Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Selon la 22ème édition du Baromètre MSCI de l’investissement immobilier français, réalisé en association avec Crédit Foncier Immobilier auprès des grands investisseurs institutionnels, le volume total de l’investissement devrait s’élever à 23,6 milliards d’euros en 2017 contre 24 milliards d’euros en 2016 selon Crédit Foncier Immobilier (soit une baisse de près de 2 %). Les principaux freins à l’investissement demeurent la faiblesse du rendement des actifs core (44 %) et la rareté de ces actifs (24 % contre 27 % au dernier baromètre), selon le panel d’investisseurs.A l’achat, 63% des investisseurs interrogés privilégient les bureaux en 2018 (Paris QCA, Ile-de-France et régions), une proportion en net recul par rapport à 2017 (81 %). L’investissement en centre commercial est totalement délaissé en direct, considéré comme un actif risqué, nécessitant des investissements financiers importants en entrée et une taille de portefeuille critique pour avoir suffisamment de poids vis-à-vis des enseignes. Enfin, les investisseurs marquent un intérêt pour le logement (6 %) même s’il reste encore modeste.Pour des questions de diversification géographique, les panélistes souhaitent investir à l’étranger en 2018, en particulier en Allemagne et Italie, tandis que le Royaume-Uni disparaît de la liste.Les deux catégories d’investisseurs les plus actives en 2018 devraient être les SPCI/OPCI retail et les compagnies d’assurances ; suivis des foncières non cotées.MSCI, dans le cadre du Baromètre de l’investissement immobilier français réalisé en association avec Crédit Foncier Immobilier, interroge régulièrement les plus grands investisseurs immobiliers présents en France sur leurs anticipations du marché de l’année en cours et pour l’année à venir. Ce sondage est réalisé au travers d’une vingtaine d’indicateurs dont le taux de rendement des actifs immobiliers, les loyers faciaux contre les revenus nets, les mesures d’accompagnement. Les investisseurs sondés par MSCI représentent près de 100 milliards d’encours d’actifs immobiliers gérés, soit un tiers du marché.
Eurazeo Patrimoine entre en discussions exclusives avec Bridgepoint en vue de l’acquisition du groupe de cliniques privées C2S, selon un communiqué publié ce matin.Le Groupe C2S est le huitième opérateur de cliniques privées en France et l’un des leaders régionaux en Auvergne Rhône-Alpes et en Bourgogne Franche-Comté. Il opère 11 établissements principalement spécialisés en médecine, chirurgie et obstétrique et détient les murs de 7 d’entre eux. Le groupe compte environ 500 praticiens et près de 1 800 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 158 millions d’euros en 2016.
Afin d’aider les start-up de la santé à passer à l’échelle supérieure en France, Bpifrance a décidé de se doter d’une structure d’accompagnement dédiée, rapporte le quotidien Les Echos. Baptisée le « Hub HealthTech », celle-ci devra prodiguer des conseils, mettre en relation des start-up avec des partenaires potentiels et favoriser le partage d’expérience entre les jeunes pousses. En parallèle, la banque publique continue de compléter sa gamme d’outils de financement en direct dans la santé pour pouvoir s’attaquer à des technologies de pointe. Elle lance ainsi un nouveau fonds baptisé « Patient Autonome ». Doté de 50 millions d’euros, ce véhicule participera à des tours de table d’amorçage de sociétés qui développent des projets liés à la santé numérique, par exemple des outils de télémédecine ou de suivi à distance des pathologies.
La Française Real Estate Partners International a acquis, pour le compte de deux Sociétés Civiles de Placement Immobilier de La Française (Epargne Foncière et LF Europimmo), le Victoria Office, un immeuble de bureaux situé au 73-79 Heidenkampsweg dans le quartier d’affaires de City Sud à Hambourg. De nombreuses entreprises de différents secteurs comme ceux de l’aéronautique, des énergies renouvelables ou des sciences y ont établi leur siège social. L’immeuble de six étages a été construit en 1992 et offre environ 19.400 m2 de surface à usage de bureaux, auxquels viennent s’ajouter 293 places de parking. L’actif a été développé en vue d’accueillir des locataires multiples. Les quatre principaux locataires sont : une société ferroviaire allemande, un prestataire de services logistiques, un éditeur international de revues professionnelles et un fournisseur de solutions d’investissement en ligne.
