L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
La Banque de France a invité le directeur de l’autorité de régulation de Singapour à s’exprimer sur l’évolution des nouvelles technologies dans la finance.
Le fonds Vision Fund de Softbank injecte 800 millions de dollars (712 millions d’euros) dans la fintech britannique Greensill, selon l’agence Bloomberg, qui cite une source proche. L’investissement valorise 3,5 milliards de dollars Greensill, qui fournit des financements de la chaîne d’approvisionnement des entreprises. C’est plus du double qu’il y a un an, lorsqu’elle avait levé 250 millions de dollars auprès de General Atlantic. Cette nouvelle levée va notamment permettre à la fintech londonienne d’accélérer son entrée récente au Brésil, et ses projets sur d’autres marchés, dont la Chine et l’Inde. Greensill, cofondée en 2011 par Lex Greensill, un ancien banquier de Morgan Stanley, concurrence les banques traditionnelles, qui fournissent souvent un fonds de roulement à un nombre limité de grands comptes.
Le fonds d’investissement technologique de l’opérateur télécoms investit dans la fintech Raisin, a-t-il annoncé jeudi. Orange a rejoint la levée de fonds en Série D de la fintech basée à Berlin, spécialisée dans l’épargne et l’open banking, d’un montant de 100 millions d’euros, annoncée en février, aux côtés d’investisseurs déjà présents, tels qu’Index Ventures, PayPal, Ribbit Capital et Thrive Capital. Avec cette levée de fonds, Raisin, créée en 2012, compte se lancer sur deux nouveaux marchés cette année et développer sa gamme de produits d’investissement. Elle collabore avec plus de 75 banques partenaires dans 24 pays, compte plus de 175.000 clients dans 31 pays, pour un total de 12 milliards d’euros de dépôts.
La néobanque pour ados a levé 3,1 millions d’euros pour son lancement en France à la rentrée. Son objectif : atteindre 100 millions d’euros de revenus récurrents d’ici à cinq ans.
Les banques centrales du Canada et de Singapour ont dévoilédans un communiqué commun datant du 2 maiavoir effectué avec succès un paiement transfrontalier à l’aide de la technologie blockchain. Le montant de la transaction n’a pas été révélé. L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) etla Banque du Canada ont réalisé ce premier paiement international en utilisant une technologie mis au point avec le cabinet de conseil en gestion Accenture et de la banque américaine JP Morgan. Plus précisément, les deux banques centralesont réussi à relier leurs réseaux de paiements expérimentaux respectifs, construits sur des technologie des registres distribués (DLT)différentes.Le projet Japser estbasé sur la blockchain Corda alors qu’Ubin1 est basé sur Quorum (la blockchain privée de JPMorgan, inspirée d’Ethereum).Les deux projets ont pu être reliésgrâce au mécanisme technique des Hashed Time-Locked Contracts (HTLC). Dans la foulée de ce premier succès, les deux banques ont publiéun rapport conjoint dans lequel elles proposent différentes options pour les systèmes de paiementtransfrontalier. Le rapport décrit notamment les techniques d’implémentation des HTLC et met en lumière les limitations et les difficultés du modèle actuel. «La prochaine vague de projets blockchain des banques centrales progressera plus rapidementà condition d’associer l’exploration technologique et les questions politiques à propos du futur des paiements transfrontaliers», a déclaré dans le communiqué Sopnendu Mohanty, responsable fintech au sein de la MAS.
Facebook cherche à recruter des dizaines d’entreprises financières et de e-commerce pour l’aider à lancer un système de paiement basé sur une cryptomonnaie et adossé à son réseau social, indique le Wall Street Journal. Le groupe chercherait à récolter environ 1 milliard de dollars d’investissements au total et se serait entretenu avec des institutions financières telles que Visa, Mastercard et le spécialiste des terminaux de paiement First Data. Au cœur de ce projet, à l'étude depuis plus d’un an et baptisé Project Libra, se trouve une monnaie numérique que les utilisateurs pourraient s’envoyer entre eux et utiliser pour effectuer des achats sur Facebook et sur internet, selon des personnes proches du dossier citées par le WSJ. O
Facebook cherche à recruter des dizaines d’entreprises financières et de commerce en ligne pour l’aider à lancer un système de paiement basé sur une cryptomonnaie et adossé à son réseau social, indique le Wall Street Journal. Le groupe chercherait à récolter environ 1 milliard de dollars d’investissements au total et se serait entretenu avec des institutions financières telles que Visa, Mastercard et le spécialiste des terminaux de paiement First Data.
La start-up britannique Checkout a été valorisée 2 milliards de dollars après avoir levé 230 millions de dollars (206 millions d’euros) lors de son premier tour de table, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches. Le service de paiement en ligne a levé des fonds auprès, entre autres, de DST Global, Insight Venture Partners et GIC Private. Lancé en 2012 par Guillaume Pousaz, Checkout aide les commerçants à accepter les cartes de crédit et autres modes de paiement sur leurs boutiques en ligne aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient et dans certaines parties d’Asie. Elle concurrence d’autres firmes comme Stripe.
La banque mobile Fortuneo, filiale du groupe Crédit Mutuel Arkea, doit lancer ce mois-ci un service de paiement instantané. Elle proposait déjà à ses clients de recevoir des virements instantanés depuis janvier 2019. Ce nouveau service d’Instant Payment permet de faire un virement en temps réel, de manière sécurisée, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, depuis l’application mobile Fortuneo vers les bénéficiaires dont les banques sont compatibles avec ce service de virement. Pour ce projet, la banque a bénéficié de l’expertise et de l’apport du groupe Arkea. Fortuneo revendique plus de 740.000 clients actifs en France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le 30 avril dernier, elle avait annoncé l’arrivée des solutions de paiement Google Pay et Samsung Pay, s’ajoutant aux solutions ApplePay, Fitbit Pay et Garmin Pay.
