Les clients en gestion sous mandat de Sanso IS pourront bientôt profiter de l’expertise d’Edmond Schaff. La société de gestion, issue du rapprochement en 2017 d’Amaïka AM, Cedrus AM et 360Hixange AM, va en effet proposer un cinquième profil de gestion pour ses 250 clients sous mandat, basé sur la multigestion «durable» de son sélectionneur de fonds interne. Le profil sera entièrement composé de fonds actions externes, jusqu’ici utilisés dans le fonds maison Megatrends. Les thématiques couvertes dans ce nouveau profil seront notamment les énergies renouvelables, le low carbon, l’efficacité énergétique, les transports propres, l’eau, le bois, la santé, et l’agriculture. La société, qui travaille autant avec des institutionnels qu’avec des clients privés, a par ailleurs précisé avoir réalisé une collecte brute de 47 millions d’euros sur sa gestion sous mandat au 30 novembre, pour un encours total de désormais 900 millions d’euros. Nouvelle offre de compensation carbone pour les institutionnels La société de David Kalfon a également annoncé avoir développé un schéma de compensation carbone pour ses clients, principalement les institutionnels, en nouant un partenariat avec le gérant forestier Ecotree. L’impact carbone des investissements des fonds de Sanso sera en partie compensé via l’achat d’arbres gérés par Ecotree, cette dernière ne possédant uniquement que la propriété du sol, et non l’arbre en lui-même. La société souhaite ainsi fournir une solution «plug & play» de gestion, de décarbonisation des investissements, et de reporting en émission carbone pour ses clients institutionnels. L’offre de décarbonisation, via le partenariat, reste néanmoins ouverte à tout client privé convaincu par la démarche, a précisé David Kalfon lors d’un déjeuner presse.
Arkéa Investment Services lance deux fonds indicielsvisant à répliquer les stratégies propriétaires de Venn Capital : AIS Venn Smart Alpha US, etAIS Venn Smart Alpha Europe. Inspirées du concept d’«Alpha Cloning», les stratégies de Venn Capital reposent sur un algorithme propriétaire dont l’objectif est de sélectionner, de façon systématique, les actions représentant les principales convictions communes à un groupe de gérants présélectionnés. Elles combinent ainsi la recherche de génération d’alpha de la gestion active et la discipline d’une approche quantitative systématique. «Pour Arkéa IS, c’est une nouvelle preuve de la capacité de l’Archipel à co-construire des offres sur-mesure avec ses partenaires, un axe de développement identifié dans le cadre de son plan stratégique 2020», a commentéSébastien Barbe, président du directoire d’Arkéa IS. Arkéa Investment Services regroupe l’ensemble des spécialistes en gestion d’actifs et banque privée du groupe Arkéa. Sonécosystème de boutiques expertes (Federal Finance Gestion, Schelcher Prince Gestion, SWEN Capital Partners, Vivienne Investissement, Mandarine Gestion et Arkéa Banque Privée) totaliseplus de 53 milliards d’eurosd’encours.
Le fonds immobilier Smart Estate Fund 1 SCSp réalise son troisième investissement à Bas-Montreuil, dans la région parisienne. L’acquisition porte sur un immeuble de bureaux de plus 3.300 m² situé à Bas-Montreuil à l’Est de Paris capitalisant sur l’inscription de la Porte de Montreuil dans le «Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain». Cette acquisition, dont le montant n’a pas été divulgué, a été réalisée par Smart Estate et son partenaire local R(E)GREEN. Smart Estate est sponsorisé par le groupe Edmond de Rothschild et sa filiale, Orox Asset Management, qui misent sur les nouvelles tendances immobilières dans les grandes villes de la zone euro et répondent aux défis technologiques, démographiques et environnementaux à relever dans ce secteur. Le nouvel actif sera développé avec une faible consommation énergétique (installation de panneaux solaires photovoltaïques et de végétation sur le toit afin de capturer le CO2) et a été dessiné selon une conception biophilique, intégrant la nature dans l’architecture. L’actif, acquis en vente en état futur d’achèvement (VEFA), est actuellement en construction et sera livré au cours du premier trimestre 2021.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce 11 décembre la première analyse quantitative (*) permettant de positionner les fonds d’épargne salariale au sein de l’univers des organismes de placement collectif commercialisés en France. Le régulateur a comparé les frais et performances nettes de 810 fonds d’épargne salariale avec ceux des fonds destinés aux particuliers et ceux des fonds réservés aux investisseurs institutionnels. Du fait des montants en jeu et des restrictions de blocage de l’épargne, mais aussi en raison de l’absence de frais de distribution et de conseil personnalisé, les caractéristiques des fonds d’épargne salariale devraient en théorie se rapprocher de celles des fonds réservés aux institutionnels et s’éloigner de celles des fonds destinés à la clientèle de détail, notamment en termes de