L’assureur aurait vendu pour 93 milliards d’euros de placements au-delà des limites autorisées. Son ex-PDG doit répondre d'un détournement de fonds massif.
Le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC) aimerait boucler son enquête sur les activités de Steinhoff International d’ici la fin de l’année, a dit un enquêteur de la société mercredi devant les parlementaires.
Les députés européens soutiennent le projet qui obligerait les intermédiaires à déclarer leurs montages fiscaux transfrontaliers, Ces informations seraient échangées automatiquement entre les États membres au moyen d’un fichier central
Orbitz, filiale du voyagiste en ligne Expedia, a annoncé ce mardi qu’une faille de sécurité avait affecté environ 800.000 cartes de paiement, permettant potentiellement à des pirates informatiques d’avoir accès à des données personnelles de ses clients. L’enquête montre que des pirates ont pu avoir accès à des données soumises pour certains achats réalisés entre le 1er janvier 2016 et le 22 décembre 2017. Orbitz ajoute que les pirates peuvent avoir eu accès à des informations telles que les noms, les numéros de téléphone, les adresses mail et les adresses de facturation de clients.
L’ex-président sud-africain sera poursuivi pour corruption dans l’affaire d’un contrat d’armement de 2,5 milliards de dollars (2 milliards d’euros) datant de 1999, a annoncé vendredi le procureur général Shaun Abrahams lors d’une conférence de presse à Pretoria. Jacob Zuma, 75 ans, poussé à la démission le mois dernier par son parti, le Congrès national africain (ANC), est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin pour acheter de l'équipement militaire à des entreprises européennes, dont la française Thales. Il était à l'époque de la signature du contrat vice-président de l’Afrique du Sud.
L’ex-président sud-africain Jacob Zuma sera poursuivi pour corruption dans l’affaire d’un contrat d’armement de 2,5 milliards de dollars (2 milliards d’euros) datant de 1999, a annoncé ce vendredi le procureur général Shaun Abrahams pendant une conférence de presse à Pretoria. Jacob Zuma, 75 ans, poussé à la démission le mois dernier par son parti, le Congrès national africain (ANC), est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin pour acheter de l'équipement militaire à des entreprises européennes, dont la française Thales.
Google a assuré mercredi que ses pratiques commerciales étaient «conformes à la législation française», après avoir été mis en cause avec Apple par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. «Nous sommes prêts à expliquer notre position devant les tribunaux», a ajouté un porte-parole de Google France «Nous avons collaboré avec la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes NDLR) sur de nombreux sujets ces dernières années, y compris sur Google Play», a-t-il également rappelé.
Veolia a annoncé hier avoir ouvert une procédure interne pour examiner les accusations portant sur les pratiques de sa filiale OTV, soupçonnée d’avoir tenté avec deux autres spécialistes du traitement des eaux usées de verrouiller le marché en Île-de-France. Le Parquet national financier (PNF) a ordonné une enquête préliminaire, indiquent Le Monde et l'émission Cash investigation diffusée hier soir sur France 2. Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a saisi le directeur de la conformité du groupe «en vue d’apporter tout l'éclairage nécessaire sur les propos et agissements que l'émission Cash Investigation et les journalistes de la société de production Premières Lignes, ainsi que du Monde, prêtent aux cadres d’OTV».
Veolia a annoncé mardi avoir ouvert une procédure interne pour examiner les accusations portant sur les pratiques de sa filiale OTV, soupçonnée d’avoir tenté avec deux autres spécialistes du traitement des eaux usées de verrouiller le marché en Île-de-France. Le Parquet national financier (PNF) a ordonné une enquête préliminaire, indiquent le Monde et l'émission Cash investigation qui sera diffusée ce soir sur France 2. Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a saisi le directeur de la conformité du groupe «en vue d’apporter tout l'éclairage nécessaire sur les propos et agissements que l'émission Cash Investigation et les journalistes de la société de production Premières Lignes, ainsi que du Monde, prêtent aux cadres d’OTV».
Le Groupe Partouche a annoncé dans un bref communiqué avoir «été informé que deux dirigeants et des cadres du seul Casino 3.14 de Cannes, ainsi que des joueurs, ont été entendus par la police judiciaire du service central des courses et jeux dans le cadre d’une procédure engagée contre X pour des infractions financières présumées». L’exploitant de casinos «va se constituer partie civile pour préserver ses droits, sachant qu’il n’a aucune connaissance à l’heure actuelle des faits allégués». Le groupe ajoute que son Casino 3.14 de Cannes reste ouvert. La cotation de l’action Partouche a été suspendue en milieu de matinée. Le cours plongeait de 15,15% à 28 euros avant cette décision.
Le Groupe Partouche a annoncé dans un bref communiqué avoir «été informé que deux dirigeants et des cadres du seul Casino 3.14 de Cannes, ainsi que des joueurs, ont été entendus par la police judiciaire du service central des courses et jeux dans le cadre d’une procédure engagée contre X pour des infractions financières présumées». L’exploitant de casinos «va se constituer partie civile pour préserver ses droits, sachant qu’il n’a aucune connaissance à l’heure actuelle des faits allégués». Le groupe ajoute que son Casino 3.14 de Cannes reste ouvert.
La cotation de l’action Partouche a été suspendue en milieu de matinée. Le cours plongeait de 15,15% à 28 euros avant cette décision. Le marché réagit à la mise en garde à vue de six personnes, dont des dirigeants de casinos du groupe Partouche, dans une enquête sur des dissimulations de mises de poker conduite par des magistrats marseillais. L’instruction, menée par la juridiction inter-régionale spécialisée «porte principalement sur des abus de biens sociaux, et des complicités de recel d’abus de biens sociaux», a précisé à l’AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Les six personnes, dont une partie avait été interpellée dans la nuit de samedi à dimanche à Cannes, sont en garde à vue depuis, à Nice. Leurs domiciles ont été perquisitionnés, a précisé le procureur.
