Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les prévisions 2018 se suivent et se ressemblent chez les gestionnaires d’actifs. A l’instar de bon nombre de ses confrères, Groupama a ainsi clairement affiché son optimisme pour les marchés actions et les actifs risqués pour 2018. « L’amélioration des fondamentaux macroéconomiques constituera encore un puissant soutien aux actifs risqués en 2018 », a ainsi avancé Gaëlle Malléjac, directrice des investissements – gestions actives chez Groupama AM, à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Cette situation est également favorable à une hausse des taux réels et des anticipations d’inflation ». En parallèle, dans un contexte de politiques monétaires progressivement moins accommodantes, « les banques centrales vont être moins présentes sur les marchés obligataires, ce qui induit qu’il y aura moins de flux sur les dettes publiques et privées, favorisant une remontée tendancielle des taux et, dans une moindre mesure celle des spreads de crédit », a ajouté Gaëlle Malléjac. Pour autant, « il n’y a pas de choc majeur à attendre puisque l’excès de liquidité reste abondant », a-t-elle rassuré.La directrice des investissements a toutefois attiré l’attention sur les valorisations des actifs risqués, jugées « relativement élevées », ce qui devrait limiter légèrement leur rythme d’appréciation », a-t-elle indiqué. Toutefois, « les taux nous apparaissent aujourd’hui la classe d’actif la plus cher selon nous, a précisé Gaëlle Malléjac. En revanche, les actions vont continuer de profiter d’une croissance bénéficiaire en 2018, malgré des valorisations élevées. »Dans un tel contexte, Groupama AM entend faire la part belle aux actions en 2018. « Le contexte fondamental est favorable aux entreprises, avec une croissance bénéficiare attendue à deux chiffres en 2018 », a avancé Gaëlle Malléjac. Toutefois, les multiples de valorisations sont toujours particulièrement élevées. » Dans cet environnement, « nous tablons sur une hausse des marchés actions de 6% à 7% hors dividendes de part et d’autre de l’Atlantique en 2018 », a pronostiqué Gaëlle Malléjac. Sur le terrain des actions, Groupama AM privilégie quatre grandes thématiques : les valeurs cycliques capables de tirer parti d’efforts d’investissement et de gains de productivité ; les fusions-acquisitions ; les entreprises capables de tirer profit de la croissance des marchés émergents, à l’image de certains groupes du luxe ou de l’industrie ; et, enfin, les sociétés bénéficiant du retour de l’inflation et de l’amélioration conjoncturelle, à savoir les secteurs de l’énergie, des matières premières et de la banque.Sur les taux et les obligations souveraines, Groupama AM se montre nettement plus prudente voire attentiste. « C’est la classe d’actifs que nous aimons le moins pour 2018, n’a pas caché Gaëlle Malléjac. Nous avons d’ailleurs une sous-exposition globale à cette classe d’actifs. Nous avons toutefois adopté un positionnement stratégique sur les obligations indexées inflation. » D’après elle, « les niveaux actuels des taux obligataires sont déconnectés des fondamentaux économiques ». Par ailleurs, le retrait progressif des banques centrales, et donc des flux moins importants sur les marchés obligataires, les taux devraient remonter progressivement en 2018. « Dans ces conditions, nous attendons une évolution des taux dans une nouvelle fourchette en 2018, entre 2,5% et 3% pour le taux 10 américain (contre 2% à 2,5% en 2017) et entre 0,5% et 1% pour le taux 10 allemand (contre 0% à 0,5% en 2017) », a avancé Gaëlle Malléjac.Le crédit trouve davantage grâce aux yeux des gérants de Groupama AM, notamment le crédit euro. « Les fondamentaux sont solides et toujours bien orientés, du fait de l’amélioration de la conjoncture, a observé Gaëlle Malléjac. En outre, la capacité bénéficiaire des entreprises progresse plus vite que l’endettement. » Par ailleurs, les taux de défaut ne sont pas appelés à remonter en 2018. « Il n’y aucune raison que le marché se retourne de sitôt, d’autant qu’il n’y a pas de pic de refinancement. Pour autant, la responsable juge que les valorisations demeurent globalement peu attractives, en raison de taux historiquement bas et d’un resserrement des spreads. « Finalement, en 2018, la valeur se trouvera dans la sélection des titres, a jugé Gaëlle Malléjac. A ce titre, malgré un biais plus prudent, nous maintenant notre préférence pour le high yield et pour les financières. Toutefois, il va donc se montrer plus sélectif sur le crédit euro. »