frais et de performances nettes. D’un autre côté, la gestion administrative des plans reste individuelle ce qui engendre des coûts spécifiques. Les travaux consistent en l’analyse d’un ensemble de plus de 34 000 fonds français ou étrangers dont des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) sur une période de 10 ans de 2008 à 2017. Premier constat, le taux de frais sur encours (TFE)des fonds d’épargne salariale représentant l’ensemble des frais payés par l’employeur et le salarié se situe à un niveau intermédiaire entre celui des fonds institutionnels et celui des fonds destinés aux épargnants pour les fonds actions, obligataires et monétaires. Les TFE des FCPE monétaires ne sont pas significativement différents de ceux des fonds institutionnels tout en restant inférieurs aux frais des fonds équivalents destinés aux épargnants ou à une clientèle mixte. Concernant les fonds diversifiés, les FCPE apparaissent comme la catégorie la moins chère mais l’écart de TFE entre les FCPE et les fonds institutionnels est faible. Concernant les performances nettes, les auteurs restent prudents et estiment que les conclusions ne permettent pas d’identifier de divergences entre les fonds réservés aux institutionnels, les fonds épargnants et les fonds d’épargne salariale. Mais l'étude démontre bienque les FCPE sont bien positionnés en terme de frais. Les différentes mesures de la loi « plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises » (Pacte) et la mise en place du produit d’épargne retraite paneuropéen (PEPP) devraient accroître la portabilité et l’harmonisation des produits d’épargne retraite et favoriser ainsi la constitution pour les Français d’une épargne de moyen à long terme et le financement des entreprises. (*) Frais et performancedes fonds d'épargne salariale, Pierre-Emmanuel Darpeix & Natacha Mosson, décembre 2019
Rgreen Invest vient de fermer le second millésime des solutions Nouvelles Energies, un fonds dédié au financement en dette senior de leurs projets d’infrastructures. La société de gestion a levé en deux mois 156 millions d’euros, légèrement plus que son objectif cible, auprès d’investisseurs institutionnels. Rgreen Invest réalise, par le biais de ses deux fonds Nouvelles Energies, du financement court terme pour les développeurs de projets d’infrastructures liées aux énergies renouvelables. Son premier millésime a été clôturé fin décembre 2018 avec 124 millions d’euros.
La société de gestion suédoise Öhman Fonder lance un fonds sur les petites capitalisations mondiales, Öhman Global Småbolag Hållbar. Le fonds est géré selon les mêmes principes et par la même équipe de gestion que le fonds Öhman Global Sustainable, à la différence près que seules les entreprises dont la capitalisation est inférieure à cinq milliards de dollars sont éligibles. Le fonds sera géré par Ylwa Häggström. Il sera investi à la fois dans les marchés développés et les marchés émergents et sera exposé à plusieurs secteurs. Les mêmes critères de durabilité que les autres fonds d’Öhman seront appliqués.
Amundi Private Equity Funds (Amundi PEF) lance son deuxième programme d’investissements européens « Amundi Private Equity Mégatendances II ». Ce lancement intervient après que le programme « Amundi Private Equity Mégatendances I » a levé un total de 320 millions. Ce nouveau programme prévoit d’investir dans les PME et les ETI françaises et européennes bénéficiant de l’une ou plusieurs des cinq mégatendances mondiales : la technologie, la démographie, la globalisation, l’environnement et les évolutions sociétales. « Amundi Private Equity Mégatendances II » recherche la plus-value par des prises de participation dans les PME et ETI principalement non cotées, en France et Europe, dans le cadre d’opérations de capital développement ou de capital-transmission. Le communiqué explique que les PME et ETI sélectionnées doivent bénéficier de l’impact d’au moins l’une des cinq mégatendances identifiées, présenter une équipe dirigeante de qualité, un historique de rentabilité probant, des fondamentaux financiers solides et des objectifs de croissance organique ou externe. Amundi PEF applique également les critères ESG dans le choix des opérations cibles. Le ticket moyen est compris entre 10 et 50 millions d’euros et vise un objectif de Taux de Rendement Interne (TRI) par opération de 18% brut. « Amundi Private Equity Mégatendances II » proposera plusieurs véhicules d’investissement à destination de la clientèle institutionnelle ou retail. Pour les particuliers, le « FCPR Amundi Private Equity Megatendances II » peut être logé en compte-titres, dans un PEA PME et en Assurance Vie, à partir de 100 euros. Ouvert à la commercialisation jusqu’au 31 décembre 2020, il sera distribué par des réseaux bancaires, de CGP et des assureurs. Le FCPR est aussi mis à disposition de la clientèle retail dans les réseaux des Caisses Régionales de Crédit Agricole, de LCL Banque Privée et dans les contrats d’assurance vie proposés par Spirica.
