La Banque internationale à Luxembourg (BIL) a annoncé ce vendredi 8 novembre la nomination de Hans-Peter Borgh au poste de directeur de l’international, et directeur général de la filiale suisse. Dans le même temps, Emilie Serrurier-Hoël est nommée directrice de la gestion de fortune, et intègre le comité exécutif. Hans-Peter Borgh, qui est par ailleurs membre du comité exécutif, sera plus précisément responsable de toutes les activités de wealth management du hub suisse de la BIL. Il supervisera également le développement des activités de la banque en Chine et à Dubaï. Emilie Serrurier-Hoël supervisera pour sa part l’ensemble des activités internationales de wealth management de la BIL menées depuis le Luxembourg. Cela inclut également BIL Danmark et des activités transversales telles que la planification patrimoniale, les prêts et le business management. Hans-Peter Borgh a rejoint BIL en novembre 2015. Il occupe actuellement le poste de directeur de la gestion de fortune et du développement corporate à l’international. Avant de rejoindre la BIL, il était directeur commercial pour la banque privée en Asie et au Moyen-Orient chez ABN AMRO. Il a débuté sa carrière chez ABN AMRO en 1997 où il a occupé différents postes dans la banque de détail et la banque privée en Europe et en Suisse. Il a également passé deux ans chez ANZ Banking Group en tant que regional head affluent banking Asia Pacific. La Française Emilie Serrurier-Hoël a plus de dix ans d’expérience à la BIL. Avant de prendre ses fonctions actuelles de Head of Wealth Management Europe, elle a occupé le poste de directrice de la stratégie, du marketing et de l’intelligence commerciale, et de directrice de la gestion des process et de l’organisation.
Le groupe financier andorran Crèdit Andorrà a modifié la philosophie d’investissement de sa Sicav luxembourgeoiseCrediinvest European Value. Ce véhicule, dont les encours s'élèvent à 300 millions d’euros, était conseillé depuis trois ans par la société de gestion espagnole Cobas Asset Management, fondée par Francisco GarciaParamés. Crèdit Andorrà reprend intégralement en main la gestion de la Sicav dans le but d’optimiser la gestion de ses propres fonds et de diversifier sa capacité d’investissement pour ses clients. Si Cobas AM perd ce mandat, ses fonds luxembourgeois seront néanmoins toujours distribués par Crèdit Andorrà.
Richelieu Gestion a annoncé ce 7 novembre le lancement de Richelieu CityZen, un fonds actions d’entreprises européennes visant à concilier performance économique et impact positif. Il remplace, depuis le 4 novembre, le fonds FCP Richelieu Europe Quality. Il est géré par Clémence de Rothiacob et David Autin. Le fonds dispose de 6 thématiques d’investissements, appartenant aux Objectifs de Développement Durable de l’Onu (ODD), relatives au quotidien du citoyen dans sa qualité de vie : Environnement - Santé - Digitalisation - Education - Sécurité - Loisirs.
La fin de règne des fonds en euros ouvrent de nouvelles perspectives à des produits concurrents , Sans disposer de caractéristiques semblables, ils suscitent l’intérêt des investisseurs en apportant des réponses aux attentes actuelles
Julien Tisserand, qui a été récemment nommé gérant de quatre fonds, va quitter JPMorgan AM, a appris Citywire Selector. Une information confirmée au média britannique par un porte-parole de la firme, qui a précisé que le processus de gestion des fonds n’en serait pas modifié. Julien Tisserand cogérait les fonds JPM EU Government Bond, JPM Global Government Bond, JPM Global Government Short Duration, et JPM Euro Government Short Duration Bond. Ils seront désormais gérés par Seamus Mac Gorain et David Tan. Il avait intégré JPMorgan AM en 2013 comme chercheur quantitatif. Ce diplômé de l’ESSEC a débuté sa carrière comme analyste obligataire chez Schroders en 2010.
Richelieu Gestion a annoncé ce 7 novembre le lancement de Richelieu CityZen, un fonds actions d’entreprises européennes visant à concilier performance économique et impact positif. Il remplace, depuis le 4 novembre, le fonds FCP Richelieu Europe Quality. Il est géré par Clémence de Rothiacob et David Autin. Le fonds dispose de 6 thématiques d’investissements, appartenant aux Objectifs de Développement Durable de l’Onu (ODD), relatives au quotidien du citoyen dans sa qualité de vie: Environnement- Santé - Digitalisation - Education - Sécurité - Loisirs. L'équipe de gestion effectuera, dans ces univers, une sélection «best in class» au regard des pratiques ESG des sociétés. Elle sera aidée en cela par deux sociétés d’analyse extra financière : Vigeo Eiris (notation des moyennes et grandes entreprises européennes) et d’EthiFinance (notation des petites entreprises européennes). Les gérants appliqueront par ailleurs une politique de vote systématique aux assemblées générales reflétant au mieux les convictions du fonds. Au 30 septembre 2019, le fonds comptait 50,5 millions d’euros d’encours.
