et à diversifier leurs profils de financement». ASI précise que ces investissements ont été effectués tout au long de la crise du Covid-19, mais ne communiqué pas les noms de ces trois entreprises financées. Ces transactions prévoyaient trois financements à long terme apportés à la fois sous forme de prêts remboursables en une fois ou par amortissement, d’une durée de vie moyenne pondérée comprise entre 25 et 30 ans. Elles prévoyaient également un profil d'échéance adapté afin de correspondre aux engagements de retraite de Phoenix Group, un partenaire stratégique d’ASI. Enfin, l’opération prévoyait également un surcroît de rendement possible et une exposition diversifiée grâce à des opportunités sur la dette privée «soigneusement sélectionnées». Selon Cédric Rozier, investment director en dette privée d’ASI, ces transaction permettent entre autres de «générer des flux de trésorerie pérennes sur le long terme».
L'institution recrute un ancien de Matignon et de Bercy pour accompagner ses filiales affaiblies par la crise ou en pleine transformation, comme la Poste avec CNP.
La banque belge, en collaboration avec Objectway, a créé une plate-forme digitale automatisée simple à utiliser et qui laisse aux clients la maîtrise de leurs placements.
Temasek se flatte de rester un investisseur actif. Au titre de son exercice à fin mars dernier tout du moins. Alors que la valeur nette de son portefeuille s’établit à cette date à 306 milliards de dollars de Singapour, soit près de 200 milliards d’euros, le fonds d’investissement détenu par la Cité Etat mais géré en toute indépendance a, en douze mois, investi 32 milliards pour en céder 26. Le secteur des services financiers reste, à 23 % du portefeuille, le principal objet d’intérêt. Temasek précise avoir « renforcé [sa] position dans le secteur des paiements et au sein des sociétés financières non bancaires pour tirer profit de l’essor de la dématérialisation des services financiers ». Temasek a accru sa part dans PayPal, Mastercard ou Visa, et investi dans « des entreprises émergentes prometteuses telles que Blend, une plate-forme numérique américaine de crédits immobiliers et de services bancaires aux particuliers ».
Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé aujourd’hui un investissement d’un milliard de dollars dans Seattle Genetics, ainsi qu’une collaboration entre les deux sociétés pour développer et commercialiser les traitements du cancer du sein élaborés par son partenaire. Merck va acquérir 5 millions d’actions Seattle Genetics, soit 2,9% du capital, à un prix unitaire d’environ 200 dollars. Seattle Genetics percevra également un paiement initial de 600 millions de dollars de la part de Merck et sera éligible à des paiements d'étape pouvant atteindre 2,6 milliards de dollars.
Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé aujourd’hui un investissement d’un milliard de dollars dans Seattle Genetics, ainsi qu’une collaboration entre les deux sociétés pour développer et commercialiser les traitements du cancer du sein élaborés par son partenaire. Merck va acquérir 5 millions d’actions Seattle Genetics, soit 2,9% du capital, à un prix unitaire d’environ 200 dollars. Seattle Genetics percevra également un paiement initial de 600 millions de dollars de la part de Merck et sera éligible à des paiements d'étape pouvant atteindre 2,6 milliards de dollars.
Berkshire Hathaway va investir plus de 570 millions de dollars dans Snowflake, une entreprise de base de données cloud, rapporte le Financial Times. Il s’agit d’une rare incursion de Warren Buffett sur le marché des technologies d’entreprise après un pari raté sur IBM. Snowflake va s’introduire en Bourse à un prix qui le valorise à un maximum de 23,7 milliards de dollars. Dans son dossier d’introduction en Bourse, Snowflake révèle que Berkshire Hathaway et Salesforce Ventures vont acheter 250 millions de dollars d’actions directement auprès de la société lors de l’opération. La société de Warren Buffett achètera un autre bloc d’actions, valant plus de 320 millions de dollars, à l’un des actionnaires de la société.