Mediobanca Private Banking a levé 250 millions de dollars auprès d’investisseurs institutionnels et privés pour ses fonds Mediobanca Private Markets Fund I et II, rapporte Bluerating. Le fonds Private Markets II, né de la collaboration avec Russell Investments, se focalise sur le private equity, la dette privée, les actifs réels et le venture capital en Amérique du Nord et en Europe du Nord.
Le géant américain de la gestion obligatairePimco a annoncé, le 10 décembre, le lancement du fonds Pimco Climate Bond, qui constitue son premier fonds dont les investissements sont dédiés à la lutte contre le changement climatique. Ce fonds investira dans des obligations vertes labellisées et non labellisées ainsi que dans des obligations dont les émetteurs font preuve d’une approche innovante sur les questions de la durabilité environnementale. Le portefeuille sera diversifié et multi-sectoriel avec un focus sur les entreprises qui apportent des solutions au changement climatique tandis que les gérants chercheront à réduire l’exposition du fonds au risque climat. Le fonds sera géré parScott Mather, managing director et CIO des stratégiesUScore chez Pimco aux côtés deJelle Brons,Ketish Pothalingam etSamuel Mary, gérants et vice-présidents exécutifs. Scott Mather a déclaré à propos du lancement du fonds Climate Bond que l’univers des obligations vertes, évalué à 600 milliards de dollars, était la sourced’opportunités d’investissement attractives.
Algebris Investments lance le fonds Algebris IG Financial Credit, un compartiment de l’Algebris Ucits Funds Plc.Le fonds sera investi dans la dette investment grade (avec une notation BBB- ou supérieure) émise par les institutions financières importantes à l’échelle mondiale (G-SIFIs) et les champions nationaux. Il sera géré par Sebastiano Pirro, gérant de portefeuilles crédit financier.
Principal actionnaire d’un consortium contrôlant le parc éolien Merkur Offshore, situé en mer du Nord, Partners Group a cédé sa participation pour le compte de ses clients. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Le consortium détenant Merkur Offshore, qui regroupe outre Partners Group, InfraRed Capital Partners, DEME Concessions, GE Energy Financial Services et ADEME, a vendu l’ensemble des parts du parc éolien au gestionnaire de fonds de retraites danois APG ainsi qu'à la société Renewables Infrastructure Group cotée, à la Bourse de Londres, précisePartners Group.
Richelieu Gestion a annoncé, ce 10 décembre, le lancement du fonds Richelieu America, un fonds actions d’Amérique du Nord. Ce fonds associe deux poches d’actifs complémentaires, pondérées en fonction des cycles économiques. La première est une poche stratégique sur une thématique de rendement; elle est constituée de sociétés sélectionnées pour leur capacité historique à générer des dividendes réguliers ou/et en croissance sur longue durée. La seconde est une poche tactique pour une approche croissance, constituée d’entreprises impliquées dans des méga-tendances structurelles qui ont des conséquences irréversibles sur le monde (digitalisation, environnement, santé, urbanisation, innovation technologiques, modes de consommation …) La gestion de Richelieu America est assurée par un gérant nord-américain, Eric Lafrenière, accompagné par le stratégiste et allocataire d’actifs du groupe, Alexandre Hezez. Elle repose sur une analyse fondamentale alliant le savoir-faire de stock-picking de conviction de la société, les capacités des prestataires de recherche spécialisés sur les actions nord-américaines ainsi qu’un outil quantitatif développé sur mesure par Richelieu Gestion. «Nous poursuivons comme annoncé le renouvellement et le développement de la gamme qui prend une nouvelle dimension internationale avec le fonds Richelieu America», commente Christophe Boulanger, directeur général de Richelieu Gestion. Ce lancement fait suite à celui de Richelieu CityZen, un fonds actions d’entreprises européennes visant à concilier performance économique et impact positif.
