Aon Hewitt, Mercer et Willis Towers Watson sont dans le viseur. La Competition and Markets Authority (CMA) prévoit de conclure son enquête en mars 2019.
Le premier gestionnaire d’actifs mondial et la filiale d’Axa ont tous deux annoncé hier qu’ils assumeraient les coûts de la recherche financière externe qu’ils achètent aux courtiers, sans les refacturer à leurs clients. «Axa IM supportera tous les coûts associés à la recherche, non seulement pour les comptes [MIF 2], mais également pour tous les fonds et tous les portefeuilles clients, sous réserve que la réglementation locale l’autorise», précise un communiqué. BlackRock et Axa IM se rangent ainsi à l’avis majoritaire s’agissant des frais de recherche sous MIF 2, qui obligera dès 2018 les banques et brokers à facturer séparément de l’exécution cette prestation de service pour le buy side.
Le secteur de la gestion d'actifs bruisse toujours de rumeurs en Europe. Cette fois, c'est d'Axa dont il est question. L'assureur chercherait un partenaire pour faire grossir sa division et, pourquoi pas, l'introduire en bourse.
L’Autorité des marchés financiers vient de nommer Natasha Cazenave en tant que secrétaire générale adjointe. Experte sur les sujets de régulation de la gestion d’actifs et de stabilité financière et représentant activement l’AMF dans les institutions internationales, Natasha Cazenave est promue secrétaire générale adjointe en charge de la direction de la régulation et des affaires internationales (DRAI). Elle succède à Guillaume Eliet, qui a quitté l’AMF le 31 août dernier après douze années passées au service de la régulation financière pour rejoindre Euroclear.
Le premier gestionnaire d’actifs mondial et la filiale d’Axa ont tous deux annoncé jeudi qu’ils assumeraient les coûts de la recherche financière externe qu’ils achètent aux courtiers, sans les refacturer à leurs clients. «Axa IM supportera tous les coûts associés à la recherche, non seulement pour les comptes [MIF 2], mais également pour tous les fonds et tous les portefeuilles clients, sous réserve que la réglementation locale l’autorise», précise un communiqué.
Morningstar vient de publier une étude qui tend à montrer que « les fonds ‘smart beta’ ne sont pas aussi différenciants qu’on pourrait le penser au premier abord. Il est possible de répliquer l’essentiel de leur performance avec des expositions ‘taille’ et ‘value’ que peuvent offrir des indices capipondérés », explique le responsable de cette recherche Alex Bryan, suggérant que la plupart de ces fonds ne font que reconditionner le risque de marché et ne devraient pas générer des commissions significativement supérieures. On notera que ce rapport portant sur les ETF (exchange-trade funds) et fonds étiquetés « strategic beta » avait naturellement, au début de la période d’étude (2007-2017), un gros biais sur les actions US dont les indices ont battu pas mal de records depuis...
« Congratulations ! » En direct de Londres, l’EPRA (European Public Real Estate Association) a présenté les résultats de l’étude de Deloitte sur l’application des meilleures pratiques, en matière de reporting, des foncières cotées. En compétition, 142 acteurs dont 106 ont été primés d’une médaille d’or ou d’argent pour la qualité de leur communication. Parmi les critères portés par l’association, l’actif réévalué triple net, les taux de rendement initiaux, le taux de vacance, les ratios de coût… Certains acteurs restent à convaincre de l’intérêt d’améliorer leur reporting financier. Pour l’EPRA, la transparence de tout un secteur serait en jeu.
Révolution. Dispersion n’est pas gage de performance. Dans une lettre envoyée au ministère des Finances norvégien, Norges Bank IM préconise une remise à plat de sa gestion de taux et crédit. Terminés l’exposition aux obligations corporate, les maturités supérieures à 10 ans ainsi que les papiers libellés dans des devises autres que le dollar, l’euro et la livre. Le fonds souverain (863 milliards d’euros sous gestion) indique vouloir réduire sa poche obligataire (aujourd’hui de 32,4 %) pour monter en puissance sur les actions, en les passant de 60% à 70 % du portefeuille cible. Si l’institutionnel croit aux vertus de la diversification pour les actions, il les juge « modérées sur les obligations ». Une des conséquences : le recentrage sur des monnaies fortes. Le benchmark obligataire n’en comptera que trois contre 23 aujourd’hui. Un traitement identique est réservé aux émissions d’entreprise (30 % de la poche obligataire à ce jour). Enfin, la limite à des maturités d’environ 10 ans offrirait une volatilité contenue. Le ministère doit donner sa réponse. Les asset managers de la planète ont les yeux rivés sur sa décision.
Deutsche AM et Franklin Templeton, comme la majorité des asset managers qui se sont déclarés à ce jour, ne transféreront pas ces coûts à leurs clients.
Dans le cadre de la participation d'Haas Gestion aux Coupoles Distrib Invest, Chaguir Mandjee, directeur de la gestion et Pauline Tuccela, responsable de la multigestion, expose la stratégie de la société en matière d'architecture ouverte. Les deux responsables de la sélection de fonds externes dévoilent notamment l'ambition de la société de se développer sur le segment des mandats de gestion. Ils dévoilent également les rouages de leur processus de sélection.
Quaero Capital a annoncé hier un accord pour mettre à disposition ses fonds sur la plate-forme mondiale de Allfunds Bank. Grâce à cette initiative, l’ensemble des compartiments de la SICAV de Quaero déjà enregistrés à l’étranger seront immédiatement mis à la disposition des sélectionneurs de fonds sur ses deux principaux marchés transfrontaliers européens (l’Italie et l’Espagne) ainsi qu’en Suisse et en France. Cet accord donne également à la société de gestion franco-suisse la possibilité de se développer dans plus de 40 pays où la plate-forme Allfunds est présente, notamment en Asie, où Quaero Capital a conclu un accord de distribution avec Peak Capital en janvier.
A la suite de plusieurs signalements d’épargnants, l’AMF souhaite mettre en garde le public à l’encontre de la société Naftoil et de son dirigeant Monsieur Raphaël Comté. « La société Naftoil n’est pas autorisée par l’AMF à fournir des services d’investissement », précise un communiqué. Enregistrée à Caluire, dans la banlieue lyonnaise, Naftoil aurait démarré ses activités en octobre 2016, selon le registre du commerce.