La société de capital-investissement Silverfleet Capital, spécialisée dans les opérations de buy-to-build, vient de signer un accord de prise de participation majoritaire dans Riviera Travel Limited. Le montant de la transaction est confidentiel. Riviera, acteur leader sur son marché, propose une offre globale de voyages organisés et de croisières à plus de 118.000 touristes par an et dans 50 pays à travers le monde. Fondé en 1984 et basée à Burton-on-Trent au Royaume-Uni, Riviera compte accélérer sa croissance via le développement des ventes directes aux clients, l’investissement dans de nouveaux bateaux de croisières, et l’élargissement de sa base clients aux Etats-Unis. Il s’agit de la sixième transaction réalisée par Silverfleet sur son fonds en cours de déploiement, et la seconde dans le secteur de la distribution, des loisirs et des biens de consommation, sur lequel la société d’investissement est par ailleurs active depuis 1990. Les sociétés du portefeuille de Silverfleet sont actuellement situées en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark, et en Norvège.
iZettle, la société suédoise spécialiste des terminaux de paiements nomades, a annoncé ce mercredi avoir réalisé une levée de fonds de 40 millions d’euros, notamment auprès du fonds de pension suédois AP4 et du fonds de capital-investissement Dawn, rapporte le quotidien Les Echos. La société, qui connaît une croissance très importante et propose également des services aux petites et moyennes entreprises, comme des outils de facturation, ambitionne de se coter en Bourse l’année prochaine.
Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF) et BNP Paribas deviennent actionnaires de référence du Groupe Fondasol, bureau d’études spécialisé dans l’analyse des sols et des investigations géotechniques et topographiques. Cette opération de LMBO permet d’assurer une réorganisation du capital autour des dirigeants de Fondasol et de BTP Capital Investissement qui réinvestit significativement dans la nouvelle opération. L’opération permet aussi aux cadres dirigeants et aux salariés du groupe Fondasol de devenir majoritaires.L’entrée d’Amundi PEF et de BNP Paribas Développement au capital du Groupe Fondasol lui permettra de franchir une nouvelle étape dans son développement, notamment en renforçant ses compétences sur les métiers de la pathologie des structures, de l’environnement et de l’hydrogéologie, ainsi qu’en facilitant le déploiement de ses compétences et de ses offres de services à l’international.
Invesco Real Estate a annoncé ce 13 décembre le développement d’une plateforme logistique de 37.000 m2 dans le cadre de sa stratégie «core». Cet actif est pré-loué à un locataire de premier rang pour une durée de douze années fermes. Le vendeur et promoteur de l’opération est la société Vectura. «Invesco cherche à augmenter son exposition à la logistique en Europe. La France est l’un des marchés clés où nous voyons l’opportunité de bénéficier de retours attractifs pour les investisseurs, dans les prochaines années. Par ailleurs, la localisation de cet actif nous permettra à terme de tirer parti de l’expansion urbaine liée au projet du Grand Paris», commente Cristiano Stampa, senior director chez Invesco Real Estate, en charge des transactions pour la France, la Belgique et l’Europe du Sud.Au 31 septembre 2017, les actifs immobiliers gérés dans le monde s'élevaient à 54,8 milliards d’euros, dont 8,2 milliards d’euros en Europe.