Amundi et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont annoncé lundi 9 décembre que le premier millésime du programme Green Credit Continuum a atteint 253 millions d’euros fin novembre 2019. Le programme, lancé en juillet 2019, vise à contribuer au déploiement des nouveaux financements nécessaires pour répondre aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le changement climatique. L’objectif final est d’investir 1 milliard d’euros. À travers ce programme, Amundi et la BEI espèrent «améliorer le marché de la dette verte au-delà des obligations vertes existantes, et soutenir des projets verts de petite envergure ainsi que le financement de PME vertes». L’engagement initial de la BEI est de 60 millions d’euros. Le premier des trois millésimes prévus du programme réunit des investisseurs institutionnels engagés dans le développement de marchés de capitaux verts. Ils comprennent la Caisse des Dépôts, la Caisse Centrale de Réassurance et le régime de protection sociale Agrica, ainsi que le fonds de pension danois Lærernes. Le Groupe Crédit Agricole est également un investisseur central du projet, à travers 10 de ses banques régionales. Le premier millésime investira dans les segments verts naissants et contribuera à ouvrir le marché. Les millésimes suivants offriront à d’autres investisseurs une nouvelle possibilité de rejoindre ce programme. La période d’investissement du premier millésime commencera en décembre. Amundi ambitionne ensuite de lancer un deuxième millésime, dès que les fonds initialement levés auront été déployés et investis.
Septsociétés de gestion étrangères vont faire leur entrée sur le marché onshore brésilien, rapporte Citywire Americas. Un porte-parole deCapital Strategies Partners, tierce partie marketeur établi à Madrid, a indiqué que la firme aidait actuellement les sept gestionnairesà créer des fonds domiciliés au Brésil, qui seraient des fonds nourriciers de leurs stratégies les plus plébiscitées par les investisseurs. Les sociétés de gestionsont les suivantes:William Blair Investment Management,GAM, RAM Active Investments,GSA Coral, Seilern Investment Management,DCIetCIFC. Capital Strategies distribue déjà les fonds de 15 gestionnaires étrangers sur le marché offshore brésilien dont ceux de Pimco, Bridgewater ou encore Schroders.
OFI Asset Management complète et organise son offre OFI Responsible Solutions (OFI RS) autour de trois grandes familles de stratégies d’investissement responsable : les stratégies d’impact investing qui seront regroupées sous le nom de gamme Act4, les stratégies thématiques, et enfin les stratégies Best-in-Class. La gamme Act4 vise spécifiquement à générer, à travers les stratégies mises en œuvre et les investissements, à la fois un impact positif et mesurable sur l’environnement et/ou la société, et une performance financière. À la fin du premier trimestre 2020, la gamme Act4 regroupera trois stratégies à impact : • une stratégie axée sur le social, avec la prise en compte de la dimension humaine dans l’entreprise et sur toute la chaîne des parties prenantes (clients, fournisseurs), comme moteur d’impact social positif et de performance ; • une stratégie axée sur l’environnement avec pour objectif d’investir dans les entreprises apportant concrètement des solutions vertes et contribuant à réduire les émissions carbone au bénéfice de la transition énergétique et écologique ; • une stratégie axée à la fois sur des enjeux de protection de l’environnement et de l’individu intégrant la transition énergétique, la préservation des ressources naturelles, la santé et le bien-être, et l’inclusion sociale. Ces stratégies amènent à investir dans des acteurs de niche, de croissance ou innovants, qui ont la volonté de générer un impact positif sur l’environnement et la société, ce qui naturellement devrait se traduire par une performance financière sur le long terme.
Neuberger Berman a annoncé ce 9 décembre le lancement du fonds Neuberger Berman Macro Opportunities FX. Celui-ci vise un rendement positif brut de 5 à 6% par an au-dessus du cash, principalement en recherchant la valeur relative sur les marchés de devises des pays du G10. Le processus d’investissement du fonds utilise un système propriétaire établi pour analyser les opportunités de valeur relative sur les principaux marchés de devises internationaux. L'équipe applique des coefficients de pondération discrétionnaires aux indicateurs propres à chaque pays, tels que la croissance, les flux de capitaux, la stabilité et la politique monétaire. Ce processus permet à l'équipe de déterminer la valeur fondamentale de chaque devise, d’identifier toute dislocation potentielle des prix, de comprendre les facteurs du marché et de décider ensuite des positions d’investissement à suivre. La responsabilité du fonds a été attribuée à Ugo Lancioni, responsable des marchés de devises chez Neuberger Berman, avec le soutien d’une équipe dédiée composée de cinq professionnels en investissement.
