Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
La Commission européenne a lancé hier une consultation publique sur les moyens de faciliter l’accès des petites entreprises aux marchés de capitaux. Les PME, bien représentées dans les discours de l’exécutif européen, se plaignent en effet de ne pas bénéficier suffisamment des mesures phares de ce projet, comme la relance de la titrisation. La consultation, disponible en ligne, est ouverte jusqu’en février 2018.
La Commission européenne a lancé une consultation publique sur les moyens de faciliter l’accès des petites entreprises aux marchés de capitaux. Les PME, bien représentées dans les discours de l’exécutif européen, se plaignent en effet de ne pas bénéficier suffisamment des mesures phares de ce projet, comme la relance de la titrisation. La consultation, disponible en ligne, est ouverte jusqu’en février 2018.
L’exposition des banques françaises aux grandes entreprises nationales les plus endettées va être limitée à l'équivalent de 5% de leurs fonds propres, a décidé le Haut Comité de stabilisation financière (HCSF), qui s’inquiète des risques liés à la montée de l’endettement des acteurs privés en France.
Le financement de marché des sociétés non financières a ralenti de nouveau en octobre en raison de la relative faiblesse des émissions d’obligations, indiquait hier la Banque de France dans ses statistiques mensuelles. «Sa progression sur un an demeure toutefois élevée, à 6,5 %», souligne un communiqué de l’institution. Le rythme de croissance des financements de marché avait atteint 11% en début d’année et dépassait encore 9% cet été. Le coût de cette ressource enregistre en octobre une baisse de 12 points de base, atteignant à 0,69 % son niveau le plus bas de l’année.
Le spécialiste du cœur artificiel a annoncé hier dans un communiqué le succès de son augmentation de capital d’un montant de 52,9 millions d’euros après exercice intégral de la clause d’extension. L’opération a été sursouscrite à hauteur de 1,14 fois. Le prix de souscription des actions nouvelles a été fixé à 20 euros par action, faisant ressortir une décote de 13,4% par rapport au cours de clôture de 23,10 euros du 11 décembre 2017.
Toshiba et Western Digital, son associé américain dans les semi-conducteurs, ont annoncé hier soir qu’ils mettaient fin à leur long contentieux tenant au projet du conglomérat japonais de céder sa filiale de mémoires, levant ainsi un obstacle important à la réalisation de la transaction. Toshiba avait annoncé fin septembre son intention de vendre pour 18 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros) Toshiba Memory à un consortium emmené par le fonds américain Bain Capital, afin de couvrir le passif de Westinghouse, sa filiale nucléaire américaine qui a déposé le bilan.
Le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles) a annoncé hier la signature d’un accord en vue de céder début 2018 au FCDE (Fonds de Consolidation et de Développement des Entreprises) 70% du capital de l’UTAC, organisme spécialisé dans la certification automobile, les actionnaires historiques restant minoritaires. Pour cette opération, le FCDE fédère un tour de table de près de 50 millions d’euros, dont 20 millions d’euros apportés en fonds propres par FCDE II, 12 millions d’euros de financement mezzanine souscrits par Tikehau IM et 18 millions d’euros de lignes de financement court et moyen terme arrangées par BNP Paribas.
Maurel & Prom a achevé le refinancement de sa dette. Le groupe pétrolier, propriété de Pertamina, a signé un prêt bancaire à terme de 600 millions de dollars auprès de 9 banques (Bank of Tokyo, Natixis, PT Bank Mandiri, Sumitomo Mitsui, Crédit Agricole, DBS, HSBC, PT Bank Negara Indonesia). Pertamina a mis en place en parallèle un prêt d’actionnaire d’un montant initial de 100 millions de dollars avec une seconde tranche de 100 millions tirable à la discrétion de Maurel & Prom. Le prêt bancaire est à Libor +1,5%. Il sera remboursé d’ici à décembre 2023 via 16 échéances trimestrielles. Le prêt d’actionnaire arrive à maturité en décembre 2024 et paie un intérêt Libor + 1,6%.
