Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’an dernier, l’activité Buy & Build en Europe a atteint son niveau le plus élevé jamais enregistré, avec une valeur totale des transactions recensées de 7,8 milliards de livres (soit environ 8,8 milliards d’euros), selon le European Buy & Build Monitor de Silverfleet Capital publié ce 26 juin. La zone géographique la plus active pour les opérations de croissance externe a été le Royaume-Uni et l’Irlande, malgré l’incertitude causée par le Brexit. Le Buy & Build Monitor, qui suit les opérations de croissance externe (build-up) réalisées par des sociétés européennes adossées à des fonds de capital-investissement, a identifié un total provisoire de 619 opérations en 2017, soit une augmentation de 7,8 % par rapport aux 574 opérations enregistrées en 2016. La valeur moyenne des opérations en 2017 était de 87 millions de livres ou 99 millions d’euros, en hausse par rapport à la moyenne de 82 millions de livres enregistrée en 2016. Au total, 33 build-up d’un montant supérieur à 60 millions de livres ont été annoncés en 2016, le chiffre le plus élevé jamais enregistré.L’analyse de Silverfleet révèle que plus d’un tiers des opérations de croissance externe sont réalisées dans les deux premières années suivant l’acquisition d’une plate-forme, suggérant qu’un certain nombre d’entre elles ont été envisagées avant même la création de la plateforme. Un quart a lieu entre le deuxième et le troisième anniversaire et, à la quatrième année, plus des deux tiers de tous les build-up ont été menés à bien. En 2017, le build-up le plus important réalisé par une société adossée à un fonds de capital investissement concerne l’acquisition de Element Materials Technology pour 770 millions de livres par la société de test Exova Group plc, financée par Bridgepoint. Le record du deuxième semestre : l’acquisition de Lindorff Group AB et Intrum Justitia, dans le secteur de la gestion des crédits, par Lowell GFKL Group, soutenu par Permira, pour 642 millions de francs. Le Royaume-Uni et l’Irlande ont continué de dominer le classement avec 123 transactions, suivis par la Scandinavie avec 111 build-up, dans la ligne de sa forte reprise de 2016. En 2017, la région DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et la France ont été nettement en retrait, avec 57 et 56 build-up, en baisse respectivement de 15% et 25% par rapport à 2016. A l’inverse, l’Italie poursuit sa croissance continue (44 build-up contre 35 en 2016) , tandis que l’Espagne et le Portugal enregistrent un net rebond (34 build-up contre 21 en 2016), soit une augmentation de 62%.
Le groupe de capital-investissement KKR a commencé à préparer une introduction en Bourse (IPO) du gérant de machines à café et de distributeurs de produits alimentaires Selecta sur la Bourse de Zurich dès le quatrième trimestre, rapporte de sources proches du dossier L’Agefi suisse qui relaie des informationsde l’agence AWP. KKR travaille avec la banque d’affaires Lazard sur l’opération qui pourrait inclure la vente d’un milliard de francs suisses d’actions, selon une source.L’opération devrait se faire fin 2018, mais une IPO en 2019 n’est pas exclue, selon les sources qui ajoutent que KKR serait également ouvert à une cession pure et simple en cas d’offres attractives. KKR et Lazard n’ont voulu faire aucun commentaire. La société vise pour 2018 un résultat d’exploitation (Ebit) de 245 à 255 millions d’euros.
Plusieurs fonds de capital investissement, dont CVC Capital Partners, Hellman & Friedman et Bain Capital, s’intéresseraient de près au groupe français Ingenico, spécialisé dans la fabrication de terminaux et fournisseur de solutions de paiement, certains envisageant même de le retirer de la cote, selon des informations de l’agence Bloomberg. Ingenico affiche une valeur de marché d’environ 4,73 milliards d’euros ou 5,5 milliards de dollars.Interrogée, une porte-parole d’Ingenico n’a pas fait de commentaire tandis que personne n'était en mesure de commenter ces informations dans l’immédiat chez CVC Capital Partners, Hellman & Firedman et Bain Capital. En 2010, l’Etat français s'était opposé au rachat d’Ingenico par l’américain Danaher. En cas d’offre «la position de l’Etat demeure une incertitude qu’il faudra surveiller», juge Geoffroy Perreira, analyste chez Gilbert Dupont.
