Lyxor Asset Management annonce aujourd’hui la publication de la température de plus de 150 de ses ETF. «Cette publication marque une étape importante de notre démarche d’apporter aux investisseurs l’information nécessaire pour évaluer l’impact de leurs portefeuilles sur le réchauffement climatique et, le cas échéant, de les aider à les aligner avec les objectifs de l’Accord de Paris», explique Lyxor dans un communiqué. L’Accord de Paris vise à contenir, d’ici 2100, l’élévation des températures nettement en-dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5 degré. Les températures pour le reste de la gamme seront communiquées ultérieurement. La filiale de la société de gestion précise que sa démarche «est en constante évolution». Elle travaille pour l’aider avec S&P Global Trucost – qui fournit les intensités carbone passées des émetteurs, ainsi que des projections de leurs futures intensités carbone – et se base sur deux méthodologies. Celle de Sectoral Decarbonisation Approach (SDA), développée par la Science Based Targets Initiative pour les secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre (production d’électricité, production d’acier, aviation, etc.), et celle de Greenhouse gas Emissions per unit of Value Added (GEVA) pour les autres secteurs. «L’association de ces approches SDA et GEVA permet d’évaluer l’alignement avec l’Accord de Paris d’entreprises dans tous types de secteurs», assure Lyxor. Pour voir le résultat des indications de température des fonds, cliquez ici.
La plate-forme d’analyse des ETF TrackInsight vient de lancer son Observatoire ESG, un outil en ligne proposant les outils, données et analyses relatifs au marché mondial des ETF ESG (Environnement, Social, Gouvernance), et permettant aux investisseurs de construire leurs portefeuilles d’ETF dans une démarche responsable. L’Observatoire ESG est le fruit d’une collaboration tripartite : il combine l’expertise ETF de TrackInsight, l’approche ESG indépendante de Conser et le soutien de l’UNCTAD - Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement. Il est censé apporter de la transparence pour les utilisateurs qui souhaitent investir de façon responsable en les aidant à suivre les principales tendances ESG, comparer les différentes stratégies proposées par les émetteurs d’ETF et mesurer l’alignement de ces produits avec les objectifs de développement durables des Nations Unies (ODD). Les données de TrackInsight montrent que les ETF ESG ont enregistré une des plus fortes croissances au sein de l’univers ETF en 2020, avec une augmentation de 131 milliards de dollars de leurs actifs sous gestion (+223%). Les investisseurs ont également constaté l’arrivée d’une multitude de nouveaux ETF ESG avec plus de 200 lancements au cours de l’année – plus de 540 ETFs sont désormais disponibles. L’initiative a aussi obtenu le soutien d’Amundi. « En tant que leader reconnu dans l’investissement durable, Amundi est ravi de soutenir cette initiative majeure de TrackInsight. En apportant de la transparence et en facilitant la comparaison d’ETF ESG émis par l’ensemble des fournisseurs, l’Observatoire ESG va permettre aux investisseurs de prendre les bonnes décisions pour leurs allocations ESG», indique Fanny Wurtz, responsable ETF, Indexing et Smart Beta, Amundi, citée dans un communiqué.
En mars dernier, Brummer & Partners liquidait le hedge fund Bodenholm, qui à son plus haut gérait 13 milliards de couronnes suédoises, soit plus d’un milliard d’euros. Le gérant de Bodenholm, Per Johansson, refait surface avec un nouveau fonds, selon Realtid, qui cite Dagens Industri et Bloomberg. Il s’est associé avec d’anciens collègues de Bodenholm comme Erik Orving (PDG de la société) et Oskar Andersson, l’ancien responsable de l’analyse. La nouvelle société devrait compter entre six et sept employés. Joakim Wargcou, qui a travaillé pour Robur et Bodenholm, devrait aussi faire partie de la nouvelle aventure. La liquidation de Bodenholm est intervenue après que Erik Orving et Per Johansson ont décidé de quitter l’entreprise. D’autres personnes clés avaient également décidé de partir.
