Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé lundi avoir remporté un contrat d’environ 260 millions d’euros pour la fourniture du matériel roulant de deux lignes du métro de Barcelone, en Espagne. Le groupe français va fabriquer 42 rames de cinq voitures chacune pour les lignes 1 et 3 de la métropole catalane, selon le communiqué. Le contrat passé avec Transports Metropolitans de Barcelona (TMB) comprend la conception, la fabrication sur place, dans l’usine Alstom de Barcelone, et la mise en service des trains «d’ici deux ans et demi». Alstom a déjà fourni des rames circulant sur 4 des 12 lignes du métro de Barcelone, dont les deux lignes automatiques, ainsi que le tramway local.
5.253 tonnes de produits chimiques ont brûlé dans le violent incendie qui a détruit en partie, le 26 septembre, l’usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), a annoncé la préfecture mardi soir. Parmi ceux-ci figurent du détergent, des solvants et des additifs multi-usages, selon les listes publiées par la préfecture. Les autorités, qui parlent désormais de «catastrophe industrielle», s'étaient engagées à rendre publiques la liste et la nature des produits consumés face à l’inquiétude des habitants sur les conséquences sanitaires et écologiques du sinistre et aux appels à «la transparence» de la classe politique. En outre, une quarantaine de plaintes ont été transmises ou sont en cours de transmission, a annoncé le parquet de Rouen qui s’est dessaisi au profit du parquet de Paris.
L’activité du secteur manufacturier a enregistré en septembre sa contraction la plus marquée depuis près de sept ans en zone euro, selon les résultats de l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier ressort à 45,7, juste au-dessus de l’estimation «flash» publiée en cours de mois (45,6) mais au plus bas depuis octobre 2012 et nettement en dessous du seuil de 50 séparant contraction et expansion. L’indice mesurant la production est tombé à 46,1 après 47,9, au plus bas depuis décembre 2012. En Allemagne, le PMI manufacturier a reculé de 43,5 en août à 41,7 en septembre, à son plus bas niveau depuis juin 2009. Mais également en Italie et en Espagne, où cet indice passe à respectivement 47,8 et 47,7, et en France, où il est en recul à 50,1 après 51,1 en août.
L’activité du secteur manufacturier a enregistré en septembre sa contraction la plus marquée depuis près de sept ans en zone euro, selon les résultats de l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier ressort à 45,7, juste au-dessus de l’estimation «flash» publiée en cours de mois (45,6) mais au plus bas depuis octobre 2012 et nettement en-dessous du seuil de 50 séparant contraction et expansion.
Les pompiers sont parvenus jeudi à maîtriser le violent incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, un site classé Seveso - présentant des risques en raison des quantités et types de produits dangereux qu’il abrite - qui fabrique des additifs pour lubrifiants. Les origines de l’incendie sont pour l’heure indéterminées. La préfecture a ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires et les habitants de l’agglomération rouennaise ont dû rester chez eux. Mais le préfet de Seine-Maritime a évoqué «un risque possible de pollution de la Seine».
Verallia vient de dévoiler les modalités de son introduction en Bourse. Le fabricant d’emballages en verre a fixé sa fourchette d’introduction entre 26,50 et 29,50 euros par action. Soit une capitalisation de 3,1 à 3,5 milliards d’euros, conduisant à une valeur d’entreprise de 4,9 à 5,3 milliards d’euros. Le prix de l’offre sera fixé le 3 octobre et les négociations débuteront le lendemain.
L’activité du secteur privé en Allemagne s’est contractée en septembre pour la première fois depuis avril 2013 selon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI), en raison d’une accentuation inattendue de la récession dans le secteur manufacturier et de la décélération dans les services. L’indice PMI composite a ainsi reculé à 49,1 (après 51,7 en août), sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion, alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient un chiffre de 51,5. Surtout, le sous-indice du secteur manufacturier a plongé à 41,4, son plus bas niveau depuis plus de dix ans. Celui des services a reculé à 52,5 (après 54,8 en août), traduisant ainsi une croissance ralentie de l’activité.
Le spécialiste des matériaux semi-conducteurs innovants a annoncé vendredi une augmentation de la capacité de production de son substrat piézoélectrique-sur-isolant (POI) sur son site de Bernin 3. Cette décision doit permettre de répondre à la demande croissante des clients, a précisé Soitec. «Nos substrats innovants POI, conçus pour la fabrication de la dernière génération de filtres 4G/5G à ondes acoustiques de surface (SAW), incorporent un mécanisme de compensation de la température et permettent l’intégration de plusieurs filtres sur une même puce», a expliqué Bernard Aspar, senior executive vice president des global business units de Soitec.
La faible demande automobile et les risques géopolitiques devraient entraîner en 2019 un recul de 6% de la production des entreprises chimiques outre-Rhin.
L ‘activité du secteur manufacturier dans la zone euro s’est encore contractée au mois d’août, pour le septième mois consécutif, montrent lundi les résultats définitifs de l’enquête mensuelle d’IHS Markit, qui devraient renforcer les anticipations d’un nouvel assouplissement par la Banque centrale européenne (BCE) le 12 septembre. L’indice PMI est ressorti à 47,0, comme en première estimation («flash») et en légère amélioration par rapport au mois de juillet (46,5). Le sous-indice mesurant la production en zone euro reste également sous la barre des 50 pour le septième mois de suite, à 47,9 contre 46,9 en juillet.