La société de capital-investissement iXO Private Equity a annoncé, ce 26 juin, être entrée au capital du Groupe Pagès, spécialiste de l’agencement de points de ventes, comme actionnaire majoritaire. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation du capital du Groupe Pagès. iXO Private Equity entend ainsi «l’accompagner dans la poursuite de son développement national », indique la société dans un communiqué. Concrètement, iXO Private Equity prend une participation majoritaire aux côtés du dirigeant Nicolas Pagès qui continuera à présider le groupe et réinvestit en tant qu’actionnaire de référence. Son équipe de direction participe aussi en minoritaires. Créé en 2006 par Nicolas Pagès, Groupe Pagès a réalisé 15,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017. La société compte une cinquantaine de salariés.
La société Magic Makers, spécialisée dans l’apprentissage du numérique aux enfants, a annoncé ce matin une levée de fonds de 3 millions d’euros pour accélérer son développement dans les écoles. Cette levée de fonds est conduite par le fonds de capital-développement alter equity, spécialisée dans l’investissement responsable et rentable. Les investisseurs comprennent également EduCapital, fonds d’investissement dédié à l'éducation et la formation, ainsi que Kima Ventures, la structure d’investissement de Xavier Niel, et Econocom, groupe spécialisé dans la transformation numérique.Créée en 2014 et accompagnée par l’accélérateur 50 Partners depuis 2016, Magic Makers se présente comme «le pionnier français de l’apprentissage du code aux enfants». Ils apprennent par exemple à créer un site web, une histoire animée, des jeux vidéo, à programmer un robot en Lego ou encore à rendre une voiture autonome en programmant une intelligence artificielle.
Les fonds de capital-risque des grands groupes français (CVC pour « corporate venture capital ») professionnalisent leurs méthodes. En 2017, 41% de ces CVC ont ainsi embauché une personne, 35% entre 2 et 4 personnes et 6% plus de 5 personnes, selon la deuxième édition de l’observatoire CVC réalisé par Deloitte et repris par Les Echos. Ce développement s’accompagne d’une nouvelle ambition géographique puisque que 22% des fonds des grands groupes ont ouvert des bureaux à l’étranger depuis 2016. Mieux, les investissements de ces CVC ont triplé en quatre ans pour atteindre 31,2 milliards de dollars en 2017. Les Etats-Unis et l’Europe restent les cibles privilégiées des CVC français en 2017, pour respectivement 56% et 44% d’entre eux. Toutefois, ils se tournent de plus en plus vers l’Asie qui ne représentaient que 6% des intentions d’investissement en 2016 contre 13% en 2017.Les fintech et insurtech représentent le deuxième secteur le plus populaire auprès des groupes français (44%) derrière la mobilité (50%). Par ailleurs, signe de maturité grandissante pour les CVC français, leur volonté d’investir à des stades plus avancés dans l’histoire des start-up. Ainsi, selon le baromètre Deloitte, si 88% des CVC interrogés privilégiaient toujours la série A en 2017 comme en 2016, ils étaient désormais 31% à regarder avec une grande attention les série B (contre 19% en 2016) et 25% les série C et supérieures (contre 13% en 2016).
La société de gestion de fonds immobiliers Sofidy a annoncé, hier, l’acquisition de bureaux à Bonn, en Allemagne, pour le compte de sa SCPI Efimmo1. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés. « Cette acquisition s’inscrit dans la politique de diversification des investissements engagée par la société de gestion, qui depuis 2014, a acquis plusieurs actifs de bureaux et hôteliers en Allemagne », indique Sofidy dans un communiqué. Situé dans le centre de Bonn, cet actif de bureaux possède une surface de 14 307m² et comprend 429 places de parking. Il est actuellement loué à Deutsche Post, BIMA (Établissement fédéral en charge de l’immobilier administratif allemand) et BMW, engagés via des baux de longue durée.
