L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
La cinquième banque française a annoncé aujourd’hui qu’après « un projet pilote réussi », elle allait étendre l’utilisation de la technologie d’intelligence artificielle IBM Watson à 20.000 collaborateurs dans 5.000 caisses et agences de 15 fédérations de son réseau. Il s’agit de la « première utilisation commerciale de Watson par une institution financière en France pour aider ses conseillers », souligne le Crédit Mutuel.
Le numéro un français des télécoms a annoncé aujourd’hui que son offre de banque mobile, baptisée Orange Bank et développée grâce au rachat de 65% de Groupama Banque en mars 2016, sera lancée auprès du grand public le 6 juillet prochain. Elle sera d’abord constituée d’un compte, d’une carte bancaire, d’une autorisation de découvert et d’un livret d'épargne, avant de s’enrichir de nouveaux services comme le crédit et l’assurance.
Les robo-advisors continuent d’innover, Wealthfront ayant annoncé hier dans un post de blog qu’il allait désormais proposer à ses clients des prêts, utilisant comme collatéral leur portefeuille de titres, une première pour un robo-advisor d’après la fintech. Ces prêts proposés en partenariat avec RBC Capital Markets seront plafonnés à 30% de la valeur des portefeuilles, et proposés à des clients disposant de portefeuilles d’au moins 100.000 dollars.
Natixis a annoncé ce matin la finalisation du rachat de la start-up PayPlug, spécialiste des solutions de paiement en ligne pour les petits e-commerçants. L’opération dévoilée en novembre dernier se traduit par une prise de participation de 71 % dans la société, dont le solde du capital reste détenu par ses deux fondateurs, précise une source proche à L’Agefi. Elle s’accompagne d’une augmentation de capital de 7 millions d’euros qui renforce le poids de Natixis au capital. Cette enveloppe est destinée à accompagner le développement de la société en matière d’offre de produits, de technologie de lutte contre la fraude et de pays couverts.
Plusieurs poids lourds du milieu des affaires ont lancé hier la fintech RiverBank, après l’obtention de sa licence bancaire délivrée par la BCE en mars dernier. Proposant une plate-forme en ligne d’origination de prêts, elle cherche à financer les petites et moyennes entreprises (PME) au Benelux et en Allemagne. La taille des prêts se situera entre 750.000 et 3 millions d’euros, avec des possibilités de co-financements pouvant atteindre 10 millions. Le lancement de produits d’épargne en ligne est prévu en 2018. Parmi les initiateurs de RiverBank, on trouve Jean-Laurent Girard, ancien directeur général chez Morgan Stanley, le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, actionnaire majoritaire, l’entrepreneur Roland Berger et l’ancien DG délégué de la Société Générale Michel Péretié, via leur banque d’affaires RiverRock European Capital Partners.
La banque publique Bpifrancea participé à la souscription du fonds de co-financement levé en janvier par la start-up de prêts aux PME pour 75 millions d’euros, selon un communiqué publié hier. En outre, Lendix espère signer d’ici un mois avec le Fonds Européen d’Investissement (FEI) une ultime souscription, qui porterait le fonds de 75 à 90 millions d’euros. Pour cela, Lendix a obtenu l’accord des investisseurs initiaux pour réhausser son plafond initial. Il s’agit du deuxième véhicule de co-financement de la start-up. Le premier avait été bouclé en juin 2016 à 26,8 millions d’euros. « Nous espérons ouvrir un troisième fonds d’ici la fin d’année », déclare à l’Agefi Olivier Goy, fondateur de Lendix.
Plusieurs poids lourds du milieu des affaires ont annoncé aujourd’hui le lancement officiel de la fintech RiverBank après l’obtention de sa licence bancaire délivrée par la Banque Centrale Européenne en mars dernier. Proposant une plate-forme en ligne d’origination de prêts, elle cherche à financer, «dans un premier temps», les petites et moyennes entreprises (PME) au Benelux et en Allemagne. La taille des prêts octroyés se situera entre 750.000 et 3 millions d’euros avec des opportunités de co-financements pour des tailles d’opérations pouvant monter jusqu’à 10 millions d’euros. Le lancement d’une offre de produits d’épargne en ligne est prévu en 2018.
