Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises restent optimistes sur l'évolution de leur activité cette année mais dans une proportion moindre qu’en 2018, particulièrement les sociétés exportatrices exposées au ralentissement de la demande mondiale, selon une enquête publiée hier par Bpifrance et la Direction générale des entreprises du ministère de l’Economie. Interrogées en avril-mai, les ETI françaises sont 53% à anticiper une hausse de leur activité en 2019, contre 9% qui craignent de la voir diminuer. Les carnets de commandes ou de réservations se remplissent à un rythme plus modéré, l’indicateur prévisionnel des carnets de commandes ou de réservations reculant de 13 points sur un an, à +20 points.
Eramet s’engage sur treize objectifs mesurables, intégrés à sa stratégie globale, organisés autour de trois axes : humain, économique, environnemental. Avec notamment l’engagement de former 100% des collaborateurs tous les ans, d’atteindre 30% de femmes parmi les managers ; agir activement pour le développement de l’économie circulaire au travers d’une valorisation de 2 millions de tonnes de résidus et minerais faible teneur et de 10.000 tonnes de déchets, ou encore réduire de 80% les poussières canalisées émises par ses installations industrielles, et réduire l’empreinte énergie et climat à travers une réduction de 26% de tonnes de CO2 par tonne produite.
La filiale sud-africaine de l’aciériste ArcelorMittal a annoncé mercredi qu’elle comptait supprimer plus de 2.000 emplois. ArcelorMittal South Africa affronte des difficultés, comme les coûts élevés de l'électricité et des matières premières. En 2018, le groupe employait 8.837 personnes, selon son rapport financier de l’année dernière. La filiale sud-africaine a également informé ses actionnaires que ses résultats hors exceptionnels du premier semestre s’inscriraient en baisse d’au moins 650 millions de rands sud-africains (41 millions d’euros), ce qui se traduira par une perte, alors que l’entreprise avait réalisé un bénéfice hors exceptionnels de 54 millions de rands sur la même période un an plus tôt.
La filiale sud-africaine de l’aciériste ArcelorMittal a annoncé mercredi qu’elle comptait supprimer plus de 2.000 emplois. ArcelorMittal South Africa affronte des difficultés, comme les coûts élevés de l'électricité et des matières premières. En 2018, le groupe employait 8.837 personnes, selon son rapport financier de l’année dernière.
L’équipementier aéronautique français Safran a annoncé lundi l’ouverture d’une nouvelle usine de production de freins carbone à Feyzin, près de Lyon. «A terme, jusqu’à 200 nouveaux collaborateurs [la] rejoindront», s’est félicité Philippe Petitcolin, directeur général du groupe, dans un communiqué. Selon Safran Landing Systems, les freins carbone de Safran équipent déjà plus de 10.000 avions auprès de 500 compagnies aériennes dans le monde. La métropole lyonnaise apportera à ce projet «autour de 10 millions d’euros», l’Etat, via le programme d’investissements d’avenir (PIA), «8 millions d’euros» et la Région Auvergne-Rhône-Alpes «autour de 8 millions d’euros», a précisé Emmanuel Macron, qui était sur place.
L’action de l'équipementier électrique Schneider Electric a accusé la plus forte baisse de l’indice SBF 120 vendredi. «La valeur est pénalisée par l’avertissement sur chiffre d’affaires émis par l’industriel suédois Hexagon», remarque Éric Lemarié, analyste chez Bryan Garnier. Hexagon a averti que ses revenus ont diminué d’environ 1% en données organiques au deuxième trimestre en raison d’une contraction de son activité en Chine. En cause, «l’impact des incertitudes géopolitiques accrues sur le commercial mondial», a indiqué Hexagon dans un communiqué. Le titre de l’industriel suédois chutait 13,3% à la Bourse de Stockholm.
Le groupe britannique de sidérurgie British Steel, en faillite, a annoncé vendredi avoir reçu plusieurs offres de reprise. La période d’appel d’offres pour trouver un acheteur potentiel se terminait théoriquement lundi dernier, mais l’administrateur judiciaire officiel a fait savoir qu’il continuerait de recevoir des offres pour le moment. Parmi les acheteurs ayant fait une offre figure l’entreprise publique de gestion des chemins de fer Network Rail. British Steel, numéro deux du secteur au Royaume-Uni derrière Tata Steel, a été contraint à la faillite en mai, faute de liquidités suffisantes et après l'échec de discussions avec le gouvernement sur une nouvelle injection d’argent frais.
L’action de l'équipementier électrique Schneider Electric a accusé la plus forte baisse de l’indice SBF 120 vendredi. «La valeur est pénalisée par l’avertissement sur chiffre d’affaires émis par l’industriel suédois Hexagon», remarque Éric Lemarié, analyste chez Bryan Garnier. Hexagon a averti que, selon des données préliminaires, ses revenus ont diminué d’environ 1% en données organiques au deuxième trimestre en raison d’une contraction de son activité en Chine. «La principale cause de ce ralentissement a été l’impact des incertitudes géopolitiques accrues sur le commerciale mondial», a indiqué Hexagon dans un communiqué. Le titre de l’industriel suédois chute de 13,3% à la Bourse de Stockholm.
Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a annoncé l'émission d’obligations à 2,250% et à échéance au 17 janvier 2024, pour un montant total de 250 millions d’euros. Elles seront consolidées afin de former une série unique avec les 750 millions d’euros d’obligations similaires émises en janvier dernier. Au moment de la fixation du prix de l'émission de ce jour, le rendement à l'échéance (représentant le coût annuel réel de l'émission pour ArcelorMittal) était de 0,984%. «Le produit de l'émission sera affecté aux besoins généraux de l’entreprise», a précisé ArcelorMittal.
Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a annoncé l'émission d’obligations à 2,250% et à échéance au 17 janvier 2024, pour un montant total de 250 millions d’euros. Elles seront consolidées afin de former une série unique avec les 750 millions d’euros d’obligations similaires émises en janvier dernier. Au moment de la fixation du prix de l'émission de ce jour, le rendement à l'échéance (représentant le coût annuel réel de l'émission pour ArcelorMittal) était de 0,984%. «Le produit de l'émission sera affecté aux besoins généraux de l’entreprise», a précisé ArcelorMittal.
Huit grands groupes industriels français ont annoncé mercredi avoir signé un manifeste, avec aussi le ministère de l’Economie et des Finances, pour préparer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans leurs activités respectives. Air Liquide, Dassault Aviation, EDF, Renault, Safran, Thales, Total et Valeo précisent dans un communiqué commun vouloir définir d’ici à la fin d’année un «plan d’action coordonné avec l’écosystème français de l’IA». Orange, STMicroelectronics, Schlumberger et Ubisoft ont déjà franchi le pas ces derniers jours en participant eux aussi au manifeste. Ils veulent en particulier assurer la confiance dans l’utilisation de l’IA en milieu industriel, en allant jusqu’à préparer sa certification, et gérer l’utilisation de systèmes électroniques autonomes.
La chambre des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Belfort a annoncé mardi avoir rejeté la requête des syndicats de General Electric qui contestent le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’entreprise américaine. Celui-ci implique la suppression de plus de 1.000 emplois dans les turbines à gaz, soit près de la moitié des effectifs, sur le site français historique. Dans sa décision, le TGI s’est déclaré incompétent et invite les demandeurs à se pourvoir devant la juridiction administrative. L’intersyndicale CFE-CGC, CGT et SUD contestait une «voie de fait» dans la négociation du PSE.
La chambre des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Belfort a annoncé mardi avoir rejeté la requête des syndicats de General Electric qui contestent le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de l’entreprise américaine. Il implique la suppression de plus de 1.000 emplois dans les turbines à gaz, soit près de la moitié des effectifs, sur le site français historique.
L’activité du secteur manufacturier dans la zone euro s’est encore contractée en juin, selon l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achat du secteur en Europe. L’indice PMI est revenu à 47,6 contre 47,8 en première estimation et 47,7 en mai, pour le cinquième mois consécutif sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion de l’activité. A 48,5 après 48,9 en mai, le sous-indice mesurant la production, qui entre dans la composition de l’indice PMI composite attendu mercredi, est lui aussi inférieur à 50 pour le cinquième mois d’affilée.
L’activité du secteur manufacturier dans l’ensemble de la zone euro s’est encore contractée en juin, et de manière plus marquée qu’estimé initialement, montrent lundi les résultats définitifs de l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achat du secteur en Europe. L’indice PMI est revenu à 47,6 contre 47,8 en première estimation et 47,7 en mai, pour le cinquième mois consécutif sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion de l’activité. A 48,5 après 48,9 en mai, le sous-indice mesurant la production, qui entre dans la composition de l’indice PMI composite attendu mercredi, est lui aussi inférieur à 50 pour le cinquième mois d’affilée. Les nouvelles commandes ont diminué pour le neuvième mois d’affilée et les effectifs ont été réduits pour le deuxième mois consécutif.
Eramet vient de valider en interne ses projets d’extension de la mine de manganèse au Gabon et de valorisation de lithium en Argentine. La décision finale d’investissement devrait être prise en fin d’année sous réserve de la levée des fonds. Au Gabon, l’objectif est de porter la capacité de production globale de minerai de manganèse de 4,3 Mt/an en 2018 à 7 Mt en 2023, afin d’ancrer durablement Comilog sur le marché du minerai de manganèse. Cette augmentation aura pour effet de baisser le cash cost d’environ 20% et de faire passer la part de marché d’Eramet de 10% à 15%. L’investissement au Gabon s’élèverait à 640 millions d’euros sur 5 ans, avec une montée en puissance plus rapide de la production.