Eurazeo PME va prendre le relatis d’UI Gestion au capital de ST Group, rebaptisé Vitaprotech, et annonce la signature d’un protocole d’acquisition aux termes duquel elle investira 40 millions d’euros dans Vitaprotech aux côtés des dirigeants, Eric Thord et Emmanuel Chopin, et des cadres du groupe, pour détenir environ 60% du capital. « Le projet commun d’Eurazeo PME et des dirigeants repose sur l’accélération de la trajectoire de croissance du groupe à l’international, notamment à travers une stratégie ambitieuse de croissance externe », indique la société d’investissement dans un communiqué. L’opération devrait être bouclée en juillet 2018.Affichant un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros en 2017, Vitaprotech est principalement issu du rapprochement en 2014 de Sorhea et de TIL Technologies. Fondé en 1987 dans la région lyonnaise, Sorhea est un pionnier de la détection des intrusions aux abords de sites sensibles en France notamment grâce à ses barrières infrarouges de haute performance et revendique aujourd’hui 25% du marché français. Créé en 1988 à Aix-en-Provence, TIL Technologies est également leader sur son segment en France avec 20% du marché, grâce à son logiciel de supervision des systèmes de contrôle d’accès des sites critiques.
General Electric (GE) a annoncé, ce 25 juin, la cession de ses opérations électricité décentralisée, incluant les marques Jenbacher et Waukesha, au fonds de capital-investissement américain pour 3,25 milliards de dollars (2,78 milliards d’euros). La transaction porte aussi sur les sites de production en Autriche, au Canada et aux Etats-Unis, indique le conglomérat américain dans un communiqué. Les entreprises concernées construisent des turbines à gaz qui produisent de l’électricité sur des sites industriels, générant de 200 kilowatts à 10 mégawatts d’énergie pour de nombreuses industries dans le monde. Ces activités comptent 3.000 employés réparties sur trois sites en Autriche, aux Etats-Unis et au Canada.
Près d’un jeune de moins de 35 ans sur deux (47 %) a fait ou envisage de faire un investissement « dans un ou plusieurs biens à des fins locatives », selon un sondage Harris Interactive pour le réseau Guy Hoquet(1).
Colin McLean, le directeur général de SVM Asset Management, aime analyser. Ces trois dernières années, il a examiné les avantages et les inconvénients de différentes valeurs. Désormais, le gérant s’analyse lui-même. Il conserve la trace de ses décisions d’investissement afin de pouvoir examiner la psychologie qui sous-tend ses choix. Il en a tiré des enseignements importants. Il fait partie, toutefois, des dirigeants les plus en plus nombreux à chercher à établir un lien entre psychologie et décisions d’investissement, relate un article de Financial Times fund management.En avril, Stamford Associates, un consultant utilisé par St James’s Place et d’autres gros investisseurs, a recruté Adrian Furnham, un ancien professeur de psychologie, dans le cadre d’une volonté d’utiliser la psychologie lors du choix et de la surveillance des sociétés de gestion. Certains gérants de fortune regardent aussi la psychologie d’un gérant lorsqu’ils choisissent des fonds. Cela intervient alors que les universitaires examinent le lien entre la performance des investisseurs et leur passé et leur comportement. Stephen Peters, analyste de fonds chez Barclays Wealth and Investment Management, indique que son équipe prend en compte des sujets comportementaux et psychologiques comme la rémunération dans le cadre de l’analyse des gérants de fonds. Ils examinent aussi les biais, les erreurs et la manière dont les gérants apprennent de ces dernières, ainsi que la façon dont les décisions sont prises et testées au sein de l’équipe. A Stamford, le professeur Furnham assiste aux réunions avec les gérants, regarde comment ils réagissent et répondent aux questions. Il parle aussi aux gens qui connaissent les gérants, comme leurs analystes, pour tenter de comprendre comment ils prennent une décision. Il s’intéresse particulièrement à la manière dont les gérants réagissent à l’échec et si cela bouleverse leur prise de décision.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers LaSalle Investment Management (LaSalle) a annoncé l’acquisition de l’hôtel Ibis Styles Tokyo Bay, au Japon, pour le compte de son fonds LaSalle Asia Opportunity V. Cet hôtel compte 216 chambres réparties sur 8 étages et développe une superficie totale de 6.714 m². Ce nouvel hôtel devrait ouvrir ses portes le 2 juillet et il sera opéré par AAPC Japan KK, la filiale japonaise du groupe français AccorHotels.
