La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a annulé mercredi le plan de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) par la société Altifort et donné un mois à l’entreprise pour trouver un nouveau repreneur. Une prochaine audience se tiendra le 27 mars. Concernant le profil des repreneurs potentiels, le président d’Ascoval, Cédric Orban, avait évoqué une demi-douzaine d’industriels mais aussi des fonds d’investissements, apparus récemment. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), Ascoval avait été exclue début 2018 du périmètre d’Ascometal lorsque le groupe, en dépôt de bilan, avait été repris par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.
Nestlé a engagé la banque Rothschild pour vendre sa marque de charcuterie Herta, selon Reuters, qui cite deux sources au fait du dossier. Le géant de l’agroalimentaire suisse a annoncé ce mois-ci réfléchir à ses options stratégiques pour Herta et les produits à base de viande, pour se concentrer sur ses activités à forte croissance. La marque pourrait valoir environ 500 millions de francs suisses (440 millions d’euros) à la vente. La marque a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires d’environ 680 millions de francs suisses. Nestlé a également entamé la procédure de vente de sa division de soins de la peau.
Vallourec vient d’annoncer la création d’un comité dédié au suivi des questions de responsabilité sociale, environnementale et sociétale (RSE). Ce comité devra veiller à ce que le groupe anticipe au mieux les enjeux, opportunités et risques extra-financiers associés à son activité afin de promouvoir une création de valeur responsable sur le long terme. Il émettra des recommandations sur la politique et les réalisations du groupe en la matière. Il est présidé par Laurence Broseta, et a comme autres membres Maria-Pilar Albiac-Murillo et Philippe Altuzarra, administrateurs indépendants.
Bayer AG s’apprête à affronter un second procès aux Etats-Unis visant le Roundup, l’herbicide à base de glyphosate de sa filiale Monsanto, six mois après avoir été condamné à 78 millions de dollars de dédommagements dans une affaire similaire. Les poursuites intentées par Edwin Hardeman, un habitant de Californie, contre le groupe allemand seront examinées à partir de lundi devant un tribunal fédéral de San Francisco. Ce procès aura également valeur de test, alors que plus de 760 des 9.300 dossiers impliquant le Roundup vont être regroupés dans ce tribunal. Bayer conteste toutes les allégations sur le Roundup ou le glyphosate. Il a racheté Monsanto pour 62,5 milliards de dollars, et note que les régulateurs à travers le monde avaient autorisé le produit.
Legrand poursuit son développement dans les infrastructures numériques avec le rachat de l’américain Universal Electric Corporationn, leader des busways (systèmes d’alimentation électrique par jeux de barres métalliques) pour datacenters aux Etats-Unis pour un montant non dévoilé. Les solutions de Universal Electric Corporation - commercialisées principalement sous la marque Starline - viennent compléter l’offre pour datacenters du groupe limougeaud, qui est ainsi en mesure d’apporter une solution globale aux besoins d’infrastructures pour salles blanches. Universal Electric Corporation réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 175 millions de dollars dont environ 90% aux Etats-Unis.
Contrariés par le blocage du mariage entre Alstom et Siemens, les ministres de l'Economie des deux pays veulent un cadre mieux adapté selon eux au monde industriel actuel.
Dix jours après le blocage par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens Mobility, la France et l’Allemagne ont officialisé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle politique industrielle censée aider les entreprises européennes à résister à la concurrence internationale. Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie, et son alter ego allemand, Peter Altmaier, ont annoncé vouloir travailler à convaincre la Commission européenne de modifier le droit de la concurrence. « Lorsque certains pays subventionnent massivement leurs propres entreprises, comment les entreprises opérant principalement en Europe peuvent-elles rivaliser équitablement ? », interroge le manifeste franco-allemand.
Face à la chute des prix et des volumes, le secteur s'est engagé dans un cycle de fermeture de sites, prélude à une probable concentration entre acteurs.
Le fabricant britannique de valves Spirax-Sarco Engineering a annoncé ce matin être entré en négociations exclusives avec le groupe français de solutions thermiques Thermocoax en vue d’en prendre le contrôle pour 158 millions d’euros. Spirax-Sarco, qui veut ainsi croître en Europe et aux Etats-Unis, précise discuter avec Chequers Capital, TCR Capital et d’autres actionnaires minoritaires de Thermocoax.
La production manufacturière des Etats-Unis a subi en janvier une baisse de 0,9%, la plus marquée depuis huit mois. La production de véhicules a chuté de 8,8% en janvier, un recul d’une ampleur sans précédent depuis mai 2009. La production a également reculé pour les machines, la chimie, l'électronique, l’aéronautique et l’espace. Même tendance pour la production industrielle dans son ensemble, qui s’est contractée de 0,6% en janvier, contre un consensus sur une hausse de 0,1%. Cela laisse craindre un ralentissement brutal de l’activité industrielle.
