Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La holding familiale d’investissement Dentressangle a annoncé, ce 30 juillet, être entrée en négociations exclusives avec Bridgepoint Development Capital, l’activité « smid-cap » de Bridgepoint, en vue d’acquérir une participation majoritaire dans le groupe Acteo, une « medtech » française spécialisée dans l’équipe dentaire et médical de haute technologie. Les détails de l’opération n’ont pas été dévoilés.Acteon conçoit et fabrique des équipements de haute technologie et des consommables pour le secteur dentaire ainsi que des équipements médicaux. Basée à Mérignac, en Gironde, Acteon emploie 850 personnes réparties sur 5 sites industriels en Europe. Au cours des trois dernières années, son chiffre d’affaires est passé de 119 millions d’euros en 2014 à 162 millions d’euros en 2017. « Dentressangle mettra au service d’Acteon sa culture entrepreneuriale pour renforcer son positionnement comme partenaires incontournable des chirurgiens-dentistes dans le monde, explique la holding d’investissement dans un communiqué. L’ambition de Dentressangle est d’accélérer le développement d’Acteon, grâce à un effort accru en R&D, une extension de son empreinte géographique mondiale et la mise en œuvre d’une stratégie de croissance externe. »
L’assureur et réassureur allemand Darag, détenu par Keyhaven Capital Partners, a annoncé l’arrivée à son capital d’Aleph Capital et Crestview Partners. Ces deux fonds investissent au total 260 millions d’euros «pour soutenir les plans de croissance de l’entreprise». Spécialisé dans l’acquisition de contrats échus (en «run-off»), Darag veut notamment accélérer son développement aux Etats-Unis, alors qu’il s’est déjà fortement développé en Europe. Aleph Capital, fondée par le français Hugues Lepic, et Crestview Partners jouissent d’une expérience dans le secteur de l’assurance, affirme Darag dans son communiqué. Darag était conseillé par Macquarie Capital pour cette transaction, dont la clôture devrait intervenir d’ici la fin de l’année.
Alors que le fabricant japonais de consoles Nintendo poursuit son redressement, le hedge fund Melvin Capital Management a accumulé une position vendeuse sur 1,2 million d’actions, soit 0,8% des titres en circulation, pour un montant total de 375 millions de dollars, a révélé Bloomberg qui évoque un document remis au gendarme de la Bourse de Tokyo. Le fonds dirigé par Gabriel Plotkin, un ancien trader de SAC Capital Advisors, a ainsi constitué la plus importante position à la baisse contre la société nippone depuis 2013, selon des données de Bloomberg. Près de 7% du volume d’échange quotidien sur le titre Nintendo serait lié au parie à la baisse de Melvin Capital Management, ce qui devrait accentuer l’étrange chute de l’action depuis mai. L’action Nintendo a en effet perdu 27% depuis son pic du mois de mai, à la grande surprise des investisseurs.
Le fonds immobilier ouvert paneuropéen Encore+, détenu par LaSalle Investments Management (LaSalle) et Aviva Investors, a acquis un portefeuille de trois actifs en pleine propriété à Madrid dans le cadre d’une opération de « sale and lease back », a-t-il annoncé ce 30 juillet. Ces actifs sont occupés par la chaîne de distribution Makro, filiale du groupe allemande Metro, en vertu d’un bail de 15 ans ferme. Ce portefeuille comprend des entrepôts de vente en gros et du bureau. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.Fin mai 2018, LaSalle a conclu un accord avec Aviva Investors en vue d’acquérir la pleine propriété de la gestion d’Encore+, y compris les droits et responsabilités en tant que gestionnaire de fonds. « Cet accord devrait être finalisé avant la fin de l’année », indique LaSalle dans un communiqué. Le fonds est géré et dirigé conjointement par les deux sociétés depuis 11 ans. LaSalle deviendra le seul gestionnaire d’Encore+ et David Ironside deviendra le gérant du fonds. Le fonds Encore+ a une valeur d’actifs brute de 1,7 milliard d’euros.
La firme américaine de capital-investissement KKR a annoncé, hier, la cession de sa participation de 18,2% dans Saba Infraestructuras (Saba) à Criteria Caixa, son actionnaire majoritaire et filiale de CaixaBank. Basé à Madrid, Saba est un opérateur industriel de solutions de mobilité urbaine, spécialisé dans la gestion des parkings. La société emploie plus de 1.500 personnes en Europe et en Amérique latine et a généré un chiffre d’affaires de 213 millions et un Ebitda de 100 millions d’euros en 2017. KKR était entré au capital de Saba via deux opérations réalisées en 2011 et 2012.
