Un consortium de dix investisseurs dont des investisseurs institutionnels, Etats, organisations philanthropiques a participé au premier closing du Climate Finance Partnership (CFP), un véhicule de finance mixte dans les infrastructures, géré par BlackRock, destiné à réduire les émissions carbone dans les émergents. 250 millions de dollars ont été engagés. L’Agence Française de Développement (AFD), KfW Development Bank (KfW) en Allemagne, la Japan Bank for International Cooperation (JBIC) ont participé à cette levée de fonds avec des fondations privées, Grantham Environmental Trust et Quadrivium Foundation. Parmi les investisseurs institutionnels,on compte Daiichi Life Insurance, mais aussi un grand fonds de pension européen, la Standard Chartered Bank ainsi que MUFG Bank. Le Climate Finance Partnership (CFP) a été lancé lors du One Planet Summit de 2018 sous le patronage d’Emmanuel Macron pour réunir dans un véhicule commun le secteur public, privé et philanthropique.
Invesco a recruté Matthew Henly au sein de l’équipe Invesco Fixed Income (IFI) en tant que gérant de portefeuille en charge des stratégies buy and maintain en Europe et au Royaume-Uni. L’intéressé travaillait précédemment pour Aberdeen, où il était gérant de portefeuille principal sur une série de stratégies, notamment buy and maintain, Sterling/Euro Aggregate et Investment Grade Credit (GBP/Euro agrégées et de qualité d’investissement supérieur à BBB+) aussi bien via des véhicules distincts qu’en pool (multi-investisseurs). Dans le cadre de ses fonctions, Matthew Henly se concentrera principalement sur la gestion des stratégies buy and maintain pour les clients des secteurs de l’assurance et des fonds de pensions, tout en contribuant à l'équipe et au processus d’investissement plus large d’IFI. Il contribuera également au développement et à l’amélioration des produits et stratégies d’IFI en matière d’investissement investment grade au Royaume-Uni et en Europe. Basé à Londres, il sera sous la responsabilité de Luke Greenwood, co-responsable de l’équipe Global Investment Grade. Invesco gère des portefeuilles buy and maintain depuis 2004, dont les actifs atteignent aujourd’hui près de 17 milliards de livres sterling.
DWS annonce le lancement de son nouveau fonds institutionnel ESG Infrastructure Debt Fund (EIDF), un fonds dans le domaine des solutions alternatives et de la dette privée. Il se concentrera sur les secteurs d’infrastructure européens axés sur le développement durable qui contribuent à rendre la société et les économies plus durables. " L’ESG jouera un rôle clé dans toutes les allocations stratégiques du fonds, ciblant des secteurs tels que : les énergies renouvelables, le numérique, l’efficacité énergétique / les services publics, la mobilité propre / les transports et les infrastructures sociales. Le fonds investira dans 10 à 15 projets de dette d’infrastructure privée (prêts et billets), dont environ 70 % en dette senior et environ 30 % en dette junior, avec une contribution ESG positive essentielle au processus d’investissement. Dans le but d’obtenir des rendements durables, il visera un revenu de rendement net de 3,5 % par an (4,0 % brut) et bénéficiera du régime Solvabilité II», précise un communiqué. DWS indique avoir reçu la note la plus élevée de l’agence indépendante de notation et de recherche ESG Vigeo Eiris pour l’alignement du fonds EIDF sur les définitions des activités de durabilité par les normes internationalement reconnues. «Le fonds EIDF a été lancé en réponse à la demande manifeste des investisseurs pour les infrastructures, la dette et les produits durables. Nous pensons que les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les investisseurs à la recherche de duration, de diversification et de prime de rendement dans un environnement obligataire à faible rendement seront particulièrement intéressés par ce fonds», a déclaré Sundeep Vyas, responsable de la dette d’infrastructure, Europe, chez DWS. DWS rappelle avoir créé sa plateforme de dette d’infrastructure en 2014 et opère à travers Londres et New York. Depuis sa création, l'équipe a levé 3,1 milliards d’euros de capitaux et a déployé 2,5 milliards d’euros dans des investissements de dette d’infrastructure privée à l'échelle mondiale (en décembre 2020).
