Le placement de British Steel sous administration judiciaire en Grande-Bretagne ne remet pas en cause le plan de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), selon le gouvernement français. Il a confirmé mercredi le soutien financier des pouvoirs publics à l’opération. Désigné début mai pour la reprise d’Ascoval et de ses 268 salariés, British Steel avait indiqué qu’il envisageait d’investir 45 à 50 millions d’euros à court terme à Saint-Saulve, l’Etat et les collectivités locales apportant 47 millions, pour un plan de financement total de 150 à 200 millions d’euros. Les premiers fonds nécessaires à l’opération ont été débloqués la semaine passée.
Bruno Le Maire a déclaré aujourd’hui avoir demandé à General Electric (GE) de ne fermer aucun site industriel en France et d’y investir dans les énergies renouvelables. Interrogé sur France Info, le ministre de l’Economie et des Finances a voulu dissiper les craintes de fermeture des sites de Belfort et Bourogne dans le cadre d’un plan social comme le redoutent les syndicats. Le maire de Belfort, Damien Meslot, a accusé Emmanuel Macron d’avoir demandé au groupe américain de repousser l’annonce de suppression d’emplois après les élections européennes.
L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé mardi avoir remporté un appel d’offres en Allemagne portant sur la fourniture à Fahma, filiale du réseau de transport allemand Rhein-Main-Verkehrsbund, de 27 trains alimentés par une pile à hydrogène. Le montant total du contrat s'élève à environ 500 millions d’euros et la part revenant à Alstom s'établit à 360 millions d’euros, a précisé le groupe. Ces trains seront livrés à partir de 2022.
L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé aujourd’hui avoir remporté un appel d’offres en Allemagne portant sur la fourniture à Fahma, filiale du réseau de transport allemand Rhein-Main-Verkehrsbund, de 27 trains alimentés par une pile à hydrogène. Le montant total du contrat s'élève à environ 500 millions d’euros et la part revenant à Alstom s'établit à 360 millions d’euros, a précisé le groupe. Ces trains seront livrés à partir de 2022.
Le groupe Sequana, propriétaire du papetier Arjowiggins dont l’une des usines sarthoises a été liquidée et l’autre partiellement cédée, a annoncé mercredi avoir été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre. Cette décision «résulte de l’impossibilité pour Sequana, à la suite de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Londres dans le litige l’opposant au groupe BAT Industries, de présenter un plan de redressement permettant d’apurer le passif dont elle doit tenir compte», a expliqué le groupe dans un communiqué.
L’Etat français et British Steel ont débloqué les premiers fonds nécessaires à la reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) par le sidérurgiste britannique, a annoncé mercredi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Bercy a débloqué 15 millions d’euros, et British Steel 5 millions. Le versement de ces sommes avait été fixé comme préalable pour la reprise d’Ascoval et de ses 280 salariés. Le groupe britannique et le gouvernement français s’emploient depuis mardi à rassurer les salariés d’Ascoval, à la suite d’informations selon lesquelles le groupe britannique était en difficulté.
L’Etat français et British Steel ont débloqué les premiers fonds nécessaires à la reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) par le sidérurgiste britannique, a annoncé mercredi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Il dit avoir «décidé aujourd’hui le déblocage des 15 millions d’euros de prêts pour Ascoval», indiquant que British Steel a aussi débloqué «les 5 millions d’euros qu’il s'était engagé à débloquer également».
Le sidérurgiste britannique British Steel a confirmé mardi son intention de reprendre l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans le nord de la France, qui réouvrira ce 15 mai. Le 2 mai, la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg l’a désigné comme repreneur d’Ascoval, société de 268 salariés en redressement judiciaire depuis novembre 2017. Or, selon la chaîne d’information britannique Sky News, British Steel serait au bord de la cessation de paiement. Dans un communiqué, le groupe «confirme que des négociations sont en cours avec le gouvernement britannique pour assurer la continuité de son activité», évoquant aussi les «incertitudes créées par le Brexit». Bercy confirmait aussi dans un communiqué, mardi soir, «son soutien au projet de reprise».
Le groupe américain Monsanto aurait secrètement fiché «des centaines de personnalités» en France, dont des journalistes et des politiques, selon leur position sur les pesticides, notamment le glyphosate, ont révélé jeudi France 2 et Le Monde dans une enquête. Le quotidien cite l’agence de lobbying Fleishman-Hillard et l’agence de publicité Publicis, qui auraient travaillé pour le groupe Monsanto, filiale depuis l’an dernier du géant allemand de la chimie Bayer. Le glyphosate est classé «cancérigène probable» depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, et commercialisé notamment sous la marque Roundup de Monsanto.
LafargeHolcim a annoncé jeudi la vente de ses activités aux Philippines, dans une transaction qui les valorise à 2,15 milliards de dollars (1,92 milliard d’euros). Cette cession intervient une semaine après l’annonce par le premier cimentier mondial de la vente de ses activités en Malaisie et à Singapour. Il cède la totalité de sa part de 85,7% dans ses activités philippines à San Miguel. Le produit de la cession serait affecté à son désendettement. En 2018, il a cédé ses activités en Indonésie pour 1,75 milliard de dollars. LafargeHolcim a aussi fermé des bureaux à Miami et à Paris. Le groupe vise un objectif de dette nette de deux fois l’Ebitda d’ici fin 2019.
