BNP Paribas Asset Management va mettre en œuvre une poignée de changements dans sa gamme de fonds domiciliée au Luxembourg, a appris NewsManagers. A partir du 28 décembre 2020, tous les compartiments de la Sicav BNP Paribas Funds se verront appliquer la politique d’investissement durable de la société de gestion. Celle-ci englobe le respect defiltres basés sur des normes telles que les principes du Pacte des Nations Unies, lespolitiques sectorielles de BNPP AM, l’intégration des critères ESG mais aussi la politique d’engagement et de dialogue de la firme. Par conséquent, la Sicav luxembourgeoise de BNPP AM comprendra des compartiments"Durable» et «Durable +", les seconds intégrant des directives ou des restrictions plus spécifiques en matière de développement durable, selon un document consulté par NewsManagers. La société de gestion va appliquer une taxonomie spécifique pour les compartiments «Durable +" : ESG renforcé, thématique et impact. Pour l’ESG renforcé, BNPP AM explique notamment que cescompartiments «mettent en œuvre des penchants ESG plus explicites (investir dans les sociétés les plus durables selon des critères spécifiques et/ou qui intègrent un plus large éventail d’exclusions) conduisant à des objectifs de performance ESG et/ou carbone plus stricts». Un fonds redéveloppé pour jouer l'égalité etl’inclusion Par ailleurs, BNPP AM va redévelopper le fonds Human Development qui sera rebaptisée Inclusive Growth. Ce véhicule visera"à aider ou accélérer la transition vers un monde durable en se concentrant sur la croissance inclusive.» Cette modificationtrouve sa justification dans la surpondération du compartiment dans le secteur des soins de santé et des produits de consommation de base,"ce qui a rendu le portefeuille trop défensif et excessivement concentré sur deux secteurs». BNPP AM souhaite ainsi élargir l’univers d’investissement du fonds en se focalisant sur les thèmes de l’égalité et dela croissance inclusive et donc sur les entreprises «qui transforment leur modèle de gestion pour proposer des produits durables grâce à l’inclusion.» Près de 70 % des participations en portefeuille resteront inchangées, estime la société de gestion. A partir du 18 janvier 2021, la politique du compartiment Asia ex-Japan Small Cap sera elle aussi modifiée dans le but de «bénéficier pleinement du potentiel de croissance des sociétés asiatiques (hors Japon) qui sont classées comme petites capitalisations au moment de l’achat initial». Ainsi, la capitalisation boursière des sociétés investies sera vérifiée au moment de l’achat initial etles investissements dans les petites capitalisations boursières seront réduits de 2/3 à 50 % des actifs. Enfin, le fonds China A-Shares pourra investir au maximum 25 % de ses actifs dans des actions autres que les actions de la République populaire de Chine à compter du 18 janvier 2021.
A l’occasion de ses contrôles thématiques SPOT, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a examiné les modalités d’externalisation du contrôle interne de sept sociétés de gestion auprès de trois cabinets sur la période 2017-2020. L’externalisation du contrôle interne est un modèle «particulièrement répandu» en France auprès des sociétés de gestion de petite taille, observe le régulateur. Cela recouvre des périmètres différents d’une société de gestion à l’autre. A deux exceptions près, l’allocation des moyens humains est «cohérente ou supérieure» à ce que prévoit le programme d’activité, selon l’autorité. L’AMF a cependant constaté que la distinction entre contrôle permanent (contrôle de deuxième niveau de la bonne exécution des contrôles de premier niveau pris en charge par les équipes opérationnelles) et contrôle périodique (audit ou contrôle de troisième niveau) n’est claire ni pour les entités du panel ni pour les prestataires. Le régulateur a, par exemple, mis en exergue la mauvaise pratique consistant à ne pas allouer des moyens humains strictement distincts entre contrôle permanent et contrôle périodique au sein d’un même cabinet en charge de l’externalisation. S’agissant de la conduite des contrôles, l’AMF a relevé que 5 entités n’ont pas de procédures suffisamment précises et opérationnelles. Toutes disposent bien de plans de conformité et de contrôle interne annuels établis par ou avec l’aide du prestataire sur la base des données de reporting de l’année précédente. Mais seules deux formalisent des priorités en fonction de leur évaluation du risque de non-conformité, ce