Capital Group vient de placer Tetsuya Koizumi à la présidence de sa filiale japonaise, la Capital International Kabushiki Kaisha (K.K.), et la direction clients du groupe dans l’archipel. Il est rattaché à Guy Henriques, directeur clients du groupe pour l’Europe et l’Asie. Tetsuya Koizumi arrive de Deutsche Asset Management (DWS), dont il présidait la branche japonaise. Auparavant, il fut notamment directeur de l’activité fonds de pension de Fidelity Investments pendant 14 ans.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) annonce l’obtention du label ISR d’Etat pour trois fonds supplémentaires, portant son offre labellisée ISR à neuf fonds, soit 44,4% des encours sous gestion. LFDE gère plus de 12 milliards d’euros à fin 2020. Les trois fonds concernés par la labellisation sont Echiquier ARTY SRI, fonds multi-actifs historique de LFDE, dont l’encours atteint 928 millions d’euros, Echiquier Convexité SRI Europe, investi en obligations d’entreprises de l’Union européenne, et le tout récent Echiquier Climate Impact Europe est destiné à contribuer à la transition climatique. Avec au total 6 milliards d’euros d’encours sous gestion, l’offre ISR et Impact de LFDE franchit quant à elle la barre des 50% des encours sous gestion.
Justin Trudeau, le Premier Ministre du Canada, a annoncé hier, lors du One Planet Summit, un investissement de l’Etat nord-américain de 55 millions de dollars canadiens (34 millions d’euros) au sein du fonds Land Degradation Neutrality, initié par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, et géré par Mirova. Le véhicule est dédié à des investissements impact environnemental et social dans les pays en développement. Il vise 300 millions de dollars américains d’encours. Cet investissement fait partie de l’enveloppe de 2,65 milliards de dollars canadiens que le gouvernement s’est engagé à allouer à la lutte contre le changement climatique. Deux autres institutionnels canadiens ont participé à cet effort : la Concordia University Foundation et le fonds de pension montréalais Fondaction.
La banque britannique Standard Chartered vient de promouvoir Steve Brice, un vétéran de la firme, au poste de directeur des investissements, et de directeur de la gestion discrétionnaire, selon un document interne consulté par le média Asia Asset Management, confirmé par un porte-parole. Steve Brice, qui travaille pour Standard Chartered depuis 23 ans, était le stratégiste en chef depuis 2010.
38 % des family office prévoient d’accroître leur exposition aux hedge funds, tandis que les autres ont l’intention de conserver leur exposition au niveau actuel, montre une étude menée par BlackRock et Juniper Place. Il s’agit d’un changement notable par rapport au sentiment négatif qui a prévalu ces dernières années. Environ 80 % des family office choisissent le long/short actions comme stratégie préférée dans le climat actuel. Les autres stratégies populaires sont le crédit et le «distressed» (choisies par respectivement 47 % et 41 % des sociétés). «Ce qui est clair, c’est que les hedge funds semblent être de retour dans l’agenda des family office», commentent les auteurs de l’étude. Les autres classes d’actifs alternatives, notamment le private equity et la dette privée, sont aussi plébiscitées par les family offices. En moyenne, les family office allouent environ 35 % de leurs portefeuilles aux placements alternatifs.
La Place luxembourgeoise aura mis neuf mois à effacer la crise du Covid-19. Les actifs sous gestion des fonds domiciliés au Grand-Duché viennent d’afficher un nouveau record, avec 4.882,4 milliards d’euros d’encours, selon les données du mois de novembre de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), publiés fin décembre. Le mois de novembre a été particulièrement dynamique, avec une croissance de 207 milliards d’euros (4,4%) des actifs. Ils ont été principalement portés par la hausse des valorisations (+185,6 milliards d’euros), tandis que la collecte nette s’est élevée à 22,2 milliards. A ce rythme, le chiffre symbolique des 5.000 milliards d’euros d’encours devrait avoir été dépassé en 2020. Le dernier record datait de fin 2019, avec 4.718,9 milliards d’euros.
La société de gestion suisse Plenum a reçu courant décembre l’agrément de l’AMF pour la commercialisation de son fonds Plenum CAT Bond, a appris NewsManagers. Le fonds, lancé en 2010 et domicilié au Liechtenstein (344M€ d’encours à fin novembre),est investi sur la classe d’actifs des obligations catastrophe (ou CAT Bonds), émises par les assureurs et réassureurs pour transférer une partie des risques liés à des catastrophes naturelles. Il se concentre sur les cyclones et tremblements de terre survenant dans les régions développées (US, Europe de l’Ouest, Japon).Selon le dernier rapport du fonds, l’année 2020 a vu un record de 30 cyclones durant la saison cyclonique 2020 dans l’océan Atlantique nord, entre le 1er juin et le 30 novembre 2020, dont 6 étaient des ouragans majeurs. Au total,sept fonds portantsur les obligations catastrophe sont accessibles aux investisseurs français au 30 décembre 2020.
