L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Contrairement à ce qui était indiqué dans notre édition de 7 h en date du 8 mars, Setl ltd ne s’est pas placé en procédure d’insolvabilité. La fintech a annoncé le projet de se réorganiser pour séparer ses activités d’investissement dans des infrastructures de marché de celles de fournisseur de technologie blockchain. Un administrateur indépendant, Quantuma, a été nommé pour l’aider dans cette tâche et notamment trouver un investisseur reprenant son activité d’investissement dans ID2S, une infrastructure de marché de type CSD (dépositaire central) conçue en partenariat avec Orange. ID2S fait partie du projet NowCP d’émission de titres court terme de dette en blockchain, conduit par Orange et la fintech poursuit sa collaboration technique à cet égard.
La start-up londonienne spécialisée dans les infrastructures de marché basées sur la blockchain, destinées aux marchés financiers, a dû demander l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité. SETL indique dans un communiqué, jeudi, qu’elle cherchait maintenant un acquéreur. SETL a été cofondée en 2015 par un ancien trader de la City, Peter Randall, et Francois Barthelemy. François Barthelemy avait quitté la société en juin 2018 après une dispute sur la future direction de la société. En octobre, SETL avait obtenu une licence par le régulateur français, pour devenir un dépositaire central de titres.
AXA IM propose depuis décembre AXA World Funds Framlington FinTech qui vient compléter sa gamme thématique, Il est la stricte duplication d’un mandat institutionnel. La stratégie a déjà collecté un milliard d’euros depuis un an
Axa Investment Managers a recruté Go Saito pour rejoindre l’équipe actions monde d’Axa IM Framlington, rapporte Investment Week. Basé à Tokyo, il contribuera à la gestion des portefeuilles actions japonaises aux côtés de Chisako Hardie, responsable des actions japonaises. Il travaillera étroitement avec les équipes actions monde, petites et grandes capitalisations, et il sera rattaché à Mark Hargraves, responsable des stratégies actions monde de Framlington. Go Saito vient de SMBC Nikko, où il était analyste actions japonaises, avec un biais sur les petites et moyennes valeurs.
Colin Kennedy quitte Marcus, la néobanque de Goldman Sachs, pour rejoindre la fintech Stripe, où il travaillera sur les partenariats financiers, selon l’agence Bloomberg, qui en a eu confirmation par un porte-parole de Stripe. Il était jusqu'à présent directeur financier et directeur général de Marcus. Stripe conçoit des infrastructures de paiement qui permet aux entreprises d’accepter des devises en ligne. Un dernier tour de table en début d’année a poussé sa valorisation à 22,5 milliards de dollars (18,9 milliards d’euros). Colin Kennedy avait rejoint Goldman Sachs lors de son acquisition de Clarity Money, la start-up fondée en 2016 par Adam Bell, le frère de Michael Dell.
La licorne suédoise Klarna, spécialisée dans les paiements, souhaite réaliser une augmentation de capital d’un milliard de couronnes suédoises (95 millions d’euros) auprès de ses investisseurs actuels, selon les informations du média suédois Breakit. À travers cette opération, Klarna sera valorisée à 32 milliards de couronnes suédoises (3 milliards d’euros). Le fonds d’investissement américain Sequoia, Bestseller et Sebastien Siemiatkowski, directeur général de la fintech, ont déjà donné leur accord. Klarna pourrait tout de même réaliser un second tour de table auprès de nouveaux actionnaires prochainement.
La licorne suédoise Klarna, spécialisée dans les paiements, souhaite réaliser une augmentation de capital d’un milliard de couronnes suédoises (95 millions d’euros) auprès de ses investisseurs actuels, selon les informations du média suédois Breakit. À travers cette opération, Klarna sera valorisée à 32 milliards de couronnes suédoises (3 milliards d’euros). Le fonds d’investissement américain Sequoia, Bestseller et Sebastien Siemiatkowski, directeur général de la fintech, ont déjà donné leur accord. Klarna pourrait tout de même réaliser un second tour de table auprès de nouveaux actionnaires prochainement.
Treezor, qui propose des solutions de paiement par API, complète sa gamme de services en marque blanche destinés aux fintechs et aux institutions financières avec la solution de paiement mobile Google Pay, après les lancements successifs d’Apple Pay et Samsung Pay, annonce-t-il dans un communiqué. Par ailleurs, il a développé un service d’encaissement de chèques par API. La plateforme d’open-banking, acquise par la Société Générale en septembre dernier, affiche un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2018, et dit avoir multiplié par 20 son volume de transactions gérées.
