Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics a conclu un accord en vue de réduire de moitié la production de ses sites en France en raison de la crise sanitaire actuelle liée au nouveau coronavirus, rapporte Reuters de sources syndicales. L’entrée en vigueur de cet accord devrait avoir lieu d’ici vendredi midi au plus tard. L’accord de réduction de l’activité a été signé par les deux syndicats CFDT et CFE-CGC, qui représentent plus de la moitié des salariés. La CGT a voté contre et réclame la fermeture des usines.
LVMH va produire du gel hydroalcoolique et les offrir aux autorités sanitaires françaises pour faire face au risque de pénurie, en pleine épidémie de coronavirus. Le groupe de luxe a annoncé dimanche «mettre à contribution l’ensemble des unités de production de ses marques Parfums et Cosmétiques (Parfums Christian Dior, Guerlain et Parfums Givenchy) en France », a-t-il indiqué dans un communiqué. Cet engagement de LVMH sera maintenu le temps nécessaire, en lien avec les autorités sanitaires françaises, précise encore le groupe.
Le conglomérat diversifié dans le transport, la logistique et les médias Bolloré a annoncé jeudi un projet d’offre publique alternative simplifiée sur sa filiale de stockage d'électricité Blue Solutions, suivie d’un retrait obligatoire. Il compte proposer, pour les actionnaires qui voudraient rester associés au groupe, une alternative sous forme d'échange contre des actions Bolloré. La parité proposée serait de 4,5 actions Bolloré pour une action Blue Solutions, a précisé le groupe. Son capital est réparti entre Bolloré (77,9%), Bolloré Participations (17,6%) et le public (4,5%). Côté résultats, le résultat net part du groupe s'était inscrit à 237 millions d’euros en 2019 (+1%), pour un chiffre d’affaires de 24,84 milliards d’euros (+8% en données publiées et +3% à périmètre et change constants). Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) est ressorti à 1,63 milliard d’euros, en hausse de 0,2%. Au titre de 2019, Bolloré proposera un dividende 0,06 € par action, comme pour 2018.
Quatre candidats se sont manifestés en vue d’une éventuelle reprise de l’usine de production de rails de Hayange en Moselle, laissée à l'écart du rachat de sa maison mère British Steel par le chinois Jingye, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie. Jingye a annoncé mardi qu’il comptait boucler le rachat du sidérurgiste britannique British Steel, placé sous administration judiciaire en mai dernier. Le site, qui emploie plus de 400 personnes, est le principal fournisseur de la SNCF et sa reprise nécessite le feu vert du gouvernement français dans le cadre du contrôle des investissements étrangers en France. Jingye a expliqué mardi ne pas avoir reçu à date de réponse de Paris. «Ma position est très simple : Hayange fait les rails de la SNCF, donc c’est une activité qui est stratégique», a expliqué mercredi Bruno Le Maire sur BFM Business. Selon une source syndicale citée par Reuters, ArcelorMittal, Saarstahl, Olympus Steel, et Liberty House sont sur les rangs.
ArcelorMittal a annoncé mercredi avoir trouvé un accord avec les autorités italiennes afin de relancer le projet de reprise de l’aciérie d’Ilva, près de Tarente, qu’il prévoit désormais de boucler en 2022. Ilva avait été nationalisée en 2015 en raison de ses difficultés financières. ArcelorMittal avait été retenu en juin 2017 pour la reprise du groupe, pour 1,8 milliard d’euros, mais avait dénoncé le contrat de rachat en novembre dernier, estimant que le gouvernement italien était revenu sur des protections juridiques associées à l’exploitation future du site. Le groupe a toutefois poursuivi les négociations avec les administrateurs d’Ilva. ArcelorMittal a confirmé mercredi que l’Etat italien entrerait au capital de l’aciérie.
ArcelorMittal a annoncé mercredi avoir trouvé un accord avec les autorités italiennes afin de relancer le projet de reprise de l’aciérie d’Ilva, près de Tarente, qu’il prévoit désormais de boucler en 2022.
Foxconn Technology, principal assembleur de l’iPhone d’Apple, prévoit que les effectifs de ses usines en Chine continentale retrouveront un niveau normal d’ici à la fin mars à condition que l'épidémie de coronavirus ne s’aggrave pas. Mardi, les usines de Foxconn en Chine fonctionnaient à 50% de leur capacité requise en cette période de l’année. Foxconn adapte ses capacités aux variations saisonnières de la demande, qui atteint généralement un pic pour les produits électroniques comme l’iPhone lors des fêtes de fin d’année.
De source bancaire, citée par Reuters mardi, le groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) a annoncé le lancement d’un placement de 600.000 actions Biomérieux, représentant environ 0,5% du capital de l’entreprise française spécialisée dans le diagnostic in vitro. GIMD s’est engagé à conserver le solde de sa participation dans Biomérieux pendant une période de 180 jours, à compter du règlement de la livraison du placement. Ce placement est dirigé par BNP Paribas agissant en tant que seul coordinateur global et seul teneur de livre.
Foxconn Technology, principal assembleur de l’iPhone d’Apple, prévoit que les effectifs de ses usines en Chine continentale retrouveront un niveau normal d’ici à la fin mars si l'épidémie de coronavirus ne s’aggrave pas, a indiqué ce mardi le président du groupe taiwanais. A la date de mardi, les usines de Foxconn en Chine fonctionnaient à 50% de leur capacité requise en cette période de l’année, a déclaré Young-Way Liu lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs. Foxconn adapte ses capacités aux variations saisonnières de la demande, qui atteint généralement un pic pour les produits électroniques comme l’iPhone au moment des fêtes en hiver.