La banque publique Bpifrancea participé à la levée de fonds de la start-up de prêts aux PME bouclée en janvier dernier pour 75 millions d’euros, selon un communiqué publié aujourd’hui. En outre, Lendix espère signer d’ici un mois avec le Fonds Européen d’Investissement (FEI) pour un dernier investissement devant porter le fonds de 75 à 90 millions d’euros. Pour cela, la société a obtenu l’accord des investisseurs initiaux afin de rehausser le hard cap initial.
L’entrepreneur français Renaud Laplanche a annoncé hier la création d’une nouvelle start-up financière, Upgrade, près d’un an après avoir été évincé de LendingCLub, société de prêts entre particuliers qu’il avait fondée en 2006. Basée à San Francisco, Upgrade a dit avoir levé 60 millions de dollars (56 millions d’euros) auprès de capital-risqueurs comprenant Union Square Ventures, Ribbit Capital, le chinois CreditEase et la Silicon Valley Bank. La nouvelle entreprise fera directement concurrence à LendingClub en proposant des crédits à la consommation sans passer par le système bancaire traditionnel.
La banque a signé le plus gros chèque à ce jour pour une start-up de la finance en Europe. Elle accède au réseau des buralistes et à une clientèle peu bancarisée.
Avec le rachat du Compte-Nickel par BNP Paribas et après celui de la néo-banque Fidor par BPCE, les banques mettent un coup d’accélérateur dans la fintech.
Compte-Nickel passe sous la coupe de BNP Paribas. La banque a annoncé mardi matin la signature d’un protocole d’accord avec la Financière des Paiements électroniques (FPE), la société présidée par Hugues Le Bret qui propose depuis 2014 le service de comptes bancaires commercialisé par les buralistes. BNP Paribas va acquérir 95% du capital de FPE. Le partenariat exclusif de Compte-Nickel avec la Confédération des Buralistes de France est en outre prolongé. Les modalités de la transaction envisagée n’ont pas été révélées.
Compte-Nickel passe sous la coupe de BNP Paribas. La banque a annoncé mardi matin la signature d’un protocole d’accord avec la Financière des Paiements électroniques (FPE), la société présidée par Hugues Le Bret qui propose depuis 2014 le service de comptes bancaires commercialisé par les buralistes. BNP Paribas va acquérir 95% du capital de FPE. Le partenariat exclusif de Compte-Nickel avec la Confédération des Buralistes de France est en outre prolongé. Les modalités de la transaction envisagée n’ont pas été révélées.
La stratégie du géant américain du conseil automatisé vise à concurrencer directement la gestion d'actifs classique sur les gros portefeuilles de clients.
Natixis s’est associé à IBM et Trafigura pour expérimenter l’usage de la technologie blockchain sur le marché domestique du pétrole brut aux Etats-Unis, a annoncé la banque française hier, confirmant une information du Financial Times.
Le Crédit Agricole a délégué la gestion de son fonds fintech de 50 millions d’euros à Breega Capital, a appris L’Agefi de sources concordantes. Dévoilé la semaine dernière, ce véhicule investira dans «des start-up déployant des solutions et des applications dans le domaine de la bancassurance, à l’instar du big-data, des objets connectés, des paiements digitaux, de la cyber-sécurité, des blockchains, etc». Il est abondé par les caisses régionales, Crédit Agricole SA, Crédit Agricole Assurances et Amundi. Crédit Agricole SA ne fait pas de commentaires et Breega Capital n’a pas répondu aux sollicitations de L’Agefi. La banque verte a confié un autre fonds de 50 millions d’euros, plus généraliste, à une co-entreporise tout juste créée par Amundi et le Commissariat à l'énergie atomique (lire par ailleurs).
Le Crédit Agricole a délégué la gestion de son fonds fintech de 50 millions d’euros à Breega Capital, a appris L’Agefi de sources concordantes. Dévoilé la semaine dernière, ce véhicule investira dans « des start-up déployant des solutions et des applications dans le domaine de la bancassurance, à l’instar du big-data, des objets connectés, des paiements digitaux, de la cyber-sécurité, des blockchains, etc». Il est abondé par les caisses régionales, Crédit Agricole SA, Crédit Agricole Assurances et Amundi.