La société de gestion norvégienne Storebrand AM a obtenu le feu vert de l’AMF pour la commercialisation de sa Sicav luxembourgeoise en France le 18 décembre, a appris NewsManagers. La Sicav comprend sept fonds. Jusqu'à présent,trois fonds de Skagen (société norvégienne rachetée par Storebrand) étaientenregistrés sur le marché français. Le directeur général de StorebrandJan Erik Saugestad avait dévoilé les plans de la firme pour l’Europe continentaleà NewsManagers en mars dernier où elle visait notamment entre autres le Benelux et l’Allemagne, où Storebrand dispose d’une antenne à Francfort. La société de gestion gère plus de 80 milliards d’euros d’encours.
Le fonds de pension britannique d’entreprises accélère sa transition pour que plus de la moitié de son portefeuille suive une stratégie climato-consciente d’ici février 2021.
Macquarie Asset Management s’engage à gérer son portefeuille conformément à son objectif de neutralité carbone d’ici à 2040. «Nous annonçons une série d’engagements qui permettront de réduire les émissions de notre portefeuille et de créer une valeur durable à long terme au profit des entreprises de notre portefeuille, de nos clients et des communautés dans lesquelles nous opérons», a déclaré Martin Stanley, responsable de Macquarie Asset Management. Dans les portefeuilles d’investissements alternatifs dans lesquels MAM a le contrôle ou une influence significative, l’objectif est de mettre en place d’ici la fin 2022 des modèles d’affaires conformes à l’objectif de Paris de zéro émission nette. Cet engagement comprend plusieurs étapes, qui sont déjà en cours (mesurer les émissions de gaz à effet de serre de toutes les entreprises du portefeuille; identifier les moyens de réduire les émissions; concevoir des plans d’entreprise qui contribuent à une économie nette zéro d’ici 2040 ou plus tôt; pour les nouveaux investissements, viser ces étapes dans les 24 mois suivant l’acquisition; travailler avec les entreprises du portefeuille dans le but d’atteindre un niveau d'émissions nettes zéro d’ici 2030, conformément à l’accord de Paris; publier un rapport annuel d’avancement). Dans les portefeuilles gérés de valeurs cotées et dans les investissements alternatifs où elle n’a pas d’influence significative, MAM soutiendra les objectifs de l’accord de Paris d’une manière compatible avec ses responsabilités fiduciaires et réglementaires envers ses clients.
La société de gestion quantitative américaine Renaissance connait une année 2020 particulièrement difficile. A fin novembre, la performance de son fonds actions est de -22,5%, et celle de son fonds diversifié Alpha -33%. Dans une lettre adressée à ses porteurs de parts, à laquelle Bloomberg a eu accès, la firme fondée par James Simons explique qu’il «n’est pas surprenant que [ses] fonds, qui dépendent de modèles fondés sur des données historiques, aient des performances anormales [...] lors d’une année tout sauf normale».
Amundi lance le fonds Amundi Social Bonds, sa première stratégie d’obligations sociales. Le fonds sera investi majoritairement dans des obligations sociales conformes aux Principes applicables aux obligations sociales (SBP – Social Bond Principles) de l’ICMA (International Capital Markets Association) et dont les fonds sont affectés à des projets éligibles dans le cadre des SBP. Après analyse, Amundi exclura les émetteurs montrant des faiblesses dans leur pratique ESG. En outre, la société de gestion intégrera jusqu’à 25% d’obligations internationales émises par des États, agences, organisations, entreprises sélectionnées sur la base de leurs pratiques sociales exemplaires. Le portefeuille peut également détenir des instruments innovants tels que des obligations liées à un objectif durable (Sustainability-linked Bonds) à vocation sociale. La plupart des émetteurs d’obligations sociales sont supranationaux ou agences étatiques (SSA), à l’image du marché des obligations vertes à ses débuts. Comme Amundi souhaite accélérer le développement et la diversification de ce marché dans les années à venir, le fonds Amundi Social Bonds investira aussi dans un large panel d’émetteurs issus de divers secteurs. Amundi reconnaît que l’approche thématique sociale présente des limites : «à l’émission du titre, les investisseurs ne peuvent prendre réellement connaissance de l’impact du bénéfice social qui ne peut se faire qu’a posteriori, l’année suivant l’émission, une fois le reporting publié par l’émetteur. La mesure réelle de l’impact social n’étant pour le moment pas standardisée, elle peut être difficile à interpréter car elle émane uniquement d’informations propres aux émetteurs», relève la société de gestion dans un communiqué. Isabelle Vic-Philippe, responsable de la gestion Euro Aggregate, est la gérante principale de la stratégie. Elle sera secondée par Alban de Faÿ, responsable des processus ISR pour la gestion obligataire, et Dany da Fonseca, spécialiste des obligations d’entreprise Investment Grade en euro.