La société de capital-investissement LBO France a annoncé, ce 1er décembre, l’acquisition de Bexley, spécialiste français de la chaussure masculine haut de gamme à prix accessible. Dans le cadre de cette opération, Eric Botton, le dirigeant fondateur, conserve une participation minoritaire au capital. Créé en 1985, Bexley emploie aujourd’hui 75 collaborateurs répartis entre son siège à Lyon et ses 14 boutiques situées à Paris, Lyon, Annecy, Aix, Marseille et Bruxelles. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué.
Les opérations de Buy & Build en Europe atteignent des records avec une progression de 20% par rapport au second semestre 2016, selon le dernier Buy & Build Monitor de Silverfleet Capital. L’activité Buy & Build des entreprises européennes adossées à des fonds de capital investissement est de plus en plus intense, avec une estimation de 320 transactions pour le premier semestre 2017 contre respectivement 302 et 266 lors des deux semestres 2016. La valeur moyenne des opérations de croissance externe du premier semestre 2017 s'élève à 107 millions d’euros, une valeur légèrement inférieure à 2016 (128 millions d’euros), mais représentant tout de même la quatrième valeur moyenne la plus élevée depuis la crise financière. Les statistiques confirment que le volume d’opérations de croissance externe réalisé par des entreprises européennes accompagnées par des fonds de Private Equity continue de dépasser ceux du LBO et des fusions-acquisitions mid-cap, qui en comparaison sont restés relativement stables. Les trois opérations de croissance externe les plus significatives recensées au premier semestre 2017 concernent le secteur des Services aux Entreprises. La plus importante été réalisée par Element Materials Technology, une société détenue par Bridgepoint, avec l’acquisition auprès de Clayton, Dubulier & Rice d’Exova, un groupe international d’inspection et de certification, pour 893 millions d’euros. La France a sensiblement marqué le pas au premier semestre 2017 avec 27 opérations contre 35 au second semestre 2016. Un déclin de 23% qui peut sans doute s’expliquer par l’incertitude des mois précédant l’élection présidentielle en mai de cette année. La région des pays nordiques est redevenue la plus active d’Europe avec 66 opérations et une progression de 47% à comparer avec les 45 transactions du second semestre 2016. Sur l’ensemble de ces opérations, le Danemark en compte 19, la Finlande 17, la Suède 16 et la Norvège 14. Malgré l’incertitude liée au Brexit, la performance du Royaume-Uni et de l’Irlande a été relativement solide, puisque la région s’est inscrite comme la deuxième plus dynamique d’Europe avec 53 opérations, mais une baisse de 5% au regard du second semestre 2016. L’origine des acquéreurs reste majoritairement britannique mais l’intérêt des étrangers ne s’est pas démenti.
Le fonds Next Estate Income Fund II (NEIF II) de BNP Paribas REIM a acquis le siège social allemand de Fiat Chrysler Automobile à Francfort auprès du promoteur allemand Lang & Cie. Cette nouvelle opération vient ainsi accroître la taille du fonds à près de 750 millions d’euros, précise la société. Cet immeuble développe une superficie d’environ 10.000 m². Le fonds NEIF II, géré par BNP Paribas REIM Luxembourg, est un fonds paneuropéen offrant une diversification dans le secteur des bureaux en zone euro aux investisseurs institutionnels avec un objectif de distribution de 5%.