Si les gérants de fonds veulent sérieusement investir de manière propre, ils doivent se salir les mains, estime Sasja Beslik, responsable de la finance durable de J. Safra Sarasin. Il a expliqué à Reuters s’être lui-même converti en détective ESG par le passé: il s’est envolé pour le Sud de l’Inde après avoir lu des études qui avaient décelé d’importants niveaux de pollution des eaux autour d’usines de production de masse de médicaments. Accompagné d’un cameraman, il a passé 10 jours à rencontrer des villageois et prélever des échantillons de cours d’eau situés près des usines fournissant des entreprises dans lesquelles sa société de l’époque avait investi. Pour Sasja Beslik, il est plus important que jamais d’enquêter sur les critères ESG, plutôt que de se fier aux notes distribuées par les fournisseurs de données qui sont souvent fondées sur les déclarations des entreprises. Le responsable de l’ESG de Vontobel Asset Management, Sudhir Roc-Sennet, emploie trois anciens journalistes d’investigation pour renforcer son équipe traditionnelle d’analystes. «Lorsque les données sont indisponibles, le travail basique de détective est la réponse», selon lui. «Il y a un énorme fossé dans le monde de l’investissement ESG», estime Sasja Beslik. «Un fossé entre ce que les investissements ESG affirment faire et la réalité du terrain. Un jour, cela va se retourner contre eux et pénaliser l’ensemble du secteur».
« Un effort considérable ». C’est ainsi que le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC) Eric Lombard a qualifié ce lundi le plan de relance de l’institution, qu’il a détaillé au cours d’une conférence de presse après en avoir dévoilé les grandes lignes dimanche. La Caisse va intervenir à travers deux canaux, le « canal historique » de l’investissement en fonds propres pour 26 milliards d’euros (dont 80% mis au travail en deux ans), et le canal des fonds d’épargne, dont les interventions seront intensifiées. Les encours cumulés de ces derniers atteignent 450 milliards d’euros, via le livret A et livret de développement durable et solidaire.
Blackstone Group et Global Infrastructure Partners ont soumis une offre de rachat pour l’opérateur ferroviaire Kansas City Southern, qui est valorisé à plus de 18 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Une première offre des deux groupes a été rejetée. Kansas City Southern travaille avec Morgan Stanley pour étudier l’offre.
Oceanwood, un hedge fund activiste basé à Londres, appelle les gouvernements européens à changer radicalement leur politique en matière de transports pour encourager le rail et aider à lutter contre la pollution des émissions carbone, rapporte le Financial Times. La société, qui gère 1,3 milliard de dollars, a écrit aux ministres du Royaume-Uni, de la France, des Pays-Bas et de la Belgique. Il les exhorte à délaisser les vols courts et les ferries transmanche au profit du transport de passagers et de marchandises. Le hedge fund détient environ 0,75 % de Getlink, la société française qui a la concession pour exploiter le Tunnel sous la Manche jusque dans les années 2080 et gère aussi les trains entre l’Angleterre et la France.
Le fonds EQT Infrastructure V, géré par EQT, est entré en négociations exclusives en vue de l’acquisition d’une participation majoritaire dans Colisée, actuellement détenu par IK Investment Partners. C’est le premier investissement d’EQT depuis l’ouverture officielle de son bureau à Paris en juin dernier et le deuxième investissement d’EQT Infrastructure en France, après l’acquisition de SAUR, un acteur de la gestion de l’eau potable et des eaux usées. Créé en 1976, Colisée est un acteur européen du secteur des EHPAD et des services à domicile pour les personnes âgées. La société, dont le siège social est à Paris, a développé une présence géographique européenne avec environ 270 établissements et agences de services de soins à domicile en France, en Belgique, en Espagne et en Italie. Colisée emploie plus de 16.000 salariés et réalise un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. EQT indique sur son investissement dans Colisée est en ligne avec les Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies (ODD), notamment l’Objectif n°3 “Bonne santé et bien-être” et l’Objectif n°11 « Villes et communautés durables ». La transaction est soumise à la consultation et l’information des Instances Représentatives du Personnel ainsi qu’à l’obtention des autorisations des autorités de la concurrence et éventuellement de contrôle des investissements étrangers. Avec l’acquisition de Colisée, EQT Infrastructure V sera investi à hauteur de 5 à 10 % par rapport à son objectif de taille du fonds. Aucune décision n’a été prise à ce jour concernant la fin de la période d’engagement d’EQT Infrastructure IV et la date de début des commissions de gestion d’EQT Infrastructure V.
