WeShareBonds, plateforme de financement participatif de crédit aux PME, agréé CIP par l’AMF, poursuit la collecte de son deuxième Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) de crédit aux PME, qui vise 10 millions d’euros. L’opportunité pour les investisseurs professionnels de choisir une solution de placement sur 5 ans, tout en contribuant au financement de l'économie réelle et en donnant du sens à leur rendement. La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française, rejoint l'équipe de WeShareBonds et La Banque Postale en tant qu’investisseurs dans ce nouveau fonds FPS. L'équipe et les actionnaires de WeShareBonds, dont La BanquePostale, avaient déjà collectivement financé le premier fonds FPS, WSB-1617, qui sera totalement investi au deuxième semestre 2017. Personnes morales Intitulé «Prêtons aux PME 2022", ce nouveau fonds FPS de crédit, «buy & hold», vise à investir 10 millions d’euros dans une cinquantaine de PME françaises, répondant notamment à un critère de note Banque de France minimum... Le fonds FPS souscrira jusqu'à 200.000 euros de chaque emprunt obligataire mis en ligne sur la plateforme, étant entendu que les règles de la plateforme permettront toujours que 49% puissent être financés par les prêteurs particuliers et personnes morales clients de WeShareBonds. WeShareBonds s’est rapproché de son partenaire Phillimore, société de gestion agréée par l’AMF, pour assurer la commercialisation et la gestion de ce deuxième fonds FPS. Innovant et sociétal «En participant au fonds Prêtons aux PME 2022 de WeShareBonds, La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française, fait le choix d’un placement à la fois innovant et sociétal et démontre sa volonté de s’engager auprès des PME françaises pour contribuer à leur croissance», souligne Christophe Harrigan, Directeur Financier de La Mutuelle Générale. Cyril Tramon, co-fondateur et CEO de WeShareBonds, déclare : «En lançant ce deuxième fonds FPS, WeShareBonds et Phillimore donnent l’opportunité à des investisseurs professionnels, concernés par le financement de l'économie réelle, de réaffirmer leurs valeurs sociétales et de donner du sens au rendement. Nous sommes très heureux que La Mutuelle Générale nous rejoigne dans cette aventure et la remercions sincèrement de sa confiance.»
En matière de placements de trésorerie, la situation reste très compliquée pour les entreprises. «A mesure que nos anciens placements arrivent à échéance, notre rendement global se dégrade, signale Jean-Claude Climeau, directeur trésorerie et financement de Thales. Aujourd’hui, il devient extrêmement difficile d’obtenir des rendements positifs.» La remontée récente des taux ne devrait pas modifier la donne. Pour pouvoir déduire de leur endettement les sommes déposées sur des supports de placement, les trésoriers privilégient les produits bancaires ou les OPCVM monétaires ou monétaires court terme, dont le rendement dépend de l’évolution des taux interbancaires. Comme la BCE prévoit de maintenir ses taux directeurs à un niveau inchangé cette année (0 % pour le taux refi et - 0,4 % pour le taux de la facilité de dépôt), l’Eonia comme l’Euribor devraient rester relativement stables, autour de - 0,3 %. Pour les groupes, les alternatives sont toutefois limitées. «Afin d’améliorer la rémunération de notre trésorerie, nous avons allongé légèrement la durée de nos placements au-delà de trois mois et choisi de conserver une partie de notre cash dans des pays où les taux d’intérêt sont plus attractifs, comme par exemple les Etats-Unis et l’Australie, illustre Jean-Claude Climeau. Nous allons poursuivre cette stratégie en 2017, mais dans une proportion toujours limitée, la logique de centralisation du cash demeurant la norme.» «A mesure que le groupe se développe, notre présence à l’international s’accroît, témoigne Jean-Claude Climeau. A ce jour, plus des trois quarts de notre chiffre d’affaires sont ainsi réalisés en dehors de France, ce qui se traduit par une importante exposition au risque de change. Sur l’euro-dollar, notre exposition nette s’élève à près de 1 milliard d’euros.» Cette situation se révèle d’autant plus problématique pour des sociétés comme Thales que les incertitudes sont, cette année encore, nombreuses sur le marché des devises. C’est le cas, tout d’abord, de la parité euro-dollar. «Dans la zone euro, plusieurs facteurs sont susceptibles d’affecter le cours de la monnaie unique, à l’image des élections politiques qui se tiendront en Europe (France, Pays-Bas, Allemagne…) ou encore de la BCE qui pourrait être amenée à infléchir sa politique compte tenu du rebond de l’inflation, poursuit Jean-Claude Climeau. Aux Etats-Unis, le calendrier et l’ampleur de la remontée des taux par la Fed sont également de nature à influencer le cours du dollar face à l’euro.»
