L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
La société de paiements Square, qui est dirigée par Jack Dorsey, le patron et cofondateur de Twitter, a annoncé ce lundi l’acquisition d’Afterpay, un groupe australien spécialisé dans les paiements différés. Le montant de la transaction, payée entièrement en actions, s’élève à 29 milliards de dollars.
Les deux start-up françaises Luko et Unlatch ont annoncé vendredi un partenariat en vue d’intégrer l’offre d’assurance 100% en ligne de Luko sur la plateforme de vente immobilière digitalisée d’Unlatch. Les promoteurs immobiliers qui utilisent Unlatch pourront ainsi proposer à leurs clients un accès direct et digital aux outils de simulation et à l’offre de produits d’assurance habitation de Luko. Cette solution sera proposée dans le courant de l’été à l’ensemble des opérateurs immobiliers partenaires d’Unlatch.
Le spécialiste américain des cartes de crédit veut permettre aux consommateurs d’acheter, de détenir et de dépenser plus facilement des cryptomonnaies. Il a annoncé mardi que les start-up qui se consacrent aux actifs cryptographiques et numériques pourront désormais rejoindre son programme ‘Start Path’, qui permet à ces entreprises d’avoir accès aux dirigeants et aux technologies de son réseau pour les aider à se développer. Sept jeunes pousses ont déjà franchi ce pas. «Nous pensons que nous pouvons jouer un rôle clé dans les actifs numériques, en contribuant à façonner cette industrie et à fournir des protections ainsi qu’une sécurité aux consommateurs», a expliqué Jess Turner, vice-président exécutif de Mastercard dans les nouvelles infrastructures numériques et les fintechs.
Extension. Dès le mois d’août, les e-marchands américains pourront intégrer Facebook Pay sur leur propre site web, à condition d’utiliser la plateforme Shopify dans un premier temps, avant d’élargir le nombre des partenaires. Jusqu’alors, Facebook Pay était disponible seulement au sein de son propre écosystème intégrant notamment Instagram et Whatsapp. Cette ouverture permettra aux acheteurs en ligne de passer plus rapidement l’étape du paiement puisqu’ils n’auront pas à saisir leurs informations, tandis que les commerçants n’auront pas à gérer ces données sensibles. Pour Facebook, c’est un nouveau pas vers une plus grande maîtrise des données de ses utilisateurs même si le réseau social signale qu’il ne compte par les utiliser pour mieux cibler ses publicités ou améliorer l’expérience utilisateur. C’est aussi un moyen de renforcer son offre auprès des e-commerçants.
Trente milliards, c’est le prix d’une belle fintech dédiée aux particuliers en 2021. Revolut, qui n’ambitionne rien moins que de faire disparaître les banques traditionnelles, vaut désormais 33 milliards de dollars grâce à la générosité des capital-investisseurs. Pour deux petits milliards de plus, l’application de courtage Robinhood espère signer à Wall Street l’une des introductions en Bourse les plus attendues de l’année. Les deux sociétés sont pressées, et pour cause.
Spécialiste de la gestion des dépenses professionnelles, la fintech veut libérer les entreprises des contraintes administratives grâce à l’automatisation.
Le bitcoin est retombé mardi pour la première fois depuis le 22 juin au-dessous du seuil de 30.000 dollars, qui est considéré comme le niveau de résistance qui pourrait ouvrir la porte à de nouvelles baisses dans un contexte d’aversion au risque alimenté par la résurgence de Covid-19 et des tensions croissantes entre les Etats-Unis et la Chine sur le thème de la cybercriminalité. La proposition de l’Union européenne (UE) d’interdire les transactions anonymes sur les cryptomonnaies dans le cadre d’une réglementation plus large pour la lutte contre le blanchiment d’argent (voir par ailleurs) a joué aussi. D’autres cryptomonnaies ont également chuté, l’ether de près de 9% et le XRP de près de 11%. Le bitcoin perd plus de 50% depuis son sommet historique de près de 65.000 dollars mi-avril.
Fidelity International a annoncé être le premier gestionnaire d’actifs à avoir signé le Fintech Pledge pour démontrer son engagement pour l’innovation digitale. Le Fintech Pledge fait partie de la stratégie du gouvernement britannique pour les fintechs et définit un ensemble de standards pour accélérer la croissance des fintechs locales en promouvant des partenariats entre des institutions financières et des fintechs. Fidlelity investit dans cesecteur viaFidelity International Strategic Ventures, son équipe de capital-risque dédié aux sociétésfinancières basées sur la technologie. Elle est également déjà partenaire de certaines fintechs comme SteelEye, spécialisée sur la mise en conformité avec les réglementations.
Spécialiste du big data utilisé pour estimer les biens immobiliers résidentiels, la proptech suisse PriceHubble vient lever 34 millions de dollars (29 millions d’euros) en série B auprès de Digital+ Partners, de Latitude Ventures et de TX Ventures, nouveaux investisseurs au côté de Swiss Life et d’Helvetia Venture Fund, actionnaires historiques. La jeune pousse compte ainsi renforcer sa présence dans les neuf pays où elle exerce, comme la France, l’Allemagne, les Pays-Bas mais aussi le Japon, en développant de nouveaux services pour ses clients agents immobiliers, banques, courtiers, foncières, promoteurs et bailleurs. Elle prépare également son implantation au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne.
Pour faire valoir l’intérêt pédagogique de Pixpay, une carte de paiement pour adolescents sous contrôle parental, ses équipes ont imaginé une rétrospective des dépenses et usages des quelque 70.000 jeunes utilisateurs. Une vision de leur consommation qui devrait les aider à prendre du recul… On apprend également que 40 % des achats sont faits en ligne, que les marques préférées des ados sont Amazon, Fortnite, Vinted ou Playstation, que 14 % des ados ont déjà utilisé ApplePay ou GooglePay, que la dépense record est de 2.509 euros en une transaction. Les parents ont leur place, ils peuvent donner des missions à leurs petits contre rétribution, bien sûr. Une mère aurait ainsi promis 2 euros à son enfant s’il relevait le défi de « voler du PQ chez [s]on père »… une forme d’éducation aussi, sans doute.
Des applications mobiles permettent d’obtenir de petites sommes pour éviter de tomber dans le rouge, avec l’ambition de contribuer au bien-être financier.
C’est la nouvelle star pour la place financière de Londres. Pour son premier jour de cotation, réalisé via une cotation directe après quelques heures d’enchères, Wise a atteint un prix de 800 pence par action, donnant à la société une valorisation de 8 milliards de livres sterling (9,34 milliards d’euros). Vers 14h30, le titre de Wise prenait 3,55% à 828,40 pence