« L’or est extrait d’un trou en Afrique ou ailleurs. Ensuite, on le fond, on creuse un autre trou, on l’enterre à nouveau et on paie des gens pour le garder. Il n’a aucune utilité. Quelqu’un qui nous regarderait de la planète Mars resterait perplexe. » Quand il s’est agi de démontrer l’inutilité profonde des métaux précieux en tant que classe d’actifs, Warren Buffett (photo) n’a jamais été en manque d’inspiration. En entrant au capital du canadien Barrick Gold, l’un des principaux groupes miniers aurifères mondiaux, l’homme d’affaires – qui avait déjà fait une incursion dans cette classe d’actifs à la fin des années 90 – démontre à ses admirateurs que le pragmatisme peut tordre le coup aux convictions les plus affirmées.
Les fonds d’investissement américains General Atlantic et Sequoia Capital, actionnaires de ByteDance, la maison mère de TikTok, entendent jouer un rôle dans une éventuelle acquisition des activités américaines du réseau social, menacé d’interdiction par l’administration Trump. TikTok a indiqué avant-hier poursuivre l’administration Trump pour éviter l’interdiction. Les deux sociétés d’investissement, qui détiennent des participations importantes dans le chinois ByteDance, pourraient concurrencer Microsoft, qui a déclaré ce mois-ci avoir entamé des négociation sur un rachat des activités de TikTok aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Les fonds d’investissement américains General Atlantic et Sequoia Capital, actionnaires de ByteDance, la maison mère de TikTok, entendent jouer un rôle dans une éventuelle acquisition des activités américaines du réseau social, menacé d’interdiction par l’administration Trump, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. TikTok a indiqué hier poursuivre l’administration Trump pour éviter l’interdiction
Le Conseil fédéral suisse a adopté ce 19 août ce qu’il appelle «le message» visant à modifier la loi sur les placements collectifs de capitaux (LPCC). Le «Limited Qualified Investor Fund» (L-QIF) a pour propos de créer une catégorie de fonds qui offre aux investisseurs qualifiés une alternative aux produits étrangers similaires. L’association suisse des fonds, la SFAMA indique dans un communiqué soutenir ce projet, car sa mise en œuvre est une étape importante selon elle, vers l’amélioration de la compétitivité du marché suisse de gestion de fonds et de l’Asset Management ainsi que le renforcement de la place financière suisse. La SFAMA explique que l’élément central du projet est de mettre à disposition un placement collectif flexible en vertu du droit suisse, qui ne soit pas soumis à l’obligation d’autorisation de la FINMA et qui puisse donc être mis en place de manière beaucoup plus rapide et rentable. En même temps, ce produit innovant, qui ne doit être ouvert qu’aux investisseurs qualifiés, devrait assurer la qualité et la sécurité habituelles: les asset managers ou la direction de ce fonds doivent être un établissement soumis à la surveillance de la FINMA. Cette surveillance indirecte tient dûment compte des besoins des investisseurs qualifiés en matière de protection client. Le L-QIF doit être possible pour les placements collectifs ouverts et fermés selon la LPCC. L’univers de placement doit être flexible et offrir aux investisseurs le choix le plus large possible. En outre, le classement du L-QIF parmi les fonds suisses sur le plan fiscal est déterminant dans son succès. Après la commission chargée de l’examen préalable, le Parlement devrait examiner le projet lors de la session d’hiver 2020. Son entrée en vigueur est attendue pour 2022.