Rothschild & Co va ouvrirune succursale de banque privée en Espagne, relate Funds People. La firme a reçu l’aval des régulateurs suisse (Finma) et espagnol (CNMV). Le groupe bancaire a déjà un bureau à Madrid, qui comprend plus de 50 employés mais ne proposait pas jusqu’alors de services de banque privée. L’antenne madrilène de Rothschild & Co était davantage orientée sur la banque d’investissement. Selon le média espagnol Invertia,Hugo Martín, directeur chezRothschild & Co depuis2013, prendra les rênes du développement de l’activité de banque privée, que la société espère démarrer fin 2021 ou début 2022.
La société américaine KKR vient d’ouvrir un bureau à Stockholm en Suède. Le bureau représentera toutes les activités de KKR, dont le private equity, les infrastructures, la technologie et la santé, l’impact, l’immobilier et le crédit, en Europe du Nord. « Le bureau reflète nos ambitions de croissance dans la région», indique un communiqué. Il s’agit du septième bureau de KKR en Europe. Il s’ajoute à ceux de Paris, Francfort, Madrid, Dublin, Luxembourg et Londres. Carl Lithander, managing director de KKR dans le groupe client et partenaires, sera basé à Stockholm.
Credit Suisse envisage de mettre au point une nouvelle stratégie d’ici la fin de l’année, a déclaré son président Antonio Horta-Osoriodans un entretien avec le journal suisse Neue Zuercher Zeitung publié jeudi. Un plan de refonte est attendu de la part de la direction, qui est sous pression après les affaires Archegos et Greensill. Décrivant ses sept premières semaines de travail – au cours desquelles il a rencontré des employés, ainsi que des politiciens suisses et des régulateurs suisses, américains et britanniques – comme «intensives», Horta-Osorio a déclaré que la banque avait besoin d’un réalignement qui permettrait dans le même temps de régler ces deux problèmes immédiats et de positionner le groupe sur le long terme. «J’ai une idée claire de la direction que doit prendre la banque», a-t-il déclaré. Le nouveau président envisage de centraliser la gestion de ses banquiers privés, alors qu’il cherche des moyens de resserrer les contrôles et d’améliorer les opérations, a rapporté mercredi Reuters. Certains dirigeants ont débattu de mesures telles que la scission de sa banque suisse locale pour préparer le reste de l’entreprise à une fusion, la suppression de la banque d’investissement ou la vente de ses activités de gestion d’actifs, ont indiqué des sources à l'époque. Interrogé sur l’avenir de la banque d’investissement, Horta-Osorio a déclaré qu’il était trop tôt pour anticiper l’issue des discussions du conseil d’administration. «Nous sommes dans la phase de démarrage d’un nouveau positionnement stratégique», a-t-il déclaré.
Avec 25 ans de carrière à la Maif et un fort sentiment d'adhésion à la mutuelle, Carole Zacchéo a pris la direction des investissements en début d'année.
Les sociétés de gestion se soucient désormais aussi de notre bien-être. Après le fonds Wellness de Thematics Asset Management et le fonds sport de Mandarine Gestion, c’est au tour de M&G de lancer une stratégie actions investie dans cette thématique. Le fonds M&G Better Health Solutions, pour le moment accessible uniquement au Royaume-Uni, sera concentré autour de 30 à 35 entreprises dont les produits ou services sont destinés à promouvoir la santé et le bien-être. Ce dernier thème sera abordé sous l’angle du style de vie, de l’hygiène et de la sécurité. M&G publiera en outre chaque année un bilan de l’impact de chaque société sur la santé et le bien-être et de l’alignement de leur chiffre d’affaires sur les objectifs de développement durable liés à la santé. Le fonds aura la même approche et le même processus d’investissement que les fonds Positive Impact de M&G (480 millions de livres) et que le fonds Climate Solutions. Il sera géré par Jasveet Brar avec le soutien de John William Olsen. Les sociétés éligibles en portefeuille devront être des pionnières (de jeunes sociétés dont les produits innovants ou services pourraient transformer l’amélioration de la santé), des facilitatrices (qui fournissent des outils à d’autres sociétés pour améliorer la santé) ou des leaders (qui sont fer de lance de la durabilité dans des secteurs favorisant une meilleure santé).
