Nos articles d'actualités et d'analyse sur l'allocation des investisseurs par grandes classes d'actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
L’actualité de la gestion de fortune, ou wealth management, qu’elle soit intégrée à des banques généralistes, privées ou au sein de sociétés spécialisées.
UBS n’aura pas tardé à trouver le remplaçant de son directeur général alors que des rumeurs de presse indiquaient il y a quelques jours que Sergio Ermotti, son directeur général depuis moins de 10 ans souhaitait quitter le groupe. La banque suisse a annoncé la nomination de Ralph Hamers en tant que directeur général pour le remplacer. Ralph Hamers est l’actuel patron d’ING. Sa nomination sera effective au 1er novembre 2020.
Croissance. « Nous avons remis Credit Suisse sur de bons rails et nos résultats 2019 montrent que nous pouvons être durablement rentables », a déclaré Tidjane Thiam (photo), patron sortant de la banque helvétique, éclaboussée par un scandale d’espionnage. Credit Suisse a annoncé une hausse de 40 % de son résultat net avant impôts, à 4,7 milliards de francs suisses (4,4 milliards d’euros), soit le plus important bénéfice enregistré depuis 2010. « La bonne performance affichée en 2019 reflète (...) de solides résultats en banque d’investissement, avec des revenus issus du trading supérieurs à ceux de ses pairs », perçoit CreditSights, pour qui le départ de Tidjane Thiam ne devrait pas engendrer de « changement stratégique ». Le fait est que le retour annoncé à la production d’ETF, une division vendue il y a 6 ans à BlackRock, a été décidé par le dirigeant sortant.
Le spécialiste de la gestion de fortune affiche des résultats 2019 en hausse mais doit faire ses preuves en matière de rentabilité et dans la banque d’investissement et de marchés.
Affaibli par les scandales d'espionnage, le dirigeant franco-ivoirien laisse sa place à Thomas Gottstein, un pur produit maison. Confirmé, le président Urs Rohner ne fait pas l'unanimité.
La première banque suisse rabote son objectif de rentabilité après des performances en retrait. Une annonce qui préfigure les résultats de ses pairs européens.
Les family offices ont réduit leur exposition aux hedge funds en 2019, l’allocation revenant de 28% en 2018 à 22,4% l’an dernier, selon la dernière étude publiée parPeltz International, rapporte le site spécialisé Opalesque. Au total, les family offices ont réduit leurs allocations aux investissements alternatifs alors qu’ils ont augmenté les poches dédiées aux actions et à l’obligataire. Les family offices ont investi en priorité dans les actions des pays développés, à hauteur de 30%, devant l’alternatif (25%), l’obligataire des pays développés (14%), les obligations émergentes (7%), le monétaire (7%) et les actions des pays émergents (5%). Dans l’espace alternatif, l’allocation la plus importante revient à l’immobilier, à hauteur de 30%, devant le private equity en direct (25%), les hedge funds (22%), les fonds de private equity (19%), les REIT (3%), et les matières premières (1%). Parmi les évolutions possibles dans le secteur des family offices, 83% des participants au sondage prévoient une augmentation significative des multi-family offices alors qu’ils sont seulement 61% à envisager une tendance similaire du côté du single-family offices. Les family offices envisagent par ailleurs d’investir en priorité dans les technologies (76%), devant l’ESG (72%), les co-investissements (68%), l’alternatif (48%) et les start-up (38%).
L’amende infligée par la Banque centrale européenne (BCE) à Natixis « concerne une erreur d’interprétation purement formelle», a réagi ce matin la banque française. Sa filiale de banque privée « Natixis Wealth Management a estimé à tort qu’une exposition sur une entité interne n’était pas soumise à reporting », explique le groupe qui assure que « cette erreur d’interprétation a été corrigée dès qu’elle a été identifiée ».
La banque suisse UBS gagnait encore plus de 1% à la mi-journée après avoir ouvert en hausse de 2,1% à la Bourse de Zurich ce matin. Le groupe a publié un résultat net pour le troisième trimestre en baisse de 16% sur un an, à 1,05 milliard de dollars (943 millions d’euros), mais supérieur aux attentes des analystes. Selon le consensus fourni par la banque elle-même, ils tablaient sur un bénéfice de 971 millions de dollars. Le produit net bancaire (PNB) du groupe a reculé de 4,06% sur la période, à 7,09 milliards de dollars, un niveau quasi-égal aux 7,1 milliards anticipés par les analystes.
