Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le japonais SoftBank Group propose d’acheter des actions de l’américain Uber Technologies sur la base d’une valorisation de la société de 48 milliards de dollars (40 milliards d’euros), soit 30% de moins que sa valorisation la plus récente de 68,5 milliards de dollars, a appris l’agence Reuters de source proche du dossier. L’investissement, qui a été approuvé par le conseil d’administration d’Uber en octobre, va déclencher une série de changements chez Uber. Ainsi, les droits de vote de certains actionnaires d’origine seront limités; le conseil d’administration va passer de 11 à 17 membres; l’influence du fondateur et ancien patron de la société de transport, Travis Kalanick, sera réduite.Le consortium d’investisseurs mené par SoftBank et le Dragoneer Investment Group prévoit de prendre une participation d’au moins 14% dans Uber. L’offre sera lancée mardi et les investisseurs auront près d’un mois pour répondre, ont dit les sources lundi.Le consortium d’investisseurs mené par SoftBank aura deux des nouveaux sièges au conseil d’administration, les quatre autres étant réservés à des administrateurs indépendants.S’il n’y a pas assez de vendeurs, SoftBank peut encore renoncer à l’opération.Le groupe japonais doit par ailleurs faire un investissement d’un milliard de dollars dans Uber sur la base de sa valorisation à 68,5 milliards de dollars.Même au prix décoté de 30%, Uber reste la deuxième start-up non cotée la plus valorisée au monde après la chinoise Didi Chuxing, qui offre des services de covoiturage. L’offre de SoftBank et de ses associés reste donc attractive pour les investisseurs d’origine, y compris des salariés. Uber prévoit de s’introduire en Bourse en 2019.
La société de capital investissement Roark Capital a annoncé le rachat de la chaîne de restaurant Buffalo Wild Wings dans une opération d’environ 2,9 milliards de dollars y compris la dette. Le prix offert par la société, qui détient déjà les restaurants Arby, représente une prime de 7,2% par rapport au cours de clôture de lundi.
AEW, la filiale de gestion d’actifs immobiliers de Natixis Investment Managers, a annoncé, ce 28 novembre, l’acquisition pour le compte d’un investisseur institutionnel de l’immeuble « 62 Cité », un ensemble mixte indépendant composé majoritairement de bureaux et d’un local commercial. Cet actif est situé au sein de la Cité Internationale dans le 6ème arrondissement de Lyon. L’immeuble développe une surface d’environ 4.000 m² répartis sur 8 étages et dispose de 2 grands terrasses privatives. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Lors d’une présentation clients et presse qui se tenait hier à Paris, Christophe Donay, responsable de l’allocation d’actifs et de la recherche macroéconomique chez Pictet Wealth Management, a indiqué que les actions recelaient encore un potentiel de hausse selon lui, «même si les marchés américains n’impliquent pas une réforme de l’impôt sur les sociétés». «Le cycle économique actuel est certes l’un des plus longs mais c’est aussi l’un des plus mous en termes de dynamique de croissance et d’accumulation de l’investissement et du crédit», commente-t-il, écartant le risque d’une récession aux Etats-Unis.Pour lui, le potentiel de hausse des actions correspond à la croissance 2018 des bénéfices (9% en Europe, 10% aux États-Unis et 15% en Chine). Les résultats du troisième trimestre confirment que la croissance des bénéfices est résiliente, cependant, les valorisations sont tendues et ne laissent aucune place à l’expansion ou à la déception tant dans les obligations à haut rendement que dans les actions. La volatilité devrait rester faible avec des pics occasionnels.Sur les obligations souveraines, Christophe Donay se dit entre neutre et baissier. Le rendement des bons du Trésor américains à 10 ans devrait atteindre 2,5-2,8% d’ici la fin de l’année 2018. Les bons du Trésor américain et les Bunds conservent leurs caractéristiques d’actifs refuges et offrent une protection dans un portefeuille diversifié. Les obligations souveraines émergentes locales semblent attrayantes dans un environnement de taux bas.Christophe Donay identifie quelques sources de déception potentielles pouvant conduire à une correction des actifs risqués. Il s’agit, par exemple, d’un risque systémique découlant d’instabilités politiques dans des pays