qui est une bonne pratique. Les reportings apparaissent lacunaires Afin d’évaluer concrètement la mise en œuvre de ces dispositifs d’externalisation du contrôle interne, l’AMF a poursuivi, pour chacune des sociétés de gestion, ses vérifications sur trois thématiques parmi les quatre suivantes : processus d’investissement et de valorisation, la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, le respect du cadre de la directive sur les marchés d’instruments financiers pour l’activité de gestion sous mandat (MIF2) et la cybersécurité. Il en ressort que les procédures en lien avec ces thématiques ne sont pas toujours suffisamment précises ou opérationnelles, omettant parfois les diligences à mettre en œuvre et une mise à jour des références réglementaires. Au final, l’AMF a constaté que des points de contrôle majeurs ne sont pas réalisés. La structure des reportings aux dirigeants varie d’un gestionnaire à l’autre. Dans trois cas, les reportings apparaissent lacunaires. Pour l’ensemble du panel, l’AMF a souligné l’absence de mention des anomalies relevées par la fonction de contrôle interne dans les fiches de renseignements annuelles et les rapports annuels de contrôle adressés à l’AMF. Enfin, le régulateur a noté l’absence de contrôle du prestataire dans trois cas et, dans les autres cas, une traçabilité des diligences menées qui n’est pas toujours suffisante. L’AMF conclut qu’il existe «des niveaux d’efficacité trop disparates» dans les dispositifs de contrôle interne ayant recours aux services d’un prestataire. «Dans certains cas, ces dispositifs sont insuffisants, à la fois en matière de profondeur des analyses et de traçabilité des diligences réalisées», souligne le régulateur. Pour faire progresser les pratiques, le régulateur apportera donc des précisions à sa doctrine.
Les fonds d’investissement espagnols n’ont jamais été autant investis en actifs étrangers qu'à fin juin 2020, selon une étude de la CNMV,l’autorité des marchés financiers en Espagne. Le patrimoine des fonds espagnols était investi à 70% dans des actifs étrangers, battant le précédent record de 68,1% établi en 2019. Ce chiffre n'était que de 33,1% en 2010, constate la CNMV. Un changement s’est opéré à partir de 2015, année durant laquelle les fonds espagnols ont commencé à être davantage investis à l’international qu’en local. Fin juin 2020, lesfonds espagnols ontatteint un point bas dans leurs investissements dans des actifs locaux, formant 21,1% de leur patrimoine au total. Le chiffre est en baisse constante depuis 2013 où les investissements domestiques représentaient 68,8% de leur patrimoine, le plus haut de la décennie.
La Financial Conduct Authority, le Trésor et la Banque d’Angleterre ont annoncé vendredi la prochaine constitution d’un groupe de travail visant à faciliter l’investissement dans la finance «productive» par les sociétés de gestion, fonds de pension et plateformes d’investissement. Ces institutions entendent par finance productive les investissements soutenant une croissance durable et contribuant de façon importante à l'économie réelle (R&D, technologies, infrastructures, etc). Le groupe de travail sera co-sponsorisé par le secrétaire économique au Trésor, le gouverneur de la Banque d’Angleterre Andrew Bailey et le directeur général de la FCA Nikhil Rathi. Les membres seront désignés et invités par les trois institutions qui se baseront sur différents critères. Parmi ces critères figurent entre autres lepoids dans le marché britannique des sociétés concernées, leur importance dans la finance productive mais aussi leur possible contribution à la représentation de ce groupe de travail. Des annonces seront faites dans les prochaines semaines.
ABN Amro Investment Solutions, la branche de multigestion et de sélection de fonds en architecture ouvertedu groupe néerlandais ABN Amro, a indiqué dimanche être ciblé par une tentative de fraude sur le réseau social LinkedIn."Nous avons été informés de l’existence d’une tentative de fraude par laquelle sont utilisés le nom, le logo et/ou l’identité d’employés d’ABN Amro Investment Solutions. ABN Amro Investment Solutions prend les mesures correctrices appropriées pour limiter l’impact de cette tentative de fraude», indique le message d’ABN Amro Investment Solutions. L’entreprise rappelle que ses employés necontactent jamais directement les personnes pour leur proposer d’investir et recommande de contacter l’Autorité des marchés financiers en cas de doute.