Les commandes à l’industrie ont augmenté en mars de 0,6% en Allemagne, alors qu’elles étaient attendues en hausse de 1,5%, et après avoir nettement baissé les deux mois précédents, a annoncé l’Office fédéral de la statistique. Ce chiffre n’est pas encourageant pour la première économie européenne. La hausse de mars tient en grande partie aux commandes en gros, sans lesquelles les commandes à l’industrie ont diminué de 1,9%. Les commandes intérieures ont subi une baisse de 4,2%, compensée par une hausse des commandes à l’export, qui pèsent en revanche sur le premier trimestre (-4,1%).
L’action Intel a terminé en baisse de 2,5% mercredi, en réaction aux perspectives du groupe de semi-conducteurs. Le PDG Bob Swan a dit qu’il anticipait une croissance à un chiffre du bénéfice par action et du chiffre d’affaires ces trois prochaines années, la stagnation des ventes de processeurs pour PC étant compensée par une croissance à deux chiffres des revenus des processeurs pour centres de données. Malgré la marge d’exploitation stable à 32%, la marge brute diminuera en raison des investissements dans la fabrication de puces de 10 nanomètres.
Les commandes à l’industrie ont augmenté en mars de 0,6% en Allemagne, alors qu’elles étaient attendues en hausse de 1,5%, et après avoir nettement baissé les deux mois précédents, a annoncé l’Office fédéral de la statistique. Ce chiffre n’est pas encourageant pour la première économie européenne. La baisse de février a été révisée à 4,0% (et non plus 4,2%). « Les commandes à l’industrie laissent penser que l’activité du secteur manufacturier restera déprimée dans les mois qui viennent », reconnaît le ministère de l’Economie. La hausse de mars tient en grande partie aux commandes en gros, sans lesquelles les commandes à l’industrie ont diminué de 1,9%. Les commandes intérieures ont subi une baisse de 4,2%, compensée par une hausse des commandes à l’exportation, qui pèsent en revanche sur l’ensemble du premier trimestre (-4,1%).
Le cours de l’action Imerys reculait de près de 14% en fin de matinée à Paris, après l’annonce de l’arrêt temporaire d’une usine de wollastonite à Willsboro, aux Etats-Unis, en raison d’une contamination à l’amiante. Le groupe va lancer une nouvelle campagne minière pour s’assurer que les traces d’amiante ont disparu et s’attend à redémarrer ses activités vers la fin du deuxième trimestre, a précisé la direction. L’arrêt de la mine a eu un impact de 3,4 millions d’euros sur le résultat opérationnel courant d’Imérys au premier trimestre, et pèsera à hauteur de 25 millions d’euros environ sur le résultat net annuel du groupe
L’activité dans les services en France a renoué avec une légère croissance en avril après s'être repliée en mars, portée par le retour dans le vert des nouveaux contrats pour la première fois depuis cinq mois, selon les données publiées hier par IHS Markit. L’indice PMI d’activité des services s’est établi à 50,5, contre 49,1 en mars. L’indice composite, sur les services et le secteur manufacturier, s'établit à 50,1, en légère hausse par rapport au 48,9 de mars, alternant lui aussi phases de repli et de légère croissance depuis début 2019. Pour Eliot Kerr, économiste d’IHS Markit, cette reprise de la demande intérieure «suggère que l’impact économique des manifestations touche à sa fin».
L’activité dans le secteur des services en France a renoué avec une légère croissance en avril après s'être repliée en mars, portée par le retour dans le vert des nouveaux contrats pour la première fois depuis cinq mois, selon IHS Markit. L’indice PMI d’activité des services s’est établi à 50,5, contre 49,1 en mars. Il repasse ainsi au-dessus de la barre des 50 qui distingue croissance et contraction de l’activité, poursuivant une évolution en dents de scie constatée depuis janvier. L’indice composite, sur les services et le secteur manufacturier dont l’activité s’est stabilisée en avril, s'établit à 50,1, en légère hausse par rapport au 48,9 de mars, alternant lui aussi phases de repli et de légère croissance sur les quatre premiers mois de 2019.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le troisième mois consécutif en avril dans la zone euro, affectée par l’affaiblissement de la demande mondiale, les tensions commerciales et les inquiétudes autour du Brexit, selon les enquêtes IHS Markit. L’indice PMI du secteur est ressorti à 47,9 en avril. Il remonte légèrement après son plus bas de six ans de 47,5 en mars, mais reste sous le niveau de 50 qui délimite contraction et croissance. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite publié lundi prochain, est remonté à 48,0 contre 47,2 tout en restant lui aussi sous la barre de 50.
Legrand cédait plus de 4% en fin de matinée après la publication de ses résultats trimestriels, jugés décevants par le marché. «Les résultats de Legrand au premier trimestre sont décevants surtout au regard des bons chiffres affichés par ses pairs», note JP Morgan. Le groupe limougeaud a enregistré une hausse de 5,1% de son résultat opérationnel ajusté à 305 millions d’euros, soit une marge de 19,8% (avant acquisitions), en recul de 0,3 point. En effet, le chiffre d’affaires a crû de 7,3% (+2,9% en organique) à 1,55 milliard d’euros. Le bénéfice net progresse de 8,6% à 190 millions d’euros.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée pour le troisième mois consécutif en avril dans la zone euro, affectée par l’affaiblissement de la demande mondiale, les tensions commerciales et les inquiétudes autour du Brexit, selon les résultats définitifs des enquêtes IHS Markit auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI du secteur est ressorti à 47,9 en avril après avoir été estimé à 47,8. Il remonte légèrement après son plus bas de six ans de 47,5 en mars, mais reste sous le niveau de 50 qui délimite contraction et croissance. Le sous-indice de la production manufacturière, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite publié lundi prochain, est remonté à 48,0 contre 47,2 tout en restant lui aussi sous la barre de 50.