comme l’Espagne ou l’Italie. Les tensions géostratégiques entre la Corée du Nord, les Etats-Unis et/ou la Chine, représentent également un risque. «Attiser les tensions déjà bien présentes n’est cependant dans l’intérêt de personne, car l'équilibre économiquemondial s’en trouverait gravement compromis au détriment de chaque pays», commente-t-il.Concernant la Chine, il estime qu’elle pourrait ne pas parvenir à éviter un retournement mais que celui-ci ne se produira pas en 2018. «On considère que les autorités chinoises vont faire du «stop and go» pour éviter que ça craque», commente-t-il.Enfin, il estime qu’une erreur de politique économique est toujours possible comme un resserrement précipité de la politique monétaire. Mais «cela semble improbable, étant donné le fait que Jerome Powell, le futur président de la FED, paraît particulièrement qualifié, que la BCE agit avec prudence et patience et que la Banque centrale chinoise ne devrait pas rompre avec sa politique de «stop-and-go»", indique-t-il.
Le fonds d’investissement White Tale a contesté mardi de récentes déclarations de Clariant au sujet de leurs discussions sur l’avenir du groupe suisse, alors que les relations se tendent de plus en plus entre le chimiste et son principal actionnaire. «Nous sommes impatients de soumettre ces questions directement aux actionnaires», a indiqué White Tale dans un communiqué.White Tale réunit le fonds d’investissement 40 North Latitude Master Fund, contrôlé par les investisseurs américains David Winter et David Millstone, ainsi que le fonds Corvex Master Fund, contrôlé par le célèbre investisseur activiste Keith Meister. White Tale détient plus de 20% du capital de Clariant.Vendredi, Clariant a rejeté un grand nombre d’exigences de White Tale, dont celle d’engager une banque d’investissement pour étudier ses options stratégiques. Le groupe a par ailleurs accordé aux investisseurs activistes la possibilité de nommer un candidat à son conseil d’administration, soit moins que les trois sièges souhaités par White Tale.Clariant a expliqué dans un communiqué que pour son conseil d’administration, une telle démarche visait essentiellement à trouver des repreneurs pour différentes activités, avec pour ultime corollaire un démantèlement du groupe et la vente de ces actifs.White Tale a riposté mardi en affirmant qu’il était «cohérent à la fois dans ses conversations privées et ses déclarations publiques sur la nécessité d’un examen approfondi et indépendant de toutes les alternatives stratégiques». Il a ajouté ne jamais avoir recommandé une scission du groupe, en dépit des déclarations de Clariant.
Après une levée de 26 millions d’euros en janvier, Doctolib, leader de la e-santé en Europe, annonce un nouveau tour de table de 35 millions d’euros. Au total, la société a réuni 61 millions d’euros en 2017, soit l’investissement le plus important du secteur de la e-santé en Europe et le troisième tous secteurs confondus en France cette année, assure un communiqué. Cette levée de fonds a été réalisée auprès de Bpifrance, déjà présent au capital, et d’Eurazeo, une des premières sociétés d’investissement cotées en Europe. Grâce à cet apport, Doctolib souhaite accélérer son développement en France et en Allemagne et lancer de nouveaux services.Depuis sa création fin 2013, la société a levé 85 millions d’euros auprès d’Accel , de Bpifrance, d’Eurazeo, de Kerala Ventures et d’entrepreneurs français et allemands ( Pierre Kosciusko - Morizet , Nicolas Brusson , Bertrand Jelensperger , Maxime Forgeot et Ludwig Klitzsch « Bpifrance se réjouit de renouveler sa confiance à Doctolib , qui a réalisé une année 2017 exceptionnelle. Cet investissement s’inscrit totalement dans la stratégie de Bpifrance, qui privilégie les grands projets sociétaux, les visions de long terme et le rayonnement de la France en Europe et dans le monde », témoigne Nicolas Herschtel, directeur d’investissement de Bpifrance. «Le déploiement rapide de Doctolib à l’international a joué un rôle déterminant dans notre choix d’investir. En seulement un an, la société a démontré sa capacité à répliquer son modèle outre - Rhin avec succès. Doctolib a aujourd’hui toutes les cartes en main pour accélérer son internationalisation, investir d’autres pays et devenir le grand service e - santé qui manque à l’Europe.» , explique Yann du Rusquec, Managing Director d’Eurazeo.