Un ancien président de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), la Banque du Vatican, sera jugé pour détournement et blanchiment d’argent, a annoncé vendredi le Vatican. Angelo Caloia, 78 ans, qui a présidé l’IOR de 1999 à 2009, comparaîtra au côté d’un autre ex-responsable de la banque, Gabriele Liuzzo, 94 ans, qui a y occupé des fonctions de conseiller juridique. Dans un communiqué, l’IOR écrit que leur «comportement illégal» entre 2001 et 2008 a conduit à des dommages estimés à 50 millions d’euros. Le procès s’ouvrira le 15 mars devant le tribunal du Vatican.
Un groupe de hackers russes, APT28, a réussi à s’introduire dans les ordinateurs des ministères allemands des Affaires étrangères et de la Défense et à voler des données, ont rapporté hier des médias allemands. Selon des sources proches des services de sécurité citées par les médias, les responsables de la sécurité ont constaté la cyberattaque en décembre. Les pays occidentaux lient APT28 à l’un des services d’espionnage russes, et le tiennent pour responsable de différentes cyberattaques comme celle contre le Comité national démocrate, avant les élections américaines de 2016, et contre la chambre basse du parlement allemand, le Bundestag, en 2015.
Les contrôles fiscaux seront optimisés et la pratique du "name and shame", connue dans le monde anglo-saxon et consistant à publier le nom des fraudeurs, pourrait voir le jour en France.
Le groupe suisse UBS, poids lourd mondial de la gestion de fortune, sera jugé à Paris en octobre et novembre pour un vaste système de fraude fiscale, a décidé hier le tribunal correctionnel. UBS doit être jugée du 8 octobre au 15 novembre pour avoir illégalement démarché une riche clientèle en France entre 2004 et 2012 pour la convaincre d’ouvrir des comptes non déclarés en Suisse. Le montant des avoirs non déclarés par la banque au fisc français est estimé par les enquêteurs à quelque 10 milliards d’euros. La maison mère UBS AG comparaîtra pour démarchage bancaire illégal ainsi que blanchiment aggravé de fraude fiscale et sa filiale française pour complicité. Six hauts responsables de la banque en France et en Suisse seront également jugés. Trois font l’objet de mandats d’arrêt. L’amende encourue par la banque lors du procès peut se monter «jusqu'à la moitié de la valeur ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment», selon le code pénal.
Des parlementaires britanniques ont rendu public hier, contre l’avis de la FCA, un rapport confidentiel reprochant à Royal Bank of Scotland (RBS) d’avoir pénalisé ses clients en difficulté pendant et après la crise financière. RBS dément les accusations les plus graves des clients -notamment selon lesquelles elle a volontairement poussé des entreprises à la faillite pour ramasser leurs actifs à bas prix. Mais elle a reconnu certains actes répréhensibles et passé 400 millions de livres (453 millions d’euros) de provisions pour dédommager les entreprises et tenter de restaurer sa réputation dix ans après la crise. RBS a déclaré qu’elle «regrettait profondément» la façon dont les clients ont été traités. «La culture, la structure et la manière de fonctionner de RBS ont fondamentalement changé», affirme la banque
Les banques publiques indiennes ont accusé un repli en Bourse hier après que davantage de banques ont divulgué leur exposition à une affaire de fraude d’une ampleur inédite dans le pays. UCO Bank a cédé 5,3% après avoir annoncé être exposé à hauteur de 412 millions de dollars, tandis que PNB, qui a révélé la fraude de 1,7 milliard de dollars la semaine dernière, a abandonné 7,3%, portant sa chute à 28% en quatre jours. L’indice du secteur bancaire à la Bourse de Mumbai, le NSE Nifty PSU Bank, qui regroupe 12 titres de banques publiques, a reculé de 2,5% lundi, portant sa baisse à 12% sur les six derniers jours.
La police indienne a arrêté deux employés de la Punjab National Bank dans le cadre d’une enquête sur une fraude de 1,77 milliard de dollars (1,42 milliard d’euros) dont a été victime la banque. La fraude implique la société de négoce en pierres précieuses Gitanjali et le milliardaire du diamant Nirav Modi, accusé de collusion avec des employés de la banque pour obtenir frauduleusement des avances afin de payer ses fournisseurs à travers le monde. Les banques domestiques seraient exposées au total à 3 milliards de dollars de prêts et garanties suspects, d’après une note du fisc indien, qui a déjà saisi pour 880 millions de dollars de diamants et pierres précieuses dans cette affaire. Il s’agit de la plus grande escroquerie bancaire de l’histoire du pays, pourtant habitué à ces affaires. D’après des données de la banque centrale indienne obtenues par Reuters, plus de 8.600 cas de fraude ont été rapportés ces cinq dernières années représentant près de 10 milliards de dollars.
Barclays Bank, filiale de la banque britannique Barclays, sera jugée à partir de janvier 2019 en même temps que sa maison mère et quatre ex-dirigeants pour fraude lors de levées de fonds auprès du Qatar en 2008, a annoncé vendredi le tribunal de Southwark à Londres. Le Serious Fraud Office, dont l’enquête a démarré il y a plus de cinq ans, avait indiqué en début de semaine dernière étendre ses poursuites à Barclays Bank, qui détient la licence bancaire britannique.