Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
«L’activité des établissements spécialisés continue d’être bien orientée au premier trimestre 2018 dans tous les secteurs», s’est félicité hier l’Association française des sociétés financières (ASF) à l’occasion du bilan de l’activité du premier trimestre. L’ASF a ainsi annoncé que les nouveaux financements locatif d’équipements des entreprises et de professionnels (location avec ou sans option d’achat) ont atteint 6,9 milliards d’euros, soit une progression de 9,3% sur un an et de 7,4% par rapport au trimestre précédent. La production de nouveaux crédits à la consommation a quant à elle progressé de 3,5% sur un an, à 10,2 milliards d’euros, en ligne avec la croissance du dernier trimestre 2017 (+3,6%). «La phase de redressement de l’activité enclenchée depuis 2015 se poursuit puisqu’à fin mars, la production cumulée des quatre derniers trimestres atteint désormais 41,2 milliards d’euros», constate l’ASF. L’affacturage a crû lui aussi, même si cette croissance a ralenti par rapport au quatrième trimestre 2017. Avec 73 milliards d’euros de créances, l’activité est en hausse de 9% sur un an. L’ASF rappelle qu’en 2017, l’affacturage a été le premier moyen de financement court-terme des entreprises.
Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au numérique, a annoncé lors du salon VivaTech un relèvement du plafond d’investissement de collecte autorisé pour le crowdfunding. Actuellement à 2,5 millions d’euros, le montant maximum pour les opérations en actions, obligations et minibons devrait être rehaussé à 8 millions. Les titres financés par le biais du financement participatif devraient également être ouverts au PEA-PME, a-t-il annoncé. « C’est un très bon signal pour le secteur, qui souligne la crédibilité des plateformes pour accompagner le financement de l'économie française, notamment dans les domaines qui construisent l’avenir », a réagi dans la foulée Amaury Blais, président de Lendosphere.
A l’occasion du bilan de l’activité du premier trimestre, l’Association française des sociétés financières (ASF) a annoncé que les nouveaux financements locatif d’équipements des entreprises et de professionnels (location avec ou sans option d’achat) ont atteint 6,9 milliards d’euros, soit une progression de 9,3% sur un an, après 8,8% à l’automne 2017 et 7,4% au trimestre précédent.
Le distributeur Alphaprim, qui exploite une quinzaine de supermarchés en région parisienne sous l’enseigne O’Marché Frais, a émis son premier Euro PP, pour un montant de 12,5 millions d’euros. Les obligations, non cotées, ont une maturité de 5 ans. Le placement a été arrangé par Octo Finances.
La zone euro examinera en juin toutes les mesures nécessaires pour la sortie réussie de la Grèce du plan d’aide internationale, a déclaré hier le président de l’Eurogroupe, Mario Centeno. Ce troisième plan de sauvetage depuis 2010 arrive à son terme en août et les partenaires européens de la Grèce veulent s’assurer qu’elle pourra poursuivre sa convalescence sur des bases financièrement saines. Pour que la réunion du 21 juin soit un succès, Athènes doit mettre en œuvre les ultimes réformes conclues avec ses créanciers de la zone euro pour redresser son économie, a-t-il ajouté.
EOS Imaging a annoncé jeudi matin le lancement d’une émission par placement privé d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) pour un montant d’au moins 28 millions d’euros, pouvant être porté jusqu'à 30 millions. Les trois quarts du produit de l’opération seront consacrés au remboursement de la dette contractée auprès du fonds IPF Partners. Le solde de la levée de fonds servira à financer les projets de la société de d’imagerie médicale.
Avec Spire, BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse et JPMorgan ont créé un véhicule unique afin de standardiser ces émissions « remodelées » auprès des institutionnels.
