Aviva Investors lance le fonds thématique Climate Transition Global Equity, le dernier né de sa gamme visant à accompagner la transition vers une économie plus sobre en carbone et à lutter contre l’augmentation des températures mondiales liée au changement climatique. Le fonds est géré par Jaime Ramos Martin, gérant de portefeuille chez Aviva Investors, en collaboration avec Rick Stathers, spécialiste du changement climatique de la société, lequel a mis au point une méthodologie pour définir le risque d’investissement climatique. Le duo privilégie les entreprises dont une part importante du chiffre d’affaires provient de biens et de services permettant d’atténuer les effets du changement climatique mais aussi de s’y adapter, et il investira dans des entreprises qui ajustent leur modèle économique pour tenir compte d’un environnement bas-carbone, marqué par une augmentation des températures. Le fonds évitera les valeurs exposées au charbon, aux combustibles fossiles non conventionnels, à la production de pétrole et de gaz dans l’Arctique ou à la production d’électricité issue de centrales thermiques au charbon. Il limitera également son exposition aux titres d’entreprises produisant du pétrole et du gaz ou à celles de centrales électriques au gaz.
Lyxor annonce la réduction du total des frais sur encours du Lyxor Nasdaq-100 Ucits ETF de 0,30% à 0,22% par an, annonce la société de gestion. Cela en fait désormais l’ETF «le moins cher sur cette exposition en Europe». Cette réduction découle d’une économie d'échelle résultant de la fusion entre les gammes Lyxor ETF et ComStage l’an dernier. Cet ETF affiche un total d’actifs sous gestion de 1,3 milliard d’euros. L’indice Nasdaq-100 est composé des 100 principales valeurs non financières américaines et internationales selon leur capitalisation boursière. Les actions technologiques représentent plus de 47% de l’indice1.
Aviva France vient de lancer, avec deux partenaires, un fonds d’amorçage dans l’impact, «Alliance for impact», qui sera adossé à un programme d’accompagnement à la levée de fonds. L’assureur s’est entouré de l’incubateur social La Ruche, et du fonds de capital-risque Ventech, spécialisé dans l’investissement en innovation. Ce dernier sera en charge du financement et de l’accompagnement des startups dans leur croissance économique.. Le programme a pour ambition d’incuber jusqu'à 250 entrepreneurs, à un rythme de 1 à 2 investissements par mois, avec des tickets allant de 150.000 euros à 500.000 euros. Alliance for impact est structuré en deux compartiments distincts : - «Alliance for Impact Factory» financera le programme d’incubation à la levée de fonds; - «Alliance for Impact Investing» financera l’amorçage ou le pré-amorçage des entrepreneurs à impact. Les dix premières start-ups incubées doivent être annoncées début octobre.
La collecte nette totale des fonds espagnols s’est élevée à 67 millions d’euros en septembre 2020, selon les données préliminaires d’Inverco, l’association des professionnels de la gestion en Espagne. Fait assez rare pour être souligné, les produits de gestion passive ont drainé le plus grand montant de souscriptions nettes(159,6M€), toutes classes d’actifs confondues. Depuis le début de l’année, la gestion passive a collecté1,1 milliard d’euros net auprès de la clientèle hispanique. Les fonds obligataires, monétaires et actions internationales ont également enregistré une collecte nette positive le mois dernier avec des entrées nettes respectives de 151,2, 99 et 48,9 millions d’euros. Les flux ont en revanche été négatifs pour les autres classes d’actifs, en particulier pour les fonds globaux (121,9M€ de sorties nettes), actions mixtes (95,5M€ de sorties nettes) et obligations mixtes (€91,4M€ de sorties nettes). Depuis début 2020, les fonds espagnols ont cumulé des sorties nettes de 903 millions d’euros. Les fonds de performance absolue et internationaux sont les deux classes d’actifs ayant constaté une décollecte nette de plus d’un milliard d’euros sur l’année en cours. Les encours des fonds espagnols fin septembre 2020 ressortaient à 263,1 milliards d’euros, en baisse de 0,8% par rapport à fin août 2020 (-2,1Md€) et de 4,9% (-13,4Md€) depuis le début de l’année.
Nordic Capital a levé 6,1 milliards d’euros pour son fonds Fund X, dépassant son objectif initial. Le fonds sera investi dans toute l’Europe, avec une prédilection pour le secteur de la santé comme pour le fonds précédent. Il pourra aussi investir à la marge dans des entreprises de technologie et de paiement. Lancé en avril dernier, le fonds a été souscrit en six mois malgré l’impossibilité de rencontrer les clients de visu en raison du contexte sanitaire. C’est aussi le plus gros fonds jamais levé par Nordic Capital depuis sa création en 1989. Les investisseurs viennent de plusieurs zones géographiques ; 38 % viennent d’Amérique du Nord, 27 % d’Europe, 17 % d’Asie, 15 % du Moyen-Orient et 3 % du reste du monde. Plusieurs catégories d’institutionnels y ont souscrit : fonds de pension publics et privés (environ 49 %), fonds souverains (environ 16 %), fonds de fonds (environ 13 %), institutions financières (11 %), et dotations et family offices (environ 10 %). Par ailleurs, 34 % des engagements sont issus de nouveaux investisseurset les engagements des «general partners» représentent 6,5 %.
