Non dilutif. Pour la seconde fois, le groupe de construction Vinci vient d’abonder la souche de convertibles non dilutives émises en février dernier pour 450 millions de dollars. Une première pour ces titres qui permettent de bénéficier d’un financement long terme, à cinq ans, non dilutif, en obtenant des conditions de prix meilleures que pour une obligation classique. « L’émission s’est placée à un prix de 111,85 %, compte tenu de l’appréciation des titres depuis le début de l’année et d’une décote très limitée, inférieure à 2 % », expose Thomas Feuerstein, responsable mondial equity linked chez Société Générale CIB. De quoi confirmer le succès de ces opérations, favorisées par la faible liquidité et réservées aux grands groupes bénéficiant d’une bonne liquidité sur leurs actions, car la vente d’options aux investisseurs est couverte par un achat d’options symétrique, l’émetteur se protégeant contre la hausse de son action.