Le provençal Biotech Dental renforce ses fonds propres pour accélérer son internationalisation. Le fabricant de dispositifs médicaux dentaires vient de réunir 52 millions d’euros auprès de la holding belge cotée Sofina et de Ceres Capital Partners, rapportait hier Capital Finance. Ces deux co-investisseurs s’approprient conjointement 26% de la medtech, le solde restant entre les mains du conglomérat Upperside Capital Partners, détenu par Philippe Véran et Bruno Thevenet. Pour amorcer son déploiement en Chine, en Inde et aux Etats-Unis, l’entreprise pourra aussi utiliser une ligne d’acquisition bancaire de 48 millions d’euros arrangée en parallèle de l’augmentation de capital.
HMD Global, la société finlandaise qui détient les droits d’utilisation de la marque Nokia pour les téléphones portables, a annoncé hier avoir levé 100 millions de dollars (85 millions d’euros) pour financer sa croissance. HMD Global a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros en 2017, pour son premier exercice. Le groupe veut désormais doubler ses canaux de vente sur ses principaux marchés cette année. Parmi les investisseurs figurent le fonds DMJ Asia Investment Opportunity et FIH Mobile, filiale du taïwanais Foxconn. Le tour de table a été mené par Ginko Ventures, un fonds détenu par Jean-François Baril, ancien vice-président de Nokia.
Créée en 2009 en pleine crise financière, pour faciliter les relations entre les entreprises et les banques, la médiation du crédit va être «adossée» à la Banque de France. «Pour simplifier le dispositif et optimiser son articulation avec les médiateurs territoriaux que sont déjà les directeurs départementaux de la Banque de France et les directeurs des agences de l’Institut d’émission des départements d’outremer et de l’Institut d’émission d’outremer, la médiation nationale sera adossée à la Banque de France, précise le communiqué diffusé ce matin par la banque centrale. Celle-ci veillera à en assurer la souplesse de fonctionnement qui a été l’une des clés du succès». En outre, «l’accord de place qui préside au fonctionnement de la médiation du crédit aux entreprises sera reconduit d’ici à fin juin avec l’accord des signataires».
Créé en 2009 en pleine crise financière, pour faciliter les relations entre les entreprises et les banques, la médiation du crédit va être «adossée» à la Banque de France. « Pour simplifier le dispositif et optimiser son articulation avec les médiateurs territoriaux que sont déjà les directeurs départementaux de la Banque de France et les directeurs des agences de l’Institut d’émission des départements d’outremer et de l’Institut d’émission d’outremer, la médiation nationale sera adossée à la Banque de France, précise le communiqué diffusé ce matin par la banque centrale. Celle-ci veillera à en assurer la souplesse de fonctionnement qui a été l’une des clés du succès». En outre, «l’accord de place qui préside au fonctionnement de la médiation du crédit aux entreprises sera reconduit d’ici à fin juin avec l’accord des signataires».
Le gestionnaire d’actifs américain Angelo Gordon, spécialiste de la dette distressed et de l’immobilier, a recruté à Londres Steven Paget, qui officiait chez PGIM, pour créer une plate-forme européenne de CLO (collateralized loan obligations), selon S&P LCD. Déjà présent sur ce métier aux Etats-Unis, le fonds investira dans les tranches dette et equity de CLO gérés par des tiers. Le marché européen des loans bénéficie d’une forte demande des investisseurs grâce à la croissance économique et à un faible taux de défaut.
Le gestionnaire d’actifs américain Angelo Gordon, spécialiste de la dette distressed et de l’immobilier, a recruté à Londres Steven Paget, qui officiait chez PGIM, pour créer une plate-forme européenne de CLO (collateralized loan obligations), selon S&P LCD. Déjà présent sur ce métier aux Etats-Unis, le fonds investira dans les tranches dette et equity de CLO gérés par des tiers. Plusieurs gérants crédit américains comme Sound Point Capital et King Street Capital s’intéressent ces derniers mois au marché européen des loans, qui bénéficie d’une forte demande des investisseurs grâce à la croissance économique et à un faible taux de défaut.