La banque suédoise SEB a décidé de confier la gestion de son fonds technologie SEB Fund 3 – SEB Technology Fund à BlackRock. Jusqu’à présent, le fonds était géré par sa filiale de gestion SEB Investment Management. «Nous avons choisi BlackRock en raison de son historique et son expertise éprouvées en matière d’investissement dans les sociétés technologiques», indique un communiqué. L’équipe de gestion de BlackRock utilisera un processus d’investissement fondamental au lieu du processus quantitatif ESG actuel. De plus, la société américaine inclura les marchés émergents dans l’univers d’investissement du fonds. Cela concernera l’Asie et les actions chinoises A. Les changements seront effectifs le 10 décembre. Le fonds continuera d’être géré activement et d’investir principalement dans les valeurs technologiques, souligne SEB. Les frais resteront inchangés. Ce fonds lancé en 2009 représente une cinquantaine de millions d’euros d’encours.
Wells Fargo Asset Management (WFAM) lance un nouveau compartiment de sa Sicav Wells Fargo (Lux) Worldwide Funds, le Global Equity Enhanced Income Fund (GEEI). L’OPCVM associera dividendes d’actions et primes de ventes d’options, en vue de générer un taux de distribution de rendement durable, généralement supérieur à 6% par an. Le fonds sera investi dans 60-80 actions d’entreprises à dividendes élevés. Sa sélection active de titres vise à «conserver une exposition équilibrée entre les secteurs, les régions et les facteurs, tout en évitant les biais de style et les sous-pondérations structurelles souvent observées dans les stratégies à dividendes élevés», explique un communiqué. L’ajout d’une stratégie dynamique d’amélioration des revenus d’options, reposant sur un modèle quantitatif, «augmentera les revenus d’options et préservera le potentiel de hausse en équilibrant les sources de revenus tout en tenant compte du marché». Les revenus durables du fonds seront gérés par Kandarp Acharya et Petros Bocray. Vince Fioramonti et Justin Carr géreront la sélection active des titres du fonds GEEI et Megan Miller et Harin de Silva géreront la stratégie d’overlay systématique améliorée. Le nouveau fonds sera enregistré à la vente dans toute l’Europe, à Hong Kong, à Singapour et en Corée. Ce lancement fait suite à la création de deux nouveaux compartiments, le Global Small Cap Equity Fund et le Small Cap Innovation Fund, au sein de la Sicav de Wells Fargo (Lux) Worldwide cette année. La Sicav compte 22 compartiments.
En balayant un globe interactif, Globalance Bank, une banque privée suisse, donne accès aux données climat de grands indices et capitalisations boursières.
Les détenteurs d’ETF domiciliés aux États-Unis ont peut-être profité d’un rebond du marché après les élections, mais ils risquent d’avoir une surprise inattendue si les Démocrates parviennent à prendre le contrôle du Sénat, écrit le Financial Times. Certains experts pensent que si le parti obtient une majorité à la Chambre haute, il cherchera à révoquer l’exonération de l’impôt sur les plus-values qui donne actuellement aux ETF un avantage sur les fonds communs de placement. L’obligation fiscale des fonds communs de placement en matière de gains en capital découle de leur besoin de s’engager dans des transactions «en espèces». Lorsque les investisseurs veulent vendre leurs parts, le fonds vend une partie de ses avoirs sous-jacents. Cette obligation peut également être déclenchée lorsque le gestionnaire du fonds modifie le portefeuille sous-jacent. En revanche, face à des demandes de rachat, les ETF n’ont pas besoin de vendre leurs titres sous-jacents.
Matthieu Bonte, CIO d’Axa France et Christophe Karvelis-Senn, président et fondateur de Capza, société de gestion spécialisée dans le financement des PME non cotées, en dette et en capital, dévoilent les ressorts de leur partenariat.
