Le gouvernement allemand a décidé de renforcer sa législation visant à protéger les entreprises des secteurs stratégiques contre des prises de contrôle étrangères. Berlin avait prévu de changer sa législation bien avant l'éclatement de l'épidémie de coronavirus, alors que des entreprises allemandes agissant dans des secteurs sensibles sont devenues la cible de tentatives de rachat par des acteurs chinois. Le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier avait promis de protéger les entreprises allemandes, alors que la crise du coronavirus a fait chuter en Bourse les groupes phares du secteur automobile allemand et la compagnie aérienne nationale, Lufthansa. La nouvelle législation permettra au gouvernement d’examiner un projet de rachat s’il estime que l’opération porterait un «préjudice probable» à l’ordre public ou à la sécurité.
Le fabricant d'électronique taïwanais Foxconn, connu pour assembler l’iPhone d’Apple en Chine, a annoncé qu’il allait fabriquer des appareils d’assistance respiratoire pour les malades atteints de coronavirus en collaboration avec l’américain Medtronic. Omar Ishrak, directeur général de Medtronic, a de son côté précisé que des respirateurs seraient fabriqués à l’usine Foxconn du Wisconsin. Aux Etats-Unis, Ford a promis la semaine dernière d’en produire 50.000 en cent jours dans le Michigan en coopération avec l’unité santé de General Electric.
Eramet a annoncé ce matin avoir renoncé à son projet de construction d’une usine de production de lithium en Argentine en raison des incertitudes liées au coronavirus. Cette décision conduira à la comptabilisation d’une charge d’environ 150 millions d’euros, incluant une dépréciation d’actifs d’un montant non précisé. Les décaissements liés à l’abandon de ce projet seront d’environ 90 millions d’euros en 2020, correspondant essentiellement aux investissements déjà engagés ainsi qu’aux coûts de terminaison des contrats et de mise sous cocon.
Le fabricant d'électronique taïwanais Foxconn, connu pour assembler les iPhones d’Apple en Chine, a annoncé ce matin qu’il allait fabriquer des appareils d’assistance respiratoire pour les malades atteints de coronavirus en collaboration avec l’américain Medtronic. Omar Ishrak, directeur général de Medtronic, a de son côté précisé que des respirateurs seraient fabriqués à l’usine Foxconn du Wisconsin.
L’Autorité de la Concurrence a clôturé une enquête relative à des pratiques d’importation exclusive dans le secteur du matériel médical à destination des hôpitaux en Guyane et aux Antilles françaises, notamment pour les patients atteints du Covid-19, selon un communiqué diffusé lundi. Elle «prend acte de la décision du groupe Fisher & Paykel Healthcare de clarifier les conditions de distribution de ses produits dans ces territoires ultramarins afin de renforcer la concurrence». À la suite d’un signalement fait auprès de l’Autorité par une entreprise guyanaise le 30 mars, ses services d’instruction de l’Autorité avaient ouvert une enquête sur les pratiques d’importation exclusive.
Le producteur de minerais Imerys a annoncé lundi un plan de réduction de ses coûts et de ses investissements afin d’amortir l’impact de l'épidémie de coronavirus sur ses résultats. Il prévoit entre 70 millions et 130 millions d’euros d'économies en 2020, et vise 100 millions d’euros d'économies brutes entre 2019 et 2022. Il a aussi indiqué qu’il réduisait de 20% son dividende au titre de l’exercice 2019, à 1,72 euro par action, conformément aux recommandations de l’Association française des entreprises privées (Afep), avec une option pour le paiement en actions. Imerys a précisé que Groupe Bruxelles Lambert, son principal actionnaire, opterait pour le dividende en actions.
Vallourec a annoncé ce matin un plan de réduction de ses effectifs en Amérique du Nord en réponse « à la chute importante et brutale d’activité prévue par ses clients pétroliers et gaziers ». Le groupe supprimera plus de 900 postes, soit plus du tiers de ses effectifs sur cette zone. Et partout dans le monde, Vallourec adapte les heures travaillées en fonction de l’activité, et réduit ses coûts fixes et ses investissements.
Disneyland Paris a indiqué samedi qu’il mettait fin aux contrats des intermittents recrutés début 2020 pour ses spectacles, alors que le parc d’attraction de Marne-la-Vallée est fermé au public depuis le 16 mars en raison de l'épidémie de Covid-19. Un article du Monde l’accusait de vouloir «se défaire à moindres frais des centaines d’intermittents qu’elle avait recrutés début 2020 pour les quatre spectacles qui devaient être proposés aux visiteurs jusqu’en juin». Le groupe a rémunéré ses intermittents jusqu’au 31 mars. Au total, 350 artistes et techniciens sont concernés.