L’assureur allemand Allianzentend bien réaliser des acquisitions cette année, a confirméJacqueline Hunt, membre du conseil d’administration d’Allianz qui supervise les activités du gestionnaire obligataire Pimco, à Bloomberg. Jacqueline Hunt a observé une première accélération des fusions-acquisitions dans la gestion d’actifs en 2020 et pense qu’une seconde surviendra cette année. Allianz, qui avait, dans un passé récent, évalué le potentiel d’une fusion avec DWS,est notamment cité parmi les prétendants au rachat du gestionnaire néerlandais NN Investment Partners. Jacqueline Hunt a déclaré que sur le plan géographique, l’Asie-Pacifique de par sa croissance rapide suscitait l’intérêt d’Allianz. Le groupe a par ailleurs décidé de rationnaliser ses effectifs dans ses deux activités de gestion d’actifs, Pimco et Allianz Global Investors. Quelque 54 postes seront supprimés au bureau de Munich dePimco, dont 19 postes de gérant de fonds, tandis que l’antenne londonienne sera consolidée. AllianzGI a également supprimédes emplois en Allemagne.
Le groupe EDF est tenu réglementairement de provisionner un fond d’actifs dédies de long terme en prévision du démantèlement futur des centrales nucléaires et du combustible. Une partie de ces positions, celles composées d’actifs cotés, est et restera tenue dans l’application SIAM (Système intégré d’activités de marché) basée sur le progiciel Murex MX. Cette application n’a cependant pas été conçue pour l’Asset management et un certain nombre de fonctionnalités y sont de facto en retrait. Le groupe EDF cherche donc à se doter d’une solution full SAAS de suivi et analyse de portefeuilles d’actifs financiers sous la forme d’un portail de restitution complémentaire au SI interne SIAM. La solution sera utilisée au niveau des phases de sélection de nouveaux fonds, pour l’analyse et le suivi des positions individuelles, des portefeuilles et sous-portefeuilles ainsi que dans le contrôle opérationnel des risques portés par le portefeuille financier. La solution devra être alimentée et mis à jour a minima quotidiennement par une interface automatique des positions des portefeuilles. Cette solution ciblera trois populations d’utilisateurs (dont le nombre global, à titre d’information, sera de l’ordre de quinze) : — les gestionnaires d’actifs en charge de la composition des portefeuilles et sous-portefeuilles, de leur suivi et analyse — le pôle opération en charge notamment de la valorisation des portefeuilles et sous-portefeuilles chacun sous forme de fonds (calcul de VL avec gestion de l’actif/passif) — les pôles de contrôle du risque de niveau 1 et contrôle du risque financier en charge de s’assurer du respect du mandat de risque dans le cadre des décrets légaux. À titre d’information, il est attendu de la Solution qu’elle offre des fonctionnalités avancées à l'état de l’art des pratiques du marché soit, non exhaustivement : — visualisation des portefeuilles et sous-portefeuilles selon divers critères (actifs, zone géographique, devise, style...) au sein de vue et rapports standards prédéfinis customisables par les utilisateurs indépendamment (l'éditeur offrant la possibilité de customisations plus spécifiques sur demande) — valorisation de chaque niveau de portefeuille avec gestion actifs/passif (VL calculée), analyse de composition, simulations what-if... — génération à pas quotidien d’indicateurs d’analyse, calcul de performance (attribution, contribution), sensibilités, benchmarking, transparisation... — calculs d’indicateurs de risque à pas quotidien (méthodes paramétriques, historiques, Monte Carlo à préciser), gestion de limites, simulation what-if et scénarios de stress historiques ou théoriques, indice de liquidité, optimisation sous contrainte, possibilité d’analyse avec calculs en date passée... — prenne en charge les classes d’actifs : obligations, obligations convertibles, OPCVM/FIA/ETF avec tous types de sous-jacents, actions (dont dérivés), produits de taux (dont dérivés) et produits de change (dont dérivés) — en multi-devises — prenne en charge à minima les sept devises principales les plus utilisées (USD, EUR, GBP, CHF, JPY, CAD) — offre ces fonctionnalités sans avoir à implémenter l’intégralité d’un deal-flow (déjà implémenté par la solution EDF SIAM) et pouvoir être alimentée en positions agrégées comme en opérations (trade list historique). Les candidats doivent manifester leur intérêt au présent avis de marché en se connectant au portail achats https://pha.edf.com et en accédant à la demande d’informations RFx_089351.
