Depuis 2012, 5,3% des départs de dirigeants d’entreprises ont été provoqués par des scandales ou des comportements inappropriés, tels que des fraudes ou actes de corruption, selon une étude de PwC « CEO Success » sur le renouvellement des dirigeants dans les 2.500 plus grandes entreprises cotées. Ce taux est en augmentation de plus d’un tiers par rapport à la période 2007 et 2011 (3,9%), souligne l'édition du 16 mai 2017 de l’Agefi Quotidien. Aucune région du globe n’est à l’abri de cette tendance. L’évolution la plus marquée est observée dans les Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), où la part des départs liés à des problèmes éthiques a explosé, passant de 3,6% sur 2007-2011 à 8,8% sur 2012-2016. En Amérique du Nord, la proportion de renvois pour ces motifs a doublé, passant de 1,6% à 3,3%. Toutefois les entreprises américaines et canadiennes enregistrent le taux le plus faible «en raison d’une législation plus contraignante en la matière». L’Europe occidentale affiche la progression la plus mesurée, avec 5,9% de départs pour des scandales sur 2012-2016, contre 4,2% sur 2007-2011.