La Caisse des dépôts a annoncé mercredi de nouveaux engagements en faveur du financement de la transition écologique et énergétique. L’institution, qui a atteint les objectifs annoncés à l’occasion du Climate Finance Day de 2015, va notamment flécher les sommes collectées au titre du Livret des développement durable et solidaire (LDDS) vers le financement de projets favorables au climat. Qunize milliards d’euros de collecte du LDD (prédécesseur du LDDS) ont déjà été consacrés à la transition énergétique entre 2014 et 2017. Le groupe public entend par ailleurs étendre son engagement de réduction de 20% de l’empreinte carbone aux portefeuilles d’obligations d’entreprises sur la période 2014-2020. Jusque-là, cet effort portait sur le portefeuille actions, dont l’empreinte carbone a baissé de 27% entre 2014 et 2016. La Caisse des dépôts va enfin renforcer son dispositif d’engagement actionnarial.
FFP, holding de la famille Peugeot, est partie pour connaître en 2017 une année record en termes d’investissements et compte poursuivre l’an prochain sa stratégie de diversification en dehors de l’automobile, a dit à Reuters son PDG Robert Peugeot.Autrefois actionnaire de contrôle de PSA, FFP et son propre actionnaire majoritaire Etablissements Peugeot Frères (EPF) ne détiennent plus aujourd’hui que 12% environ du capital du constructeur. Et PSA ne représente désormais qu’un tiers de l’actif net d’un peu plus de quatre milliards d’euros de FFP.Sous la houlette de Robert Peugeot, la holding familiale a multiplié les investissements dans des secteurs et des géographies variés : Orpea (maisons de retraite), Seb (petit électroménager), Zodiac Aerospace et Lisi (aéronautique), Spie (ingénierie électrique), Eren (énergies renouvelables), jusqu’au café et au vin en passant par le commerce en Asie du Sud-Est ou les croisières fluviales de luxe pour touristes américains."Nous avons cherché progressivement des investissements aussi décorrélés que possible de l’automobile mais nos différentes participations entre elles également sont décorrélées», a déclaré Robert Peugeot lors d’une interview. «Notre logique est une logique de croissance de notre actif net à long terme.» L’année qui s’achève a déjà été marquée par un nombre record d’opérations - une trentaine, avec un dernier investissement en date dans un distributeur américain de médicaments pour les hôpitaux - contre une vingtaine en 2016, et par un montant d’investissements d’environ 400 millions d’euros, un record également. FFP procède par prise de participation minoritaire dans des sociétés dotées en général d’un actionnariat familial ou par co-investissement avec ses fonds de private equity. Les participations cotées étant désormais majoritaires dans son portefeuille, la holding pourrait tourner l’an prochain son attention davantage vers le non-coté, comme le groupe d’ingénierie Fives dont elle a regardé le dossier mais sans finalement se porter candidate. «On pourrait être amené peut-être à faire davantage l’année prochaine (...) d’investissements dans le non-coté en partenariat avec d’autres investisseurs (...), où l’on prend à plusieurs le contrôle d’un nouvel actif pour accompagner son développement dans le temps», a indiqué de son côté Sébastien Coquard, directeur des investissements de FFP.
Douze banques, compagnies d’assurance, sociétés de gestion et fournisseurs de retraite basés au Pays-Bas ont conçu ensemble une méthodologie pour mesurer l’empreinte carbone de leurs investissements et prêts. Cela leur permettra de fixer leurs propres objectifs pour contribuer à limiter le réchauffement climatique. Le rapport final, incluant la méthodologie, devait être présenté hier à Marcel Beukeboom, l’envoyé néerlandais sur le changement climatique au sommet parisien qui se tenait sur le sujet.Le projet a vu le jour avec la création de la Platform Carbon Accounting Financials (PCAF), dont les membres sont les banques ABN AMRO, ASN Bank, Triodos Bank et De Volksbank, les fonds de pension PMT et PME, les sociétés de gestion ACTIAM, Achmea Investment Management, APG, MN et PGGM, et la banque de développement FMO.Leur ambition était de mettre au point en deux ans une méthodologie commune, transparente, qui permettrait aux institutions financières de fixer des objectifs pour les émissions carbone et de mesurer dans quelle mesure ces objectifs sont atteint. Le rapport décrit ces méthodologies pour les actions cotées, la finance de projets, les obligations gouvernementales, les hypothèques, la finance d’entreprise et l’immobilier. Le rapport est dans le domaine public et les membres du PCAF espèrent que cela encouragera d’autres institutions financières à adopter ces méthodologies.