KKR a annoncé avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de Discovery Midstream, un fournisseur de services de collecte de gaz naturel et de pétrole et de traitement du gaz naturel, auprès de TPG Growth pour environ 1,2 milliard de dollars. KKR réalise cette opération via une coentreprise nouvellement créée avec le groupe Williams. La transaction est principalement financée par les fonds d'énergie et d’infrastructure de KKR. Discovery a été fondé en 2015 et est basé au Texas. «Nous sommes ravis de collaborer avec Williams dans le cadre de l’acquisition de Discovery», a déclaré James Cunningham, managing director de l'équipe énergie et infrastructure de KKR. «L'équipe de Discovery a bâti une solide infrastructure de collecte et de traitement pour desservir une production croissante (...) et Williams est reconnue comme une entreprise sûre et fiable de systèmes G & P à grande échelle dans les Rocheuses. Nous nous efforçons d'établir des partenariats avec des exploitants de premier ordre qui privilégient l’excellence opérationnelle et l’engagement des intervenants lorsque nous travaillons sur des infrastructures nord-américaines de premier plan. Nous sommes impatients de soutenir la croissance de Discovery aux côtés de la direction et de Williams pendant les nombreuses années à venir."Au bouclage de l’opération, attendue pour le troisième trimestre 2018, Discovery sera dirigée par son équipe de direction existante et la contribution économique initiale de Williams sera de 40% du prix d’achat, tandis que celle de KKR sera de 60%. Williams sera l’opérateur de Discovery et détiendra la majorité des droits de vote. Williams s’est engagée à apporter davantage de capital afin de ramener sa participation à 50/50.
La société d’investissement Wendel a annoncé, ce 27 juillet, avoir reçu une offre ferme de l’américain Aptar Group en vue d’acquérir la totalité du capital de CSP Technologies, spécialisé dans les solutions polymériques et les spécialités d’emballage de protection, pour une valeur d’entreprise de 555 millions de dollars. Ce montant représente 13 fois l’Ebitda ajusté, précise Wendel dans un communiqué. « Compte tenu de la qualité de l’offre, Wendel est entrée en période d’exclusivité avec Aptar Group afin de concrétiser l’opération qui devrait se finaliser au quatrième trimestre 2018, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires et légales », ajoute la société d’investissement.En janvier 2015, Wendel avait investi 199 millions de dollars de fonds propres dans CSP, et a par la suite réinvesti 29 millions de dollars afin de financer l’acquisition de Maxwell Chase en mars 2016. « Sur la base de cette offre, Wendel devrait recevoir 345 millions de dollars nets, valorisant ainsi CSP environ 140 millions de dollars de plus que sa valorisation dans l’ANR de Wendel du 2 mai 2018 », indique la société.Aptar Group se présente comme le leader mondial dans l’industrie des systèmes de distribution (emballages, bouchons, sprays, flacons, etc.), notamment pour les secteurs cosmétique et alimentaire.
La firme américaine de capital-investissement KKR a annoncé, le 27 juillet, la création d’une coentreprise avec Urban Exposure, un spécialiste britannique du financement d’immobilier résidentiel, afin de se concentrer sur le financement de logement au Royaume-Uni. Cette « joint-venture » sera initialement lancée avec 165 millions de livres. La coentreprise reposera sur l’expertise d’Urban Exposure en matière d’origination, d’exécution et de gestion des prêts sur le marché résidentiel britannique.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers Generali Real Estate a annoncé, le 25 juillet, l’acquisition pour le compte de deux filiales du groupe Generali, de deux nouveaux actifs à Paris et Bruxelles auprès de GLL Real Estate Partners, un gestionnaire d’actifs immobiliers allemands. A Paris, Generali Real Estate a ainsi acquis Atrium Bercy, un immeuble de bureaux qui couvre 11.500 m². Il est entièrement loué par le Ministère français des Finances. A Bruxelles, Generali Real Estate s’est porté acquéreur du Montoyer 47, un immeuble mixte (bureaux et commerces) qui a été entièrement rénové en 2006. Cet actif développe 8.900 m².
Digit RE Group a annoncé, ce 27 juillet, que ses actionnaires sont entrés en négociation exclusive avec le groupe LFPI, un gestionnaire d’actifs alternatifs indépendant, en vue de la cession de la majorité de son capital. Créé en janvier 2016 sous l’impulsion d’Artémis, la holding patrimoniale de la famille Pinault, Digit RE Group se présente comme le leader des réseaux de conseillers en immobilier indépendants en France, et accompagne les enseignes Capifrance, Optimhome, Refleximmo, Immobilier-Neuf, Drimki, Coworkimmo et Dili. « Cette évolution actionnariale de Digit RE Goup s’inscrirait dans la continuité du plan stratégique du groupe tout en renforçant ses ambitions de développement », indique Digit RE Group dans un communiqué. La réalisation de l’opération, dont le montant n’a pas été divulgué, pourrait intervenir avant la fin de l’année.
