La recherche de titres avec un bon couple qualité-rendement reste un exercice difficile pour Acmil/Mutlog lorsqu’il procède au renouvellement des obligations arrivées à échéance. A tel point que la mutuelle préfère conserver des liquidités dans une position d’attente. « Actuellement la poche monétaire et assimilée représente ainsi près d’un tiers de notre portefeuille », indique Jacques Frénéa, directeur financier du groupe Acmil, cité dans Option Finance. Cependant, le groupe Acmil/Mutlog a décidé aussi d’accorder plus de poids aux actions dans l’allocation de son portefeuille. « Longtemps limités à 10 ou 11% de notre portefeuille, nos investissements dans les actions en direct et dans les OPCVM actions atteignent actuellement 15% », précise Jacques Frénéa. « Nous sélectionnons des titres vifs en portant notre attention sur les dividendes et nous sommes en train d’analyser les fonds sur le marché français qui s’intéresse à cette thématique », ajoute-t-il. Mutlog s’intéresse aussi à des émissions obligataires d’entreprises, en privilégiant des entreprises de plus petite taille que la moyenne de marché, pour leur surcroît de rendement.
Le gendarme boursier a réalisé une étude centrée sur le marché français qui pointe aussi les bénéfices du coupe-circuit mis en place sur Euronext Paris.
Ces dernières années, le marché des fonds indiciels cotés a connu un essor important en Europe, comme à l’échelle mondiale. Dans une étude réalisée sur le marché français des ETF, l’Autorité des marchés financiers analyse les conséquences de son essor sur la liquidité et la stabilité des marchés.
Au début de l’année 2016, la Fondation de l’Ecole polytechnique a lancé un appel d’offres pour placer une partie de sa dotation sur un mandat de gestion visant un objectif de rendement d’EONIA + 5%, avec des paramètres d’encadrement des risques bien définis. Le mandat a été accordé à Edmond de Rothschild AM qui a formulé une proposition de multi-gestion sous forme d’un FIA dédié. L’organisation et dépouillement de cet appel d’offres (5 institutions interrogées) ont été réalisés avec le soutien du cabinet Forward Finance.
Dans une tribune publiée sur leur site internet, Jérôme Coirier, fondateur de BeeAM, analyse le marché des sociétés de gestion en France et notamment les difficultés rencontrées pour effectuer des rapprochements capitalistiques, en raison de la taille des sociétés.
L’Ircantec, le régime complémentaire de la retraite publique, a lancé le 12 février un appel d’offres pour la gestion de son portefeuille d’obligations souveraines OCDE et de gestion dynamique du risque. L’allocation initiale indicative du marché est de l’ordre de 1,2 milliard d’euros. L’Ircantec précise que la gestion du mandat sur l’univers d’investissement ciblé nécessite une durée de gestion longue pour favoriser de la création de valeur. Le conseil d’administration de l’Ircantec avait décidé le 30 juin 2016 (délibération no 2016-06-07) de mandater le service gestionnaire, la Caisse des Dépôts, pour initier cet appel d’offres sur un fonds dédié d’obligations souveraines OCDE et de gestion dynamique du risque. L’encours total du portefeuille de l’Ircantec est actuellement proche de 9,8 milliards d’euros d’actifs à fin décembre 2016. Les frais de gestion seront prélevés directement sur les FCP. Date limite de réception des offres : 17 mars 2017 à 14H Lire l’avis complet
L’association de défense des épargnants et des investisseurs Better Finance a publié aujourd’hui les résultats de son enquête, consistant à répliquer une étude sur la gestion passive conduite par l’autorité européenne des marchés financiers, l’Esma, mais dont les résultats avaient été publiés sous forme anonyme en février 2016. Sur un millier de fonds actions passés au crible, Better Finance a identifié 165 OPCVM étant potentiellement des « closet indexing funds », des fonds d’investissement qui répliquent un indice tout en facturant des frais identiques à ceux de la gestion active. D’après l’organisation, Fidelity International, JPMorgan, Amundi, Schroders et Henderson, soit cinq des plus grands gestionnaires d’actifs mondiaux, figurent parmi les fournisseurs qui empochent des milliards d’euros pour des fonds faussement actifs.
Rothschild & Co a annoncé jeudi soir des revenus stables sur un an au dernier trimestre 2016, à 477 millions d’euros, mais en progression de 15,7% par rapport au trimestre précédent. Sur les neuf premiers mois de son exercice 2016-2017 clos fin mars, le chiffre d’affaire a progressé de 11%, à 1,28 milliards d’euros. Sur la période octobre-décembre 2016, la banque d’affaires et de gestion accuse une baisse de 3% sur un an de ses activités de conseil financier (M&A et restructurations), à 325 millions d’euros. Mais ils progressent «de 10% par rapport au trimestre précédent», et «il s’agit de la deuxième meilleure performance trimestrielle depuis l’exercice 2007/2008», pointe le groupe franco-britannique de David de Rothschild dans un communiqué.