Les souscriptions nettes des OPC non monétaires ont marqué le pas au troisième trimestre, avec un montant de seulement 4 milliards après 20 milliards aux premier et deuxième trimestres, selon des statistiques communiquées par la Banque de France. Sur un an, elles atteignent 49 milliards (pour un encours s'établissant à 1202 milliards d’euros), en provenance en grande partie des sociétés d’assurance (+58 milliards). Au troisième trimestre 2017, les OPC non monétaires poursuivent leurs achats nets en titres long terme (+2 milliards) et titres d’OPC (+2 milliards). Ils privilégient les titres émis par les sociétés non financières (+5 milliards). Sur un an, la part des titres émis par des émetteurs hors France augmente à 53 % contre 46 % l’année précédente.Du côté des OPC monétaires, la collecte du troisième trimestre s’établit à 16 milliards(après des sorties de 24 milliards le trimestre précédent, provenant essentiellement du secteur des sociétés non financières (+7 milliards) et des assurances (+6 milliards). Les OPC monétaires renforcent leurs acquisitions de titres de créance court terme (+7 milliards), ainsi que leurs dépôts et autres placements nets (+12 milliards) et allègent leur portefeuille de titres de créance à long terme (-3 milliards). Sur un an, les OPC monétaires, dont l’encours progresse de 28 milliards à 334 milliards d’euros, augmentent leurs investissements en titres émis par les sociétés non financières (+9 milliards) et les établissements de crédit (+7 milliards).
Catella Residential Investment Management, la nouvelle société de gestion berlinoise de Catella focalisée uniquement sur les actifs résidentiels, a acquis deux projets de développement pour le fonds Catella Wohnen Europa. L’un d’eux se situe à Bremen, en Allemagne, et l’autre à Aarhus, au Danemark. Le prix total d’acquisition du portefeuille de 25.000 mètres carrés se situe autour de 88,6 millions d’euros.Le fonds est un fonds immobilier ouvert allemand pour les investisseurs semi-professionnels et privés qui cherchent à investir au moins 500.000 euros. Lancé en février 2016, le fonds a accumulé des actifs immobiliers de plus de 450 millions d’euros en un an. Catella Wohnen Europa est investi dans une sélection de marchés européens, dont l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et la Scandinavie.
La controverse autour de stagiaires en âge d’aller à l’école faisant des heures supplémentaires illégales chez Foxconn, un fournisseur clé d’Apple, alimente les craintes selon lesquelles de nombreuses autres entreprises pourraient être exposées à des dommages en termes de réputation et des défis légaux pour utilisation du travail des enfants, rapporte le Financial Times fund management. Apple est l’une des 62 entreprises recensées par MSCI qui font face à des allégations d’emploi direct de travailleurs trop jeunes ou de fournisseurs qui utilisent le travail des enfants. « La manière de gérer ces sujets n’est pas de vendre ou de se désinvestir mais d’entreprendre un travail d’engagement actionnarial avec les sociétés. C’est là où le vrai travail commence. Il peut être mieux pour certains enfants de travailler plutôt que de finir dans les rues, mais il est aussi essentiel de s’assurer que ces enfants vont à l’école et reçoivent une bonne éducation », explique Sasja Beslik, responsable de la finance durable de Nordea Wealth Management.