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié hier ses premiers chiffres clés sur la gestion d’actifs pour 2016 en France. Au 31 décembre dernier, le nombre de sociétés de gestion de portefeuilles agréées s’établit à 630, contre 627 à fin 2015. En légère progression, ce solde net s’explique par le flux toujours fort de créations (35). Les 32 retraits d’agrément décidés cette année (à l’initiative des acteurs ou de l’AMF) illustrent pour leur part, peut-être pour la première fois de manière aussi franche, un véritable mouvement de consolidation de l’industrie. Les effets post-crise, qui étaient encore très visibles en 2015 (55% d’arrêt pur et simple de l’activité de gestion), sont cette année largement minoritaires laissant la place, à une très grande majorité (près de 60%), aux rapprochements entre sociétés de gestion et aux restructurations intragroupe. La part des projets entrepreneuriaux demeure en outre toujours prépondérante dans la population des nouvelles structures agréées (60%).
Dans un article publié sur le site du CFA, Tom Brakke, fondateur de Tjb Resarch explique pourquoi il est important de repenser les due diligences de la sélection de fonds qui sont devenues des processus de documentation standardisés alors qu'elles devraient être un vrai processus d'investigation et de découverte.
Les encours sous gestion de Groupama Asset Management ont progressé de 5 milliards d’euros en 2016, pour atteindre 96,8 milliards (au 31 décembre 2016). Cette évolution a été soutenue par une collecte nette significative auprès de la clientèle externe.
Les sociétés de gestion d’actifs font continûment face à de nouveaux challenges, et l’une des questions qui revient le plus actuellement concerne la mesure et la gestion du risque de liquidité. Un gérant de fonds peut choisir d’investir les actifs du fonds dans des titres plus ou moins liquides sur le marché. Il fixe son exposition au risque de liquidité de marché, et espère capturer ainsi un rendement supplémentaire, ou prime de liquidité. Mais le risque de liquidité ne se réalise réellement que lorsque le gérant fait face à des rachats, et qu’il doit donc vendre des actifs risqués pour y répondre. Ces rachats matérialisent le risque de liquidité de financement. Modéliser le comportement des clients permet de mieux anticiper les périodes de rachats importants. C’est donc un élément essentiel de la gestion du risque de liquidité.
La banque suisse UBS a annoncé aujourd’hui le rachat par l’américain Northern Trust des services de reporting et de valorisation de sa filiale UBS Asset Management au Luxembourg et en Suisse. Northern Trust sera le prestataire de services d’administration pour les fonds d’UBS qui y sont domiciliés, qui représentent 420 milliards de francs suisses (394 milliards d’euros) d’actifs. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.
Dans la foulée de la nomination de Jean Raby, la filiale de gestion d’actifs de Natixis s'est dotée d'un nouveau numéro deux en changeant de responsable aux Etats-Unis.
La Place du Luxembourg a vu ses encours sous gestion atteindre 3.741 milliards d’euros au 31 décembre, en hausse de 6,7% sur un an, a annoncé vendredi l’Association of the Luxembourg Fund Industry (Alfi). Les fonds domiciliés au Grand-Duché ont ainsi atteint un nouveau record. Lieu de domiciliation d’une large proportion des fonds Ucits, la Place a aussi constaté un intérêt croissant des gestionnaires de capital-investissement, d’immobilier et de hedge funds depuis l’entrée en vigueur de la directive européenne AIFM. Elle espère tirer parti du Brexit pour attirer les gestionnaires d’actifs britanniques.
L'ordonnance du Trésor doit sortir en avril. Les gérants devront trancher entre le statut d’entreprise d’investissement, soumis à MIF 2, et celui de SGP.