Alors que Berkshire Hathaway a augmenté sa position dans Bank of America au deuxième trimestre, il considérablement réduit ses participations dans les autres grandes banques américaines et investi dans l’or, un actif que l’oracle d’Omaha a longtemps dénigré, rapporte Les Echos.Selon des documents remis au régulateur, la société de Warren Buffett a vendu 85,6 millions d’actions Wells Fargo au cours du trimestre, réduisant sa participation de 7,9 % à 5,8 %. Le holding a également vendu 35,5 millions d’actions de JPMorgan,abaissant sa participation de 1,9 % à 0,7 %, et une minorité substantielle de sa participation de longue date de PNC Financial. L’investisseur a par ailleurs complètement fermé sa position dans Goldman Sachs. À la fin du trimestre précédent, Berkshire Hathaway détenait près de 2 millions d’actions de la banque d’investissement. Les participations dans M & T Bank,Bank of New York Mellon, US Bancorp, Mastercard et Visa ont toutes été réduites.Au total, Berkshire a délaissé 12,8 milliards de dollars d’actions au cours du trimestre. Mais le conglomérat a pris une participation de 1,2 % dans le groupe minier Barrick Gold, profitant de l’envolée des cours du métal précieux à des nouveaux sommets historiques, explique le quotidien.
Aberdeen Standard Investments prévient que les investisseurs pourraient être pénalisés si les Etats-Unis mettent à exécution leurs projets de forcer les entreprises chinoises à quitter les Bourses américaines si elles ne soumettent pas à un audit, rapporte le Financial Times. La société de gestion fait du lobbying auprès de la Securities and Exchange Commission pour mieux protéger les actionnaires minoritaires des entreprises chinoises cotées à New York en empêchant les parties liées de voter sur des offres de retrait de la cote. En faisant cela, ASI estime que les investisseurs minoritaires auront une meilleure chance d’obtenir un juste prix pour leurs actions. ASI estime que plus de 200 entreprises chinoises représentant une capitalisation de 1.000 milliards de dollars pourraient être délogées de Wall Street.
L’italien CDP Venture Capital SGR – Fondo Nazionale Innovazione va investir un total de 8 millions d’euros dans 50 startup dans le cadre du programme AccelerORA! Cet investissement, réalisé par le biais du Fondo Acceleratori, vise à soutenir rapidement les startup innovantes et méritantes en phase d’amorçage et de pré-amorçage et qui sont confrontés aux défis du Covid-19. Les secteurs ciblés sont la mode, l’agritech, la medtech, le commerce en ligne, l’éducation, les fintech, les logiciels B2B, la communauté numérique… Les investissements seront gérés par le Fondo Acceleratori. Certaines opérations basées dans le Sud de l’Italie seront en co-investissement avec le fonds Italia Venture II. Le programme a permis de générer des investissements pour un total de 22 millions d’euros grâce à des partenariats.
Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance n’ont fourni aucune protection particulière aux entreprises à risque lors de la chute des marchés provoquée par le Covid-19 en début d’année, selon une étude de Marty Fridson, directeur des investissements de Lehmann Livian Fridson Advisors. Cette étude citée par le Financial Times montre que les indices des obligations à haut rendement qui privilégient les entreprises très bien notées ESG ont mieux fait que le marché pendant la chute de mars. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec l’ESG. Marty Fridson montre que les investissements ESG ont tiré leur épingle du jeu parce que les émetteurs avaient des notations de crédit plus fortes en moyenne et que les fonds étaient moins exposés au secteur de l’énergie, touché par un crash historique du prix du pétrole. Pour lui, le plongeon du pétrole, qui a indirectement dopé plusieurs fonds ESG, n’a rien à voir avec les réglementations vertes ni avec une transition vers les sources renouvelables d’énergie. C’est une question d’offre et de demande.