Une réorganisation se profile chez Franklin Templeton à Paris. De sources financières, confirmées par le gestionnaire, Dominique de Préneuf, l’ancien directeur général de Franklin Templeton France, a quitté la société cet été. Michel Tulle, directeur senior pour l’Europe du sud dirigera le bureau de Paris en attendant qu’un nouveau directeur général soit définitivement nommé.
BNP Paribas Asset Management a annoncé jeudi une prise de participation majoritaire dans Gambit Financial Solutions. Créée en 2007 via un spin-off de HEC-Université de Liège, la fintech a développé une offre complète de conseil en investissement et de digitalisation de l’expérience client, à destination des institutions financières. Cette offre B-to-B s’est enrichie d’une composante B-to-C avec Birdee, un robo-advisor pour les investisseurs particuliers.
Lorsqu’un « gérant star » s’en va, les investisseurs le suivent alors qu’ils ne devraient pas forcément. En moyenne, ce genre de départs n’affecte pas la performance des fonds, selon une étude de Morningstar aux Etats-Unis, et ce que quelle ce soit la période d’analyse. Comme après le départ de Bill Gross de Pimco en 2014, cela ne changerait donc pas vraiment la place de ladite « étoile » dans la galaxie « alpha ».
Suspicion. Pour les annonciateurs d’une bulle immobilière, la France serait le marché à surveiller comme le lait sur le feu. D’après les statistiques de l’Aspim-IEIF, au premier semestre 2017, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont collecté 3,8 milliards d’euros, soit 56 % de plus qu’à la même période un an plus tôt. Un record, d’autant que l’institution estime que « le volume global de collecte pour l’ensemble de l’année 2017 devrait être compris entre 8,5 et 8,7 milliards d’euros ». Derrière le déversement de ces capitaux monumentaux : de très nombreux particuliers. Echaudés par des placements qui ne « rapportent plus », l’immobilier plaît et rassure. D’autant que les contrats d’assurance-vie commencent à en être truffés. Moins sereins, les gestionnaires de fonds voient le prix des immeubles de bureau de qualité, (trop) recherchés, flamber. Fidelity International souligne dans une note que « l’écart de rendement entre les actifs immobiliers européens de qualité secondaire et les actifs prime a grimpé en flèche ». Avec un écart de 150 points de base, Fidelity juge cet écart peu supportable dans le temps « d’autant que les actifs immobiliers comportent un risque en capital : leur rapide obsolescence ».
A l’approche des échéances d’entrée en vigueur de Bâle 3, Groupama AM et Axiom AI ont lancé un fonds consacré aux titres « legacy tier 1 » qui perdront leur éligibilité réglementaire.
Allianz Global Investors a décidé de prendre à sa charge les frais associés à la recherche financière fournie par des prestataires externes, pour ses fonds d’investissement et les comptes de ses clients en Europe entrant dans le champ de MIF 2. Les nouvelles règles européennes imposent à compter de 2018 aux courtiers et aux banques de facturer séparément du courtage les services d’analyse et de recherche financière qu’ils fournissent à leurs clients. Ceux-ci, dont AllianzGI fait partie, auront le choix de répercuter ces coûts sur leurs clients ou de les financer directement sur leurs ressources propres. C’est cette deuxième option que la filiale d’Allianz a choisie.
Selon nos informations, Goldman Sachs AM vient de recruter Anthony Guerra, ancien responsable de la clientèle distribution pour NN Investment Partners, au poste de directeur de la distribution third party pour la France et Monaco.
Bruxelles pourrait aider les fintechs à s'étendre à l'international en ajustant la régulation européenne. C'est du moins ce qu'estiment les autorités françaises dans leurs réponses à une récente consultation de la Commission sur ce secteur numérique en ébullition.
Allianz Global Investors a décidé de prendre à sa charge les frais associés à la recherche financière fournie par des prestataires externes, pour ses fonds d’investissement et les comptes de ses clients en Europe entrant dans le champ de MIF 2. Les nouvelles règles européennes imposent à compter de 2018 aux courtiers et aux banques de facturer séparément du courtage les services d’analyse et de recherche financière qu’ils fournissent à leurs clients. Ceux-ci, dont AllianzGI fait partie, auront le choix de répercuter ces coûts sur leurs clients ou de les financer directement sur leurs ressources propres. C’est cette deuxième option que la filiale d’Allianz a choisie.
« J’aime mon métier car il consiste à m’intéresser à tout, à m’ouvrir au monde et à l’actualité, résume Camille Barbier, président de Salamandre AM. Je suis en réflexion permanente sur mon activité et l’impact que pourra avoir un événement sur les grands équilibres mondiaux et donc sur la gestion d’actifs » Mordu d’actualité, mais aussi de littérature antique ou encore de science-fiction et de tennis, ce jeune dirigeant qui vient de souffler sa quarantième bougie, a rapidement gravi les échelons de la gestion obligataire, notamment grâce à son passage dans le monde institutionnel.
D'après une information révéléed'HFM Week, le groupe Amundi aurait décidé de fermer sa plateforme de comptes gérés. Contacté par la rédaction de Distrib Invest le groupe Amundi a confirmé l'information mais n'a pas souhaité la commenter.
Suite à la recomposition du capital du groupe Primonial, la Commission européenne a approuvé l'acquisition du contrôle exclusif de Primonial Holding, société mère du groupe Primonial (France), par Bridgepoint (Royaume-Uni).
Créée il y a tout juste 9 mois (agrément obtenu le 23 décembre 2016) par Camille Barbier, président et directeur de la gestion, et Sébastien Grasset, directeur général, Salamandre AM est une société de gestion spécialisée dans la gestion obligataire et l’allocation d’actifs. Elle gère déjà plus de 450 millions d’euros d’encours et prévoit de continuer à se développer sur une clientèle institutionnelle et de CGP. Elle devrait accueillir un nouveau collaborateur sur la partie quantitative à la rentrée.
Les actions représentent toujours une part de 49% dans les portefeuilles, mais les sociétés de gestion surpondèrent de moins en moins cette classe d’actifs
Les fonds investis en actions européennes ont subi leurs plus importants rachats hebdomadaires en six mois sur la semaine au 30 août, indique l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données d’EPFR Global. Les retraits atteignent 1,4 milliard de dollars. En revanche, les fonds dédiés aux actions américaines ont enregistré leurs premières entrées nettes en onze semaines: +300 millions de dollars. Ils mettent ainsi fin à leur plus longue phase de décollecte en 13 ans qui leur a fait perdre au total 30 milliards de dollars entre la fin juin et le 23 août.
La Financière de l’Echiquier a annoncé vendredi la nomination, effective au 1er octobre prochain, d’Olivier de Berranger comme directeur de la gestion d’actifs du groupe. Il succède à Marc Craquelin, un historique de la maison, qui après 15 ans de présence «a décidé de quitter la société pour poursuivre d’autres opportunités», souligne un communiqué. Olivier de Berranger, qui a rejoint la société en 2007, aura sous sa responsabilité une trentaine de professionnels. La Financière de l’Echiquier a connu plusieurs mouvements importants ces derniers mois. Au printemps, la société de gestion a recruté Jean-François Bay, ex-directeur général de Morningstar France, et en novembre 2016 elle s'était séparée de Dominique Carrel-Billiard, alors directeur général.