Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Dix-huit pays européens ont à présent des politiques de promotion et de développement de l’actionnariat salarié. Ce nombre n’avait jamais été aussi élevé auparavant, constate la Fédération européenne de l’actionnariat salarié (FEAS) dans son baromètre semestriel. A l’exception de la France, toutes les décisions politiques récentes en Europe ouvrent la voie à des incitations plus importantes pour l’actionnariat salarié. La Norvège a doublé ses incitations fiscales depuis le début 2017. La Pologne prépare une législation dans ce sens. En Irlande, une formule originale de mesures visant l’actionnariat salarié dans les PME est prévue pour 2018, de même qu’aux Pays-Bas pour les stock-options dans les startups. En revanche, l’hésitation domine en France, où le gouvernement sortant a supprimé en 2017 les dispositions positives introduites par la Loi Macron dix-huit mois auparavant.
Les actionnaires de General Motors (GM) ont rejeté hier la proposition du fonds activiste Greenlight Capital de créer deux classes d’actions, ont montré les résultats du vote de l’assemblée générale du constructeur automobile américain. Cette résolution a été rejetée par plus de 91% des actionnaires présents. La proportion s'élève même à 96% en faisant abstraction des actions détenues par Greenlight Capital. Greenlight Capital estimait que la création de deux classes d’actions, dont une liée uniquement aux dividendes, permettrait de stimuler le cours de Bourse de GM.
La Société Fédérale de Participations et d’Investissement, détenue à 100% par l’Etat belge, a déclaré hier dans un communiqué adressé à l’AMF (Autorité des marchés financiers) avoir franchi en baisse le 6 juin les seuils de 10% du capital et des droits de vote de BNP Paribas, en précisant détenir 7,74% du capital et des droits de vote de la banque française. Ce franchissement de seuil résulte d’une cession d’actions hors marché. Selon Thomson Reuters, l’Etat belge détenait 10,24% du capital de BNP Paribas à fin 2016 et il reste le premier actionnaire du groupe après ce franchissement de seuil.
Les actionnaires de General Motors ont rejeté la proposition du fonds activiste Greenlight Capital de créer deux classes d’actions, d’après les premiers résultats du vote de l’assemblée générale du constructeur automobile américain, qui se déroule ce mardi. La résolution présentée par Greenlight Capital, le fonds dirigé par David Einhorn, a été rejetée par plus de 91% des actionnaires présents. La proportion s'élève même à 96% en faisant abstraction des actions détenues par Greenlight Capital. «Nous sommes reconnaissants à nos actionnaires de leur soutien, alors que nous poursuivons nos efforts pour transformer GM et accroître la valeur de leur investissement», a déclaré Mary T. Barra, directrice générale du constructeur automobile, dans un communiqué.
Vivendi a annoncé hier la nomination de son président du directoire, Arnaud de Puyfontaine, à la tête du conseil d’administration de Telecom Italia. Cette nomination, validée jeudi lors d’une réunion du conseil de l’opérateur télécoms italien, vient couronner la prise de contrôle du groupe par Vivendi, qui en détient 24% du capital. La nomination du lieutenant de Vincent Bolloré à la tête du conseil de Telecom Italia avait toutefois été reportée, dans l’attente du feu vert de la Commission européenne, qui n’a validé cette prise de contrôle que le 30 mai. Arnaud de Puyfontaine conservera ses fonctions de président du directoire de Vivendi, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le milliardaire Vincent Bolloré, principal actionnaire de Vivendi, a déclaré hier à ses actionnaires que son fils Yannick avait vocation à prendre la tête du groupe de médias et de contenus. Yannick Bolloré, qui est l’un des quatre enfants de l’entrepreneur breton, dirige depuis 2013 le sixième groupe publicitaire mondial Havas, également contrôlé par Bolloré. Agé de 37 ans, il a été coopté l’an dernier au conseil d’administration de Vivendi. Le milliardaire n’a pas donné de calendrier pour la promotion de la nouvelle génération des Bolloré chez Vivendi.