La société de gestion ACG Management, spécialisée dans l’investissement dans les PME non-cotées en France et en Outre-mer, a annoncé, ce 22 juin, avoir cédé ses titres détenus via ses FCPI dans la société aixoise AP2E. Cette dernière, spécialisé dans la conception de solutions d’analyse de gaz, rejoint le groupe allemand Durag, un fournisseur de solutions intelligentes dans les domaines des technologies de combustion des procédés industriels, des mesures gouvernementales, de la gestion des données et des capteurs pour tunnels. Les deux fondateurs d’AP2E, Lucien Lonigro et Pierre Cholat, restent aux commandes de l’entreprise et collaborent désormais activement avec la maison-mère Durag depuis leurs locaux d’Aix en Provence, précise ACG Management dans un communiqué. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. AP2E a été accompagné financièrement par ACG Management dès 2008, rejoint par PACA Investissement en 2012.
Generali Investments, qui gérait 459 milliards d’euros d’actifs à fin mars 2018, a présenté hier les chiffres et éléments clés de la saison de vote 2017 dans son dernier rapport annuel sur les activités de vote et d’activisme actionnarial. Durant la dernière saison de vote, le taux de participation aux assemblées générales annuelles de la société s’est accru de plus de 60 % par rapport à l’année précédente, avec une participation à 1.129 assemblées dans 32 pays (principalement en Europe mais également en Asie et sur le continent américain) et à travers différents secteurs. Plus de 15.000 résolutions ont été votées et plus de 46.000 votes exprimés. La gouvernance d’entreprise demeure le principal sujet de discussion des assemblées générales d’actionnaires, mais les questions environnementales et sociales sont de plus en plus abordées, indique Generali Investments. Ce rapport met également en évidence un lien entre les résolutions sur lesquelles s’est exprimé Generali Investments et les sujets importants soulevées par le Groupe Generali et qui incarnent son engagement concret pour la promotion du développement durable dans les entreprises détenues au sein de ses portefeuilles. Ces questions importantes sont notamment la nécessité d’encourager des pratiques managériales et des politiques de rémunération responsables, ou encore la diversité, l’inclusion et l'égalité des chances.Enfin, ce rapport souligne que les résolutions votées vont dans le sens non seulement de l’évolution des réglementations dans différents pays et institutions (Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni, Japon) mais également des réseaux de promotion de l’engagement (« stewardship ») dont Generali Investments est un membre actif (Assogestioni, International Corporate Governance Network - ICGN, Principes d’investissement responsable - PRI). Santo Borsellino, directeur général de Generali Investments, a commenté : « Generali Investments est un acteur majeur de la finance responsable et durable et nous souhaitons mettre à profit notre expérience et notre rôle d’actionnaire engagé afin de promouvoir un changement positif au sein des entreprises dans lesquelles nous investissons, et plus généralement au sein du marché. Je suis très heureux de constater les avancées qui figurent dans notre rapport annuel, et qui correspondent totalement à ce que le Groupe Generali attend de nous sur ces sujets fondamentaux. »Il est largement admis que des pratiques d’activisme actionnarial, accompagnées de processus d’investissement intégrant des facteurs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), contribuent à réduire le risque et à générer de meilleures performances à long terme. L’engagement suscite un intérêt croissant de la part des régulateurs et du marché en tant qu’outil de développement d’une finance durable, et le vote aux assemblées générales des entreprises est un aspect essentiel des responsabilités d’un investisseur institutionnel.Dans ce contexte, le Groupe Generali tient à faire preuve d’une implication sans faille : l’intégralité du cycle des activités de vote est placée sous la responsabilité d’une équipe de spécialistes dédiés au sein de Generali Investments, le principal gestionnaire d’actifs du Groupe. L'équipe Governance Proxy Voting s’occupe de chaque étape du processus de vote, depuis l’analyse indépendante des émetteurs, afin de déterminer les meilleures recommandations de vote, jusqu’à l’expression du vote lui-même. Pour garantir une approche efficace, l'équipe entretient un dialogue avec les émetteurs pendant toute la saison des votes et fournit à ses clients des rapports détaillés. Livio Gentilucci, responsable de l’équipe Governance Proxy Voting, a déclaré : « En tant qu’investisseur institutionnel, l’activisme actionnarial fait partie de nos principales responsabilités. Grâce à notre savoir-faire et notre expérience, nous avons le privilège de contribuer à la promotion de comportements responsables parmi les entreprises dans lesquelles nous investissons, et nous ne voulons pas rater cette opportunité. L’année 2018 est déjà en cours, soyez certains que nous allons poursuivre nos efforts sur ce thème. »
Le fonds d’investissement Abraaj Holdings, basée à Dubaï, et sa filiale Abraaj Investment Management Limited ont annoncé, ce 21 juin, avoir conclu un accord avec le fonds Colony Capital en vue de lui céder la gestion de plusieurs fonds. Le groupe Abraaj est placé sous liquidation judiciaire et est accusé depuis plusieurs mois de mauvaise gestion par plusieurs investisseurs. Dans le cadre de la transaction dévoilée hier, Colony Capital va acquérir la gestion des fonds d’Abraaj en Amérique latine, en Afrique subsaharienne, en Afrique du Nord et en Turquie, ainsi que ses participations dans des fonds sous-jacents, selon un communiqué. Colony Capital va également reprendre le personnel réparti dans huit bureaux. En parallèle, Colony Capital a également accepté de superviser, à titre provisoire, d’autres fonds du groupe Abraaj. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés.