L'ordonnance du Trésor doit sortir en avril. Les gérants devront trancher entre le statut d’entreprise d’investissement, soumis à MIF 2, et celui de SGP.
L’ALFI (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement) avait le sourire jeudi et l’année écoulée se termine sur un nouveau record historique à 3 741 milliards d’euros d’actifs sous gestion au sein des fonds luxembourgeois. Soit une croissance sur l’année de 6,7%, représentant 235milliards d’euros d’investissements nets.
Roger Caniard, directeur financier du groupe MACSF dans un article paru dans Option Finance : La MACSF est aussi un investisseur en actions de plus long terme. La mutuelle détient par exemple plusieurs participations en direct dans des entreprises non cotées, y compris dans des sociétés de gestion. «Nous pensons qu’il peut parfois faire du sens d’accompagner dans la durée une société, explique Roger Caniard. Nous l’avions fait par le passé avec La Française des Placements, nous avons donc décidé de renouveler l’expérience en prenant une participation minoritaire dans Convictions Asset Management en début d’année. En parallèle, nous sommes aussi un actionnaire historique de Tikehau.» La MACSF conserve également une stratégie plus traditionnelle dans le private equity. « Nous investissons depuis longtemps dans les fonds de LBO, confie Roger Caniard. Nous travaillons avec une dizaine d’équipes, essentiellement françaises, avec lesquelles nous avons noué des relations de long terme, ce qui nous permet aujourd’hui de réaliser des co-investissements.» Une stratégie que la mutuelle souhaiterait encore développer à l’avenir.
La Place du Luxembourg a vu ses encours sous gestion atteindre 3.741 milliards d’euros au 31 décembre, soit une hausse de 6,7% sur un an, a annoncé aujourd’hui l’Association of the Luxembourg Fund Industry (Alfi). Les fonds domiciliés au Grand-Duché ont ainsi atteint un nouveau record. Lieu de domiciliation d’une large proportion des fonds Ucits, la Place a aussi constaté un intérêt croissant des gestionnaires de capital-investissement, d’immobilier et de hedge funds depuis l’entrée en vigueur de la directive européenne AIFM, indique l’Alfi.
Fidelity Investments n’échappe pas à la tendance générale de désamour des investisseurs pour la gestion active. Sur l’année 2016, ses fonds de gestion active ont subi 57,7 milliards de dollars (54,1 milliards d’euros) de retraits alors que ses fonds indiciels en gestion passive ont attiré 16,1 milliards, a annoncé le gestionnaire hier lors de la présentation de ses résultats annuels. Au total, sur l’ensemble de ses fonds et de ses mandats de gestion, Fidelity a enregistré une collecte nette positive de 9,3 milliards. Malgré la pression sur les frais de gestion, Fidelity a vu son revenu opérationnel progresser de 20% à 3,5 milliards grâce à une réduction des coûts et à la bonne performance des marchés actions.
L’Agirc Arrco a audité 4 sociétés de gestion dans le cadre de son appel d’offres sur la gestion systématique. Selon nos informations, il s’agirait de Candriam, Ossiam, Swiss Life AM, et Natixis AM. A l’heure actuelle, il n’est pas possible de confirmer officiellement ces noms. L’Agirc-Arrco communiquera lé nom du gérant choisi à l’issue de sa commission financière prévue le 23 février, au cours de laquelle seront présentées les quatre sociétés de gestion auditées. Le vainqueur de l’appel d’offres aura alors en charge la création d’un fonds actions représentant un investissement de 220 millions d’euros. Pour rappel, cette opération fait suite à une réflexion menée par l’Agirc-Arrco sur sa poche actions dans le but d’intégrer de la gestion systématique et plus particulièrement sur les stratégies à volatilité contrôlée avec pour objectif de lisser la gestion et réduire le risque global de cette poche. L’institution a fait appel au consultant Fixage qui lui avait fourni une première pré-sélection de sociétés de gestion. Ce nouveau fonds s’intègre dans une démarche plus large visant à réduire les risques. «Les stratégies systématiques devraient ainsi représenter environ 5% de l’ensemble du portefeuille», avait annoncé Philippe Goubeault, le directeur financier de l’institution, en fin d’année dernière.