Concurrence. Sur un marché sans prix de référence, quelques courtiers ont commencé à révéler leurs tarifs de recherche avec l’entrée en vigueur de MIF 2, qui imposera en 2018 une séparation totale avec les frais d’exécution. Bernstein Research facturera 150.000 dollars/an les études de ses analystes, Nomura 60.000 euros sa recherche change et macro ou 80.000 euros avec sa recherche taux et crédit, Crédit Agricole CIB 10.000 euros/an sa recherche macro, 30.000 sur les marchés émergents, 40.000 sur les taux et changes, 60.000 sur le crédit, avec une offre premium limitée à un petit nombre de clients pour un accès plus rapide aux analystes (jusqu’à 120.000 euros). JPMorgan évoque 10.000 dollars/an pour sa recherche action (sans entretien) afin de gagner des parts de marché. Deutsche Bank, qui demande 30.000 euros/an pour un accès limité à 10 personnes à sa recherche écrite et aux analystes, diviserait ses tarifs par deux selon Bloomberg.