La cristallerie de luxe Baccarat a annoncé ce 21 juin la finalisation de son acquisition par la société chinoise d’investissement Fortune Fountain Capital (FFC) pour 164 millions d’euros, plus d’un an après la signature d’une promesse d’achat. L’opération «fait suite à l’aboutissement d’un processus de consultation des instances représentatives du personnel en France et d’obtention de certaines approbations en République Populaire de Chine», a indiqué l’entreprise française dans un communiqué. Le contrat d’acquisition porte sur 88,8% du capital de Baccarat. FFC avait signé en juin 2017 «une promesse irrévocable d’achat» avec les deux principaux actionnaires américains, Starwood Capital Group et L. Catterton pour acquérir leur participation dans Baccarat,à un prix de 222,70 euros par action. La prestigieuse marque, valorisée à 185 millions d’euros en octobre 2017, est installée dans une commune de 4.500 habitants de la vallée de la Meurthe (Meurthe-et-Moselle), où elle emploie 500 salariés. La manufacture, créée par Louis XV il y a 250 ans, est réputée dans le monde entier pour ses articles de table, objets de décoration, luminaires et bijoux. Le projet du nouvel actionnaire chinois, qui prévoit 20 à 30 millions d’euros d’investissements à court terme, et peut-être 50 millions d’euros à moyen terme, porte sur la densification du réseau de distribution et la conquête des marchés émergents, en particulier aux États-Unis, principal marché du luxe, et en Asie. Selon le communiqué, «FFC n’a pas l’intention de procéder à un retrait de la cote de Baccarat du marché réglementé d’Euronext Paris».
Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF) devient, via les fonds qu’elle gère, actionnaire minoritaire de 3W Academy, école dédiée aux formations professionnalisantes en développement web et mobile, selon un communiqué publié ce 21 juin. Cette prise de participation va permettre à Djamchid Dalili, son dirigeant, et ses équipes, d’augmenter le nombre de formations proposées et de poursuivre sa croissance, avec l’ouverture de nouveaux centres en France et à l’international.
Le fonds de place 2i Sélection a investi dans le fonds IDAM Small France, géré par la jeune société de gestion IDAM, fondée en 2017 par Stéphane Baudin et Louis Albert. Géré par Franck Missera et Jean-Claude Guimiot au sein d’Amilton Asset Management, et soutenu par Paris Europlace, l’Af2i et l’AFG, le fonds 2i Sélection a pour objectif de détecter et révéler aux investisseurs institutionnels les jeunes sociétés de gestion françaises, innovantes et génératrices d’alpha. Le fonds compte actuellement huit investisseurs, dont Agrica, BNP Paribas Cardif, Groupe Pasteur Mutualité, SMABTP et Generali.Désormais, le fonds IDAM Small France fait partie de la sélection de l’équipe de gestion. Le gérant du véhicule, Louis Albert, investit dans des sociétés de petites et moyennes capitalisations françaises. Le fonds, qui possède un « track record » de 4 ans, affiche actuellement un encours de 62 millions d’euros.
Schroder European Real Estate Investment Trust, qui investit dans les villes européennes en croissance, a annoncé, ce 21 juin, l’acquisition d’un actif logistique situé à Rumilly, dans le sud-est de la France, pour 8,6 millions d’euros. Cet entrepôt de 16.700 m² est actuellement entièrement loué à une filiale du groupe Nestlé dans le cadre d’un bail qui court encore pendant environ 7 ans et demi.