Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a enregistré le départ de Jimmy Ly, son désormais ex-responsable des ventes pour les marchés d’Amérique latine et US offshore, rapporte Citywire Americas. Avant d’occuper ce poste pendant quatre ans, il avaitévolué chez Pioneer Investments durant une quinzaine d’années. La firme n’a pas encore officiellement dévoilé le nom de son successeur mais selon le média Funds Society, il s’agirait d’Ana Claver, responsable de Robeco pour la péninsule ibérique, l’Amérique latine et le marché américain offshore.
CGG profite de la hausse des cours du pétrole pour venir se financer sur le marché. Le groupe de services et d’équipements para-pétroliers a annoncé lundi le lancement d’une émission obligataire d’un montant total de 1,2 milliard de dollars, soit environ 1 milliard d’euros.
La plus ancienne plateforme de crowdfunding en France structure son activité liée aux nouvelles énergies et compte atteindre les 100 millions d’euros collectés en 2024.
Le Special purpose acquisition company (Spac) lancé par Bure compte lever l’équivalent de 345 millions d'euros, dont 40% fournis par cinq gestionnaires de retraite.
L’Etat protégera les salariés des sites du métallurgiste Liberty en France en cas de difficultés liées à la faillite de l’entreprise financière britannique Greensill Capital, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur France 2. Liberty est une branche de GFG Alliance, conglomérat de l’homme d’affaires Sanjeev Gupta et l’un des principaux clients de Greensill. Il possède des sites à Hayange (Moselle) et à Saint-Saulve (Nord), où se trouve l’aciérie Ascoval, tous deux repris avec le soutien de l’Etat, et à Dunkerque. Greensill s’est déclaré en faillite lundi après avoir perdu la couverture de son principal assureur crédit Tokio Marine.
L’Etat protégera les salariés des sites du métallurgiste Liberty en France en cas de difficultés liées à la faillite de l’entreprise financière britannique Greensill Capital, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur France 2.
EDF Invest et Ardian ont finalisé un financement de 300 millions d’euros pour leur filiale commune Transport Stockage Hydrocarbures (TSH), actionnaire majoritaire de Géosel, spécialiste du stockage souterrain d’hydrocarbures. Ce financement répond à des critères ESG. « Géosel faisant preuve de résilience dans les périodes de crise, grâce au caractère stratégique de ses capacités de stockage d’hydrocarbures et ses caractéristiques environnementales, il n’a pas été difficile de boucler un tel financement incluant des critères ESG », explique Amir Sharifi, responsable de la transition énergétique chez Ardian Infrastructure, à l’agence Agefi-Dow Jones. « Le nouveau financement permettra à Géosel de poursuivre ses investissements, en modernisant l’actif industriel et en anticipant l’arrivée de biocarburants, de l’hydrogène, et le développement d’autres enjeux clés de la transition énergétique en cours », ajoutent les deux partenaires. En 2019, Géosel a réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros. EDF Invest est le véhicule d’EDF ayant pour vocation de gérer les investissements non cotés au sein du portefeuille des actifs dédiés de l’énergéticien, destinés à couvrir les dépenses futures de démantèlement des centrales nucléaires en France.
… milliards d’euros, c’est la progression, soutenue par les dispositifs publics, des réserves de liquidités des entreprises françaises en 2020, selon Euler Hermes. Si la « nouvelle [est] positive à court terme », elle « doit être relativisée au regard de deux facteurs : un endettement croissant des entreprises et une véritable disparité sectorielle », pointe l’assureur-crédit. Sachant qu’à fin 2020, le cash disponible ne représentait « que » 21 % des dettes contractées. La question à moyen terme de la solvabilité « se pose donc légitimement », selon Ana Boata, directrice des recherches économiques d’Euler Hermes.
L’affaire Greensill, du nom de ce spécialiste du financement des créances commerciales, fait tache d’huile. Le régulateur financier allemand, la BaFin, a annoncé mercredi qu’il avait demandé à l’entité allemande du groupe, Greensill Bank, de geler ses activités avec ses clients. Elle lui a également interdit de procéder à toute cession d’actifs et à tout transfert d’argent, invoquant le risque de surendettement de la structure. Le groupe Greensill Capital, fondé par Lex Greensill, s’est spécialisé dans la structuration de créances commerciales qui étaient ensuite revendues à des fonds. L’exposition excessive du groupe aux sociétés du magnat des métaux Sanjeev Gupta lui a causé des problèmes dès 2020. Ces derniers jours, plusieurs gérants d’actifs commercialisant des fonds investis dans les actifs originés par la fintech, comme Credit Suisse et GAM, ont gelé les souscriptions et les rachats sur ces véhicules.
L’affaire Greensill, du nom de ce spécialiste du financement des créances commerciales, fait tache d’huile. Le régulateur financier allemand, la BaFin, a annoncé mercredi qu’il avait demandé à l’entité allemande du groupe, Greensill Bank, de geler ses activités avec ses clients. Elle lui a également interdit de procéder à toute cession d’actifs et à tout transfert d’argent, invoquant le risque de surendettement de la structure.
Une semaine après l’annonce de ses nouveaux objectifs financiers, Twitter a lancé ce mardi une opération de refinancement. Le réseau social américain va émettre pour 1,25 milliard de dollars d’obligations convertibles à taux zéro remboursables en 2026. Ces fonds pourront servir au rachat d’obligations convertibles arrivant à échéance en 2021 ou au financement d’investissements et d’acquisitions.
Une semaine après l’annonce de ses nouveaux objectifs financiers, Twitter a lancé ce mardi une opération de refinancement. Le réseau social américain va émettre pour 1,25 milliard de dollars d’obligations convertibles à taux zéro remboursables en 2026. Ces fonds pourront servir au rachat d’obligations convertibles arrivant à échéance en 2021 ou au financement d’investissements et d’acquisitions.
L’ex-directeur de Rothschild HDF Investment Solutions Marc Romano, qui s’est récemment mué en consultant indépendant, vient de rejoindre Cristalys comme conseiller en stratégie, a annoncé la société. Cette société a été fondée il y a trois ans par Kamal Chancari et Redouane Zad, deux ex-gérants d’Amundi. Basée sur des process d’analyse quantitative et d’intelligence artificielle, elle propose des services de construction automatisée de portefeuille et de gestion des risques, de notation et de sélection de fonds externes, ou encore d’analyse de sentiment de marché et d’anticipation de tendances. Il s’agit d’un second poste dans le domaine de la gestion d’actifs pour Marc Romano, après avoir récemment intégré le logiciel d’aide à la décision en allocation d’actifs Ai for Alpha.
PME. Créé en mars dernier, le comité de crise sur les délais de paiement lance un baromètre mesurant le ressenti des chefs d’entreprise sur ce sujet majeur mais difficile à cerner. L’institut BVA va interroger 600 entreprises lors d’enquêtes trimestrielles. Le premier sondage mené en novembre 2020 révèle une moindre tension : pour 8 entreprises sur 10, les délais de paiement sont revenus au niveau d’il y a un an. Mais 16 % des entreprises déclarent cependant un allongement des délais de paiement par rapport au mois précédent, ce qui confirme l’effet négatif immédiat du deuxième confinement. Et 13 % des entreprises relèvent un allongement des délais de paiement comparés à ceux observés un an plus tôt. Les PME de moins de 10 salariés subissent en premier lieu ces retards et en sont responsables à 54 %, celles de moins de 250 salariés sont responsables de plus de 80 % des retards.