Deka Immobilien a racheté une tour de bureaux («Tower 185") à Francfort pour un montant de 775 millions d’euros. Il s’agit d’une des plus grosses transactions réalisées cette année en Allemagne. La tour affiche une surface locative de plus 100.000 m2.Le nouvel actif sera réparti dans les fonds immobiliers ouverts Deka-ImmobilienEuropa, WestInvest InterSelect, Deka-ImmobilienGlobal ainsi que dans le fonds institutionnel WestInvest ImmoValue.
«Le lièvre budgétaire et la tortue monétaire». Tels sont les deux éléments moteurs que les investisseurs ont pris en compte durant les derniers jours de novembre et qui semblent avoir limité l’aversion au risque, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch. Du côté budgétaire, la prise en compte de la réforme fiscale a favorisé durant la semaine au 29 novembre une collecte de 1,8 milliard de dollars dans les financières, la plus importante des 21 dernières semaines, selon l'étude qui reprend des données communiquées par le spécialiste de l'évolution des flux dans le monde EPFR Global.. Du côté monétaire, l’abandon coordonné et très progressif de la politique accommodante a de nouveau suscité des sorties nettess dans les fonds d’obligations high yield, à hauteur de 0,5 milliard de dollars.Les fonds obligataires dans leur ensemble ont enregistré des entrées nettes de 5,4 milliards de dollars, les fonds d’obligations en catégorie d’investissement ayant encore attiré 5,6 milliards de dollars. Les fonds d’obligations émergentes affichent une collecte nette de 0,8 milliard de dollars. Les fonds d’obligations européennes ont de leur côté drainé plus de 1 milliard de dollars pour la quatrième fois au cours des quatre dernières semaines.Les fonds d’actions, toutes zones géographiques confondues, ont enregistré une collecte nette de 7,8 milliards de dollars, en raison notamment d’entrées nettes de 4,3 milliards de dollars dans les fonds d’actions américaines, les plus importantes des cinq dernières semaines. Les fonds d’actions émergentes ont engrangé 1,6 milliard de dollars, les fonds d’actions européennes 0,9 milliard de dollars, alors que les fonds d’actions japonaises subissaient leurs premiers rachats, à hauteur de 100 millions de dollars, des cinq dernières semaines.
Omers Private Equity, l’activité dédiée à l’investissement en private equity du fonds de pension canadien Omers, est entrée en négociations exclusives avec Ardian en vue de prendre le contrôle de Trescal, le spécialiste mondial des services de métrologie.La transaction, qui valorise la société à environ 670 millions d’euros, est soutenue par le management de Trescal dirigé par son PDG, Olivier Delrieu, précise les trois groupes dans un communiqué commun. Le senior management de Trescal, qui répare et entretient des instruments de tests et de mesures, réinvestira aux côtés d’Omers PE.Basé à Paris, Trescal gère 110 sites répartis dans 22 pays couvrant l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Asie et emploie plus de 3.000 employés dans le monde.
Eurazeo a annoncé ce 30 novembre une prise de participation majoritaire dans le spécialiste de la parfumerie Nest Fragrances, en partenariat avec sa fondatrice et présidente exécutive, Laura Slatkin. Il s’agit là du premier investissement d’Eurazeo Brands, la cinquième stratégie d’investissement d’Eurazeo dédiée aux marques à potentiel de croissance international dans le secteur des biens de consommation, lancée en mai 2017. La société a été acquise auprès de Tengram Capital Partners le 29 novembre 2017. Eurazeo Brands a investi environ 70 millions de dollars pour une participation majoritaire significative au capital de l’entreprise. Fondé en 2008 par Laura Slatkin, Nest Fragrances est spécialisé dans la parfumerie fine et d’intérieur haut de gamme. Implantée à New York, la société propose une collection de plus de 30 parfums et parfums d’ambiance, commercialisés dans de grands magasins et boutiques haut de gamme, de grands distributeurs spécialisés ainsi que sur QVC et sur le site nestfragances.com. Après avoir connu une forte croissance au cours des cinq dernières années, Nest va accélérer son développement sur les marchés de la beauté et de la maison, assure le communiqué. Laura Slatkin conservera ses fonctions de fondatrice et de présidente exécutive et Nancy McKay restera directrice générale de Nest Fragrances. Le pôle d’activité Eurazeo Brands prévoit d’investir un montant de 800 millions de dollars dans des sociétés de biens de consommation américaines et européennes à fort potentiel dans un large éventail de secteurs au nombre desquels la beauté, le mode, l’équipement de la maison, le bien-être, les loisirs et l’alimentaire. L’objectif est d’accompagner des équipes dirigeantes solides et de créer de la valeur.