Eurazeo Capital a annoncé ce 7 novembrel’acquisition par WorldStrides, leader en matière de programmes d’expériences éducatives au service des enseignants, élèves et étudiants de tous âges, de NAEE (North American Experience Education Brands) auprès de Travelopia, un acteur du secteur. Les modalités de l’opération n’ont pas été communiquées. NAEE comprend les marques World Class Vacations et Brightspark US, qui opèrent sur le marché américain de l’éducation, ainsi que Brightspark Canada, Jumpstreet et Educatours présentes sur le marché canadien. Ces marques proposent aux étudiants unegamme d’expériences de voyages et de développement hors cadre scolaire aux Etats-Unis et au Canada. Cette acquisition permet à WoldStrides d’élargir son offre de voyages éducatifs en proposant notamment des programmes d’enseignement de la musique, du théâtre et de la danse, souligne Eurazeo dans un communiqué. Elle renforce également ses offres de visites guidées encadrées par des enseignants internationaux.
Acofi Gestion a annoncé la finalisation avec le groupe Valorem de deux opérations de financement de centrales hydroélectriques dans les DOM-TOM pour un montant de 49,9 millions d’euros.Ces financements, réalisés pour le groupe Valorempar le Fonds Predirec EnR 2030 d’Acofi Gestion, prennent la forme de prêts obligataires d’une durée de 14 ans. Ils permettent l’acquisition par Valoremde la société Force Hydraulique Antillaise (FHA), acteur historique de l’hydroélectricité dans les DOM-TOM.Par ailleurs, FHAconstruira prochainement trois nouvelles centrales en Guadeloupe et en Martinique pour une puissance totale complémentaire de 6,4 MW et son pipeline de projets en développement représente plus de 100 MW. A ce jour, le fonds Predirec EnR 2030 a financé 1.341 centrales photovoltaïques, éoliennes ou hydrauliques pour un montant de 147 millions d’euros. Mettant en œuvre une stratégie d’impact en faveur de la transition énergétique, le fonds est labellisé Greenfin (ex-label TEEC – Transition Energétique et Ecologique pour le Climat). « Cette opération traduit notre volonté d’accompagner les développeurs de la filière ENR aussi bien dans leur stratégie de croissance organique que dans leur croissance externe. Elle s’inscrit dans un partenariat de long terme avec Valorem, qui a su constituer progressivement un portefeuille d’actifs composé de projets photovoltaïques, éoliens, et hydrauliques. Cette approche globale avec un portefeuille diversifié est une réponse pertinente pour relever les défis liés à l’intermittence de la production d’énergie ENR. Les relations de confiance que nous avons nouées avec Valorem nous conduirons sans aucun doute à financer de nouveaux projets plus complexes qui intégreront des contrats de vente d’électricité de gré à gré», a commentéPhilippe Garrel, directeur des fonds infrastructures EnR chez Acofi Gestion, cité dans un communiqué.
La société de gestion indépendante B & Capital, spécialisée dans l’investissement small et mid cap français, a réalisé à la mi-octobre le closing final de son fonds, RB Capital France 1, avec plus de 217 millions d’euros collectés.Avec ce montantd’engagements, RB Capital France 1 dépasse l’objectif de collecte de 200 millions d’euros fixé lors de son lancement au printemps 2017. Le fonds dispose d’une base d’investisseurs solide et diversifiée, comprenant en majorité des institutionnels français et étrangers, mais aussi des family offices et des personnes physiques. En conjuguant les forces de RB Capital France à celles du cabinet de conseilRoland Berger, B & Capital estime être en mesure de repenser le modèle actuel des fonds d’investissement, en apportant aux small caps «3 choses essentielles à leur croissance et développement : l’intelligence sectorielle, la mise à disposition d’un réseau, et la capacité à se déployer à l’international», explique un communiqué. A long terme, l’objectif est d’opérer la transformation de ces PME en ETI dans la durée, avec un accompagnement à chaque étape de leur cycle. Fort de la confiance de ses souscripteurs, RB Capital France 1 va poursuivre la constitution et l’accompagnement d’un portefeuille de PME françaises à potentiel de croissance élevé.
La société de gestion KKR vise un record de 15 milliards de dollars pour un nouveau fonds «buyout» axé sur l’Asie, selon trois sources qui on parlé à l’agence Reuters. La collecte de ce fonds doit commencer au cours du premier trimestre de 2020, dans le but d’atteindre le premier closing, une étape importante indiquant que le fonds a franchi un seuil minimum et peut commencer à faire des investissements, d’ici le mois de juin, ont indiqué les sources. Le fonds viserait des entreprises de consommation, technologiques et manufacturières au sein des plus grands marchés asiatiques comme l’Australie, la Chine, le Japon et l’Inde.