Le gestionnaire d’actifs immobilier Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) a annoncé, ce 27 juillet, l’acquisition, pour le compte de ses clients, d’une participation majoritaire significative dans la galerie commerciale « 8Gallery » à Turin, en Italie, pour 105 millions d’euros. La transaction a été réalisée dans le cadre d’une coentreprise avec Pradera, spécialiste de l’immobilier « retail » et gestionnaire de fonds. Localisée dans le complexe Lingotto, la « 8Gallery » développe une superficie de 23.300m² sur deux étages, avec 4.000 places de parking.
La réforme fiscale de Donald Trump, qui a abaissé en début d’année les taux d’imposition des entreprises américaines, a plombé les investissements directs étrangers (IDE) à travers le monde au premier trimestre, les groupes américains rapatriant massivement leurs bénéfices, a indiqué vendredi l’OCDE. Les investissements directs étrangers ont plongé de 242 milliards de dollars au dernier trimestre 2017 à 136 milliards lors des trois premiers mois de cette année, soit près de la moitié, a précisé une étude de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).
Le groupe américain Qualcomm, numéro un mondial des puces pour téléphones mobiles, attendait avant le 25 juillet à minuit le feu vert des autorités chinoises au rachat de son concurrent néerlandais, rapporte L’Agefi. La décision de la Chine, dernière des neuf juridictions à devoir se prononcer sur ce projet de fusion, n’est jamais venue. En s’abstenant de prendre position dans les délais impartis, Pékin a tué la transaction et démontré une nouvelle fois qu’en 2018, en plein contexte de guerre commerciale, l’heure n’est plus aux fusions d’envergure dans le secteur stratégique des technologies.L'échec devrait laisser des traces chez certains fonds d’arbitrage, qui détenaient au 31 mars près de 40% du capital de la cible. Elliott, HBK Investments, Soroban Capital, BlackRock, DE Shaw, Farallon ou encore Och-Ziff figuraient à cette date parmi les fonds les plus exposés. «L’impact sur la performance des fonds merger arbitrage devrait être gérable. Plusieurs gérants de fonds ont en effet réduit de façon significative leur exposition à la transaction», notaient cependant le 23 juillet les équipes de recherche de Lyxor.
Selon les résultats de l'étude du cabinet KPMG sur le financement des fintechs en France au 1er semestre 2018, les levées de fonds sont aujourd’hui principalement tournées vers les acteurs de la blockchain.Dans son étude «Pulse of Fintech France» analysant le financement des fintechs au premier semestre 2018, KPMG démontre que la tendance positive observée dans les levées de fonds par les fintechs en France se poursuit, avec 218 millions d’euros levés à travers 34 opérations. Au total sur l’année 2017, 328 millions d’euros avaient été levés, par le biais de 61 opérations. Les cinq principales opérations de financement du semestre représentent 66% des fonds levés par les fintechs au cours du premier semestre. Le top 5 est porté par Lunchr (avec une levée de 11 millions d’euros), +simple.fr (10 millions d’euros), Spendesk (8 millions d’euros), Margobank (6,4 millions d’euros), et Payintech (4 millions d’euros). «Les opérations supérieures à 10 millions d’euros, de plus en plus nombreuses, sont à présent plus facilement financées par des investisseurs français, ce qui illustre l’évolution favorable de notre écosystème du financement», estiment les experts de KPMG. Les investissements se concentrent sur les sources d’innovation les plus récentes, telles que la blockchain (28 % des fonds levés au cours du semestre) ou l’assurtech (16 %). Les métiers du paiement et du financement demeurent attractifs avec 25 % et 17 % des fonds levés au cours du semestre, représentant à eux deux en cumul à date 52 % des fonds levés. En cumul, la blockchain est cependant loin derrière avec 7% des fonds levés.Dans ces différents secteurs, les principales opérations ont porté en cumul sur des acteurs tels que le spécialiste de la blockchain Ledger, qui a levé 62 millions d’euros notamment auprès de MAIF Avenir, la start-up de l’assurance Alan, avec 23 millions d’euros, ou encore la plateforme de financement participatif Lendix, qui a pour sa part levé 32 millions d’euros avec notamment CNP Assurances, Allianz et Matmut pour investisseurs.