L’année 2018 s’annonce sous les meilleurs auspices pour l’économie. Tel est la prévision établie par les experts d’Axa Investment Managers (Axa IM) à l’occasion, hier, d’une rencontre avec la presse. « Pour 2018, notre scénario central table sur une croissance économique mondiale qui va rester solide, a ainsi avancé Maxime Alimi, responsable de la stratégie d’investissement chez Axa IM. L’inflation devrait remonter modérément du fait de la pression généralisée des marchés du travail. Cet environnement devrait donc permettre aux banques centrales de poursuivre leur politique de normalisation monétaire de manière graduelle, prudente et patiente. » La société de gestion a malgré tout identifié deux risques à moyen et long terme. De fait, Axa IM estime que l’endettement important des entreprises non-financières américaines et les valorisations élevées des actions aux Etats-Unis sont deux points à surveiller en 2018. « Mais nous ne sommes pas dans un scénario de bulle ni dans un scénario de retournement brutal pour 2018, a tenu à préciser Maxime Alimi. Un cycle économique ne meurt pas de vieillesse mais de mort violente. Or, à ce stade, nous ne voyons pas venir de chocs d’ampleur susceptibles d’interrompre la croissance américaine. » Ensuite, Axa IM a également attiré l’attention sur la situation de la Chine qui représente aujourd’hui un tiers de la croissance économique mondiale. « C’est la première fois que l’économie mondial dépend aussi fortement d’un pays émergent, qui présente en outre un certain nombre d’incertitudes, a fait valoir Maxime Alimi. Toute la question réside dans la pérennité de son modèle. » Pour autant, l’heure reste à l’optimisme. « Pour 2018, nous surpondérons les actifs risqués », a annoncé Serge Pizem, responsable de la gestion multi-classes d’actifs chez Axa IM. Ainsi, à l’instar de bon nombre de sociétés de gestion, la société de gestion préconise de surpondérer les actions, notamment celle de la zone euro et des marchés émergents. « C’est la première fois depuis 2010 que nous avons une telle croissance économique synchronisée, ce qui devrait soutenir la croissance des marges bénéficiaires et des profits des entreprises », a estimé Serge Pizem. Sa préférence va clairement pour les actions de la zone euro « car nous sommes au début d’un cycle économique plus long et nous allons encore voir s’améliorer les marges des entreprises », a-t-il ajouté. De fait, Axa IM table sur « une progression de 8% des actions européennes en 2018, liée essentiellement à la croissance des bénéfices des entreprises », a souligné Serge Pizem pour qui les fusions-acquisitions devraient constituer un élément porteur en Europe. Au niveau sectoriel, il a avoué avoir un faible pour les banques européennes, « surtout en cas de remontée progressive de taux », a-t-il précisé. « Globalement, ce n’est pas le moment de sortir des marchés actions, même s’il y aura de la volatilité en 2018 », a-t-il ajouté. A l’inverse, Axa IM entend sous-pondérer les obligations d’Etat au sens large. « Les marchés sous-estiment l’inflation à venir, a avance Serge Pizem. Vu la situation de plein emploi aux Etats-Unis, la probabilité de voir s’accélérer l’inflation est forte, confortant ainsi la Réserve fédérale (Fed) dans le resserrement de sa politique monétaire. Nous sous-pondérons donc les obligations d’Etat mais nous avons une position longue sur les points morts d’inflation. » Sur le terrain des obligations, seules les dettes émergentes trouvent grâce à ses yeux, principalement sur des durations courtes. « Nous aimons bien les dettes émergentes tant en devises dures qu’en devises locales car nous pensons qu’il y aura une poursuite du renforcement des devises émergentes tant que la Chine n’est pas confrontée à un choc », a expliqué Serge Pizem. Sur le marché du crédit, Axa IM conseille de sous-pondérer le segment « investment grade », lui préférant le « high yield ». « Nous aimons les stratégies de ‘carry’ qui donne du rendement, à l’image du ‘high yield, n’a pas caché Serge Pizem. Les politiques monétaires sont encore très expansionnistes et les banques centrales vont donc laisser l’économie se raffermir. Ce contexte est porteur pour les stratégies de ‘carry’, plus en Europe qu’aux Etats-Unis où le poids du secteur pétrolier est important dans le segment ‘high yield’. »
Aquiline Technology Growth (ATG) et BlackFin Capital Partners, des fonds spécialisé dans les services financiers, ont investi dans la société Friss, qui revendique la place de leader européen du logiciel de détection de fraude à destination des assureurs, avec une levée de fonds de Série A de 15 millions d’euros. Selon un communiqué, l’argent sera utilisé pour développer les solutions de détection de fraude, accélérer le développement à l’international de l’entreprise et faciliter la coopération transfrontalière et inter-assureurs en matière de lutte contre la fraude.L’indicateur de fraude principal, le Friss Score repose sur des techniques d’intelligence artificielle, d’analyse de données, et de machine learning pour évaluer le niveau de risque lors de l’émission de devis, lors de la souscription à une police d’assurance, et lors de la déclaration de sinistre. Friss indique avoir pour ambition d’établir son score en standard à l’échelle mondiale.Suite à cet investissement, Mike Cichowski, associé chez ATG et Maxime Mandin, directeur de participations chez BlackFin, rejoindront le comité de direction de Friss.
La start-up française Uwinloc vient de boucler une levée de fonds de 1 million d’euros auprès de trois fonds d’investissement européens et asiatiques, à savoir M Capital Partners, ACE Management et Cylon Capital, a annoncé ce 12 décembre la société M Capital Partners. Fondée en 2015, Uwinloc a développé une technologie de localisation interne lui permettant de produire des étiquettes géolocalisables de très haute précision, fonctionnant sans pile, alimentées en énergie uniquement grâce au captage de signaux radio. Cette levée de fonds doit permettre à la start-up « d’accélérer l’industrialisation de sa solution ainsi que son déploiement, en Europe et aux Etats-Unis notamment », explique M Capital Partners dans un communiqué. Un second tour de table de l’ordre de 2 à 3 millions d’euros est d’ores et déjà envisagé sur le deuxième trimestre 2018.
La société d’investissement Ardian a annoncé, ce 12 décembre, la cession d’un portefeuille d’actifs d’infrastructures d’un montant de plus d’un milliard d’euros au fonds de pension APG et à Axa, au terme d’un processus d’enchères. Les acheteurs sont tous deux investisseurs du portefeuille depuis 2006, précise la société dans un communiqué. A l’issue de la transaction, Ardian continuera d’assurer la gestion de ces actifs. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Mathias Burghardt, membre du comité exécutif d’Ardian, précise toutefois que tous les actifs sont valorisés au-dessus de la NAV (valeur liquidative), offrant ainsi «des rendements attractifs». «APG reprend environ 2/3 des actifs tandis que certains LP (limited partners) réinvestissent dans le portefeuille», souligne une source proche du dossier. Le portefeuille concerné se compose de huit actifs d’infrastructures matures et diversifiés sur les plans géographique et sectoriel qui proviennent de la deuxième génération de fonds d’infrastructures d’Ardian, dont la levée a été finalisée en 2007. « La transaction fait suite à l’engagement pris par Ardian, lors de la création du fonds, de fournir de la liquidité aux investisseurs