Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le milliardaire Warren Buffett a déclaré hier sur CNBC avoir acheté «juste un peu» plus d’actions Apple et avoir procédé à quelques rachats d’actions au sein de sa société d’investissement Berkshire Hathaway. La société a approuvé en juillet une modification de son plan de rachat d’actions, donnant plus de latitude au milliardaire et à son vice-président, Charlie Munger, quant au calendrier de ces opérations. Les deux dirigeants peuvent désormais choisir de procéder à des rachats de titres quand ils jugent que le prix est inférieur à la valeur intrinsèque de l’action. Warren Buffett n’a pas chiffré les achats d’actions auxquels a procédé Berkshire.
Encore+, le fonds de placement immobilier à capital variable cogéré par LaSalle Investment Management et Aviva Investors qui investit en Europe continentale, annonce le rachat, auprès de Profound Asset Management, en pleine propriété du bâtiment contigu à l’immeuble de bureaux appelé « Tour Kennedy » situé à Eindhoven (Pays-Bas), dont le Fonds est déjà propriétaire. Pour un montant d’environ 11 millions d’euros, ce rachat constitue la quatrième acquisition d’Encore+ aux Pays-Bas. Kennedy II est un immeuble de bureaux entièrement loué à plusieurs locataires. Il comprend 4 444 m2 d’espace de bureaux sur huit niveaux. « Cette acquisition s’insère parfaitement dans la composition actuelle du fonds, tant par le profil de revenus que par l’emplacement et le secteur », explique Jeffrey King, gérant du fonds Encore+ chez Aviva Investors. « En rachetant la Tour Kennedy en septembre 2017, nous sommes devenus propriétaires du meilleur immeuble de bureaux d’Eindhoven et l’acquisition complémentaire de son voisin, plus petit, illustre parfaitement notre démarche de gestion dynamique. Cette acquisition ne permettra pas seulement de consolider la part de marché du Fonds sur ce segment en pleine croissance, mais elle produira également des bénéfices supplémentaires grâce aux synergies entre les deux actifs ». La valeur de l’actif brut d’Encore+ s’élève à 1,7 milliard d’euros.
Les sociétés de gestion ont réduit de plus de 50% leur exposition aux Philippines au cours des trois dernières années, rapporte le Financial Times. A la mi-2015, les fonds d’actions émergentes affichaient généralement une exposition de 2% aux Philippines, soit une surpondération d’environ 0,7 point de pourcentage par rapport à l’indice MSCI. Les dégagements permanents observés depuis ont ramené l’allocation moyenne à 0,87%, la plus basse depuis 2011 et inférieure à la pondération dans l’indice de référence, selon une analyse des allocations de 180 fonds d’actions émergentes représentant au total 355 milliards de dollars réalisée par Copley Fund Research.Selon cette analyse, 93% des fonds ont réduit leur exposition aux Philippines et seulement 58% des fonds sont encore investis sur les Philippines, soit le pourcentage le plus bas depuis début 2012. Au cours des douze derniers mois, des acteurs très connus sont sortis des Philippines, entre autres BlackRock, Fidelity, Ashmore, Carmignac et Pictet.
La Bank of Cyprus, première banque de Chypre, a vendu des créances douteuses pour un montant de 2,7 milliards d’euros à la société américaine d’investissements Apollo Global Management, rapporte L’Agefi suisse. La première vente de prêts non performants par la Bank of Cyprus fait partie des mesures de redressement permettant de sortir de la crise financière de 2013. Le portefeuille cédé à la société américaine comporte 14.024 prêts garantis par 9.065 actifs.
Apollo Global Management, qui gère 270 milliards de dollars, a annoncé le rachat de l’assureur bermudien Aspen, spécialisé dans les risques complexes des entreprises, pour 2,6 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros). «Nous sommes extrêmement heureux que les fonds Apollo fassent l’acquisition d’Aspen», a déclaré Alex Humphreys, associé chez Apollo. Nous pensons qu’Aspen bénéficie de solides talents en matière de souscription, d’une expertise spécialisée et de relations de longue date avec ses clients, qui le place en bonne position sur le marché. Nous sommes impatients de travailler avec Aspen pour développer ses activités d’assurance et de réassurance spécialisées de haute qualité». As pen a des bureaux en Australie, aux Bermudes, au Canada, en Irlande, à Singapour, en Suisse, aux Émirats arabes unis, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2017, le groupe d’assurances a déclaré des actifs totaux de 12,9 milliards de dollars. La transaction devrait être conclue au premier semestre de 2019, sous réserve de l’approbation des autorités de réglementation et des actionnaires d’Aspen notamment. À l’issue de la transaction, Aspen sera une société de portefeuille appartenant au fonds Apollo et les actions d’Aspen ne seront plus cotées à la Bourse de New York.