Verallia a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,416 milliards d’euros, en baisse de 2,3% en données publiées mais en hausse de 5,7 % à taux de change constants et excluant IFRS15. L’Ebitda ajusté a progressé de 7,8% (14,4% à taux de change constants) pour atteindre 544 millions. La marge d’Ebitda ressort à 22,5%, en hausse de 210 points de base. L’endettement net s’est réduit de 141 millions pour revenir à 1,708 milliard à fin décembre 2018, soit 3,1 fois l’Ebitda ajusté, contre 3,7 fois un an auparavant. Pour 2019, l’ancienne filiale de Saint-Gobain, aujourd’hui contrôlée par le fonds Apollo, anticipe une nouvelle croissance de son chiffre d’affaires ainsi qu’une amélioration de la marge d’Ebitda.
Saint Louis Sucre a annoncé jeudi qu’il arrêterait sa production de sucre dans deux de ses sites en France, une décision qui rentre dans le cadre d’un plan de restructuration de la maison mère de l’entreprise, l’allemand Südzucker. Les deux sites concernés sont celui d’Eppeville (Somme), qui compte 132 salariés, et celui de Cagny (Calvados), où les effectifs sont de 85 personnes. L’arrêt de la production sera effective à partir de 2020.
Verallia a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,416 milliards d’euros, en baisse de 2,3% en données publiées mais en hausse de 5,7 % à taux de change constants et excluant IFRS15. « Cette croissance est portée par une amélioration du couple volume/mix ainsi que des hausses de prix de vente nécessaires pour compenser la hausse du coût de l’énergie ainsi que d’autres coûts d’exploitation », explique le verrier.
Novares a annoncé l’acquisition de l’américain Miniature Precision Components (MPC), spécialiste des composants plastiques d’apparence et des modules intégrés pour les groupes motopropulseurs. En 2018, MPC a réalisé un chiffre d’affaires de 265 millions de dollars. Novares, fournisseur français de solutions plastiques, va presque doubler le chiffre d’affaires de son activité pièces moteur, et atteindre une taille critique internationale. MPC apporte aussi à Novares un ensemble de composants utilisés dans des applications de motopropulsion. Avec cette acquisition, Novares réalise désormais un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars, avec 47 sites employant 12.000 collaborateurs dans 22 pays.
Novares a annoncé l’acquisition de l’américain Miniature Precision Components (MPC), spécialiste des composants plastiques d’apparence et des modules intégrés pour les groupes motopropulseurs. En 2018, MPC a réalisé un chiffre d’affaires de 265 millions de dollars. Novares, fournisseur français de solutions plastiques, va ainsi quasiment doubler le chiffre d’affaires de son activité pièces moteur, et atteindre « la taille critique et l’implantation internationale pour renforcer son positionnement parmi les principaux fournisseurs de groupes motopropulseurs dans le monde ».
Le conglomérat industriel a soumis une offre ferme d’un montant de 1,45 milliard de dollars (1,29 milliard d’euros) afin d’acquérir Precision Flow Systems auprès de fonds conseillés par BC Partners Advisors et Carlyle Group. Ingersoll Rand prévoit de financer cette acquisition avec ses liquidités disponibles et par endettement. L’opération, qui devrait être bouclée à la mi-2019, devrait avoir un effet positif sur les résultats de l’acquéreur dès la première année. Precision Flow Systems, spécialisée dans les systèmes de gestion des fluides, emploie environ 1.000 personnes et possède sept sites de production dans le monde.
Le conglomérat industriel a annoncé aujourd’hui avoir soumis une offre ferme d’un montant de 1,45 milliard de dollars (1,29 milliard d’euros) afin d’acquérir Precision Flow Systems auprès de fonds conseillés par BC Partners Advisors et Carlyle Group. Ingersoll Rand prévoit de financer cette acquisition au moyen de ses liquidités disponibles et par endettement. L’opération, qui devrait être bouclée à la mi-2019, devrait avoir un effet positif sur les résultats de l’acquéreur dès la première année.
Les règles de la Commission européenne en matière de concurrence «sont devenues absurdes», a déclaré dimanche, au Grand Jury pour RTL-Le Figaro-LCI, la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, à propos du projet de fusion entre Alstom et Siemens. Ce projet est censé créer un champion européen du ferroviaire face au numéro un mondial chinois CRRC mais la Commission européenne a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences d’un tel mariage sur la concurrence. La Commission européenne doit se prononcer sur ce mariage d’ici au 18 février.