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Réuni le 10 février, le conseil d’administration de Seb a dissocié les fonctions de président et de directeur général, sur proposition de l’actuel PDG, Thierry de La Tour d’Artaise. A compter du 1er juillet 2022, il deviendra président non-exécutif, tandis que Stanislas de Gramont, actuel directeur général délégué deviendra directeur général. Le conseil remercie Thierry de La Tour d’Artaise pour ses 22 années comme PDG. Sous cette ère, le groupe a plus que quadruplé son chiffre d’affaires, a multiplié par six son résultat opérationnel, et a réalisé 18 acquisitions, indique le communiqué.
Ces instances dirigeantes comptent 24% de femmes, mais avec de fortes disparités selon les secteurs, selon une étude Heidrick & Struggles. La loi Rixain change la donne.
Le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé vendredi qu’il comptait reconduire Xavier Huillard dans ses fonctions de PDG à l’issue de la prochaine assemblée générale prévue le 12 avril. Néanmoins la société ne compte pas modifier les limites d'âge prévues dans ses statuts - à 70 ans pour le mandat de directeur général et 75 ans pour celui d’administrateur. Xavier Huillard est âgé de 67 ans. Vinci s’attend à ce que son bénéfice net en 2022 dépasse le niveau de celui de 2019, aidé par une reprise du trafic aérien qui devrait soutenir sa branche aéroports.
Le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé vendredi qu’il comptait reconduire Xavier Huillard dans ses fonctions de PDG à l’issue de la prochaine assemblée générale prévue le 12 avril. Néanmoins la société ne compte pas modifier les limites d'âge prévues dans ses statuts. En conséquence, «les fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général de Xavier Huillard seront dissociées avant la fin de son nouveau mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration», a annoncé la société. Les statuts du groupe fixent une limite d'âge de 70 ans pour le mandat de directeur général et de 75 ans pour celui d’administrateur. Xavier Huillard est âgé de 67 ans.
Le guide de l'institut français des administrateurs propose un mode d’emploi concret pour la mise en œuvre des missions confiées par la loi et par le conseil d’administration.
Les Fossoyeurs se retrouvent dans la fosse aux lions. Le livre qui dénonce des pratiques accablantes au sein de maisons de retraite gérées par Orpea met le groupe à genoux, et avec lui ses concurrents. Mission d’audit confiée à des cabinets indépendants, enquête des autorités sanitaires, renvoi du directeur général, convocation par le gouvernement : chaque jour fait franchir à l’exploitant d’Ehpad un palier dans la polémique, en attendant les éventuelles conséquences judiciaires de l’affaire. En une semaine, l’action a perdu plus de la moitié de sa valeur en Bourse. Et pourtant, la plupart des spécialistes de la notation extra-financière n’ont rien vu venir.
Rio Tinto a publié mardi un rapport externe accablant sur sa culture d’entreprise, issu d’une enquête de huit mois effectuée par Elizabeth Broderick, ancienne commissaire australienne à la discrimination sexuelle. Le rapport montre qu’au cours des cinq dernières années, «l’intimidation et le sexisme étaient systématiques dans tous les chantiers de Rio Tinto», près de la moitié des 10.000 collaborateurs interrogés se disant victimes d’intimidations. Par ailleurs, 39,8% des hommes et 31,8% des femmes qui s’identifient comme aborigènes ou insulaires du détroit de Torres en Australie ont fait face au racisme.
Le conseil sursoit à se prononcer. L’ancien directeur général du groupe de maisons de retraite a en théorie droit à 24 mois de rémunération fixe et variable.
L’Institut du capitalisme responsable (ICR) dévoilera les premiers résultats sur le CAC 40. Ce dispositif d’auto-évaluation devrait devenir un outil de pilotage.
En partenariat avec EthicsGrade, Ethos dévoile sa première étude sur la responsabilité numérique des 48 plus grandes sociétés cotées en Suisse (SMI Expanded). La fondation suisse relève leur faible niveau de transparence et leur manque de préparation face à des enjeux comme l’éthique dans l’intelligence artificielle. Les résultats de cette première étude sont mauvais. La moyenne ressort à 10,5 points sur 100, avec seulement quatre sociétés qui dépassent les 20 points. Le secteur de l’assurance arrive en tête avec une moyenne de 17 points, devant la santé (11 points) et le secteur bancaire (10 points).
En partenariat avec EthicsGrade, Ethos dévoile sa première étude sur la responsabilité numérique des 48 plus grandes sociétés cotées en Suisse (SMI Expanded). La fondation suisse relève leur faible niveau de transparence et leur manque de préparation face à des enjeux comme l’éthique dans l’intelligence artificielle.
Bien noté par les agences extra-financières, le secteur des maisons de retraite, au modèle économique déjà contraint, est par nature exposé au risque de réputation.