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), restant sous la barre de 50 pour le 13e mois consécutif. La contraction du secteur manufacturier s’est atténuée également en Allemagne, avec un indice remonté à 48 en février, après 45,3 en janvier. Au Royaume-Uni, l’indice est remonté à 51,7 pour février, après 50 en janvier. En revanche, en France, l’indice PMI est retombé à 49,8 en février, après 51,1 en janvier.
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), ce qui reste sous la barre de 50 pour le 13ème mois de suite malgré un plus haut de un an.
La production industrielle au Japon a progressé en janvier de +0,8%, à un rythme plus important qu’attendu (+0,2%) après -1,2% en décembre. Cette nouvelle soulagera les décideurs à Tokyo alors que l'épidémie de coronavirus en Chine, qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et l’activité économique, leur fait craindre une récession de l'économie nippone. La troisième économie mondiale s’est contractée au quatrième trimestre à son rythme le plus important en près de six ans, sous l’effet du déclin de la consommation provoqué par la hausse de la TVA et du ralentissement de la demande extérieure.
La société Lubrizol est mise en examen, a annoncé jeudi le procureur de la République Rémy Heitz dans un communiqué. Cela fait suite à l’enquête sur l’incendie qui avait ravagé ses bâtiments et ceux de la société NL France, entraînant une large pollution sur le secteur de Rouen (Seine-Maritime). La société est mise en examen pour «déversement de substances nuisibles dans les eaux souterraines, superficielles ou de la mer», et pour «exploitation non conforme d’une installation classée (...)». La société Lubrizol France est également placée sous contrôle judiciaire, avec une caution de 375.000 euros. Elle devra aussi constituer une provision de 4 millions d’euros. La société NL Logistique, voisine de Lubrizol, est placée sous le statut de témoin assisté.
La société Lubrizol est mise en examen, annonce ce jeudi le procureur de la République Rémy Heitz dans un communiqué. Cela fait suite à l’enquête sur l’incendie qui avait ravagé ses bâtiments et ceux de la société NL France, entraînant une large pollution sur le secteur de Rouen (Seine-Maritime). La société est mise en examen pour «déversement de substances nuisibles dans les eaux souterraines, superficielles ou de la mer», et pour «exploitation non conforme d’une installation classée, ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau».
Foxconn, sous-traitant des groupes technologiques et principal fournisseur d’Apple, a annoncé jeudi une reprise timide de la production dans ses usines en Chine, et prévenu que l'épidémie de coronavirus allait affecter cette année son chiffre d’affaires. Le groupe taiwanais a cependant déclaré que ses usines dans des pays comme le Vietnam, l’Inde et le Mexique tournaient à plein régime. En Chine continentale, il souffre des restrictions instaurées par les autorités pour empêcher la propagation du virus, qui rendent difficiles le déplacement des salariés sur les sites et le transport des marchandises.
Foxconn, principal fournisseur d’Apple, a annoncé ce jeudi une reprise timide de la production dans ses usines en Chine et prévenu que l'épidémie de coronavirus allait affecter cette année son chiffre d’affaires. Le groupe taiwanais, dont la raison sociale est Hon Hai Precision Industry, a cependant déclaré que ses usines dans des pays comme le Vietnam, l’Inde et le Mexique fonctionnaient à plein régime.
CGG vient de finaliser l’arrêt définitif de son activité d’acquisition de données sismiques terrestres après la fin du dernier contrat d’acquisition sismique terrestre en Tunisie. Cette annonce, qui intervient après la sortie récente des métiers d’acquisition marine et fond de mer, confirme la stratégie de CGG de quitter le secteur de l’acquisition de données sismiques. CGG détient toujours une participation minoritaire dans la société Argas qui opère au Moyen-Orient.
CGG vient de finaliser l’arrêt définitif de son activité d’acquisition de données sismiques terrestres après la fin du dernier contrat d’acquisition sismique terrestre en Tunisie. Cette annonce, qui intervient après la sortie récente des métiers d’acquisition marine et fond de mer, confirme la stratégie de CGG de quitter le secteur de l’acquisition de données sismiques. « Cela représente une étape clé de notre vision stratégique 2021 d’évoluer vers un modèle ‘Asset Light’, faiblement capitalistique, qui s’appuie sur ses collaborateurs, ses données et ses technologies pour assurer une rentabilité pérenne de CGG » a déclaré Sophie Zurquiyah, directeur général de CGG, dans un communiqué.
Olivier Estèves, PDG de l’équipementier sportif Abeo, renforce sa position au capital. Sa holding Jalénia vient d’acquérir la moitié de la participation de Vesta, holding de Jacques Janssen, soit 7,19% du capital et 4,35% des droits de Vote d’Abeo au prix de 17,84 euros par action.
Alstom va présenter ces prochains jours une proposition de rachat des activités ferroviaires de son concurrent canadien Bombardier, a indiqué mercredi le site de BFM Business. Alstom est en discussions depuis plusieurs mois avec Bombardier. Selon BFM Business, Alstom a d’abord formulé une offre non engageante valorisant la branche transport de Bombardier à 7 milliards de dollars (6,43 milliards d’euros). Le conseil d’administration d’Alstom doit se réunir en fin de semaine pour formuler une deuxième offre, ferme cette fois, dont le prix sera inférieur à celui de la première, a précisé BFM Business. Bombardier a mis aux enchères ses deux principales branches, l’aviation d’affaires et le transport ferroviaire, pour purger sa dette de 9 milliards de dollars.