Axa Investment Managers a annoncé vendredi la nomination de deux nouveaux membres de son comité de direction (management board). Isabelle Scemama devient directrice générale d’Axa IM - Real Assets, le pôle d’investissement dans les actifs réels. Elle «prend la succession de Pierre Vaquier, qui a décidé de quitter Axa IM pour poursuivre d’autres projets professionnels», souligne le communiqué du gestionnaire d’actifs. Heidi Ridley est nommée directrice générale d’Axa IM Rosenberg Equities et Kathleen Houssels responsable mondiale des investissements (chief investment officer, CIO), avec une prise de fonction au 1er mars 2017. Elles succèdent à Jeremy Baskin, qui quitte lui aussi la filiale de gestion d’Axa.
Environ 80 sociétés de gestion. Schroders, Fidelity International, JPMorgan, Henderson, Amundi, Natixis, Pictet, Mirabaud, Legg Mason, Santander font partie des sociétés de gestion identifiées par Better Finance comme ayant potentiellement vendu des fonds qui facturent des frais élevés pour de la gestion active mais qui se contentent de répliquer les indices, rapporte Better Finance, la fédération européenne des épargnants et usagers des services financiers.
Dans la perspective de l’entrée en application du nouveau cadre réglementaire européen sur les marchés d’instruments financiers (MIF 2), l’Autorité des Marchés Financiers publie un retour sur la consultation relative à la mise en œuvre des nouvelles dispositions sur le financement de la recherche utilisée par les entreprises d’investissement fournissant du conseil indépendant ou de la gestion sous mandat.
Jeudi 29 juin 2017 aura lieu la 3e édition des Coupoles Distrib Invest à l'Hôtel Potocki, à Paris. Près d’une cinquantaine d’établissements ont été retenus pour répondre au questionnaire de l'édition 2017 et se verront ainsi labellisés. Parmi eux, des banques privées comme Credit Suisse ou BNP Paribas Banque Privée, des multigérants à l'image de Lyxor AM ou Amundi AM, des CGP à l'instar de Cyrus Conseil ou Institut du Patrimoine, des family offices comme MJ&Cie ou Intuitae et pour la première fois, des fintech à l'image de Yomoni ou Fundvisory. La liste exhaustive des labellisés 2017 sera dévoilée courant mars. 18 d’entre eux seront ensuite nominés à un des prix et les lauréats seront dévoilés lors de la cérémonie. Nous vous proposons de (re)découvrir cinq participants: Advenis IM, Intuitae, Alter Egale, DNCA Investments et Montaigne Capital.
L’action Amundi progressait de plus de 6% en Bourse vendredi matin après la publication de sesrésultats au quatrième trimestre 2016. Le premier gérant d’actifs européen a réalisé une collecte de 23,1 milliards d’euros, ce qui porte les flux nets annuels à 62,2 milliards d’euros, en dépit d’un environnement de marché parfois chaotique l’an dernier marqué notamment par le vote sur le Brexit.
Axa Investment Managers a annoncé la nomination de deux nouveaux membres de son comité de direction (management board). Isabelle Scemama devient directrice générale d’Axa IM - Real Assets, le pôle d’investissement dans les actifs réels. Elle «prend la succession de Pierre Vaquier, qui a décidé de quitter Axa IM pour poursuivre d’autres projets professionnels», souligne le communiqué du gestionnaire d’actifs.
Rothschild & Co a annoncé hier soir des revenus stables sur un an au dernier trimestre 2016, à 477 millions d’euros, mais en progression de 15,7% par rapport au trimestre précédent. Sur les neuf premiers mois de son exercice 2016-2017 clos fin mars, le chiffre d’affaire a progressé de 11%, à 1,28 milliards d’euros. Sur la période octobre-décembre 2016, la banque d’affaires et de gestion accuse une baisse de 3% sur un an de ses activités de conseil financier (M&A et restructurations), à 325 millions d’euros. Mais ils progressent «de 10% par rapport au trimestre précédent», et «il s’agit de la deuxième meilleure performance trimestrielle depuis l’exercice 2007/2008», pointe le groupe franco-britannique de David de Rothschild dans un communiqué. Sur neuf mois, la division a dégagé des «revenus record [...] grâce à une activité soutenue dans le conseil en fusions-acquisitions», mais Rothschild & Co reste prudent. «Les revenus (de conseil financier, ndlr) de l’exercice 2016/2017 devraient ressortir en légère progression par rapport à ceux de l’année précédente», conclut la banque. Elle a récemment conseillé le brasseur Ashai pour le rachat de plusieurs marques de Anheuser-Busch Inbev pour 2,55 milliards d’euros. Elle continue aussi à accompagner le chimiste Bayer dans son offre de rachat de Monsanto pour 66 milliards de dollars et Essilor dans sa fusion à 47 milliards de dollars avec Luxottica pour créer un géant de l’optique.