Après une première tentative avortée en 2018, Unilever relance son projet de simplification juridique. Le groupe de produits de grande consommation a décidé de n’avoir plus qu’une seule maison-mère, afin de gagner en simplicité et en flexibilité, et d’améliorer sa gouvernance.
La demande mondiale d’acier devrait chuter de 6,4% cette année en raison de l’impact de la crise sanitaire sur les secteurs de l’industrie et de la construction, avant de repartir à la hausse l’année prochaine, a estimé jeudi l’Association mondiale de l’acier (WSA). Elle estime que la demande va chuter cette année à 1,65 milliard de tonnes d’acier mais repartir en 2021, avec une progression de 3,8% à 1,72 milliard de tonnes. Cette prévision se base sur un scénario optimiste développé en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Basson n’a pas donné de détails sur une hypothèse pessimiste.
Le groupe de matériaux de construction Saint-Gobain a annoncé jeudi qu’il mettrait fin aux mesures de chômage partiel pour ses salariés à la fin juin, alors que l’activité a redémarré sur ses principaux marchés. «Sur l’ensemble du mois de mai, l’activité du groupe dépasse désormais les 80% à jours ouvrés comparables, avec des disparités fortes selon les marchés et les pays», a souligné le groupe dans un communiqué. Dans l’automobile, l’activité a repris progressivement au mois de mai, mais est restée encore très partielle, «à l’exception de la Chine qui dépasse déjà nettement le niveau de l’an dernier», a précisé Saint-Gobain.
Le distributeur de meubles et de décoration Maisons du Monde a annoncé jeudi avoir obtenu un prêt garanti par l’Etat (PGE) de 150 millions d’euros. Le groupe a terminé le premier trimestre 2020 avec une situation de liquidités de 222 millions d’euros, grâce notamment au tirage de deux lignes de crédit renouvelables pour 150 millions d’euros, a indiqué Maisons du Monde. Ces liquidités viennent d'être renforcées par l’obtention d’un prêt à terme conclu dans le cadre du PGE avec un syndicat de six groupes bancaires: Crédit Agricole, BPCE, Société Générale (coordinateurs), CM-CIC, HSBC et BNP Paribas, a ajouté le distributeur.
Le fabricant et distributeur de chaussures JB Martin, qui compte 120 salariés, a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, ont indiqué jeudi le quotidien régional Ouest-France et l’AFP. L’entreprise de Fougères (Ille-et-Vilaine), a été déclarée en cessation de paiements le 26 mai, précise le tribunal dans son jugement de mercredi. Un liquidateur judiciaire a été nommé. Le groupe compte 120 salariés, dont 45 à Fougères. Il avait déjà été touché par un plan social en 2009: sur les 136 salariés que comptait alors l’entreprise, 70 travaillant essentiellement à la production avaient été licenciés.
La production industrielle japonaise a baissé de -9,1% en avril au Japon, presque deux fois plus que prévu par les économistes. L’activité s’est quasiment arrêtée après que le gouvernement japonais a imposé un confinement pour lutter contre le coronavirus, perturbant les chaînes logistiques et incitant les consommateurs à repousser leurs achats.
Saint-Gobain a annoncé mardi la vente de sa participation dans le chimiste suisse Sika, soit 10,75% du capital, via un placement privé auprès d’investisseurs institutionnels. Cette participation était le fruit de l’accord conclu en mai 2018 avec Sika pour mettre fin à une longue bataille entre le groupe français, qui s'était entendu avec la famille Burkard pour lui racheter ses parts et prendre le contrôle du chimiste, et la direction de l’entreprise suisse, hostile à cette manoeuvre. Dans le cadre de cet accord, Saint-Gobain avait acquis indirectement cette participation en rachetant 100% des actions SWH à la famille Burkard. L’action Sika a clôturé à 177,85 francs mardi à la Bourse de Zurich. Les 15,2 millions d’actions de la participation de Saint-Gobain correspondent à une valeur d’environ 2,7 milliards de francs (2,55 milliards d’euros).
Le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon Technologies a annoncé mardi avoir décidé une augmentation de capital afin de lever un montant brut d’environ 1 milliard d’euros. Le groupe augmentera son capital d’environ 4% en émettant des actions nouvelles sans valeur nominale contre du numéraire. L’opération sera réalisée au moyen d’un placement privé avec constitution accélérée d’un livre d’ordres et commencera immédiatement, a ajouté Infineon. Le produit de l’opération servira au remboursement d’une partie des prêts contractés pour financer l’acquisition de Cypress Semiconductor. La cotation des nouvelles actions débutera le 3 juin. Elles seront assorties de droits complets aux dividendes à compter du 1er octobre 2019.
Le groupe chinois Tencent compte investir 500 milliards de yuans (environ 64 milliards d’euros) au cours des cinq prochaines années dans des infrastructures technologiques dans le cloud, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Ces nouveaux investissements porteront aussi sur la blockchain, les serveurs, les grands centres de données et de supercalculateurs, les systèmes d’exploitation pour les objets connectés, les réseaux 5G et l’informatique quantique, a déclaré Dowson Tong, premier vice-président exécutif de Tencent, dans un entretien accordé au quotidien officiel Guangming Daily.