Des actionnaires de Renault et leurs représentants ont annoncé jeudi avoir demandé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’enquêter sur l'évolution passée de la gouvernance de l’alliance Renault-Nissan qu’ils ne jugent pas assez transparente. Le fonds CtW Investment, l’agence de conseil aux actionnaires Proxinvest et l’association RAIR (Réseau des administrateurs pour l’investissement responsable) ont adressé à l’AMF un courrier en ce sens à deux semaines de l’assemblée générale de Renault, qui se tiendra le 15 juin à Paris.
Telecom Italia va nommer jeudi Arnaud de Puyfontaine, le président du directoire de Vivendi, à sa présidence lors d’une réunion du conseil d’administration, a indiqué une personne proche du dossier à l’agence Agefi-Dow Jones. Cette nomination renforcerait le contrôle exercé par le conglomérat français sur l’opérateur italien de télécommunications.
Emmanuel Macron s’est prononcé hier pour une révision des équilibres de principe conclus en avril dernier sous le précédent gouvernement concernant la future structure actionnariale des chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), que l’italien Fincantieri souhaite acquérir. Soulignant avoir entendu les «préoccupations» des salariés, il a souhaité que la nouvelle structure actionnariale «permette d’abord de consolider le plan de charge industrielle». Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire négociera dans les prochaines semaines avec les parties prenantes pour «préserver ces équilibres et notre souveraineté industrielle», le savoir- faire de l’entreprise, l’emploi et les intérêts de l'économie régionale.
Le directeur général de SoLocal Jean-Pierre Remy quittera ses fonctions dès le 30 juin prochain, a annoncé le groupe hier. La démission de Jean-Pierre Remy, «pour se consacrer à un projet entrepreneurial», intervient quelques jours avant l’assemblée générale du 13 juin et alors qu’il a été capital à la récente restructuration financière et au plan stratégique de la société. La société précise qu’il a décidé de ne pas percevoir d’indemnité de départ ou de rémunération au titre de 2017. En l’absence de successeur désigné, un chasseur de têtes a été mandaté pour le remplacer. Dans l’intervalle, le directeur général délégué Christophe Pingard et les autres membres du comité exécutif assureront la continuité des opérations.
Toshiba a annoncé mercredi qu’il ne serait pas en mesure de présenter des comptes annuels audités à ses actionnaires lors de l’assemblée générale prévue le 28 juin. Des divergences de vues opposent le conglomérat japonais aux experts comptables du cabinet PwC Aarata depuis une dépréciation surprise de Westinghouse, la filiale nucléaire américaine de Toshiba désormais placée en faillite. Le groupe japonais ajoute qu’il va continuer à travailler avec ses commissaires aux comptes pour pouvoir présenter avant la date-butoir du 30 juin, prévue par les textes officiels, des comptes annuels certifiés pour l’exercice fiscal clos en mars dernier.
Michel Landel, directeur général de Sodexo a annoncé hier son intention de prendre sa retraite à l’issue de l’assemblée générale du 28 janvier 2018. Denis Machuel, actuel directeur général, Services Avantages et Récompenses et Services aux Particuliers et à Domicile, et directeur digital groupe, le remplacera alors comme directeur général et président du comité exécutif. Il deviendra directeur général adjoint dès le 1er septembre pour permettre une transition progressive. Michel Landel restera administrateur du groupe de restauration jusqu’au terme de son mandat en janvier 2020. Diplômé de l'école d’ingénieurs ENSIMAG de Grenoble et titulaire d’un master en science de l’université A&M du Texas, Denis Machuel s’attachera à poursuivre la transformation digitale de l’entreprise et à accélérer son développement à l’international, qui représente désormais 87% du chiffre d’affaires. «Nous sommes dans un monde très incertain, très mouvant. Le digital est une transformation en profondeur des entreprises. Le digital va aussi contribuer à mettre nos activités en synergies», a-t-il ainsi souligné lors d’un entretien téléphonique à Reuters.
Le groupe de restauration collective Elior Group a annoncé hier la nomination de Nicolas Wertans, 49 ans, au poste de directeur général d’Elior France, à compter du 1er juin 2017. Rattaché au PDG Philippe Salle, il intègre le comité exécutif du groupe et présidera le comité exécutif d’Elior France.
Le principal actionnaire minoritaire de la holding a saisi l'AMF sur les conditions de la cession de l'autocontrôle de la société reprise en mains par Guy Wyser-Pratte.