Le hedge fund américain Harris Associates a pris une participation dans la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair, selon un document réglementaire, rapporte The Wall Street Journal. Le hedge fund a pris une participation de 3,07 % dans Ryanair. Une participation valorisée à plus de 500 millions de dollars.Au cours des douze derniers mois, le titre Ryanair a perdu plus de 20 %.
Afin de faire face à la baisse des rendements et à la remontée de la volatilité, le secteur de la gestion d’actifs parie sur l’innovation, avec des produits qui améliorent les rendements ajustés du risque tant pour les allocations obligataires que pour les allocations actions, écrit Pascal Blanqué, responsable des investissements d’Amundi dans un point de vue publié par le Financial Times. Les gestionnaires utilisent des instruments liquides et illiquides, des actifs ayant des caractéristiques obligataires avec des rendements actions, la diversification dans les stratégies factorielles ainsi que les stratégies de long terme. L’investissement thématique et les obligations vertes ont également le vent en poupe."Nous sommes au début d’une nouvelle vague d’innovation dans la gestion d’actifs. L’Europe est prête à prendre la tête de ce mouvement alors qu’elle s’efforce de dégager de meilleurs rendements dans un environnement difficile», conclut Pascal Blanqué.
Les actionnaires de NG Travel et Siparex ont signé un protocole d’accord pour recentrer le capital du groupe autour de son co-fondateur, Olivier Kervella, et de l’équipe de management. Dans le cadre de cette opération de MBO, Siparex prend une participation minoritaire significative aux côtés des dirigeants. Karim Massoud, co-fondateur du groupe, cède sa participation et reprend Plus Voyages, filiale dédiée aux voyages d’affaires, précise un communiqué.NG Travel est un tour-opérateur français qui compte près de 200 collaborateurs et qui affiche un chiffre d’affaires de 230 millions d’euros. L’opération s’inscrit «dans la poursuite d’une stratégie dynamique de développement des marques du groupe, l’affirmation du concept de clubs et l’extension du catalogue qui comprend déjà près de 50 clubs. Le groupe déploie également son offre hors de France et commercialise notamment Kappa Club en Italie», souligne le communiqué."NG Travel entre dans un nouveau cycle et nous sommes ravis d’accueillir Siparex comme actionnaire à nos côtés. (...) Leur très bonne connaissance du secteur du tourisme va nous permettre d’accélérer notre développement sur le marché des Clubs, des Circuits, et du Voyage sur-mesure», a déclaré Olivier Kervella, président de NG Travel.
EPGC fait feu de tout bois pour monter au capital du groupe Metro. Après avoir conclu un accord avec Haniel (voir NewsManagers du 27 août), le premier actionnaire de Metro, c'était au tour ce lundi du distributeur d'électronique grand public allemand Ceconomy, d’annoncer être en discussions avec EPGC pour lui céder sa participation dans Metro AG. «Une décision sur le principe et les modalités d’un accord d’achat des actions n’a pas encore été prise», a précisé toutefois Ceconomy dans un communiqué. EPGC est un véhicule d’investissement détenu par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et l’homme d’affaires slovaque Patrik Tkac, co-fondateur du groupe J&T.Ceconomy est connu en France pour avoir racheté près d’un quart du capital de Fnac-Darty.
La fintech américaine Upgrade, spécialisée dans le prêt en ligne, a annoncé avoir levé 62 millions de dollars grâce à un tour de table mené par le fonds d’investissement chinois CreditEase Fintech Investment Fund (CEFIF) et ses principaux investisseurs historiques (Apoletto, FirstMark Capital, NOAH, Ribbit, Sands Capital Ventures, Silicon Valley Bank, Union Square Ventures et Vy Capital).Cette nouvelle levée porte à 142 millions de dollars le montant total des fonds propres réunis par Upgrade depuis sa création en 2016.“Ces nouveaux fonds permettront de continuer à investir dans de nouveaux produits, l’analyse crédit, le management du risque, la conformité ou encore l’agrandissement de nos bureaux à San Francisco, Phoenix, Montreal et Chicago», explique Renaud Laplanche, co-fondateur et président d’Upgrade, dans un communiqué.