L’ETF Defiance NextGen Spac Derived ETF vient d’obtenir le feu vert des régulateurs américains et doit être lancé jeudi. Le fonds cherche à profiter de l’essor soudain des Spac ou «special-purpose acquisition vehicles» dont l’objectif est d’acquérir des entreprises et de les introduire en Bourse. Ces sociétés sont devenues populaires à Wall Street cette année. Depuis le début de l’année, 115 sociétés de ce type ont levé près de 43 milliards de dollars, selon le fournisseur de données Dealogic. Le nouvel ETF allouera 80 % de son portefeuille à des sociétés ayant déjà été introduites en Bourse via des Spac, tandis que les 20 % qui restent iront vers des Spac qui sont en quête d’acquisitions.
Les investisseurs du fonds de Neil Woodford ont été prévenus qu’ils pourraient voir leur argent rester bloqué jusqu’à la fin de l’année prochaine, alors qu’ils ont déjà payé plus de 15 millions de livres aux sociétés qui essaient de vendre les actifs du véhicule, rapporte le Financial Times. Link Fund Solutions, l’administrateur du fonds, a déclaré mercredi que 288 millions de livres d’actifs détenus dans le fonds actions devaient encore être cédés plus d’un an après sa suspension. Alors que plus de 300.000 épargnants britanniques sont coincés dans le fonds depuis qu’il est gelé, Link a indiqué que la vente de certains actifs ne serait probablement pas bouclée avant la moitié ou la fin de 2021. Parmi les entreprises nommées pour superviser la liquidation du fonds, BlackRock a perçu environ 10 millions de livres.
La progression des encours des fonds d’investissements luxembourgeois n’aura été interrompue que trois petits mois. Depuis avril, elle a repris sa marche pour atteindre fin août 4.696,8 milliards d’euros (+1,72% sur un mois), un chiffre proche du record de janvier, avant le début de la crise du Covid-19. Mais, contrairement aux précédents relevés de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), le régulateur luxembourgeois, celui du mois dernier est principalement marqué par un effet de marché, à hauteur de 66,1 milliards d’euros, contre 13,3 milliards d’euros de collecte. Depuis la crise, les fonds luxembourgeois ont déjà récupéré 600 milliards d’euros, et il leur reste 93 milliards pour tutoyer à nouveau leur record.
Cela fait dix ans que la société de gestion américaine Franklin Templeton administre et gère les investissements du fonds Fondul Proprietatea en Roumanie. Ce fonds avait été établi en décembre 2005 par le gouvernement roumain et avait pour objectif initial de verser une compensation financière aux citoyens roumains dont les propriétés avaient été confisqués sous l’ancien régime communiste du pays.
Le groupe bancaire espagnol BancaMarch et son homologue suisse J. Safra Sarasin ont lancé un fonds actions se concentrant sur la réalisation de quatre des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Les besoins primaires (41% de l’allocation du portefeuille), la transition énergétique (17%), l'émancipation (25%) et le capital naturel (17%) sont les quatre thématiques choisies. Un filtre ESG résultant d’une analyse propriétaire de J.Safra Sarasin sera appliqué auportefeuille, composé à70% d’actions de grande et moyenne capitalisation et 30% de titres de petite capitalisation. Le fonds JSS Sustainable Equity - SDG Opportunities domicilié au Luxembourg sera distribué exclusivement par Banca Marchen Espagne et par J. Safra Sarasin dans les autres pays où Banca March n’est pas établi.
CPR AM va prochainement mettre sur le marché un OPCVM destiné à soutenir l’économie française et à accompagner la relance post-Covid. Dénommé «Ambition France», le fonds a été homologué dans le cadre de l’initiative de place Relance durable France promue par la Fédération Française de l’Assurance et la Caisse des Dépôts et Consignations. Il sera initialement soutenu par Crédit Agricole Assurances, qui lui fournira ses premiers encours. Le véhicule, de droit français, et ouvert à tout type de souscripteurs, doit voir le jour en octobre. L'équipe de gestion, dirigée par Eric Labbé, le spécialiste des small caps chez CPR AM, investira dans des petites et moyennes capitalisations françaises (smidcaps) cotées. La stratégie sélectionnera trois types d’entreprises : - celles "à soutenir pour éviter, le moment venu, la destruction de leur capital physique et humain» - celles «qui œuvrent à combler les lacunes dans les chaînes d’approvisionnement ou en faveur de la souveraineté nationale dans le domaine de la santé, du numérique, de l’alimentaire, de l’énergie...» - celles «qui prennent part à l’émergence d’une économie plus en adéquation avec les aspirations de la société». L'équipe de gestion appliquera égalementun filtre ESG renforcé sur les critères sociaux ainsi que des indicateurs d’impact liés à la création d’emplois en France, aux conditions de travail et aux inégalités. Le fonds postulera par ailleurs au label France Relance délivré par le Trésor.
