L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Les fintech britannique et canadienne Misys et DH Corp ont annoncé mercredi leur fusion ainsi que leur nouvelle identité, Finastra. L’annonce intervient trois mois après le lancement d’une OPA amicale du fonds d’investissement Vista Equity Partners, propriétaire depuis 2012 du spécialiste des logiciels pour la banque et les marchés de capitaux, sur DH Corp, un fournisseur de technologies de paiement. La transaction était estimée à 4,8 milliards de dollars canadiens (3,24 milliards d’euros).
La start-up qui s’est fait connaître en aidant les étudiants américains à refinancer leurs prêts a étoffé son offre et déposé une demande d’agrément bancaire.
La fintech de transfert d’argent WorldRemit a annoncé hier un partenariat avec Android Pay. «Actuellement, 60% des utilisateurs de WorldRemit disposent d’un appareil sous Android, qui est de loin le système d’exploitation le plus répandu dans les pays émergents. Dans ces régions, 2 milliards de personnes sont exclues du système bancaire traditionnel, alors que 500 millions d’entre elles se servent de leur téléphone portable comme d’un compte en banque», détaille Alice Newton-Rex, en charge des produits chez WorldRemit.
La fintech de transfert d’argent WorldRemit a annoncé aujourd’hui avoir noué un partenariat avec Android Pay. L’intégration de ce service de paiement mobile permettra « d’envoyer facilement de l’argent vers plus de 112 millions de comptes Mobile money accessibles via WorldRemit », d’après un communiqué.
La mutuelle MGENest désormais le partenaire exclusif du chatbot Jam pour les sujets santé et bien-être, selon un communiqué publié hier. La MGEN, qui lance en parallèle une offre de complémentaire santé pour les jeunes et les étudiants, et espère que Jam, un assistant virtuel dédié aux jeunes, « facilitera ses contacts avec les 18-30 ans ».
La start-up française Stratumn, spécialisée dans l’adaptation de la technologie blockchain, a annoncé aujourd’hui avoir levé sept millions d’euros auprès de CNP Assurances (via son programme de capital-risque Open CNP), Otium Venture, Nasdaq et Digital Currency Group. CNP Assurances a mené le tour de table.
Les plateformes de crowdlending ont eu un mois de mai particulièrement chargé. 70 projets d’entreprise ont été financés pour plus de 15 millions d’euros, selon le baromètre publié par le site crowdlending.fr. Depuis le début de l’année, 287 projets d’entreprise ont été financés sur 15 plateformes pour près de 45 millions d’euros. Les montants collectés de janvier à mai ont augmenté de plus de 65% par rapport à 2016. Les entreprises ont emprunté au taux moyen de 7,3% et pour une durée moyenne de 41 mois. Lendix est la plateforme qui a le plus collecté en ce début d’année, avec 22,2 millions d’euros. Suivent Lendosphère (5,4 millions d’euros) et Credit.fr (5,1 millions d’euros). En revanche, Unilend, qui est quatrième du classement, a vu sa collecte diminuer de 13% sur un an pour les cinq premiers mois de l’année.
Le groupe de protection sociale prend une part minoritaire, pour 2,2 millions d'euros, dans la fintech française, qui a parié dès 2013 sur un modèle BtoB.
Fintech BtoBtoC positionnée sur la clientèle institutionnelle, Fundvisory propose des API offrant des profilages de risque client, des allocations d’actifs, des simulations d’épargne, des rapports de performance, et un système transactionnel. Nicolas Gonzalez, son co-fondateur et CEO, explique dans le cadre du questionnaire des Coupoles Distrib Invest 2017, le fonctionnement de sa sélection de fonds en architecture ouverte. Le dirigeant insiste également sur l'importance de l'éducation financière notamment au travers de partenariat pédagogique que la fintech a conclu avec de grandes universités françaises.
La Caisse des dépôts et consignations et l’association Financement Participatif France (FPF) ont annoncé lundi travailler à la mise en place d’une plate-forme expérimentale blockchain pour la gestion des minibons. Les minibons sont des titres nominatifs réservés aux plates-formes de financement participatif. La plate-forme mise en place par la CDC et FPF doit permettre dans un premier temps l’émission et la souscription de minibons avant de proposer à terme l’échange sur un marché secondaire, est-il indiqué dans leur communiqué commun.
Le Crédit Mutuel Arkéa a annoncé aujourd’hui la création de sa propre fintech, un assistant financier baptisé « Max », qui prendra la forme d’une application mobile. Les clients de n’importe quelle banque pourront la télécharger à partir du 1er septembre. Elle comprendra des services d’agrégation de comptes bancaires, de conciergerie (ménage, baby-sitting, organisations de voyages…) et de conseil personnalisé (renégociation de crédit, optimisation d’assurances, investissement…). A partir du 1er octobre, l’application proposera aussi un compte de paiement et une carte bancaire « regroupant en un seul support toutes les cartes bancaires détenues par le client », détaille la banque basée à Brest dans un communiqué.
Paris Europlace demande au législateur d'être le plus souple possible alors qu'il propose d'adapter le droit pour faciliter les échanges de titres via cette technologie.
Les start-up innovantes pourraient permettre des gains économiques substantiels tout en améliorant l’expérience client, selon une étude d’Oliver Wyman.
Le groupe se conforme en avance à la norme qui imposera aux banques de faciliter et sécuriser l’accès des tiers de confiance aux données de leurs clients.
La start-up française InvestiGroup a levé un million d’euros pour lancer son offre en partenariat avec un courtier en ligne. Il pourrait s'agir de Bourse Direct.
La start-up française InvestiGroup a annoncé ce matin une levée de fonds de 1 million d’euros auprès de business angels, d’entrepreneurs et du fonds SGH Capital. Cette étape doit lui permettre de lancer en septembre prochain InvestiBox, une box cadeau de produits financiers, et d'étendre encore sa communauté sur sa plate-forme de formation InvestiSchool et sa newsletter InvestiNews. InvestiBox proposera aux particuliers d’« investir en Bourse dès 25 euros, avec une formation et un accompagnement dédiés (InvestiSchool et InvestiNews) », précise le communiqué. Elle « permettra à vos amis d’acheter simplement des actions de sociétés cotées et de créer leur premier portefeuille boursier », promet le site vitrine de la future offre.
La deuxième banque espagnole a annoncé aujourd’hui l’ouverture de son programme d’open banking (banque ouverte), en donnant pour la première fois un accès commercial à huit de ses API (« application programming interfaces », interfaces de programmation). Les entreprises, start-up et développeurs pourront s’en servir pour accéder aux données bancaires des clients de BBVA, si ces derniers leur en donnent la permission. Ils pourront ensuite intégrer ces données dans leurs propres applications.