Credit Suisse prépare ses premières demandes d’indemnisation relatives aux pertes de ses fonds supply-chain finance suite à la faillite de Greensill Group, rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier. La banque suisse tente de récupérer les milliards de dollars qui étaient dus à sa gamme de fonds de 10 milliards de dollars d’encours, qu’elle a été obligée de fermée en mars. L’équipe chargée de la récupération des capitaux se concentre principalement sur les débiteurs. Mais elle a aussi entamé la procédure de demande d’indemnisation auprès des assureurs, notamment Tokio Marine, selon ces sources. Les demandes d’indemnisation mettront à l'épreuve l’assurance-crédit commercial qui était un élément clé de la machine de titrisation de Greensill.
Après les frayeurs de mars 2020, la gestion d’actifs va mieux. C’est la conclusion de l’agence Moody’s qui n’avait pas hésité l’an dernier à dégrader ses perspectives sur le secteur alors que le monde entrait dans une nouvelle ère de pandémie, de confinements jamais vus dans l’histoire moderne et d’effondrement des Bourses. Ce 16 juin 2021, l’agence américaine a revu son opinion en passant les perspectives du secteur de négative à neutre grâce à un retour à la normale des conditions d’exploitation des sociétés de gestion, un rallye soutenu des marchés financiers ces derniers mois et un appétit grandissant des investisseurs pour le risque. Les analystes de l’agence concèdent même que l’année 2020 s’est bien terminée de façon «surprenante» pour eux avec une reprise plus forte et plus rapide qu’ils ne l’avaient anticipé. Le rebond des marchés a permis à nombre de gestionnaires traditionnels d’afficher des encours bien supérieurs à ce qu’ils étaient avant la crise. Par exemple, le panel noté par Moody’s qui comprend les plus gros gestionnaires d’actifs a vu ses encours augmentersur le premier trimestre 2021 pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2017 si l’on exclut BlackRock. Les analystes s’attendent à ce que les flux importants dans les fonds en actions, les fonds ESG et les actifs alternatifs, qui sont par essence plus rémunérateurs pour les sociétés de gestion, continuent au moins sur les 12 à 18 prochains mois. Comme d’autres observateurs, Moody’s s’attend à ce que les volumes en matière de fusions et acquisitions dans le secteur demeurent forts, arguant que les gestionnaires les plus diversifiés ou les plus grands ont mieux résisté à la crise. Pour qu’il aille un cran plus haut dans son opinion, Moody’s explique qu’il faudrait cependant que la croissance économique soit plus forte encore que ses anticipations, que l’amélioration des performance de la gestion active modère la rotation des investisseurs vers la gestion passive et que l’industrie puisse enregistrer une croissance organique durable de ses encours. A l’inverse, elle pourrait dégrader de nouveau ses perspectives d’ici 12 à 18 mois si l’inflation devenait hors de contrôle ou que la croissance économique s’effondrait. De même, un acteur leader qui accélèrerait sa prise de contrôle de tous les flux et la concentration serait une mauvaise nouvelle ou si la pression sur les frais de gestion s’intensifiait.
L’Agefi, en partenariat avec l’Af2i, proposera le 22 juin prochain une matinée de webconférences dédiée aux actifs numériques et à la Monnaie Digitale Banque Centrale.
En 2020, les actifs non cotés étaient en tête de liste des priorités du fonds de pension du groupe agroalimentaire suisse. Cela devrait continuer en 2021.
La Banque Postale Asset Management (LBPAM) vient de nommer Lily Desnoes au poste de directrice des ressources humaines. Celle-ci était dernièrement directrice de missions ressources humaines notamment pour le compte de Arthur Hunt Consulting. Auparavant, elle fut notamment responsable des ressources humaines du groupe Louis Vuitton, en charge notamment de la rémunération des dirigeants et cadres et de la mobilité, directrice de la practice ressources humaines et management et membre du comité de direction du cabinet de conseil Obea, et directrice des ressources humaines du groupe et membre de la Corporate Management Team au sein de Klépierre.