Les activités de Thyssenkrupp en Chine reviennent à la normale après avoir été interrompues en début d’année par l'éclatement de l'épidémie de coronavirus dans le pays. Le conglomérat industriel allemand a commencé à redémarrer progressivement sa production après le 10 février, a indiqué jeudi une porte-parole à Dow Jones Newswires. L’activité est maintenant «proche de la normale», a-t-elle ajouté. Thyssenkrupp ne peut toutefois pas quantifier avec précision les conséquences économiques de l’interruption de la production et «continuera d’examiner très attentivement les risques». Thyssenkrupp exploite 65 sites et emploie 17.200 personnes en Chine.
Les activités de Thyssenkrupp en Chine reviennent à la normale après avoir été interrompues en début d’année par l'éclatement de l'épidémie de coronavirus dans le pays. Le conglomérat industriel allemand a commencé à redémarrer progressivement sa production après le 10 février, a indiqué jeudi une porte-parole à Dow Jones Newswires. L’activité est maintenant «proche de la normale», a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron a officialisé mardi midi la création d’un consortium mené par Air Liquide, avec PSA, Valeo, et Schneider Electric, première initiative de taille de mobilisation d’industriels français pour fournir des respirateurs aux personnels hospitaliers, alors que l'épidémie de coronavirus pourrait connaître un pic cette semaine.
La proportion d’entreprises d’ingénierie allemandes dont les chaînes d’approvisionnement sont affectées par l'épidémie de coronavirus est passée de 60% à 84% en l’espace de deux semaines, selon un sondage de la fédération allemande de la construction mécanique et de l’ingénierie VDMA publié lundi. «La situation en Chine et en Corée du Sud semble toutefois s’améliorer légèrement», ajoute la fédération. «De nombreuses entreprises d’ingénierie signalent par ailleurs une augmentation significative des commandes de leurs clients chinois».
Le constructeur ferroviaire Alstom a remporté un contrat de « près de 120 millions d’euros » portant sur la fourniture de 30 trains régionaux de la gamme Coradia Lint à l’opérateur ferroviaire allemand Hessische Landesbahn (HLB). «Les trains, qui sont dotés de 120 sièges, seront mis en circulation sur le sous-réseau ouest-est Wetterau à partir de 2022» et seront fabriqués à Salzgitter, en Allemagne, précise le groupe français.
La proportion d’entreprises d’ingénierie allemandes dont les chaînes d’approvisionnement sont affectées par l'épidémie de coronavirus est passée de 60% à 84% en l’espace de deux semaines, selon un sondage de la fédération allemande de la construction mécanique et de l’ingénierie VDMA publié ce lundi.
Le constructeur ferroviaire Alstom a annoncé aujourd’hui avoir remporté un contrat de « près de 120 millions d’euros » portant sur la fourniture de 30 trains régionaux de la gamme Coradia Lint à l’opérateur ferroviaire allemand Hessische Landesbahn (HLB). «Les trains, qui sont dotés de 120 sièges, seront mis en circulation sur le sous-réseau ouest-est Wetterau à partir de 2022» et seront fabriqués à Salzgitter, en Allemagne, précise le groupe français.
La branche santé du groupe de gaz industriels Air Liquide a annoncé mardi avoir mis en place une ligne d’assemblage supplémentaire, afin d’augmenter sa production de ventilateurs de réanimation et répondre aux besoins des hôpitaux submergés par l'épidémie de coronavirus. Le nombre de ventilateurs pour la réanimation devrait ainsi passer de 500 actuellement à 1.100 en avril sur le site d’Antony, en région parisienne, et le nombre de ventilateurs non invasifs, produits à Pau, passera quant à lui de 200 à 600, précise-t-il.
Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics a conclu un accord en vue de réduire de moitié la production de ses sites en France en raison de la crise sanitaire actuelle liée au nouveau coronavirus, rapporte Reuters de sources syndicales. L’entrée en vigueur de cet accord devrait avoir lieu d’ici vendredi midi au plus tard. L’accord de réduction de l’activité a été signé par les deux syndicats CFDT et CFE-CGC, qui représentent plus de la moitié des salariés. La CGT a voté contre et réclame la fermeture des usines.