La société française d’investissement Ardian a annoncé ce 30 novembre être entrée en négociations exclusives avec certaines familles actionnaires et Tikehau Capital en vue d’acquérir une participation majoritaire dans les Dérivés Résiniques et Terpéniques (DRT). Créé en 1932 et basé à Dax, DRT est un des leaders mondiaux de la production d’ingrédients issus de la chimie du végétal, principalement à partir d’essences de pins.La transaction, qui valorise la société à environ 1 milliard d’euros, est soutenue par le management de DRT, qui restera en place avec Laurent Labatut en tant que CEO, précise un communiqué. Il s’agit pour l’entreprise d’une nouvelle étape dans son projet de croissance, auquel plusieurs actionnaires familiaux et Tikehau Capital ont l’intention de participer en réinvestissant aux côtés d’Ardian, assure le communiqué.
Sofimac Régions, la société de gestion en charge des activités de capital développement et de capital retournement de Sofimac IM, a annoncé ce 30 novembre un apport de 700.000 euros dans la société Solight, spécialisée dans les panneaux composites pour le secteur de la carrosserie et du transport. Ce financement s’est effectué par le biais des sociétés Jeremiecap PME 2 et Jeremie Financement 2, conseillées par Sofimac Régions et dédiées au financement des phases de démarrage, de développement et de transmission des PME et PMI sur le territoire de l’ex-région Auvergne.La levée de fonds, qui totalise 900.000 euros grâce à la participation des actionnaires historiques a pour objectif d’accompagner la croissance de la société qui réalisera 4 millions d’euros de chiffre d’affaires fin 2017, soit une croissance de 300% en trois ans.
L’année 2018 devrait s’inscrire dans la continuité de 2017. Tel est le diagnostic établi par Samy Chaar, chef économiste au sein de la banque privée Lombard Odier, lors d’une rencontre avec la presse. « Nous serons dans la continuité dans le sens où le cycle économique va continuer à avancer, a précisé Samy Chaar. Toutefois, il y aura un tout petit peu plus d’inflation en 2018. » Cette reprise de l’inflation attendue pour 2018 n’est pourtant pas de nature à inquiéter l’économiste. « Quand on regarde l’inflation aux Etats-Unis, on constate qu’elle est finalement assez normale, a-t-il expliqué. De fait, elle se situe dans la partie basse de sa fourchette de normalité. Il est donc encore prématuré de voir de la surchauffe liée à cette inflation à l’heure actuelle. » De même, Samy Chaar ne perçoit pas de risque de sur-investissements dans les marchés aujourd’hui. « La croissance économique mondiale n’est pas très forte mais elle est incroyablement généralisée et synchronisée, a-t-il noté. Pour la première fois depuis 10 ans, les 45 pays de l’OCDE s’apprêtent à afficher de la croissance cette année. » Autre élément moteur pour la croissance économie : « les conditions monétaires restent favorables aux Etats-Unis et surtout en Europe, mais également en Chine où les taux restent bas », a-t-il souligné.Dans cet environnement, Lombard Odier donne toutefois sa préférence à l’Europe et aux marchés émergents. « Il y a actuellement plus de croissance économique en zone euro qu’aux Etats-Unis, a-t-il indiqué. Cette croissance permet une amélioration continue du marché de l’emploi en Europe. En outre, il y a plus de disponibilités économiques et financières dans la zone euro actuellement, les fondamentaux fiscaux étant en amélioration. » Dans ce contexte, « nous sommes acheteurs sur les actions européennes au détriment des actions américaines, a avancé Samy Chaar. Si l’écart de valorisation s’est résorbé la dynamique bénéficiaire offre plus de potentiel. » L’économiste a également affiché sa préférence pour les marchés émergents qui connaissent « une reprise économique suite à quatre années de contraction », selon