Le fonds d’investissement de Softbank, doté de 100 milliards de dollars, va investir 100 millions de dollars pour développer l’activité techno de l’assureur en ligne chinois ZhongAn, rapporte le Financial Times. Vision Fund aura une participation majoritaire dans la joint venture qui devrait utiliser la technologie développée par ZhongAn. L’assureur en ligne devrait également investir 100 millions de dollars dans la co-entreprise.ZhongAn, qui a été lancé en 2013 par les chinois Ant Financial, Tencent et Ping An Insurance, s’est diversifié récemment dans la technologie, avec notamment une forte activité dans les secteurs de la blockchain et de l’intelligence artificielle.
Berkshire Hathaway, la holding du milliardaire américain Waren Buffett, envisage d’investir au moins 300 millions de dollars dans la société mère du plus important groupe indien spécialisé dans les paiements mobiles, Paytm, ont indiqué au Financial Times deux personnes proches du dossier. L’investissement dans One97 Communications serait le plus élevé réalisé sur le marché indien et marque l’intérêt croissant de Warren Buffett pour le secteur des technologies. Berkshire Hathaway détient déjà des participations dans Visa et Apple. Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba et le groupe d’investissement japonais Softbank ont déjà investi dans Paytm.
Le groupe hôtelier américain LaSalle Hotel Properties a affirmé ce 27 août dans un communiqué que l’offre d’achat améliorée reçue la semaine dernière de Pebblebrook Hotel Trust pourrait conduire à une «proposition supérieure», faisant ainsi monter les enchères avec Blackstone Group. LaSalle avait accepté en juin une offre de Blackstone à 33,50 dollars par action, entièrement en numéraire, qui valorisait la société à plus de 3,7 milliards de dollars.Pebblebrook a proposé deux offres concurrentes, la dernière à 37,80 dollars, mais avec un volet important en actions qui a amené LaSalle à continuer de recommander l’offre en cash de Blackstone. Pebblebrook est revenu à la charge la semaine dernière en proposant de payer en espèces 30% des actions qui lui seront apportées, au lieu de 20% précédemment.Dans son communiqué, LaSalle dit être tenu par les termes de l’accord conclu avec Blackstone et indique que son conseil d’administration continue de le soutenir, mais il n’exclut pas une «proposition supérieure» qui viendrait changer la donne. Les actionnaires du groupe se prononceront le 6 septembre sur la proposition de Blackstone. La majorité requise des deux tiers pourrait être difficile à obtenir, dans la mesure où Pebblebrook est devenu le quatrième actionnaire du groupe en prenant une participation de 9,8%. Selon l’agence Reuters, le fonds spéculatif HG Vora Capital Management, qui détient 8,15% de LaSalle, a d’ores et déjà annoncé son intention de voter contre l’offre de Blackstone et les sociétés de conseil aux actionnaires Glass Lewis & Co et ISS ont aussi recommandé de la rejeter. LaSalle avait rejeté l’offre non sollicitée de Pebblebrook au motif que sa composition en actions et en cash la rendait plus risquée pour ses actionnaires.
Haniel a annoncé ce 24 août avoir conclu un accord pour céder une participation de 7,3% dans le capital de Metro au véhicule d’investissement EP Global Commerce (EPGC) auquel il a aussi consenti une option d’achat sur le solde de sa participation dans le distributeur allemand. Le montant de l’opération n’est pas divulgué. EPGC est un véhicule d’investissement détenu à 53% par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et à 47% par l’homme d’affaires slovaque Patrik Tkac, co-fondateur du groupe J&T. Aux termes de l’accord, EPGC dispose d’une option d’achat sur le solde de la participation de Haniel dans Metro pour monter jusqu'à 15,2%. Le groupe d’investissement familial allemand Haniel est le premier actionnaire de Metro avec 22,5% de son capital, une participation valorisée à 977 millions d’euros sur la base du cours de clôture de vendredi.
Suivre les tendances sur les marchés financiers était autrefois l’une des stratégies d’investissement les plus rentables dans le monde des hedge funds, ceux que l’on appelle les «trend followers». Aujourd’hui, l’approche est mise à mal alors que des fonds «bon marché» répliquant ces stratégies sont entrés dans ce secteur, rapporte le Wall Street Journal. Parmi les quelque 300 milliards de dollars d’encours de hedge funds qui utilisent en grande partie ces stratégies de suivi des tendances, les performances ont été catastrophiques. Un investisseur ayant acheté ces fonds au début de l’année 2011, par exemple, et détenu ses titres jusqu’en juillet de cette année aurait perdu 3,4% en moyenne, selon HFR. Au cours de la même période, le S&P 500 a gagné 124%.La raison pour laquelle cette stratégie a cessé de fonctionner n’est pas tout à fait claire. Certains évoquent les liquidités qui ont envahi le secteur, estimant qu’elles ont érodé les rendements. Les actifs ont plus que triplé au cours de la dernière décennie, selon HFR. D’autres estiment que l’assouplissement quantitatif a supprimé la volatilité que ces fonds exploitent ou que la diffusion quasi instantanée des nouvelles via Internet signifie que les investisseurs réagissent plus rapidement et que les tendances ne durent donc pas aussi longtemps.Le Wall Street Journal prend l’exemple du fonds spéculatif phare de Winton qui se concentrait presque exclusivement sur le suivi des tendances. Son déclin en termes d’efficacité a persuadé le groupe de le réduire au fil du temps à environ la moitié du portefeuille. Il prévoit de réduire ce chiffre à environ un quart d’ici l’an prochain.