L’investissement ESG est une priorité pour les fonds de pension, 61% d’entre eux prévoyant d’accroître leur allocation à ce secteur dans les trois ans qui viennent, d’après une étude réalisée par Amundi et la société de recherche britannique Create. Le prix des obligations leur apparait majoritairement trop élevé à l’heure actuelle, 62% préférant miser sur les actions dans les 3 années qui viennent. Plus globalement, «à la lumière d’une inflation croissante, d’une politique monétaire accommodante et de la montée des mouvements populistes, les fonds de pension s‘éloignent des stratégies de court terme et averses au risque suivies pour faire face à des marchés volatils, préférant investir pour des rendements et de la croissance de long terme», d’après les auteurs de l’étude réalisée auprès de 161 fonds de pensions représentant 1.710 milliards d’euros d’actifs.
KKR a relevé pour la deuxième et, apparemment la dernière fois, le prix de son offre sur Hitachi Kokusai Electric, à 3.132 yens par action contre 2.900 yens précédemment, rapporte l’agence Reuters. Le groupe américain de capital-investissement a également prolongé le délai de son offre, initialement clos ce vendredi, au 8 décembre.L’offre de KKR de 2.900 yens sur la division d'équipements de communication, de matériel vidéo et d'équipements pour semi-conducteurs d’Hitachi avait été lancée en octobre après une suspension en août de la proposition initiale formulée en avril. L’offre d’avril valorisait Hitachi Kokusai à 257 milliards de yens (2,3 milliards de dollars), soit 2.503 yens par action. La dernière proposition valorise l’entreprise japonaise à quelque trois milliards de dollars.
La société d’investissement belge Gimv a annoncé, ce 27 novembre, la cession de la société Brakel au groupe Kingspan. Brakel est l’un des principaux acteurs européens du contrôle climatique et de la sécurité incendie pour les bâtiments industriels et commerciaux. Le groupe Kingspan, pour sa part, est un spécialiste mondial des solutions innovantes et à haute performance d’isolation énergétique et d’enveloppe énergétique de bâtiments. Gimv avait acquis une participation majoritaire au capital de Brakel en 2015 et avait ensuite apporté des capitaux supplémentaires pour l’acquisition d’ArginaTechnics en 2016.Sur toute la période de détention, l’investissement dans Brakel a produit un rendement supérieur au rendement moyen à long terme de Gimv. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été divulgués.
Le fournisseur d’indices Solactive vient de publier une étude sur les robot-conseillers (1) qui se penche sur quelques problématiques liées à la croissance continue de ces nouveaux outils, entre autres les questions liées à la transparence, à la performance historique et à l’allocation des actifs. Dans cette perspective, Solactive a comparé des robo-advisers américains et allemands.L'étude révèle notamment que les robot-conseillers se basent sur différentes approches d’optimisation pour déterminer les portefeuilles recommandés et il existe d’importantes différences entre les véhicules américains et allemands en ce qui concerne notamment l’allocation et les frais. Il apparaît finalement que les robot-conseillers ne sont pas des outils «magiques» et que même ces outils peuvent aussi accuser des pertes, même dans le cadre de la mise en oeuvre de stratégies d’investissement conservatrices. Tim Pfeiffer, patron de la recherche et du développement chez Solactive, estime en conclusion que les robot-conseillers constituent bien un vrai défi pour les acteurs traditionnels mais qu’ils ne vont pas devenir non plus la seule approche en matière d’investissement. Ces outils sont «certainement un bon service complémentaire aux offres traditionnelles. Essayez de réfléchir plutôt de cette manière : même après 20 ans que le premier colis a été envoyé par Amazon, il existe encore des librairies, j’imagine même des librairies qui se sont améliorées. De la même façon, il y aura encore des services de banque et d’investissement personnalisés dans une vingtaine d’années. Les banques peuvent mettre en oeuvre des modèles hybrides, en particulier autour des objectifs d’investissement individuels, tels que la planification de la retraite ou encore les événements de la vie. C’est un aspect dans lequel le seul profilage en ligne est encore confronté à des limites», écrit Tim Pfeiffer. (1) «Robo-Advisory: A closer look at the engine room»