lui. « Sur les marchés émergents, nous sommes ‘long’ actions, ‘long’ dettes souveraines et d’entreprises et ‘long’ devises », a précisé de Samy Chaar. « Finalement, les conditions actuelles nous permettent de maintenir nos allocations et nous avons assez peu changé nos portefeuilles. D’une manière globale, nous privilégions le risque entreprise au risque souverain. » De fait, Lombard Odier ne détient quasiment plus de dette souveraine aujourd’hui, a-t-il indiqué.Si la balance penche clairement pour les actions en Europe et dans les pays émergents, « nous privilégions les petites capitalisations, en particulier dans les marchés développés », a ajouté Samy Chaar. En revanche, Lombard Odier se dit neutre sur les actions japonaises. En matière de crédit, Samy Chaar se montre moins enthousiaste. « En Europe, nous sous-pondérons le crédit et le high yield en particulier au profit des actions et des obligations convertibles, a-t-il indiqué. Le high yield européen ne me semble pas beaucoup dégager beaucoup de valeur. » Lombard Odier reste également positif sur les matières premières, considérées comme de bons actifs de diversification.
La Française Real Estate Partners acquiert, auprès d’Aegide et Groupe Interpromotion (en co-promotion), une résidence services séniors en VEFA, située à Quincy-sous-Sénart (91). La résidence sera exploitée par Domitys, le leader du secteur, dans le cadre d’un bail de 11 ans et 9 mois ferme. L’acquisition est réalisée pour le compte de l’OPPCI (Organisme Professionnel de Placement Collectif Immobilier) LF Résidences Seniors.La future résidence services pour seniors, composée de 115 appartements meublés (du T1 au T3), développera 5.400 m² sur 3 niveaux, dont plus de 900 m² d’espaces communs et disposera de 58 places de stationnement. La date de livraison de l’actif est prévue au premier trimestre 2020.
Selon les résultats de la Schroders Global Investor Study 2017, menée auprès de plus de 22 000 investisseurs dans 30 pays, les investisseurs n'épargnent pas assez pour la retraite : en moyenne, ceux qui doivent encore prendre leur retraite épargnent 11,4 % de leur revenu annuel (9,43 % en France), alors qu’ils estiment qu’ils devraient épargner 13,7 % (10,96 % en France) pour vivre confortablement. En France, la moitié des retraités aurait aimé avoir épargné davantage en vue de sa retraite. Au niveau mondial, ce chiffre atteint 66 % , soit les deux tiers des investisseurs à la retraite. Parmi ces derniers, 22 % auraient même souhaité épargner beaucoup plus. Cette tendance est moins importante en Europe et notamment en France. En effet, même si 50 % des investisseurs auraient souhaité épargner davantage en vue de leur retraite, seuls 8 % auraient souhaité le faire beaucoup plus. L’enquête a révélé que la principale source de revenu de retraite, à l'échelle mondiale, était ou sera l'épargne et les placements (20 %). Toutefois, en France, la principale source de revenu était ou sera le régime de retraite professionnel, l'épargne et les placements n’atteignant que 12,1 %. Les principales sources d'épargne - retraite des français sont les suivantes : • Régime de retraite professionnel : 24,7 % • Régime de retraite public : 20,9 % • Épargne et placements : 12,1 % • Régime de retraite personnel : 10, 2 % D ‘autres sources de revenus existent, notamment les revenus de la propriété / revenus locatifs (8,2 %), l’argent de parents (4,4 %), le travail à temps partiel (5,5 %), l’héritage (5 %) et la libération de capital/valeur en lien avec un bien foncier (4 ,4 %). L'étude révèle également que 63 % des français qui n’ont pas encore pris leur retraite espèrent travailler à temps partiel pendant une moyenne de 2,97 ans avant de quitter la vie active. De plus, 22 % veulent transformer leur passion en une source de revenu après leur retraite.
