Le groupe français Europlasma, spécialisé dans la dépollution à partir de la technologie plasma, en particulier via la destruction de l’amiante, a annoncé vendredi avoir été placé en redressement judiciaire. Trois jours plus tôt, le groupe qui a accumulé les pertes - près de 22 millions d’euros en 2017, 17 millions en 2016, 16 millions en 2015, pour un chiffre d’affaires de 13 millions en 2017 - s'était déclaré en cessation de paiements. La période d’observation qui s’ouvre «doit permettre (...) d’accompagner et de poursuivre les actions en cours visant à mettre en place des projets industriels pérennes et sauvegarder les emplois», déclare Europlasma. Il demandera la reprise de la cotation de ses actions sur Euronext Growth à compter de ce 29 janvier.
RPC Group, premier fabricant européen d’emballages en plastique, a annoncé mercredi son rachat par Apollo Global Management pour 3,3 milliards de livres sterling (3,76 milliards d’euros) en numéraire, confirmant des informations de presse. L’offre du fonds d’investissement américain à 782 pence par action représente une prime de 15,6% par rapport au cours de clôture de RPC le 7 septembre, à 683,6 pence, dernière séance boursière avant le début de la période d’offre.
RPC Group, premier fabricant européen d’emballages en plastique, a annoncé mercredi son rachat par Apollo Global Management pour 3,3 milliards de livres sterling (3,76 milliards d’euros) en numéraire, confirmant des informations de presse. L’offre du fonds d’investissement américain à 782 pence par action représente une prime de 15,6% par rapport au cours de clôture de RPC le 7 septembre, à 683,6 pence, dernière séance boursière avant le début de la période d’offre.
Alstom et Siemens ne feront pas plus de concessions pour obtenir l’aval de Bruxelles à leur rapprochement dans le rail, «qui pourraient fragiliser ces deux groupes, c’est maintenant à la Commission européenne de prendre ses responsabilités», a déclaré mardi Bruno Le Maire, lors des questions au gouvernement au Sénat. L’action Alstom a creusé ses pertes à la Bourse de Paris après ces déclarations : le titre clôturait en baisse de 2%, à 34,50 euros. Lundi, la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a déclaré à Paris qu'à ce stade de la procédure, tout groupe qui voudrait remédier à des inquiétudes devrait être très «direct» dans ses propositions. Bruxelles doit trancher le 18 février au plus tard.
Alstom et Siemens ne feront pas de concessions supplémentaires pour obtenir le feu vert de la Commission européenne à leur rapprochement dans le rail, «qui pourraient fragiliser ces deux groupes, c’est maintenant à la Commission européenne de prendre ses responsabilités», a déclaré mardi Bruno Le Maire, lors des questions au gouvernement au Sénat. Si Bruxelles rendait une décision négative, elle ferait «une erreur économique et une faute politique», a redit le ministre de l’Economie et des Finances. L’action Alstom a creusé ses pertes à la Bourse de Paris après ses déclarations: à 17h02, le titre cédait 2,59% à 34,29 euros, et clôturait en baisse de 2%, à 34,50 euros.
Saint-Gobain a chargé Goldman Sachs d’organiser la vente de son activité distribution de bâtiment en Allemagne, baptisée Raab Karcher. Cela s’inscrit dans le plan de transformation du groupe français destiné à améliorer sa marge d’exploitation, ont dit à Reuters quatre sources proches du dossier. Raab Karcher représentera au moins 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici fin 2019, dans le cadre d’une réorganisation. Elle a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires d’environ 1,9 milliard d’euros. Des contacts ont déjà été établis avec d'éventuels acquéreurs, et une procédure d’enchères sera officiellement lancée dans les semaines à venir. Cette activité pourrait être valorisée environ 500 millions d’euros. Elle a réalisé un bénéfice avant intérêts et taxes d’environ 40 millions d’euros.