Un paradoxe. Alors que tant les banquiers centraux que les intervenants de marché ne manifestent pas d’inquiétudes particulières sur le risque d’une remontée de l’inflation, les fonds d’obligations indexées sur l’inflation ont enregistré une collecte nette de 1,2 milliard de dollars durant la semaine au 21 novembre, la plus importante depuis novembre 2016, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données communiquées par le spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global. Les fonds d’obligations dans leur ensemble n’ont toutefois collecté que 4,8 milliards de dollars. Les fonds dédiés aux obligations à haut rendement ont subi une quatrième semaine consécutive de rachats nets, cette fois pour un montant de 2 milliards de dollars. Sur les quatre semaines, les rachats s'élèvent à près de 10 milliards de dollars. Cela dit, les fonds d’obligations émergentes ont encore attiré 0,9 milliard de dollars durant la semaine écoulée.Les fonds actions ont de leur côté affiché une collecte nette de 7,4 milliards de dollars, toujours portés par les flux sur le Japon et les pays émergents. Les fonds d’actions japonaises ont ainsi drainé 2,6 milliards de dollars tandis que les fonds spécialisés sur les actions émergentes ont encore attiré 1,5 milliard de dollars. Les fonds d’actions américaines ont affiché des souscriptions nettes de 1 milliard de dollars mais les fonds d’actions européennes ont en revanche subi des rachats nets pour un montant de 400 millions de dollars.
Face aux difficultés de l’opérateur Maranatha, à la complexité du dossier et à l’expression des intérêts divergents des différentes parties prenantes, 123 Venture a indiqué vendredi qu’il souhaitait «rétablir quelques vérités» et apporter les précisions suivantes :"Maranatha Gestion Hôtelière SAS, filiale du Groupe Maranatha, est un opérateur parmi d’autres des hôtels du portefeuille d’123 Venture. Les fonds gérés ou conseillés par 123 Venture investissent dans l’hôtellerie en France aux côtés d’opérateurs hôteliers dont ils accompagnent le développement en réalisant l’acquisition d’établissements (murs et fonds de commerce). 123 Venture n’a pas vocation à exploiter en direct les hôtels mais fait appel systématiquement à de très nombreux opérateurs. Ainsi Maranatha est un de ces gestionnaires pour seulement 11 des 120 hôtels aujourd’hui détenus par 123 Venture. Ces contrats de prestation de service peuvent être dénoncés ad notum et l’opérateur remplacé.123 Venture est investi à hauteur de 25 millions d’euros dans 11 établissements dont la gestion opérationnelle est assurée par Maranatha123 Venture, à travers ses différents fonds, a investi 25 millions d’euros dans 11 hôtels dont la gestion est assurée par l’opérateur Maranatha dans le cadre d’une prestation de service. Les sociétés affiliées au groupe Maranatha ne détiennent qu’une part minoritaire dans le capital de ces établissements et son contrat de prestation de service peut être révoqué à tout moment.Par ailleurs, compte tenu de son mandat de Président, ou de Président du Conseil de Surveillance de ces établissements, 123 Venture assure un contrôle rigoureux de la situation financière de ces 11 actifs gérés par Maranatha et dont les comptes ont été certifiés par les CAC. Au 31 août 2017, ces 11 établissements n’ont pas de passif exigible étant à jour de leur dette d’exploitation et financières. Ils ne font pas l’objet d’une procédure de redressement judiciaire et affichent à ce jour des résultats en phase avec nos attentes».