Les fonds d’investissement ont connu une semaine morne en matière de collecte. Du 3 au 9 juin, seuls les fonds obligataires, pris dans leur ensemble, ont véritablement enregistré un flux conséquent, avec +12,5 milliards de dollars (10,3 milliards d’euros), selon les données du «Flow Show», le rapport mondial hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Cela reste toutefois un chiffre moyen au regard des données passées. Les fonds actions ont connu une petite semaine, avec +1,5 milliard de dollars, tout comme les fonds monétaires, +3,5 milliards. Comme d’habitude, la majorité de la collecte sur les fonds obligataires s’est concentrée sur l’investment grade, avec +7,5 milliards de dollars. Viennent ensuite les fonds de titres municipaux (+2,2 milliards), les fonds de dettes émergentes (+1,7 milliard), et ceux de titres souverains (+1,6 milliard). Les fonds de titres d’entreprises à haut rendements sont les seuls à décollecter dans l’univers obligataire cette semaine, avec -1,4 milliard de dollars. La faible statistique des fonds actions masque, de son côté, de grandes tendances opposées. Les fonds indiciels cotés ont ainsi reçu 15,4 milliards de dollars, quand leurs concurrents gérés activement ont rendu 13,9 milliards. De même, par zone géographique, les fonds en actions positionnés sur les Etats-Unis ont décollecté 4,9 milliards quand les européens ont récolté 2,7 milliards. Sur les fonds américains, qui donnent le tempo des marchés actions mondiaux, les stratégies croissances et grandes capitalisations ont sévèrement décollecté, avec respectivement -5,8 et -5,7 milliards de dollars. Ces retraits sont compensés par des paris sectoriels, avec de bonnes collectes sur de nombreuses industries comme les financières (+1,4 milliard), les matériaux (+1,2 milliard), les entreprises immobilières (+1 milliard) et l'énergie (+0,8 milliard). Les fonds tech continuent eux de décollecter, à un rythme lent, de 0,8 milliard de dollars pour cette semaine.
Manulife Investment Management, la branche de gestion de l’assureur canadien éponyme, a annoncé une série de nominations dans ses équipes de gestion obligataire en Asie et aux Etats-Unis. Endre Pedersen, jusqu’ici directeur adjoint, a été promu directeur de la gestion obligataire pour les pays émergents. Il sera épaulé par Fiona Cheung, qui est désormais directrice de la recherche pour le même segment. Elle dirigeait jusqu’ici les activités de crédit pour l’Asie hors Japon. Joseph Huang a lui été promu directeur de la recherche sur l’obligataire en Asie du Sud. Aux Etats-Unis, Don Tucker est désormais directeur de la recherche obligataire pour les marchés développés. Nick Pena, un analyste senior du marché obligataire américain, a lui été promu leader sectoriel au sein de l'équipe de recherche obligataire pour les marchés émergents.
Fiona Reynolds, qui travaillait pour les Principes pour l’investissement responsable (PRI) depuis 2013, va quitter son poste de directrice générale, invoquant le fait que travailler à Londres loin de sa famille en Australie a été " profondément difficile ". «La décision n’a pas été facile à prendre», écrit Fiona Reynolds dans un courrier adressé aux membres des PRI. Lorsqu’elle a rejoint l’organisation en 2013, celle-ci comptait seulement 37 employés et 1.000 signataires. L’association onusienne dénombre désormais 4.000 signataires, 170 salariés et la mise en place d’une stratégie triennale. Dans un courrier très personnel, l’Australienne explique que la pandémie de Covid-19 a ajouté à la difficulté, notamment avec la fermeture continue des frontières. «Le fait de ne pas pouvoir passer du temps avec ma famille, ou même de ne pas pouvoir la rejoindre en cas de besoin, est tout simplement devenu trop difficile pour moi ", explique-t-elle, ajoutant qu’il ne serait pas pratique de conserver son poste actuel en Australie et que le moment était venu de " passer le relais ". Le conseil d’administration des PRI, dirigé par son président Martin Skancke, sera chargé de nommer un successeur et le processus de coordination d’un sous-comité chargé de la recherche est déjà en cours. Les entretiens avec les candidats potentiels commenceront bientôt. Fiona Reynolds restera en poste jusqu'à la fin de l’année et travaillera en étroite collaboration avec le conseil d’administration et l’exécutif pour assurer une transition sans heurts à son successeur.
Le gérant allemand DWS vient d'élargir sa gamme de fonds thématiques ESG avec une stratégie actions dédiée à la protection des océans. Le fonds, dénommé DWS Concept ESG Blue Economy, est géré par Paul Buchwitz. Il sera principalement investi dans les entreprises liées aux écosystèmes marins et côtiers, que leur impact soit positif ou négatif. Le dialogue avec les sociétés sera central dans la stratégie. La firme allemande va par ailleurs s’adjoindre les services de la World Wide Fund for Nature (WWF), qui l’aidera à placer et à suivre des objectifs de durabilités concrets et mesurables pour les sociétés en portefeuille.