Le financement de marché des sociétés non financières a ralenti de nouveau au mois d’octobre en raison de la relative faiblesse des émissions d’obligations, indique la Banque de France dans ses statistiques mensuelles. «Sa progression sur un an demeure toutefois élevée, à 6,5 %», souligne un communiqué de l’institution. Le rythme de croissance des financements de marché avait atteint 11% en début d’année et dépassait encore 9% cet été, éveillant la vigilance de la Banque de France. Le coût de cette ressource enregistre pour sa part en octobre une baisse de 12 points de base, atteignant à 0,69 % son niveau le plus bas de l’année.
Tikehau Capital et la société de financement et de développement Sofiprotéol ont annoncé lundi le closing final du fonds de prêts à l’économie Sofiprotéol Dette Privée, à hauteur de 205 millions d’euros. Géré par Tikehau IM, le véhicule dédié au financement des entreprises du secteur agro-industriel et agroalimentaire visait initialement un objectif de 200 millions d’euros. Depuis son lancement mi-2016, le fonds a déjà investi dans 13 entreprises. «Le succès de cette levée de fonds valide l’intérêt des investisseurs pour les secteurs agro-industriel et agroalimentaire», a notamment souligné Michel Boucly, directeur général délégué de Sofiprotéol.
Le groupe Natixis a annoncé lundi qu’il mettra en place en 2018 un mécanisme interne « Green Incentive » pour renforcer l’alignement de ses financements avec les objectifs de l’Accord de Paris et sa contribution à la transition énergétique. Les modalités pratiques du mécanisme, qui s’appliquera dans le monde entier aux métiers de financements de Natixis, dans la BFI et les services financiers spécialisés, seront précisées après une étude d’impact.
Tikehau Capital et la société de financement et de développement Sofiprotéol ont annoncé lundi le closing final du fonds de prêts à l’économie Sofiprotéol Dette Privée à hauteur de 205 millions d’euros. Géré par Tikehau IM, le véhicule dédié au financement des entreprises du secteur agro-industriel et agroalimentaire visait initialement un objectif de 200 millions d’euros. Depuis son lancement mi-2016, le fonds a déjà investi dans 13 entreprises.
Après avoir ouvert son capital à Colam Entreprendre, le producteur d'énergies renouvelables a placé une troisième obligation verte de 60 millions d'euros.
Akuo Energy a placé son troisième green Euro PP. Le montant de l’opération s'élève à 60 millions d’euros, divisée en deux souches, l’une à 6 ans, de 50 millions d’euros, et la seconde à 7 ans. Les obligations sont cotées sur Euronext. La souche à 6 ans verse un coupon de 4,25% et celle à 7 ans paie 4,5% par an. Le producteur d'énergies renouvelables avait déjà émis deux green Euro PP, en 2015 et en 2016. L’opération a été arrangée par Octo Finances avec CMS Bureau Francis Lefevbre comme conseil juridique.
Les prévisions financières pour 2018 fournies par LendingClub lors de sa journée investisseurs ont fait plonger l’action de 15,53% à 3,59 dollars hier à New York. Le spécialiste des prêts en ligne anticipe un résultat brut d’exploitation compris entre 75 et 90 millions de dollars, alors que le consensus des analystes tablait en moyenne sur 122 millions. Son chiffre d’affaires net devrait croître d’environ 20% l’an prochain pour se situer dans une fourchette comprise entre 680 et 705 millions de dollars.
La banque centrale de Russie a annoncé hier qu’elle dépenserait 456 milliards de roubles (6,5 milliards d’euros) pour sauver la banque Otkritie, nationalisée en août dernier. Elle consacrera 378 milliards de roubles à la recapitalisation de la banque, le reste étant destiné à soutenir le financement de son fonds de retraite et de sa filiale d’assurance Rosgosstrakh. Le montant de ce sauvetage, sans précédent pour un établissement financier dans ce pays, éclipse largement les 395 milliards de roubles dépensés par la banque publique russe VTB en 2011 afin de renflouer la Banque de Moscou et d’en prendre le contrôle.
En vue de nouveaux investissements, la holding de la famille Peugeot a réalisé une seconde émission obligataire en moins de six mois pour profiter de maturités longues.