Les encours des OPC luxembourgeois ont augmenté de 1,5% sur le mois de septembre, pour atteindre 4.570 milliards d’euros, a indiqué la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). Selon la CSSF, «les politiques monétaires plus accommodantes annoncées par les principales banques centrales et l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales sino-américaines ont dominé les marchés financiers, entraînant à la hausse toutes les catégories d’OPC à actions». Depuis le début de l’année, les encours des fonds luxembourgeois ont augmenté de 6,78%. Le nombre de fonds domiciliés au Luxembourg a cependant reculé, de 3.824 à 3.807, sur la même période.
Generali Investments a annoncé ce 6 novembre le lancement d’une nouvelle stratégie obligataire à maturité. Le fonds, dénommé Generali Investments Global SolutionsFund (GIGSF) Futuro 2024-1, est un portefeuille diversifié, conçu pour préserver le capital et générer un rendement sur un horizon de 5 ans. Le portefeuille a une sensibilité décroissante aux taux d’intérêt sur la vie du compartiment et un objectif de rendement brut de 3,5% par an. La stratégie d’investissement combine l’échéance du compartiment à un portefeuille à faible risque investi dans des obligations très bien notées avec des positions dérivées, apportant une exposition supplémentaire au crédit afin d’améliorer le rendement généré. Le compartiment est ouvert à la souscription jusqu’au 6 décembre 2019 et l’échéance est fixée au bout de 5 ans (au 30 décembre 2024). Des parts dédiées aux clients institutionnels et retail ont été créées et peuvent être souscrites par l’intermédiaire de distributeurs ayant référencé le compartiment. Le compartiment est géré par deux gérants de fonds seniors de l’équipe Fixed income de Generali Investments Partners, Fabrizio Viola et Stefano Perin, qui gèrent plus de 300 millions d’euros de stratégies buy & hold avec une expérience combinée de 35 années dans le secteur. L’équipe de gestion bénéficie du support de l’équipe de recherche macroéconomique (18 personnes), et de l’équipe de recherche crédit (15 personnes).
BlackRock et Schroders sont les deux sociétés pressenties pour reprendre le troisième fonds de Neil Woodford, Income Focus Fund, rapporte The Telegraph. Les deux groupes ont déjà été choisis pour gérer chacun un fonds. Schroders a remporté le mandat pour le Woodford Patient Capital Trust, tandis que BlackRock supervise la partie liquide du Woodford Equity Income Fund.
Michele Gesualdi, l’ancien directeur financier de Kairos Investment Management, vient de lancer sa propre société de gestion, a appris le Financial Times. Il aurait d’ores et déjà levé plus d’un milliard de dollars d’encours. La société, dénommée Infinity Investment Partners, sera basée à Londres. Michele Gesualdi devrait commencer à investir en janvier 2020. Ses principales cibles seront des hedge funds et des fonds de private equity. Sa clientèle sera composée d’institutionnels et de family offices. Afin d'éviter les déboires de certains concurrents en matière de liquidité, Infinity Investment Partners devrait éviter le format Ucits, selon le quotidien.
Tikehau Capital, à travers son fonds paneuropéen de capital-croissance, a investi 25 millions d’euros dans Assiteca, le premier courtier d’assurance italien indépendant, pour soutenir sa stratégie de croissance en Europe. Assiteca est le plus grand courtier indépendant italien et le troisième sur l’ensemble du marché du courtage en Italie. Fondée en 1982, avec 20 bureaux en Italie, 2 en Espagne, 1 en Suisse et près de 600 collaborateurs, la Société accompagne plus de 4 500 PME pour un montant de primes d’assurance d’environ 700 millions d’euros. Assiteca est cotée sur l’Alternative Investment Market, marché italien dédié aux PME, avec une capitalisation boursière d’environ 76 millions d’euros. A travers cette augmentation de capital de 25 millions d’euros, soit 23,4% du capital, Tikehau Capital entend accélérer le développement d’Assiteca, accompagner sa croissance par des acquisitions et consolider sa position de leader sur le marché du courtage en assurance en Italie. L’investissement doit également permettre d’accroître la présence d’Assiteca sur le marché espagnol et son déploiement potentiel sur le marché français. L’investissement de Tikehau Capital est réalisé à travers son fonds paneuropéen de capital-croissance dédié aux entreprises de taille intermédiaire. Ce fonds, géré par Tikehau Investment Management, la filiale de gestion d’actifs de Tikehau Capital, a pour vocation d’accompagner des équipes dirigeantes et des structures considérées pour leur fort potentiel par les équipes d’investissement sur des marchés en développement. Il s’agit de la deuxième opération en private equity de Tikehau Capital en Italie cette année, après l’investissement réalisé en juillet dans DoveVivo, la première et la plusgrande société italienne de co-living.