Le 4 décembre, le M&G Property Portfolio, un fonds immobilier ouvert destiné aux particuliers et gérant 2,55 milliards de livres à fin octobre, a été suspendu car il ne pouvait plus faire face à d’importantes demandes de remboursement. D’autres fonds immobiliers subissent des demandes de rachats de la part des clients, mais leur poche de liquidité leur a permis d’éviter un gel, observe Moody’s dans une note sur le secteur publiée lundi 9 décembre. Les fonds immobiliers britanniques ont enregistré à fin octobre des rachats pour plus de 1 milliard de livres, selon des chiffres de l’Investment Association cités par l’agence de notation. Mais le Legal & General UK property Fund, le plus gros fonds du secteur avec 3,1 milliard de livres, détenait 25 % de cash à fin octobre. Le Janus Henderson UK Property PAIF, dont les encours étaient de 2,4 milliards fin mai, avait une poche de liquidités représentant 26,1 % de ses actifs. «Toutefois, le risque de contagion est désormais élevé», souligne Marina Cremonese, vice president et senior analyst chez Moody’s. «La suspension est négative en termes de crédit pour M&G (A2 stable) et pour les autres sociétés de gestion qui vendent des fonds ouverts investis dans des actifs illiquides comme l’immobilier, parce que cela attire l’attention sur le décalage de liquidité inhérent de ces tels fonds», note aussi Marina Cremonese. «Une telle attention risque de causer des dommages en termes de réputation et pourrait provoquer une action du régulateur».
Tobam a lancé en août dernier sa stratégie actions Anti-Benchmark Switzerland grâce à un investissement de départ de 75 millions de francs suisses d’un fonds de pension suisse. Cette nouvelle stratégie met en oeuvre l’approche Maximum Diversification au marché d’actions suisses. Tobam a également lancé en octobre la stratégie Anti-Benchmarkactions Monde ex-Suisse, avec un investissement de départ de 90 millions de francs suisses d’un investisseur institutionnel suisse.
La société suisse Vontobel a annoncé ce lundi 9 décembre une remise à plat de son business model. La nouvelle organisation, concentrée autour de la gestion d’actifs et la gestion de fortune, doit permettre à la zurichoise de devenir l’un des leaders de la gestion active dans le monde. Dans la foulée, Vontobel a modifié une partie de sa direction, a annoncé la société dans un communiqué. La banque suisse centenaire va ainsi se séparer de la majeure partie de ses activités de marchés de capitaux. Elles devraient être reprises par la Banque cantonale de Zurich, qui va maintenir l’ensemble des employés de Bank Vontobel Europe à Londres. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin 2020. Vontobel, dont le nouveau mode d’organisation doit être mis en place d’ici la fin mars 2020, conserve cependant son activité de produits structurés et sa recherche actions suisses. Cette cession fait de Vontobel un pure-player de la gestion d’actifs et la gestion de fortune, où elle gérait à fin novembre 225 milliards de francs d’encours. Ce «positionnement clair», couplé à des synergies au sein du groupe et à un élargissement de la clientèle-cible grâce au digital, doit permettre à la société suisse de poursuivre sa croissance organique. Au sein de cette nouvelle organisation, la gestion de fortune visera désormais une clientèle très fortunée («UHNWI»), ayant des encours supérieurs à 30 millions de dollars. La division s’intéressera également aux entrepreneurs et aux décideurs du segment des petites et moyennes entreprises. Le groupe compte également s’appuyer sur ses divers plateformes et le métier de services en gestion de fortune pour nouer de futurs partenariats auprès des intermédiaires et des gérants externes, et sur le digital pour gagner de nouveaux clients. Les principaux marchés-cibles sont la Suisse, l’Allemagne, Hong Kong and Singapour. Mise en place d’un management «horizontal» La gestion d’actifs continuera, pour sa part, à couvrir une clientèle principalement institutionnelle, ainsi que l’univers du wholesale. La maison, qui conserve un modèle multi-boutiques, va accentuer sa couverture clients régionale, avec un focus particulier sur les Etats-Unis, le Japon, et la France. Ce changement implique la mise en place d’un management horizontal devant permettre une meilleure collaboration entre les business units, ainsi qu’une réduction des coûts de gestion. Un système unique d'évaluation de la performance des salariés, calibré sur la réussite d’objectifs liées aux attentes du client, sera par ailleurs mis en place. Dans la foulée de ces annonces, le directeur de la banque d’investissement Roger Studer a démissionné de ses fonctions. Il conserve néanmoins un siège au sein du conseil d’administration et devrait conserver un rôle non-opérationnel. Le directeur financier Martin Sieg Castagnola, le directeur juridique Enrico Friz, et la directrice des ressources humaines Caroline Knöri, intégreront pour leur part le comité opérationnel dès le 1er janvier prochain. Enrico Friz intégrera également le comité exécutif.