à compter du dixième anniversaire du fonds », souligne la société d’investissement. Ce portefeuille comprend la société italienne de distribution de gaz 2i Rete Gas, la LGV française Lisea, l’autoroute espagnole Trados M-45, le réseau français de télécommunication ferroviaire Synerail, des sociétés spécialisées dans les énergies renouvelables comme le français Kallista Energy et l’italien 3 New & Partners, l’autoroute française A88 et, enfin, l’hôpital italien HISI Legnano. L’Agefi note ce matin 13 décembre qu’Ardian continuera à gérer ces actifs pour le compte d’APG et reste donc intéressé à la performance future du portefeuille, ce qui laisse perplexes certains investisseurs. « Alors qu’Ardian avait pour mission d’optimiser la performance dans l’intérêt du fonds et de ses souscripteurs, on se demande s’il a bien vendu ou s’il a bien acheté ce portefeuille», s’interroge l’un d’eux auprès du quotidien. Cette cession, permettant à Ardian de vendre ces actifs en une seule transaction et de remonter de l’argent à ses investisseurs, est bienvenue alors que la vente des parkings Indigo, détenus par son troisième fonds d’infrastructures conjointement avec Predica, a été abandonnée le mois dernier. Les vendeurs en espéraient près de 4 milliards d’euros de la part du chinois Shougang.
AEW a acquis, pour le compte du Fonds City Retail, trois actifs de commerces prime dans le centre-ville de Milan pour une valeur globale d’environ 44 millions d’euros. La stratégie du fonds vise à construire un portefeuille de commerces prime, constitué d’actifs générant des revenus réguliers et idéalement situés au cœur des principales capitales européennes. Avec cette nouvelle acquisition, le fonds détient, désormais, plus de 350 millions d’euros d’actifs sous gestion répartis dans six pays en Europe.Les trois actifs, d’environ 1.655 m² sont entièrement loués à Pull & Bear, Pandora et AW Lab et sont situées à Milan, Via Torino 22/Piazza Beltrade 1, dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qui relie Piazza Duomo à Porta Ticinese.Suite à l’acquisition, en juillet dernier, du commerce adjacent Muji de 851 m², City Retail détient désormais l’un des blocs de commerces les plus importants et les mieux placés de Via Torino, affirme un communiqué.
La Caisse des dépôts a annoncé mercredi de nouveaux engagements en faveur du financement de la transition écologique et énergétique. L’institution, qui a atteint les objectifs annoncés à l’occasion du Climate Finance Day de 2015, va notamment flécher les sommes collectées au titre du Livret des développement durable et solidaire vers des projets favorables au climat. La collecte du LDDS, dont 15 milliards d’euros ont déjà été consacrés à la transition énergétique entre 2014 et 2017, servira à octroyer des prêts pour financer des projets.
Inter Invest Capital, au travers de son Fonds Professionnel de Capital-Investissement (FPCI) Inter Invest Gravity, rachète pour près de 4 millions d’euros les participations de banques françaises dont BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole CIB, Allianz Banque, et devient actionnaire minoritaire de Novespace au côté du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et de Bpifrance. Créée en 1986 et basée à l’aéroport de Mérignac, Novespace est une filiale du CNES présidée par Jean-François Clervoy, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne. La société Novespace est spécialisée dans l’organisation de vols paraboliques en avion, pour créer un environnement d’apesanteur au bénéfice de la recherche scientifique en partenariat avec les principales agences spatiales européennes. Des vols de découverte, à destination des clients privés, sont également organisés depuis 2013 sous la marque Air Zero G.