KKR pourrait regrouper l’ensemble de ses participations dans des tours de télécommunications en Europe au sein d’une seule entité, rapporte l’agence Bloomberg. Cette holding regrouperait notamment la participation du groupe américain de private equity dans la coentreprise qu’il compte créer avec Altice en France, et pourrait réaliser des acquisitions à l’avenir.
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé, ce 26 juillet, que son fonds Allianz Renewable Energy Fund II (AREF II) vient de faire l’acquisition auprès d’Axpo, une filiale de Volkswind, de quatre parcs éoliens en France. Les projets, situés dans les départements de la Mayenne, du Cher, des Deux-Sèvres et de l’Yonne, possèdent une capacité cumulée de plus de 50 mégawatts et produisent 126 gigawatts d’électricité verte par an, soit « un volume suffisant pour répondre à la demande annuelle en énergie d’environ 25.000 foyers », indique AllianzGI dans un communiqué. Les détails de l’acquisition n’ont pas été dévoilés.AllianzGI n’en est pas à son coup d’essai. La société de gestion avait déjà annoncé, fin janvier 2018, sa prise de participation dans sept parcs éoliens situés en France. Ces parcs étaient auparavant détenus par STEAG GmbH, une entreprise allemande de services aux collectivités. En décembre 2014, l’équipe avait également acheté le parc solaire « Lacoste », situé dans le sud de la France, pour le compte des clients du fonds AREF I.Le montant total du fonds AREF II, qui atteint 350 millions d’euros, est investi dans des centrales éoliennes et solaires en Europe pour le compte d’investisseurs institutionnels. « Lorsqu’AREF II sera investi en totalité, l’équipe Infrastructure Equity d’Allianz Global Investors disposera d’environ 1,6 milliard d’euros sous gestion dans les énergies renouvelables et les projets d’infrastructures », précise la société de gestion.
KKR et Bay Club Company, une société spécialisée dans les clubs sportifs et le «lifestyle», ont annoncé hier la signature d’un accord définitif par lequel KKR rachètera Bay Club à York Capital Management et à des investisseurs minoritaires, comprenant JMA Ventures et Roxborough Group. Les détails financiers de la transaction n’ont pas été divulgués. KKR précise investir via des comptes gérés séparément et dans son bilan.Fondé en 1977, Bay Club exploite plusieurs centres sportifs, accueillant plus de 50 000 membres à travers la Californie.
Le gestionnaire d’actifs immobilier Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) a annoncé, ce 26 juillet, l’acquisition pour le compte de CNP Assurances, d’un actif commercial de première catégorie au cœur du centre historique de Bologne en Italie. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Récemment rénové, cet ensemble immobilier est composé de deux bâtiments commerciaux adjacents totalisant une surface de 2.300m² répartis sur 3 niveaux. Chacun des bâtiments est en entièrement loué dans le cadre d’un bail à long terme à de grandes marques internationales.
Le fonds activiste britannique Crystal Amber a annoncé, ce 24 juillet, avoir porté à 4,58% sa participation dans De La Rue, l’imprimeur britannique de billets et de passeports. En mai dernier, Crystal Amber avait révélé avoir pris une participation de 3,11% dans la société qu’il jugeait « hautement vulnérable » après la perte, en avril, du contrat des futurs passeports britanniques au profit du franco-néerlandais Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique.
La société de gestion indépendante Extendam et Schroder Real Estate Hotels - la division de Schroder Real Estate formée suite à l’acquisition d’Algonquin Management Partners – doivent annoncer, ce 26 juillet, l’acquisition de l’hôtel « Eiffel Blomet » de style Art Déco et récemment ouvert. Il s’agit de la deuxième acquisition à Paris pour Schroder Real Estate Hotels depuis l’arrivée d’Algonquin dans le pôle immobilier.L’Eiffel Blomet est un hôtel 4 étoiles de 87 chambres situé au 78 rue Blomet à Paris. L’hôtel a ouvert ses portes en juin 2017 après 18 mois de travaux de repositionnement. « Situé à proximité de tous les centres d’intérêts touristiques, du Parc des Expositions de la Porte de Versailles et du bassin d’entreprises de la rive gauche de Paris, cet actif rare au centre de la capitale bénéficie d’une taille critique et d’un inventaire de chambres lui permettant de maximiser son yield management et de minimiser ses coûts », indiquent Extendam et Schroder Real Estate Hotels dans un communiqué commun. Schroder Real Estate Hotels est le gérant désigné de l’hôtel et entretient actuellement des discussions avec plusieurs opérateurs afin d’exploiter l’hôtel au travers d’un contrat de franchise.