Le géant de la gestion d’actifs BlackRock vient de commercialiser une version synthétique de son fonds indiciel coté répliquant l’indice S&P 500, a appris ETF Stream. Le véhicule, dénommé iShares S&P 500 Swap UCITS ETF (I500), est fabriqué avec des swaps sur les cinq cents plus importantes capitalisations américaines. Les contreparties bancaires des dérivés sont JPMorgan et Citi. L’ETF est d’ores et déjà coté sur Euronext, et le sera dès ce mardi sur le London Stock Exchange et Xetra. La version physique, le «iShares Core S&P 500 UCITS ETF», représente 37 milliards de dollars d’encours sous gestion, soit le plus gros ETF du marché européen, précise le média spécialisé.
Le premier ETF activement géré et conforme à la charia au monde commencera à être négocié à Londres mercredi, rapporte le Financial Times fund management Almalia Sanlam Active Sharia Global Equity ETF visera à obtenir une croissance du capital à moyen et long terme en investissant dans des sociétés à forte rentabilité et à faible effet de levier, tout en veillant à ce que ses actifs soient éthiques, garantis et soumis à une bonne gouvernance. Le nouveau fonds est le fruit d’un partenariat entre Almalia, un spécialiste de la finance islamique basé à Londres, et Sanlam Investments, la branche britannique de la société de services financiers cotée à Johannesburg. Amanie Advisors, une société de conseil en finance islamique, supervisera le processus de sélection des investissements afin de s’assurer que l’ETF reste conforme aux principes de la charia.
Vanguard va liquider ses fonds monétaires Vanguard Pennsylvania Municipal Money Market Fund (1,8 milliard de dollars d’encours) et Vanguard New Jersey Municipal Money Market Fund (1,2 milliard de dollars) en novembre. Les produits ont d’ores et déjà été fermés aux nouveaux investisseurs. “Après un examen minutieux, Vanguard a estimé que l’offre limitée de titres municipaux spécifiques à court terme disponibles en Pennsylvanie et au New Jersey ne permettait plus d’atteindre les objectifs d’investissement et de maintenir la diversification et le profil de risqué” de ces deux fonds, indique la société de gestion américaine dans un communiqué.
BNP Paribas Capital Partners a annoncé ce 24 septembre le closing du fonds de fonds Singularity I, à hauteur de 80 millions d’euros. Le véhicule suivra une stratégie de capital-investissement associée à un impact positif mesurable, articulée autour des Objectifs de développement durable (« ODD ») de l’ONU. Il se concentrera sur des tendances de croissance durable, notamment les évolutions démographiques, technologiques et les enjeux liés au changement climatique. Les gérants, Anne Sophie Kerfourn et Emmanuel Haumesser, investiront dans des fonds de capital-investissement traditionnels et à impact. Il s’agira principalement d’investissements primaires en fonds de buyout et de growth capital actifs sur le lower mid market européen. L'équipe pourra également effectuer des opérations secondaires en fonction des opportunités de marché. BNP Paribas Capital Partners compte commercialiser ce fonds de fonds auprès d’investisseurs institutionnels et de family offices européens.
Après le départ de Sonia Fasolo et de Matthieu Détroyat de La Financière de l’Echiquier, c’est Adrien Bommelaer qui assure la relève. Ce gérant, arrivé en décembre 2017 au sein de la société française, a été nommé responsable des actions européennes ISR de croissance. Il prend en charge le fonds Echiquier Major SRI Growth Europe (751,3 millions d’euros) qu’il gérait avant avec le duo qui a quitté LFDE. Il a repris le fonds Echiquier Positive Impact Europe (269,1 millions d’euros) avec Luc Olivier. Ce fonds était auparavant géré par Sonia Fasolo. Il continue à gérer enfin le fonds Echiquier Alpha Major SRI (92,1 millions d’euros). LFDE souligne que Luc Olivier travaille à ses côtés, que l'équipe ISR a été renforcée avec deux analystes et que le service clients aussi avec l’arrivée d’une personne dédiée aux reportings ISR. Enfin, plusieurs recrutements vont être effectués prochainement. Sonia Fasolo et Matthieu Détroyat sont partis de LFDE pour rejoindre Eleva Capital, la société de gestion créée par Eric Bendahan.