Le tribunal administratif de Lyon a annulé, mardi, l’autorisation de mise sur le marché de l’herbicide à base de glyphosate Roundup Pro 360, commercialisé pour les agriculteurs par Monsanto (désormais Bayer) depuis mars 2017. Cette décision entraîne le retrait immédiat de ce produit en France. Le tribunal statuait sur un recours du Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique (Criigen), représenté par le cabinet Huglo Lepage. Il y voit «une atteinte à l’environnement susceptible de nuire de manière grave à la santé», et estime que «l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a commis une erreur d’appréciation au regard du principe de précaution». Ce jugement fait planer un doute sur la validité de la commercialisation de produits à base de glyphosate dès 2019.
Siemens et Alstom discutent de cessions supplémentaires avec la Commission européenne, afin d’obtenir son feu vert à leur projet de créer un champion franco-allemand du ferroviaire, selon Reuters. La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a dit en décembre s’inquiéter de l’impact de ce rapprochement sur les trains à grande vitesse en Europe. Siemens et Alstom avaient déjà proposé des concessions, comme vendre l’une de leurs technologies de train à grande vitesse. Mais ces offres ont été jugées insuffisantes par l’autorité de la concurrence britannique CMA et ses homologues aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne. L’exécutif européen s’est donné jusqu’au 18 février pour prendre sa décision. Margrethe Vestager s’est déclarée, mercredi, favorable à la promotion de champions européens de l’industrie.
Riber, équipementier pour l’industrie des semi-conducteurs, revoit à la baisse sa prévision de chiffre d’affaires pour l’exercice 2018 à 31 millions d’euros au lieu des 35 millions précédemment anticipé. Cette révision résulte du décalage de la livraison de deux machines MBE sur le premier trimestre de l’exercice 2019.
Aubert & Duval, filiale d’Eramet spécialisée dans la métallurgie de haute performance, et PyroGenesis, acteur canadien des procédés de fabrication par technologie plasma, ont signé un partenariat pour la fourniture de poudres titane pour le marché de la fabrication additive en Europe. Aubert & Duval pourra ainsi en assurer la distribution exclusive en Europe, son principal marché. Dans le cadre de cet accord, cette nouvelle offre titane sera commercialisée par Aubert & Duval sous l’appellation Pearl Micro.
La société d’investissement Wendel a annoncé jeudi l’acquisition de 4,8% supplémentaires du groupe Stahl auprès du suisse Clariant, pour 50 millions d’euros. Wendel, qui détenait déjà 62,6% de Stahl, porte ainsi sa participation à 67%. Actionnaire de Stahl depuis juin 2006, Wendel a pris le contrôle de la société en 2009. Au 30 juin 2018, il avait investi un total de 171 millions d’euros dans ce spécialiste des traitements chimiques pour le cuir, et avait perçu 341 millions d’euros de dividendes et remboursements de prêt. Clariant avait annoncé plus tôt dans la journée la vente de cette participation. Le groupe suisse reste actionnaire de Stahl à hauteur de 14,5%, le reste du capital étant détenu par BASF, pour environ 16%, et par les dirigeants et actionnaires minoritaires.
L’activité manufacturière a faibli dans une bonne partie de l’Europe et en Asie en décembre, sous le coup des tensions commerciales et d’un ralentissement de la demande. Dans la zone euro, le secteur manufacturier n’a enregistré qu’une faible croissance en décembre, alors que la BCE vient d’arrêter son programme de rachat d’actifs de 2.600 milliards d’euros. Le secteur manufacturier italien est resté en contraction le mois dernier, et a été rejoint par la France, où l’indice PMI est passé sous le niveau de 50. L’indice PMI britannique a, pour sa part, atteint un pic de six mois, mais cette amélioration est en trompe-l’oeil, les industriels augmentant leurs stocks à l’approche du Brexit. En Chine, le secteur manufacturier a subi en décembre sa première contraction en 19 mois, selon l’indice PMI Caixin/IHS. Il a impacté la Corée du Sud, la Malaisie, et Taiwan.
La reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve dans le Nord et de ses 281 salariés par le groupe franco-belge Altifort a été validée ce mercredi par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. Le plan de financement qui doit sauver l’usine située près de Valenciennes se monte à 152 millions d’euros, dont 47 millions d’euros de fonds publics, incluant 25 millions fournis par l’Etat. Altifort, une jeune entreprise qui se développe depuis 2014 dans les aciers spéciaux par reprise de sites industriels, apporte 25 millions d’euros, le solde provenant des banques, dont BPI France. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), Ascoval avait été exclue début 2018 du périmètre d’Ascometal lorsque le groupe, en dépôt de bilan, avait été repris par le suisse Schmolz + Bickenbach.
La reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve dans le Nord et de ses 281 salariés par le groupe franco-belge Altifort a été validée ce mercredi par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg, selon les informations du greffe. Le plan de financement qui doit sauver l’usine située près de Valenciennes se monte à 152 millions d’euros, dont 47 millions d’euros de fonds publics apportés par la région Hauts-de-France (12 millions), par la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole (10 millions) et par l’Etat (25 millions).
Bic a annoncé hier soir une revue organisationnelle destinée à améliorer son efficacité opérationnelle et soutenir sa croissance rentable à long-terme. Il veut devenir « plus agile, plus efficace et plus orienté vers le consommateur ». Le groupe compte notamment optimiser ses achats et sa chaîne d’approvisionnement, innover plus rapidement, améliorer son efficacité commerciale en devenant un spécialiste omni-canal, améliorer l’efficacité des fonctions support, et renforcer les programmes de formation. Les résultats de cette revue seront communiqués au cours du premier trimestre 2019.
Oceasoft, concepteur de capteurs intelligents et connectés pour l’industrie, a reçu de l’administration fiscale un avis de vérification sur ses déclarations de crédit d’impôt recherche (CIR) pour 2015, 2016 et 2017. Cette notification suspend le remboursement anticipé des créances de CIR pour 2016 et 2017, posant un problème de trésorerie pour le groupe. Avant même ces difficultés, Oceasoft annonce être entré en négociations depuis quelques mois avec l’un de ses partenaires industriels en vue d’un accord commercial et capitalistique. Ce partenaire bénéficierait d’une augmentation de capital réservée de 850.000 euros et prendrait le contrôle de la filiale américaine d’Oceasoft.
La Chine semble faire marche arrière sur son programme industriel «Made in China 2025», au moment où elle tente de désamorcer ses tensions commerciales avec les Etats-Unis. Le Conseil d’Etat, organe du gouvernement chinois, a adressé mercredi de nouvelles directives aux autorités locales, dans lesquelles il ne fait plus mention du programme. Ce dernier, poussé il y a trois ans, figure au coeur de la stratégie de la Chine visant à devenir une super-puissance économique d’ici 2050, en rattrapant son retard dans des secteurs tels que la robotique, l’aéronautique et la voiture propre. Mais cette stratégie, qui repose beaucoup sur les finances publiques, alarme les pays occidentaux, et en particulier les Etats-Unis. Pékin compte remplacer, peut-être dès début 2019, l’initiative «Made in China 2025» par un autre programme visant à ouvrir davantage le pays aux entreprises étrangères, écrit le Wall Street Journal.
L’Etat français et le groupe franco-belge Altifort ont bouclé lundi soir le projet de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord). Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, tenait une réunion à ce sujet lundi à Bercy. Vendredi, le groupe franco-belge Altifort avait déposé une offre sans clause suspensive. L’Etat contribuera à hauteur de 25 millions d’euros à la suite d’Altifort, la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole versera 10 millions d’euros, et la région des Hauts-de-France 12 millions. Le plan de financement doit être soumis mercredi à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. L’usine de Saint-Saulve emploie 281 salariés. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), l’aciérie a été exclue début 2018 du périmètre de rachat d’Ascometal par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.