La société de gestion américaine JP Morgan Asset Managementa dévoilé un ETF répliquant l’indice JPMorgan Asset Management Carbon Transition Global Equity. Cet ETFutilise une analyse propriétaire pour identifier les sociétés étant les plus en avance sur le sujet dela transition vers une économie bas carbone. L’objectif visé est une diminution d’au moins 30% de l’intensité carbone de l’ETF par rapport à l’indiceMSCI World ainsi qu’une décarbonisation du portefeuille annuelle d’au moins 7%. Les équipes d’investissement durable et des solutions beta quantitatives ont ainsi développé un cadre d’investissementquantitatif sur la transition carbone. Parmi les facteurs évalués figurent notamment les émissions de CO2directes et indirectes émises par les sociétés, la façon dont elles les réduisent mais aussi la façon dont elles gèrent les ressources telles que l’eau, l'électricité et les déchets ainsi queleur gestion des risques réputationnels et physiques liés au climat. Les données proviennent à la fois des compagnies identifiées et de l’analyse de sources alternatives par ThemeBot, un outil d’analysede langage naturel basé sur l’intelligence artificielle et développé par JPMAM en interne.L’ETF domicilié en Irlandeest géré par Yazann Romahi, responsable des investissements de l'équipe des solutions beta quantitatives, et Aijaz Hussain, gérant. Il sera côté sur les bourses de Londres, de Milan et de Francfort.
Cerberus Capital Management cherche à lever 3 milliards de dollars (2,54 milliards d’euros) pour son fonds principal Cerberus Institutional Partners VII, par lequel il va poursuivre ses investissements allant du private equity aux entreprises endettées, selon l’agence Reuters, qui cite des sources proches. L’entreprisebasée à New York a investi entre autres dans l’opérateur américain de supermarchésAlbertsons Companies, le conglomérat japonais Toshiba, et les groupes bancaires allemandsDeutsche Bank et Commerzbank. Cerberus n’a pas souhaité commenter auprès de l’agence de presse. Son fondsCerberus Institutional Partners V, avait cumulé 2,6 milliards de dollars en2012.
Le groupe de presse Valmonde, qui édite entre autres Valeurs Actuelles et Mieux Vivre votre Argent, vient de créer une filiale spécialisée de conseil en gestion de patrimoine. La structure, dénommée Valmonde Conseil, a obtenu le double statut de conseiller en investissement financier et de courtier en assurance. Elle est ainsi affiliée à la CNCGP et immatriculée auprès de l’Orias. La société, présidée par le journaliste Olivier Decarre (ex-La Tribune, L’Agefi, Boursier, aujourd’hui conseiller éditorial chez Mieux Vivre votre Argent), couvrira les domaines de l’investissement boursier, de l’assurance-vie, de l’immobilier, de la fiscalité, de la transmission et de la protection de la famille.
La société de gestion italienne Ersel AM lance un fonds d’actions thématique sur l’innovation, Leadersel Innotech ESG. Ce fonds cible les technologies gagnantes du futur et les entreprises capables de les concevoir et de les commercialiser. Pour gérer ce fonds, Ersel a voulu adopter une approche innovante. La société s’appuiera d’un côté sur des experts sectoriels et chercheurs scientifiques et de l’autre sur des gérants et analystes financiers. Sergio Allegro sera la caution scientifique du fonds, tandis que la gestion est confiée à Marco Gennari.
Le gérant allemand DWS a présenté ce 29 octobre des résultats en croissance pour le troisième trimestre 2020. Les encours sous gestion ont notamment augmenté de 1,9% sur trois mois, pour s'établir à 759 milliards d’euros, portés par une collecte nette de 10,5 milliards d’euros. Celle-ci a été alimentée par les fonds passifs (6,3 milliards d’euros), les produits monétaires (4,3 milliards d’euros) et les fonds alternatifs (0,8 milliard d’euros). A l’inverse, les fonds actifs (hors monétaires) ont connu une décollecte nette de 0,9 milliard d’euros. Le produit net s'élève à 10,5 milliards d’euros sur la période, et une recette en progression de 1% à 558 millions d’euros, grâce à la hausse des frais de gestion. La filiale cotée de Deutsche Bank n’a cependant pas comblé le trou d’air du deuxième trimestre en termes de résultats nets. Avec 1,63 milliard d’euros de recettes depuis le 1er janvier, elle est en retard de 4% par rapport aux neuf premiers mois de 2019.
Mediolanum International Funds vient de recruter Karoline Keane en tant que responsable du développement produits et Alberto Nova comme responsable marketing et communication. Les deux seront rattachés à Furio Pietribiasi, CEO de la plate-forme européenne de gestion d’actifs du groupe bancaire italien. Karoline Keane vient de Man Group où elle était directrice du développement produits dans la division Global Sales Product Management. Alberto Nova arrive de Legg Mason où il était responsable marketing pour l’Italie et l’Espagne.