... milliards de dollars, c’est la taille que devrait atteindre le marché des ETF en 2020, selon EY. Les actifs sous gestion devraient progresser plus vite que dans l’ensemble de l’industrie. EY anticipe une croissance annuelle de 18 %, dont 13 % à 14 % uniquement liés à des flux nets positifs. Une tendance soutenue par la bascule de la gestion active vers la gestion passive et le développement de la distribution digitale.
A l’aube de 2018, l’Union Bancaire Privée reste optimiste vis-à-vis de l’économie mondiale. Selon ses estimations, la croissance mondiale devrait atteindre 3,5 % l’an prochain, après 3,6 % en 2017. Cette bonne santé tient au fait que « la croissance est désormais plus autonome que par le passé, en s’auto-alimentant, et qu’elle est aussi devenue plus synchronisé à l’échelle mondiale », a expliqué Patrice Gautry, chef économiste, au cours d’une rencontre avec la presse. Parallèlement, en 2018, les politiques monétaires devraient prendre un virage stratégique en retirant progressivement le soutien à l’économie qui avait été mis en place dès 2008.Tout comme en 2017, UBP entamera la nouvelle année avec une préférence pour les actions, malgré les valorisations élevées, notamment aux Etats-Unis. « Les actions non américaines nous semblent nettement plus prometteuses pour les investisseurs. C’est le cas notamment des actions japonaises, qui devraient bénéficier du nouveau mandat confié au Premier ministre Shinzo Abe pour accélérer le processus de réforme domestique », commente la banque suisse dans ses perspectives d’investissement 2018. En Europe, de bonnes surprises sur les bénéfices devraient soutenir les actions et le cycle reste porteur pour les petites et moyennes capitalisations.Les marchés émergents devraient par ailleurs bénéficier du fait qu’ils sont aux premiers stades de leur reprise économique après les sévères corrections enregistrées entre 2012 et 2015. Si les investissements en actions restent séduisants, « les opportunités sur le marché obligataire se font de plus en plus rares », observe UBP. « Nous entrevoyons des poches d’opportunités du côté du crédit des marchés émergents et de certains segments obligataires spécialisés tels que les obligations catastrophes, les titres adossés à des actifs et les obligations indexées sur l’inflation », ajoute toutefois la banque suisse. « Compte tenu de la taille de ces segments par rapport aux marchés plus larges du crédit, nous pensons qu’il sera nécessaire d’opter pour une gestion plus active des taux d’intérêt et des risques de crédit en 2018 », nuance-t-elle.
La Française REM a acquis en VEFA (vente en futur état d’achèvement) auprès de Linkcity Sud-Est, un complexe hôtelier de type résidence de tourisme 4 étoiles situé à Cavalaire-sur-Mer et qui sera exploité par Odalys, numéro 2 européen des résidences de tourisme et filiale du groupe Duval, dans le cadre d’un bail en état futur d’achèvement d’une durée de douze ans. Cavalaire-sur-Mer se situe entre Le Lavandou et Saint-Tropez. Le complexe hôtelier comprendra 95 appartements pouvant accueillir 2 à 6 personnes (494 lits), pour une surface habitable de 3.267 m² en R+4 et disposera d’une piscine extérieure, d’une salle de séminaire et d’un espace SPA détente avec piscine intérieure, sauna, hammam et salle de fitness. La résidence, dont la livraison est prévue pour le deuxième trimestre 2019, sera conforme à la réglementation thermique 2012 et s’inscrira dans une démarche BDM (Bâtiment Durables Méditerranéens). L’actif a été acquis par La Française REM pour le compte de la SCPI Epargne Foncière. La Française REM était assistée par l’Etude Allez et Associés et le Cabinet Fidal et Linkcity par l’Etude de la Tour Méditerranée à Marseille.