Julius Baer a annoncé jeudi 2 mai la signature d’un partenariat entre sa filiale brésilienne GPS et Magnetis, un robo advisor local qui gère 250 millions de reals brésiliens (57 millions d’euros). GPS prendra une participation minoritaire dans le conseiller financier numérique au cours des deux prochaines années. Fondéen 2012 et situéà São PauloMagnetisest un gestionnaire de placements entièrement enregistré auprès de la CVM (Commission brésilienne des valeurs mobilières et des changes). Il offre une plate-forme évolutive de conseil en investissement et des solutions de gestion de portefeuille automatisée via une interface numérique. «Nous constatons une forte demande mal servie au Brésil pour des services d’investissement numériques qui attirent le marché croissant de la richesse plus jeune. Grâce à notre investissement dans Magnetis, nous pourrons capitaliser sur ce segment en pleine croissance et collaborer avec l’un des pionniers dans ce domaine. Cela souligne en particulier l’engagement de Julius Baer envers le Brésil et les générations futures de clients et sa volonté d’investir dans l’évolution de la gestion de patrimoine»,indique Beatriz Sanchez, responsable pour l’Amérique latine et membre du conseil d’administration de la Banque Julius Baer & Co. Ltd cité dans le communiqué.«
Fortia Financial Solutions, spécialiste de l’intelligence artificielle appliquée aux métiers de la banque, la finance et l’assurance, a annoncé vendredi 26 avrille lancementen septembre prochain de sa solution Data Avangarde. Utilisant l’intelligence artificielle cettesolution vise à améliorer l’analyse des données, devenue l’une des pierres angulaires de la gestion d’actifs comme de la gestion de fortune. «L’accroissement significatif des volumes des données, estimé, par Gartner, à 800% d’ici 2025, pose un défi majeur aux entreprises tant au niveau de la qualité de ces données que de leur gouvernance. En conséquence, les data analysts passent plus de la moitié de leur temps à chercher, réparer, enrichir et transformer la donnée au lieu de l’analyser. La solution Data Avangardeambitionne de redéfinir cet équilibre pour leur permettre de consacrer 90% de leur activité à l’analyse de la donnée», explique la société dans un communiqué. Data Avangarde propose aux entreprisesd’automatiser et de sécuriser toute la chaîne de production de données, à partir de support non structurés, et de gestion des référentiels, sans aucune ligne de code informatique et sans assistance. Les processus opérationnels sont totalement modélisables, assurant un suivi et une traçabilité de toutes les opérations. «Nous sommes convaincus que la donnée deviendra un des actifs les plus importants d’une entreprise à condition de la traiter avec des solutions intelligentes et à forte capacité d’apprentissage automatique. Pour ce faire, le laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Fortia développe, depuis plusieurs années, des algorithmes révolutionnaires qui, non seulement transformeront chaque entreprise en son propre fournisseur de données, mais lui permettront également de mettre en place une vraie stratégie de pilotage de ses référentiels»,assure Reda Bouakel, CEO de Fortia Financial Solutions.
La société Bitfinex aurait utilisé des fonds censés garantir la valeur de sa cryptomonnaie tether et qui appartenaient à des utilisateurs pour masquer ses pertes, selon le bureau de la procureure générale de l’Etat de New York. La justice américaine a lancé jeudi des poursuites contre Bitfinex, l’une des plus grosses plateformes d'échanges de cryptomonnaie, également à l’origine de la société émettrice de la monnaie virtuelle tether. Selon le document publié par la procureure générale, l’entité basée à Hong Kong et enregistrée dans les Iles vierges britanniques a rencontré, vers la mi-2018, «d’extrêmes difficultés pour honorer les requêtes de ses clients qui voulaient récupérer leur argent depuis la plateforme d'échange parce que Crypto Capital, qui détenaient tout ou une partie des fonds de Bitfinex refusait de traiter les demandes de retrait des clients et refusait ou était incapable de rendre les fonds à Bitfinex». Au total, 850 millions de dollars auraient été bloqués sur les comptes de Crypto Capital, principal prestataire de paiement de Bitfinex, basé au Panama.
Le conseil de surveillance de Nickel, l’offre bancaire distribuée dans les bureaux de tabac, a désigné comme nouveau président Thomas Courtois, âgé de 44 ans et précédemment responsable du réseau outre-mer de BNP Paribas. Il succède à Arnaud Giraudon, qui a présidé la fintech durant trois ans. Nickel a également nommé Marie Degrand Guillaud directrice déléguée et nouvelle porte-parole de l’entreprise. Elle était auparavant directrice générale adjointe de l’Adie (association de micro crédit), par ailleurs partenaire de Nickel.
La néo-banque britannique Revolut se trouve dans le viseur du parti chrétien-social luxembourgeois (CSV) qui figure dans l’opposition parlementaire, rapporte le Luxembourg Times. Revolut, qui attend que la CSSF lui délivre une licence d'établissement de monnaie/paiement électroniquepour s'établir au Luxembourg, fait face à des allégations de manquement aux exigences de compliance et de culture toxique au sein de la fintech. Le CSV envisage donc de poser une question parlementaire au sujet de Revolut selon le Luxembourg Times.