Quilvest Private Equity a acquis une participation majoritaire au capital du Groupe des écoles Denis Huisman (GEDH), un réseau français d’établissements d’enseignement supérieur, auprès de Platina Equity Solutions, rapporte Private Equity News, entité sœur de Financial News. Dans le cadre de cette transaction, Amin Khiari, directeur général de GEDH, a également acquis une participation au capital. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été divulgués. Fondé en 1962, GEDH compte plus de 3.000 étudiants. Le groupe est propriétaire d’écoles qui dispensent des cours de communication, de journalisme et d’autres matières dans plusieurs sites en France mais aussi à New York et à Shanghai.
Le spécialiste de l'épargne retraite Eres enrichit son offre avec le lancement d’un nouveau Plan d’Epargne Retraite Entreprises (PERE),» Eres retraite 83", assuré par SwissLife Assurance et Patrimoine. «Eres retraite 83" s’adresse aux PME/TPE, quels que soient leur taille et le montant des cotisations, accompagnées par un conseiller en gestion de patrimoine (CGP), un courtier en assurance ou un expert-comptable. La nouvelle version de ce PERE comprend notamment un nouveau processus de souscription simplifié et dématérialisé, ainsi qu’une gamme financière élargie à 71 fonds en architecture ouverte, gérés par une sélection de gérants financiers dont sept nouveaux partenaires : Amiral Gestion, BDL Capital Management, Fidelity, H2O AM, Moneta AM, Rouvier Associés, Trusteam Finance.Il conserve les caractéristiques de l’ancienne offre comme la garantie de table de mortalité pour les cotisations périodiques ; avec une option de garantie de la table de mortalité sur les versements individuels facultatifs ; des délais d’investissement à J+1 ; un large choix d’options de rentes dont une rente avec réversion allant de 30% à 200% ; ou encore la possibilité de choisir individuellement (salarié par salarié) le taux technique à la liquidation du contrat.
La Française REM a acquis pour le compte de trois Sociétés Civiles de Placement Immobilier (Multimmobilier 2, Pierre Privilège et Eurofoncière 2), un immeuble de bureaux situé au 70 rue de Villiers à Levallois-Perret (92). L’actif est situé dans le quartier Ouest des Affaires qui accueille plusieurs grandes entreprises. En cours de restructuration, l’immeuble développera 3.575 m². Les deux niveaux de sous-sol accueilleront 98 places de parking. La livraison est prévue en septembre 2018. Une certification BBC Effinergie Rénovation PEQA est visée.
Amundi Immobilier va annoncer ce matin la finalisation, le 30 octobre 2017, de l’acquisition de la structure détenant l’actif immobilier « The Atrium » au nom de ses fonds retail sous gestion, ainsi que de plusieurs investisseurs coréens représentés par le gestionnaire de fonds institutionnels Koramco Asset Management. Acquis auprès de la structure Icon Real Estate détenue par Victory Advisors, ce complexe immobilier, dont l’acquisition avait été annoncée en avril dernier, est situé dans le quartier d’affaires de South Axis à Amsterdam et compte près de 60.000m² de surfaces de bureaux. A l'époque plusieurs articles de presse faisaient mention d’une valorisation de 500 millions d’euros.« Avec l’acquisition de « The Atrium », nous réalisons l’acquisition la plus marquante sur le marché néerlandais en 2017, assure Pedro Antonio Arias, directeur des actifs réels et alternatifs d’Amundi. La collaboration avec des investisseurs institutionnels coréens confirme la capacité d’Amundi Immobilier à structurer et à exécuter des opérations complexes et de grande ampleur avec des acteurs internationaux reconnus, au coeur des grands pôles urbains européens ».Immeuble de bureaux historique de ce quartier, l’Atrium a été construit en 1976. « The Atrium » est composé de l’immeuble préexistant entièrement rénové, de deux nouvelles tours (la tour Sud livrée en juin 2017, et la tour Nord livrée fin octobre) ainsi que d’un nouveau parking souterrain (livré fin octobre). Conformément à l’acte de vente signé en avril, le closing final a eu lieu après la livraison de la tour Nord.