Thyssenkrupp a annoncé jeudi le dépôt d’une plainte auprès du Tribunal de l’Union européenne contre la décision de la Commission européenne d’interdire son projet de coentreprise dans l’acier avec Tata Steel. La Commission européenne a annoncé en juin qu’elle s’opposait au rapprochement entre les activités sidérurgiques de Thyssenkrupp et Tata Steel en Europe, car l’opération aurait entraîné une réduction de la concurrence et une hausse des prix pour différents types d’acier, notamment des produits destinés aux secteurs de l’emballage et de l’automobile. A ses yeux, cela se traduirait par des hausses de prix pour les consommateurs et les clients, et les solutions proposées par les deux entreprises étaient insuffisantes.
La compagnie chimique thaïlandaise Indorama Ventures a déclaré mercredi qu’elle avait réservé une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) pour des investissements dans le recyclage. L’activité principale du groupe est la production de la résine PET, un polymère utilisé pour les bouteilles en plastique, dont Indorama a fabriqué près de 5.000 kilotonnes sur les 12 mois au 30 juin. En mars, le Parlement européen a adopté un projet de directive qui interdira, à partir de 2021, la mise sur le marché de certains objets en plastique à usage unique. Les bouteilles en plastique devront être collectées en vue d’un recyclage à hauteur de 77% de leur masse totale en 2025 et à 90% en 2029. Après 2023, Indorama entend investir 500 millions de dollars supplémentaires pour aider ses clients, dont Coca-Cola, PepsiCo et Nestlé, à atteindre cet objectif de 25%.
Le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer devrait régler les litiges relatifs au désherbant Roundup pour moins de 10 milliards de dollars (9 milliards d’euros), tandis que le marché intègre un montant de l’ordre de 20 milliards de dollars, affirme Bank of America Merrill Lynch. La banque estime qu’un règlement du dossier du Roundup pourrait intervenir dans les 12 mois qui viennent, au vu des dernières informations de presse et de la récente désignation par le groupe d’un nouveau conseiller juridique. BofA ML a relevé vendredi sa recommandation sur le titre de «neutre» à «acheter» et son objectif de cours de 70 à 85 euros. L’action Bayer a gagné vendredi 2,29%, à 64,42 euros.
Un mois après la publication de sesrésultatspour les neuf premiers mois de son exercice clos fin juillet, Afflelou a annoncé hier qu’il distribuera pour 45 millions d’euros de dividendes et de remboursement d’instruments financiers à ses actionnaires. Compte tenu de ce versement et du remboursement des 10 millions d’euros de floating rate notes en juin dernier, la dette nette pro forma fin juin ressort à 393 millions d’euros, contre 348 millions en publié. «Cette remontée de dividendes n’est pas couverte par le free cash-flow et fait passer le ratio d’endettement de 4,2 fois à 4,7 fois à fin avril 2019 (dette senior)», note Octo Finances
L'équipementier ferroviaire a annoncé hier avoir été choisi pour fournir les 13 trains de la future ligne CDG Express, en précisant que ce contrat représentait un montant d’environ 160 millions d’euros. Les trains seront intégralement conçus et fabriqués dans six des 13 sites d’Alstom en France. Ce projet représente au total 400 emplois directs au sein du constructeur et 1.200 emplois indirects dans la filière ferroviaire française.
Les mauvaises performances de Crop Science au deuxième trimestre et la multiplication des plaintes contre le glyphosate aux Etats-Unis inquiètent le marché.
Compte tenu des bons résultats du premier semestre, Mersen prévoit désormais pour l’année 2019 une croissance organique de 4% à 5% de son chiffre d’affaires (au lieu d’une fourchette de 2% à 5%), après une progression de 6,5% au premier semestre (+12,4% en publié) à 484 millions d’euros. Le spécialiste des métaux avancés maintient son objectif de 10,5% à 10,7% de marge opérationnelle courante, avant IFRS16. Elle ressortait à 10,9% au premier semestre. Par ailleurs, Mersen relève son programme d’investissements de 60-70 millions d’euros à 65-75 millions pour 2019.
Legrand et Rexel, deux spécialistes français des matériels électriques très présents en Amérique du Nord, ont réussi à neutraliser au premier semestre l’impact sur leurs marges de la bataille commerciale entre les Etats-Unis et la Chine grâce à la batterie de mesures qu’ils ont engagée. Legrand a pleinement compensé la hausse des droits de douane, occasionnant un surcoût estimé à 60 millions de dollars (54 millions d’euros) pour 2019, grâce à sa politique tarifaire et à l’adaptation de son offre et de sa structure, et maintenu hier son objectif annuel d’une marge opérationnelle ajustée comprise entre 19,9% et 20,7%. Présent plus en aval sur la distribution des équipements et matériels électriques, Rexel est affecté par l’effet inflationniste des droits de douane américains. Mais le groupe, qui réalise 39% de ses ventes en Amérique du Nord, a confirmé lui aussi ses prévisions pour l’exercice en cours.