Les variations de collecte sur les fonds actions américaines ont récemment pris une ampleur quasi-inégalée. Après une semaine à +23,7 milliards de dollars, ces fonds ont cette fois subi une décollecte de 25,8 milliards de dollars entre le 17 et le 23 septembre. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research sur les flux mondiaux dans les fonds d’investissements, il s’agit de la troisième plus importante décollecte de l’histoire sur les fonds actions US. Fait remarquable, les fonds en actions tech ont connu leur premier véritable coup d’arrêt depuis l’explosion des valeurs technologiques, avec une décollecte d’un milliard de dollars, qui n’a pas connu d'équivalent depuis 15 mois. Mais l’inquiétude ne se limite pas à ces catégories d’actifs. Sur l’obligataire, les fonds investment grade ont enregistré leur plus petite collecte du semestre, avec 3,2 milliards de dollars. Autre signe d’inflexion de la part des allocataires, les fonds d’obligations à haut rendement ont rendu 5,4 milliards de dollars de parts, soit le chiffre le plus important depuis le début de la crise du Covid-19 en mars. Le cash n’est pas non plus épargné, puisque les fonds monétaires ont aussi décollecté, de 6,9 milliards de dollars. Un montant qui s’avère cependant bien inférieur aux dernières statistiques. A l’inverse, l’or retrouve son attrait, avec un flux net de 1,4 milliard de dollars. Prise dans son ensemble, la classe des fonds actions a rendu 22,8 milliards de dollars. Outre les fonds US, dont seuls les contracycliques ont reçu des flux positifs, les fonds européens ont également cédé, avec -0,9 milliard. Les fonds Japon et pays émergents ont reçu des collectes quasi-nulles. Sur l’obligataire, qui a connu sa plus petite collecte sur six mois avec +1,3 milliard de dollars, les flux sont très faibles sur la majeure partie des sous-catégories, à l’exception du high yield et de l’investment grade, ainsi que du souverain (+1,7 milliard).
Le numéro deux mondial de la gestion, Vanguard, a annoncé ce 24 septembre le lancement d’un fonds indiciel coté obligataire composé de titres d’entreprises américaines avec des critères ESG d’exclusion. Le Vanguard ESG U.S. Corporate Bond ETF va tendre à répliquer l’indice Bloomberg Barclays MSCI U.S. Corporate SRI Select Index, avec des frais de 0,12% des encours investis. Les critères d’exclusion couvrent de nombreux domaines. Dans le secteur primaire, ils concernent les énergies fossiles et les OGM. Ils excluent également les sociétés liées aux «vices» comme la pornographie, la production de boissons alcoolisées, les jeux et le tabac, ainsi que les entreprises liées aux armes. L’indice exclut également les entreprises qui ne respectent pas certains critères de diversité managériale ainsi que celles impliquées dans certains types de controverses. Le véhicule sera géré par Josh Barrickman, un vétéran de la firme qui dirige aujourd’hui le pôle Vanguard Fixed Income Indexing Americas.
Le suédois Swedbank Robur a annoncé ce 24 septembre avoir aligné les stratégies d’investissement d’une gamme de fonds sur les objectifs écologiques des Accords de Paris. Les fonds de la gamme Access Edge devront désormais avoir une empreinte carbone inférieure d’au moins 50% à celle du marché en général, et les entreprises investies devront réduire leurs émissions en moyenne de 7% par an. Les stratégies couvrent l’univers des actions dans cinq zones géographiques : le monde (Global), la Suède, les Etats-Unis, le Japon et les marchés émergents.
Robeco a annoncé qu’elle allait exclure les investissements dans le charbon thermique, les sables bitumineux et le forage dans l’Arctique de tous ses fonds communs de placement, à l’exclusion des fonds et mandats dédiés aux clients, mais y compris les fonds sous-conseillés. La société de gestion néerlandaise prévoit de se désengager totalement des combustibles fossiles d’ici la fin du quatrième trimestre 2020. Concrètement, les entreprises dont les revenus proviennent de 25% ou plus du charbon thermique ou des sables bitumineux, ou de 10% ou plus du forage dans l’Arctique seront retirées des portefeuilles d’investissement. Robeco estime que le charbon thermique reste «de loin la source d'énergie la plus émettrice de carbone dans le mix énergétique mondial». Elle ajoute que «les sables bitumineux sont parmi les moyens de production de pétrole brut les plus intensifs en carbone, et le forage dans l’Arctique présente des risques plus élevés de déversements par rapport à l’exploration pétrolière et gazière conventionnelle. Il a également des impacts potentiellement irréversibles sur l'écosystème arctique sensible.» Au 30 juin 2020, Robeco gérait 155 milliards d’euros d’actifs dont 144 milliards d’euros intégraient des critères ESG.