Siemens a l’intention de conserver une participation de 45% au capital de sa filiale d'énergie après la scission de celle-ci prévue d’ici la fin de l’année, selon Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. Le conglomérat allemand prévoit de distribuer à ses actionnaires une action Siemens Energy pour deux actions Siemens détenues. Il prévoit de garder 35,1% du capital de Siemens Energy directement, une participation qu’il réduirait dans un délai de 12 à 18 mois, tandis que son fonds de pension en détiendrait 9,9%. Siemens héritera de trois sièges sur 20 au conseil de surveillance de Siemens Energy, qui sera présidé par Joe Kaeser, son président du directoire sur le départ.
Standard & Poors a placé mardi sous perspective négative la note de crédit à long terme A- du fabricant de pneumatiques Michelin. L’agence reconnaît que les performances opérationnelles du groupe au cours des deux dernières années «ont clairement démontré sa résilience dans un marché automobile mondial difficile». Pour autant, elle prévient que «les nombreuses fermetures de sites en Europe et en Amérique du Nord liées à la pandémie de Covid-19 vont fortement freiner la demande de pneus au deuxième trimestre 2020». En conséquence, S&P estime à 15% le possible recul des ventes de Michelin en 2020, avec une marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) qui pourrait tomber autour de 13% à 14%, contre 19,1% en 2019.
Le conglomérat industriel allemand Thyssenkrupp a averti ses employés que la pandémie de coronavirus réduirait sa capacité à investir une fois la vente de sa division ascenseurs réalisée, ce qui fait chuter son action en Bourse lundi. Dans une lettre au personnel que le Wall Street Journal a consultée, la direction de Thyssenkrupp a indiqué qu’en raison des répercussions de la pandémie, le groupe s’attendait à disposer de beaucoup moins de fonds qu’il le prévoyait pour investir dans ses activités restantes après la cession du pôle ascenseurs.
Michelin a publié mercredi un chiffre d’affaires inférieur aux attentes au premier trimestre, à 5,33 milliards d’euros, en baisse de 8,3% sur un an. Il reflète un effet volume fortement négatif, de -11,7%, et un effet prix-mix favorable, de +2,0%. Le consensus Factset anticipait un chiffre d’affaires de 5,81 milliards d’euros au premier trimestre. Le groupe a par ailleurs indiqué avoir effectué des tests de résistance, avec des hypothèses de perte de volume sur l’exercice allant de -20% à -35%. Le groupe a également mis en place dès la mi-mars des mesures d'économies, notamment une baisse de ses investissements de 500 millions d’euros, une réduction du dividende et le gel du programme de rachat d’actions au-delà des engagements fermes pris pour 2020.
Le dernier tronçon d’un nouveau viaduc a été posé mardi à Gênes, où le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, muni d’un masque, a rendu hommage aux 43 personnes tuées lors de l’effondrement en août 2018 du pont Morandi, opéré par l’exploitant autoroutier Atlantia. Malgré l'épidémie de coronavirus, des centaines d’ouvriers ont oeuvré depuis janvier 2019 sur ce chantier, surmontant une inondation et une contamination. Le projet a été mené par un consortium réunissant le groupe de BTP Salini Impregilo, le constructeur naval Fincantieri et le groupe d’inspection et d’ingénierie RINA.
Le spécialiste du petit équipement domestique Seb a prévenu mardi qu’il anticipait une détérioration de son activité au deuxième trimestre. Déjà au premier trimestre, il a réalisé un chiffre d’affaires de 1,45 milliard d’euros contre 1,72 milliard pour la période correspondante de 2019, accusant un repli de 15,6% en données publiées et de 16,5% à taux de change et périmètre constants. Selon un consensus FactSet, les analystes anticipaient un chiffre d’affaires de 1,42 milliard d’euros. Son résultat opérationnel d’activité (ROPA) a pour sa part chuté à 18 millions d’euros, contre 138 millions au premier trimestre 2019. Il va réduire de plus d’un tiers son dividende proposé au titre de l’exercice 2019. Au 31 mars, l’endettement financier net de Seb atteignait à 1,84 milliard d’euros.
Le conglomérat industriel ThyssenKrupp a annoncé qu’il entamait la restructuration de ses activités automobiles en Allemagne. Cette restructuration, qui touchera environ 480 emplois dans ses usines de Hagen et d’Olpe, se traduira par la fermeture totale du site d’Olpe d’ici à la fin de l’année 2021.
Le Fonds Stratégique de Participations (FSP), qui regroupe sept assureurs français, accroît sa participation au capital d’Arkema dont il est actionnaire et administrateur depuis 2013. Le FSP détient désormais environ 7,75% du capital et 12,35% des droits de vote de la société et en est son premier actionnaire.
Le groupe Technicolor, en difficulté, a demandé à ses salariés d’accepter une baisse de salaire «sur une base volontaire», son directeur général Richard Moat s'étant déjà appliqué une réduction de 25% pour faire face aux effets de la crise du Covid-19, a indiqué le groupe lundi. Il a demandé aux membres du comité exécutif de consentir une réduction de 20%. Technicolor dit n'être pas encore en mesure d'évaluer l’impact financier de la crise du Covid-19, mais elle vient s’ajouter à des difficultés qui durent depuis plusieurs années. Le spécialiste de l’image et du son avait déjà accusé une perte nette de 230 millions d’euros en 2019, pour la quatrième année consécutive.