Seule entreprise à fabriquer dela cystine à partir d’extraits naturels de plumes de volailles, BCF Life Sciences a modifié la structure de son capital pour répondre à son développement. Les deux dirigeants de l’usine située à Pleucadeuc (Morbihan), Jacques Pidoux et Renaud Sergheraert, qui restent majoritaires, se sont adressés au fonds MBO Partenaires, après la sortie de Céréa Partenaire et de Sodero Gestion, rapporte Les Echos. Le nouvel actionnaire aurait injecté près de 15 millions d’euros dans BCF Life Sciences, qui a prévu un nouvel investissement de capacité. Après avoir engagé 15 millions d’euros au cours des cinq années écoulées, l’entreprise annonce une nouvelle enveloppe de 17 millions d’euros, toujours sur cinq ans, « principalement pour augmenter nos capacités de production », indique Jacques Pidoux, le PDG.
Pas de trêve estivale pour le Livret A. Au mois de juillet, la collecte nette du Livret A a atteint 880 millions d’euros contre 280 millions d’euros au mois de juin dernier. Avec le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), la collecte est de 1,1 milliard d’euros, selon les statistiques publiées ce 21 août par la Caisse des dépôts. Sur les sept premiers mois de l’année, la collecte du Livret A tutoie les 10 milliards d’euros (9,99 milliards d’euros). Ce résultat est proche de celui de l’année dernière (10,58 milliards d’euros). Avec le LDDS, la collecte nette a été de 11,88 milliards d’euros.L’encours du Livret A s’élève à fin juillet au niveau record de 281,7 milliards d’euros. Avec le LDDS, l’encours a atteint, toujours fin juillet, 387,8 milliards d’euros contre 373,5 milliards d’euros fin juillet 2017.
En étroite collaboration avec RobecoSAM, Robeco a publié un guide complet sur l’investissement durable, intitulé « The Big Book of Sustainability Investing ». Cet ouvrage d’une centaine de pages aborde des sujets comme le rôle de la finance à l’égard du développement durable, les grandes tendances qui façonnent l’avenir (le changement climatique, la montée des inégalités et la cybersécurité), l’état des lieux en matière d’investissement durable et les relations entre la performance des investissements et l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus d’investissement. Le guide détaille aussi l’approche de Robeco en matière d’investissement durable et la manière dont les investisseurs peuvent l’aborder. En outre, il comprend des interviews d’experts, des exemples de clients et un glossaire. Cet ouvrage est destiné en priorité aux investisseurs professionnels.
Le patrimoine financier des ménages allemands a enregistré au premier trimestre 2018 une baisse de 0,8% après prise en compte de l’inflation, indique la Bundesbank dans son dernier rapport mensuel. A l’origine de cette évolution, les pertes enregistrées au premier trimestre sur les marchés boursiers mais aussi des taux d’intérêt très bas, voire négatifs, depuis plusieurs années alors que l’inflation repart à la hausse. L’an dernier, le patrimoine financier des ménages avait affiché un rendement moyen de 1,4% après 0,9% en 2016. L’inflation, qui ressortait à 0,5% en 2016, s’inscrivait à 2% en juillet 2018.Seuls les contrats d’assurance vie sont restés dans le vert au premier trimestre, mais à des niveaux très modestes, relève la Bundesbank.
Le groupe bancaire chinois Industrial Bank Co a conclu un partenariat avec le fournisseur suisse de logiciels Avaloq pour proposer une solution globale pour son activité de banque privée à Hong Kong, rapporte le site spécialisé International Investment. La filiale de Hong Kong propose dès à présent la nouvelle solution à ses clients haut de gamme (high net worth/ou HNW). Les activités de banque privée du groupe bancaire en Chine continentale représentent des actifs sous gestion d’environ 300 milliards de yuan pour le compte de plus de 20.000 clients. A Hong Kong, Industrial Bank Co a lancé en 2014 une activité de banque d’entreprise. Une activité qui a très bien démarré et qui a incité le groupe bancaire à développer désormais une activité de banque privée.