Credit Suisse va effectivement ponctionner les dépôts en francs de ses clients fortunés. Dans une prise de position écrite, le groupe suisse a confirmé jeudi soir l’information divulguée fin septembre par Bloomberg. La ponction devrait concerner les dépôts en numéraire - tant de clients particuliers que d’entreprises - supérieurs à 2 millions de francs. Le taux négatif appliqué serait de -0,75%, et monterait même à -0,85% pour les clients entreprise dont les avoirs dépassent les 10 millions. Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à partir de début 2020 pour les particuliers, et dès le 15 novembre prochain pour les entreprises, a confirmé Credit Suisse. La deuxième banque suisse taxe déjà les comptes en euro, à hauteur de 0,4% pour les dépôts à partir de 1 million (1,1 million de francs).
Credit Suisse va effectivement ponctionner les dépôts en francs de ses clients fortunés. Dans une prise de position écrite, le groupe suisse a confirmé jeudi soir l’information divulguée fin septembre par Bloomberg. «Comme d’autres banques le font depuis quelque temps, Credit Suisse introduit à son tour les taux négatifs pour ses clients détenteurs d’avoirs très élevés en francs», a indiqué le numéro deux bancaire helvétique.
UBS La Maison de Gestion a annoncé mardi la nomination de Johann Rivalland en tant que président. Directeur général délégué depuis 2018, il succède à Marc Lévy dans le cadre de la montée au capital d’UBS à 95%. Julien Vincenti, le directeur de la gestion discrétionnaire, et Sébastien Korchia, le directeur de la gestion actions, sont nommés dirigeants responsables. Issue du rachat par UBS France et La Maison, la holding créée par Michel Cicurel et Marc Lévy, des activités de Banque Leonardo France, UBS La Maison de Gestion affiche aujourd’hui 5 milliards d’euros d’encours.
Credit Suisse a innocenté ce mardi son directeur général Tidjane Thiam au terme d’une enquête interne sur la filature mise en place par la banque pour espionner Iqbal Khan, ancien directeur de la branche gestion de fortune recruté en août par le concurrent UBS. L’affaire a en revanche coûté son poste au bras droit de Tidjane Thiam, le directeur des opérations Pierre-Olivier Bouée. Il a démissionné après avoir été désigné par le cabinet d’avocats Homburger, en charge des investigations, comme le seul responsable du dispositif de surveillance visant Iqbal Khan.
UBS La Maison de Gestion a annoncé mardi la nomination de Johann Rivalland en tant que président. Directeur général délégué depuis 2018, ce dernier succède à Marc Lévy dans le cadre de la montée au capital d’UBS, dont la part est passée de 49% à 95%. Julien Vincenti, le directeur de la gestion discrétionnaire, et Sébastien Korchia, le directeur de la gestion action, sont nommés dirigeants responsables.
Alain Massiera reste le patron des activités de banque privée de Rothschild & Co, a affirmé vendredi un porte-parole du groupe. La veille, le magazine Challenges annonçait dans un entrefilet que «Rothschild & Co cherche un patron pour sa banque privée, en remplacement d’Alain Massiera». «C’est totalement faux. Il n’y a ni chasseur de têtes, ni remplaçant», a assuré le porte-parole. Agé de 65 ans, Alain Massiera est associé-gérant et directeur général de la banque Rothschild Martin Maurel, née de la fusion avec la banque Martin Maurel en 2017. Il a rejoint le groupe en 2011, après avoir dirigé les activités mondiales de banque privée du Crédit Agricole.
Julius Baer fait partie des candidats susceptibles de faire une offre d’ici à la fin du mois d’octobre sur Kleinwort Hambros, la division de gestion de fortune de la Société Générale au Royaume-Uni, rapportait vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Mise en vente par la banque française, Kleinwort Hambros suscite également l’intérêt d’autres banques privées helvétiques comme EFG International ou Bank J Safra Sarasin, ajoute l’agence en précisant qu’aucune décision finale n’a encore été prise.