Je viens du monde traditionnel de la finance : j’ai travaillé en salle de marché pendant huit ans à structurer des dérivés actions, donc j’utilisais de la donnée au quotidien. Je comprends l’importance de la donnée financière. Dans l’univers de la blockchain, cette donnée est très difficile à récupérer car il n’y a pas de standardisation, c’est ce problème-là qu’on résout. Kaiko est un distributeur de données de marchés dans l’univers des actifs de la blockchain : nous sommes connectés à toutes les places de marché sur lesquelles s’échangent, s’achètent ou se vendent des monnaies digitales.
L’assureur chinois Ping An pourrait enfin signer l’entrée en bourse de safintech OneConnect sur le marché hongkongais au second semestre 2019, selon Bloomberg. OneConnect, spécialisée dans les services de stockage distant de données, dits « cloud computing », est désormais valorisée à 8 milliards de dollars (7 milliards d’euros). Ping An, qui voulait réaliser l’IPO de sa fintech l’année dernière avait dû renoncer en raison de la forte volatilité des marchés. La vente des actions de OneConnect devrait atteindre 1 milliard de dollars.
L’équivalent de 391 millions d’euros, c’est le montant levé par la société britannique spécialisée dans le crédit OakNorth, soit la plus grosse levée de fonds jamais réalisée par une fintech en Europe. Cette opération, réalisée auprès de Softbank, surpasse celle de la fintech allemande N26, qui détenait le précédent record (300 millions de dollars). Elle valorise OakNorth environ 2,5 milliards de dollars.
Le bitcoin n’est pas qu’une monnaie parallèle qui tente de s’imposer face au système bancaire traditionnel. D’ailleurs, il n’y arrive pas, le cours se traîne à 3.400 dollars alors qu’il atteignait 20.000 dollars à ses plus hauts, en 2017. En fait, le grand intérêt de cette cryptomonnaie est de faire rêver ou frissonner… Qu’on songe aux derniers rebondissements liés à la plateforme canadienne d’échange de bitcoins Quadrigacx. Son nom n’est pas son seul attribut énigmatique. Son dirigeant, Gerald Cotten, serait - l’information est mise en doute ici et là - décédé en Inde en décembre, emportant avec lui le code d’accès à son portable, où reste bloqué l’argent de 90.000 investisseurs. Rien moins que l’équivalent de 136 millions de dollars. étrangement, la plateforme aurait récemment envoyé 103 bitcoins vers des crypto-wallets inaccessibles depuis la mort de Gerald Cotten…Décidément, cette affaire de blockchain, la technologie du bitcoin, qui se nourrit de sa complexité, n’est pas près de lever sa part de mystère...
Nous travaillons avec les banques dans deux domaines : le premier concerne l’intégration du portefeuille philanthropique du donateur aux espaces de banques en ligne de façon que ce donateur puisse gérer son action philanthropique depuis ses comptes bancaires ; le second porte sur la valorisation de ses actions et l’engagement de ses collaborateurs, sociétaires ou clients autour des causes pour lesquelles il agit. Nos deux sociétés, Commeon et Hopening, offrent à la fois une solution technologique et une communauté, c’est-à-dire un espace de rencontre et de diffusion d’informations. Technologiquement, le portefeuille philanthropique que nous proposons ouvre un espace personnel au donateur, avec trois objectifs : simplifier la gestion du don (récapitulatif des dons, reçus fiscaux...) ; créer un espace dédié aux informations et à la relation, avec des informations sur les projets que soutient le donateur et où on lui suggère des projets correspondant à son profil (appétences, lieu d’habitation, causes préférées) ; enfin, mettre à la disposition du donateur un portefeuille lui permettant à la fois de valoriser son action (impact, nombre de projets soutenus, positionnement par rapport aux autres donateurs de la plate-forme…) et de faire de cette tirelire de générosité un compte de microépargne qu’il peut alimenter.
2018 signe un nouveau record pour les investissements dans les fintech dans le monde, qui ont atteint 111,8 milliards d’euros, en hausse de 120% par rapport à 2017, selon une étude KPMG. 2.196 opérations ont eu lieu (+1,5%), preuve d’une maturité plus grande du marché. L’Europe, tirée par le Royaume-Uni avec ses 34,2 milliards de dollars de fonds levés, en croissance de 180% sur l’année, est passée avant l’Asie (22,7 milliards). Les États-Unis restent en tête avec 54,4 milliards de dollars investis en 2018. Pour 2019, KPMG parie sur une consolidation du secteur, notamment dans les paiements, et sur une accélération des investissements dans les assurtech et regtech.