Le hedge fund basé à New York Niederhoffer Capital Management, dirigé par Roy Niederhoffer, a vu son fonds phare Diversified perdre 22 % cette année à fin octobre, selon des chiffres envoyés aux investisseurs et consultés par le Financial Times. Le fonds, créé en 1993, est l’un des plus vieux hedge funds quantitatifs. Il souffre actuellement d’un environnement dominé par les soutiens des banques centrales. Roy Nierderhoffer, un pianiste accompli qui détient cinq pianos, était l’un des gérants star de la crise financière. Son fonds avait gagné 30 % en 2007 et 51 % en 2008, alors que de nombreux gérants étaient dans le rouge. Mais le fonds a accusé des pertes à deux chiffres en 2016 et 2017. Les actifs de la société ont chuté de 1 milliard de dollars il y a dix ans à environ 400 millions de dollars.
CQS New City Equity a lancé le CQS New City North American Equity Fund, un fonds concentré d’actions cotées aux Etats-Unis et au Canada géré de façon active. Le portefeuille se compose de 20 à 25 titres détenus sur le long terme avec une capitalisation comprise entre 20 milliards et 40 milliards de dollars. L’équipe d’investissement est dirigée par Raphael Pitoun. Son objectif est d’identifier un petit nombre d’entreprises de premier plan ayant des produits et services exceptionnels qui fidélisent les clients et créent un «pricing power» important. Des critères ESG sont inclus dans le processus d’investissement. Le fonds emploie la même stratégie que le CQS New City Global Equity Fund, lancé en mai 2019 et qui gère 130 millions de dollars d’encours. Le nouveau fonds est domicilié en Irlande, offre une liquidité quotidienne et se veut conforme à la réglementation OPCVM.
MIDI 2i, filiale de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, spécialisée dans l’ingénierie immobilière depuis 2005, poursuit ses objectifs de croissance avec un chiffre d’affaires prévisionnel à fin 2019 de 9 millions d’euros, soit une progression de 12% par rapport à l’exercice précédent. Cette performance s’accompagne cette année de la création de 6 nouveaux fonds, dont une SCPI destinée à une nouvelle cible de clientèle, le grand public. MIDI 2i, qui gérait 9 fonds fin 2018, assure aujourd’jui la gestion de 15 fonds dont les encours s'élèvent à 1,5 milliard d’euros, soit une augmentation de l’ordre de 25% par rapport à l’exercice précédent. Depuis le 29 juillet 2019, MIDI 2i a reçu un nouvel agrément délivré par l’AMF lui permettant de diversifier ses activités avec notamment la possibilité de créer des SCPI destinées aux clients particuliers, réaliser des opérations dans la zone euro et étendre ses activités dans la gestion du capitalo risque. Dans ce cadre, MIDI 2i vient tout juste de lancer sa première SCPI appelée «Aedificis», destinée au grand public s’appuyant sur l’expertise immobilière et financière développée pour le compte des institutionnels. Elle investira dans des actifs immobiliers locatifs du secteur tertiaire prioritairement sur la région Occitanie. Elle sera commercialisée, dans une première phase, auprès des clients de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées avant de s’ouvrir à d’autres réseaux de distribution.
Les fonds Ucits et les fonds d’investissement alternatifs (AIF) commercialisés en Europe ont enregistré au mois d’août une collecte nette de 69 milliards d’euros contre 94 milliards d’euros en juillet, selon des statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Les seuls fonds Ucits ont affiché des entrées nettes en recul de 29 milliards d’euros sur le mois précédent à 57 milliards d’euros. Les fonds Ucits de long terme (hors fonds monétaires) ont terminé le mois sous revue sur des entrées nettes de seulement 13 milliards d’euros contre 40 milliards d’euros le mois précédent. Les fonds dédiés aux actions ont affiché des flux nets négatifs de 18 milliards d’euros contre seulement 1 milliard d’euros en juillet. Les fonds obligataires ont attiré 31 milliards d’euros contre 39 milliards d’euros un mois plus tôt alors que les fonds multi-asset engrangeaient seulement 1 milliard d’euros, quatre fois moins qu’en juillet. Les fonds monétaires ont encore attiré 44 milliards d’euros en août contre 46 milliards d’euros en juillet. Les fonds AIF ont affiché des entrées nettes de 12 milliards d’euros contre 8 milliards en juillet. Les encours des fonds Ucits et AIF se sont accrus en août de 0,5% pour atteindre 16.983 milliards d’euros;