Pour Michael Kharitonov, bâtir un hedge fund basé sur le « machine learning » est trois fois plus difficile et prend trois fois plus de temps que prévu, rapporte le Wall Street Journal. « La plupart des choses que nous avons essayées ont échoué », indique le co-fondateur de Voleon. Le machine learning, ou l’apprentissage automatique, a permis des avancées dans plusieurs domaines comme les prévisions météo ou la traduction. La technique est aussi au cœur des tentatives pour bâtir des voitures sans chauffeur. Pourquoi ne pas l’appliquer aux marchés financiers ? Le problème de base est que les marchés sont chaotiques. Les systèmes de machine learning sont idéaux pour les situations où les motifs sont plutôt répétitifs et donc plus faciles à discerner. Les marchés financiers sont constamment affectés par de nouveaux événements, et les relations entre ces événements bougent fréquemment.
PSP Swiss Property a annoncé ce 11 décembre l’acquisition auprès de Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. d’un portefeuille immobilier d’une valeur de 190 millions de francs suisses. Les immeubles se trouvent à Genève (5), Lugano (2), à Lausanne (1) et Fribourg (1). Ce portefeuille affiche une surface locative de 15.400 mètres carrés.Cette acquisition renforce les positions de PSP Swiss Property en Suisse romande. Les transferts de propriété seront effectifs le 1er février 2018.Sollicité par un site spécialisé suisse, Edmond de Rothschild (Suisse) n’a pas souhaité commenter les raisons à l’origine de cette opération.
Union Investment a annoncé ce 11 décembre l’acquisition d’un centre logistique à proximité de Duisburg, dont la construction a été achevée le mois dernier et qui offre une surface locative de 87.500 mètres carrés. Le centre est d’ores et déjà entièrement loué à Chal-Tec, une entreprise berlinoise spécialisée dans le e-commerce. L’acquisition a été réalisée pour le compte du fonds Unilnstitutionnal European Real Estate. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.
L’agence de services et recherche Vigeo Eiris, spécialisée dans l’ESG, a salué l’initiative de 27 grands acteurs de la Place de Paris incitant les émetteurs à intégrer une notation ESG dans leur communication en plus de la notation financière. Pour Vigeo, cela «consacre la reconnaissance, la matérialité et l’utilité de la notation extra-financière. C’est un pas significatif vers la généralisation de la communication par les émetteurs de leur notation extra-financière et de la reconnaissance pleine et entière par les signataires de sa contribution à leurs décisions éclairées d’investissement et de financement».En ce sens cette initiative consacre le rôle clé dévolu à l’analyse des facteurs de risques et de durabilité pour une prise en compte accrue de leurs impacts tant sur les émetteurs que sur les investissements. Elle donne un signal fort en faveur du développement d’une finance durable responsable en France et en Europe."En tant qu’agence de notation nous accueillons cette initiative avec la conscience d’une responsabilité nouvelle à l’égard des émetteurs comme des investisseurs. Fort de son expérience, de ses partis pris d’indépendance et de qualité de sa recherche, du professionnalisme de ses équipes, et de ses relations avec les entreprises comme avec les investisseurs, Vigeo Eiris entend relever le défi de la notation extra-financière du futur et agira en partenaire moteur de cette évolution en Europe et à l’international», déclare l’agence.
Naxicap Partners – société affiliée de Natixis Investment Managers qui gère près de 3 milliards d’euros - annonce entrer en tant qu’actionnaire majoritaire au capital du groupe Maxi Bazar, enseigne d’articles à petits prix, présente en Suisse et en France. Aucun détail sur le montant de l’opération n’est fourni. Le groupe Maxi Bazar compte aujourd’hui 54 magasins exclusivement en propre, pour un total de chiffre d’affaires supérieur à 80 millions d’euros attendu en 2017, en croissance de 11 % par an depuis 2011. Après avoir démontré sa capacité à s’imposer en région PACA et en Suisse francophone, le groupe a poursuivi avec succès son expansion, à travers les ouvertures réussies de points de vente en Suisse alémanique et dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Ainsi en septembre 2016, le Groupe a ouvert un « flagship » de 3000 m2 dans le centre-ville de Lyon, dans l’ancien bâtiment classé de la Banque de France.Créé en 1977, le Groupe compte aujourd’hui plus de 500 salariés et a vendu en 2016 plus de 60 000 références produits.